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« It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. » (astoria)

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Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 654
ϟ PSEUDO : red stars aka eve.
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ CRÉDITS : Monroes (avatar)
ϟ MES COMPTES : weaslette.
« It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) Tumblr_mponkiqNTo1s0abtdo2_250
ϟ ÂGE : vingt étoiles.
ϟ SANG SORCIER : toujours pur.
ϟ PROFESSION : serveuse à the broken crown, et danseuse au cabaret red lantern la nuit, elle tente de s'en sortir.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, pour son ambition, son intelligence et sa détermination.
ϟ PATRONUS : de la boue brumeuse, rien de plus, rien de moins.
ϟ ÉPOUVANTARD : le corps de daphné, qu'elle vient à peine de tuer d'un sectum sempra fort bien lancé pour une fois.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire, ses parents cherchent à la fiancer avec le premier venu qui pourrait les sauver de leur situation précaire.
ϟ POINTS RP : 35657

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MessageSujet: « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. » (astoria) « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) EmptyDim 3 Aoû - 2:02


astoria sara greengrass
- everybody wants to rule the world. -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Vingt bougies sur son gâteau d'anniversaire, vingt années, vingt étoiles qui se sont éteintes. Vingt perles nacrées qui se sont salies, brisées au fil des années. Vingt ans, la fin des conneries. L'heure de se trouver un travail, un petit-ami, un avenir. Planifier sa vie avec une bonne dose de bonheur si possible. Vingt ans, l'âge de raison. Quelle ironie quand on sait le bordel que c’est dans son esprit. Quand on sait qu'elle n'a pas d'avenir. Que les hommes ne peuvent pas l'approcher, son nom est tellement dégueulasse aujourd'hui.  Quand on sait que le bonheur est facultatif et qu'elle a oublié de cocher la case quand le gouvernement a changé, quand il est passé de l'autre côté de la force et qu'elle n'a pas su anticiper. Vingt ans. Et encore toutes ses dents. Elle est née le treize juin de l'année 1971. Quand il faisait trop chaud. Peut-être un vendredi, elle ne sait pas trop. Astoria a vu le jour dans le manoir familial, non loin de Londres. Manoir qui ne leur appartient plus. PROFESSION — Astoria n'a pas eu le temps d'avoir une profession décente. Elle quitta Poudlard un an après le début du nouveau gouvernement, subissant donc les changements de l'école lors de sa dernière année qu'elle dût faire de force. La fuite de sa famille ayant échoué, elle ne quitta jamais le pays et repris, après la fin des vacances, l'école comme si tout était normal. A sa sortie, elle étouffa son envie de devenir juge au magenmagot et se contenta de trouver un job mal-payé, employée à la couronne brisée. Le patron ne l'apprécie pas plus que ça, mais elle fait du bon boulot, l'argent ne manque jamais et tout est assez propre. Elle s'occupe donc la boutique quand le patron n'est pas dans le coin. Et elle tâche de ne pas perdre la face. Parce que ce boulot est minable et ne paiera jamais les dettes de sa famille. Parce qu'elle ne voit plus sa famille. Parce qu'elle vit dans un taudis. Alors elle bosse, jour et nuit, dès qu'elle peut. Elle tâche même de piquer quelques trucs dans les poches des hommes qui la pelotent. Un peu voleuse, elle se contente de survivre. NATURE DU SANG — Toujours pur. C'est peut-être la seule chose qui lui permet de survivre dans ce monde trop dur. Les Greengrass n'ont jamais souillé leur sang avec un né-moldu ou un sang-mêlé et ce n'est pas prêt d'arriver. Même Astoria, qui n'a aucun instinct maternel n'est pas prête à engendrer un sang-mêlé dans une telle situation. Puis, entre nous, elle tient bien trop à la vie pour tenter le diable.  STATUT MATRIMONIAL — Astoria est ce qu'il y a de plus célibataire au monde. Elle n'a aucune envie d'avoir de la compagnie, et de toute façon, elle n'a plus trop son mot à dire. Ses parents ont décidé qu'ils remonteraient dans l'estime du gouvernement en la mariant à un sang-pur, réputé si possible. Elle attend donc le verdict avec une certaine appréhension. Elle sait très bien que son père est prêt à tout pour convaincre le lord de sa bonne foi, quitte à vendre sa fille à un vieux pervers violent. Il est prêt à tout pour redorer le blason familial. Elle le sait et ça l'effraie. Elle ne collectionne pas non plus les hommes, elle a une vie bien assez sale pour ne pas souiller son corps. Elle sait que les clients de la couronne brisée ne dirait rien contre une petite virée avec la cadette Greengrass mais c'est la dernière chose dont elle a envie. Même pour quelques gallions. Elle a une trop haute estime d'elle-même pour se briser consciemment.  ANCIENNE MAISON — Même si aujourd'hui, Astoria n'a plus aucune ambition, ça n'a pas toujours été le cas. Elle espérait devenir juge, réussir tous ses examens. Elle voyait loin et c'était souvent bénéfique. Intelligente, perspicace, Astoria décelait les problèmes à une vitesse déconcertante et savait les régler avec une main de maître. Débrouillarde et rusée, elle faisait tourner les plus jeunes en bourrique et se faufilait entre les mains pourtant expertes des plus vieux.  Le choixpeau n'hésita pas une seconde et hurla Serpentard dès qu'il se posa sur sa tête. C'est une grande fierté pour Astoria, elle a toujours idolâtré cette maison. Et puis, elle sait qu'elle aura besoin de ces qualités pour survivre aujourd'hui.  PATRONUS — elle était enfant, ni trop grande ni trop petite, pas tout à fait quelqu'un mais elle n'était pas encore personne, la dernière fois qu'elle a produit un patronus. Elle était avec sa soeur, son modèle, la belle Daphné. Elles s'entraînaient dans la chambre de l'aînée, au manoir. Daphné avait fait apparaître le sien, murmurant à sa cadette qu'il fallait penser à quelque chose d'heureux. Astoria essaya, une fois, puis deux, sans jamais obtenir de résultat. C'est au milieu de la nuit, persistant à croire qu'elle en était parfaitement capable qu'Astoria put enfin former le sien. Une hirondelle. Elle la trouva magnifique. Aujourd'hui, elle n'est pas sûre d'avoir encore la détermination, l'énergie et même l'envie de fouiller dans sa mémoire pour en former un. Les souvenirs heureux sont bien trop enfouis par ses dernières années de cauchemar pour qu'elle ne chercher à les déterrer. Astoria n'a pas la marque mais elle est persuadée qu'elle est aujourd'hui incapable d'en former un corporel. La masse brumeuse qui sort de sa baguette la protégera tout autant. Elle le sait, enfin, elle espère au moins.  EPOUVANTARD — La seule chose à laquelle tient Astoria, c'est sa sœur, sa grande-sœur. Elle a toujours été excessivement proche de Daphné et si les années les ont rapidement éloigné, Astoria n'a jamais lâché sa sœur du regard. Elle sait qu'elle ferait tout pour lui éviter d'avoir des problèmes et c'est en parti pour elle qu'elle travaille autant. La cadette Greengrass n'en a strictement rien à faire de ses parents, elle se bat pour sa sœur. Une seule raison de survivre, envers et contre tous. Il est donc facile de déduire que l'épouvantard d'Astoria n'est nul autre que le corps ensanglanté, visiblement mort de sa grande-sœur. Elle sait que si cela devait arriver, elle n'y survivrait pas. Elle a besoin d'elle.  CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Astoria a une longue cicatrice, mais plutôt discrète, sur la cuisse gauche qu'elle doit à une mauvaise chute dans le grenier du manoir. Suite à une dispute avec son père car elle l'accusait de leur échec pour fuir, Astoria a chuté et s'est entaillée avec un morceau miroir brisé. Elle en a un très mauvais souvenir et aurait préféré ne pas en garder de marques. Bien heureusement, c'est la seule cicatrice qu'elle possède. Elle a aussi une marque de naissance juste au-dessus de la cheville gauche, une tâche difforme un peu plus foncée que sa peau.  GROUPE — wandering soul.
Killing is not so easy as the innocent believe

