Helen, c'est une délicate discrétion, un calme serein qui apaise, une intelligence subtile, une logique sans faille, une imagination débordante, une maturité pas trop encombrante et un humour qui sait ménager ses effets.  Helen, c'est la douce compagne, toujours un livre en poche et une bonne idée quand il le faut. Loin des conflits enfantins et des ragots qui pouvaient déchirer Poudlard, monde d'adolescent, elle s'est toujours montrée observatrice plus adulte et de bon conseil. Profondément pacifiste et très dure à énerver, elle essaye toujours de régler les conflits de manière réfléchie et diplomatique, quitte à trouver les moyens auxquels personne n'aurait pensés. Étudiante sérieuse, elle aurait eu une scolarité couronnée de succès si elle n'avait pas dû fuir Poudlard la dernière année, afin de s'en sortir vivante.
Car Helen a changé. Sans être emprunte d'un grand courage à l'origine (n'entendez pas par là qu'elle est de nature pleutre, au contraire, elle est juste censée et raisonnable) elle s'est trouvé un esprit rebelle que peu lui connaissaient et une haine tangible qu'on ne pensait pas trouver chez elle. Capable de chose dont elle-même se pensait incapable, la douce et compréhensive Helen est devenue rancunière et moins tendre. Question de survie sans doute, mais la voilà trop prudente, parano d'après certains, alors qu'elle distribuait sa confiance avec justesse et grand-coeur. Mais la guerre l'a changée, première victime malheureuse, martyr de la folie de certains, elle qui la répugnait, garde désormais la violence en arme, bien que non principale. Elle s'est résolue, certains conflits n'auront pas de fin sans sang, et même si il y en a déjà trop de coulé, si il le faut, elle en fera couler encore. Sans être des plus excessive, Helen est désormais peut-être plus déterminée à faire des actions décisives qu'avant, de participer au chaos plutôt que de l'observer au loin. Mais elle qui croyait avoir tout perdu et plus rien à perdre, prête à y laisser sa vie si il le fallait, à aussi retrouvé la vue sur cet aveuglement. Car désormais, chacune de ses actions impactera bien plus que sa propre personne. Il est peut-être temps que prudence revienne et que l'Helen d'antan se fasse plus entendre, même si elle y aura à jamais perdu le cristal de son innocence. Merci de répondre aux questions suivantes afin de savoir où penche votre personnage. Soyez précis !
   QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Qui s'accommoderait d'un gouvernement qui veut votre peau, celle de vos amis, de vos semblables, et pour faire bon genre, de votre famille ? Vraiment peu de personnes. Et Helen n'en fait pas partie. Ce gouvernement, elle l’abhorre autant qu'elle le conchie et qu'elle le craint. Comment peut-on avoir perdu toute humanité à ce point ? Et plus ça va, pire c'est. Plusieurs fois elle a cru voir arrivé le maximum de l'horreur, et, si il faut avouer une qualité à ce gouvernement, c'est qu'ils sont imaginatifs et repoussent sans cesse les limites. Helen les déteste du plus profond de son coeur, et jamais, au grand jamais, elle n'approuverait ne serait-ce qu'une seule de leur infamie.
   QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Elle est de la génération d'Harry, ils sont arrivés la même année et bien qu'ils n'aient été dans la même maison, Helen a toujours éprouvé un profond respect et une certaine admiration pour Harry. De plus, entrainée par Victoire et par ses principes, elle avait rejoint l'Armée de Dumbledore, sans pour autant en être l'une des plus activistes. Et puis, vous n'imaginez pas toutes les discussions en salle commune des Serdaigle quand il y a eu cette histoire avec Cho Chang ! Tout ça cela pour dire qu'Helen supportait Harry et son combat, et que la défaite de "l'Elu" lui cause encore des insomnies. Non seulement à cause de l'atrocité qui s'en est suivie, mais surtout à cause de l'amère pensée de ce qu'aurait été le monde aujourd'hui si il avait vaincu. Il en va de même pour l'Ordre du Phoenix, sans y être, elle en était idéologiquement proche, au point d'avoir faillit participer à leur dernier coup d'éclat, l'attentat de Diagon Alley, et le regrette aujourd'hui, car il aurait sans doute pu unifier les poches de résistance
   LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Bien évidement, elle approuve à fond la torture et le meutre sous des prétextes aussi crétins. C'est tout elle. Sans ironie, elle est fondamentalement contre cette hérésie de "valeur" du sang. Après tout, si on y réfléchit deux secondes, connait-on la véritable origine des sorciers ? D'où viennent les premiers sangs-purs ? Si les sorciers étaient là en premier, alors les moldus sont leurs enfants, et les tuer relève d'une incommensurable folie meurtrière filiale. Et si les moldus étaient là les premiers, alors les sang-purs en descendent, qu'ils le veulent ou non. Car après tout, ils sont pareils, une tête, deux yeux, deux mains, un foie, un coeur. La seule différence est la magie, et l'absence de coeur chez certains de ceux qui semblent la pratiquer. La manière dont sont traités les siens est inhumaine. Innommable. Et cela ne mènera qu'à l'extinction de la "race" qui l’arbore comme un fier combat.
   AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Rien de tout ça. Mais il lui reste des choses sur la conscience. Comme par exemple un meurtre. Tout lui crie qu'il était justifié. Et pourtant, il la hante parfois encore. Elle qui n'aurait jamais fait de mal à une mouche, au coeur pur et innocent, à vu le cristal de cette innocence se briser en milles morceaux le jour où sans même un regret, elle a laissé un homme bruler vif. Oui, c'était un mangemort. Oui, il venait de tuer ses parents. Oui, il cherchait un moyen de trouver la trace du reste de sa famille. Il n'avait peut-être déjà plus de coeur. Mais n'en restait-il par un humain ? Sans doute lui aussi avait-il une famille, qui est désormais brisée, par sa faute.
   EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Elle a dû se faire passer pour morte auprès de tout ceux qui comptaient, pour les yeux de ceux qui la voudraient réellement six pieds sous terre. Elle a du falsifier les dossiers, vivre sans magie, disparaitre dans la Londres moldue anonyme. Elle a peut-être cessé le combat contre le Gouvernement, mais elle ne l'approuvera ni ne l'acceptera jamais. Elle veut bien se forcer à disparaitre, renier son identité et qui elle est, mais plutôt mourir que d'être un jour en accord avec eux.
   QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Le jour de la mort de ses parents. Il s'est passé tellement de choses ce jour là, elle a été trahie, elle est devenue orpheline, meurtrière, elle a écrit une lettre qui, elle le savait, détruirait sa meilleure amie et elle s'est préparée à mourir. Aujourd'hui, elle est plus en vie que jamais, mais le souvenir de cette funeste journée ne la quitte pas, il la suit et n'a de cesse de rester dans son ombre, dans sa mémoire et dans ses nuits.

MON PSEUDO & MON PRÉNOM — Cora
   MON ÂGE — 20 ans (dont 9 à attendre ma lettre pour Poudlard)
   MON PAYS — France
   MON AVIS SUR LE FORUM —  
   MON PERSONNAGE — [] inventé [] prédéfini [x] scénario
   MON AVATAR — Astrid Bergès Frisbey
   COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Grâce à l'autre là, Victoire
   UN DERNIER MOT MAGIQUE — à insérer ici