Astoria n'est pas une enfant de cœur. Éduquée par un père stricte et une mère peu présente, elle est rapidement devenue indépendante et n'a jamais su comment s'occuper des autres. Elle ne comprend pas grand-chose aux sentiments et la seule personne à qui elle tient, c'est sa sœur Daphné. — Elle a été chez les Serpentards. — Elle était connue comme transparente. Elle n'était ni arbitre quand ses amis se disputaient, ni du genre à enveminer la sitation. A vrai dire, elle s'estimait trop bien pour être dans le conflit. — Ses notes n'étaient pas excellentes, bien au contraire. Astoria peinait à se concentrer et passait la plupart de ses cours à dormir. Sauf le cours de soins aux créatures magiques. Elle l'adorait, à vrai dire. — Au court de sa dernière année, elle fut l'élève sang-pur recevant le plus de punition. Elle n'acceptait pas le système et n'hésitait pas à le laisser sous-entendre. D'autant plus qu'elle n'avait jamais sa langue dans sa poche. — De ce que les gens en savent, Astoria n'a jamais eu de véritables petits-amis. Ce n'est pas ce qu'elle cherchait. — Oralement, elle est très maladroite. Elle n'a aucun tact et ne cherche pas à en avoir. Elle utilise les mots qui font mal mais elle ne s'en rend pas compte. Sa répartie laisse souvent à désirer quand elle cherche à s'améliorer. Mais d'instintc, sans réfléchir, elle peut être redoutable. — Elle passe son temps à mentir, un échappatoire à cette vie qu'elle trouve horrible et indigne d'elle. — Elle vole beaucoup de choses qu'elle revend dans l'allée des embrumes. — Astoria est devenue très -trop- méfiante avec les inconnus. — Colérique, impulsive, elle démarre au quart de tour et n'hésite pas à jouer des poings pour se battre. Elle aime beaucoup sa baguette mais depuis le début du nouveau gouvernement, celle-ci semble ne plus lui obéir correctement. — Elle vit dans un minuscule appartement. — Elle ne sait pas ou sa famille vit et elle s'en fiche. — Quand ils sont venus récupérer les biens de la famille Greengrass, Astoria a ensorcelé une malle dans laquelle elle a caché toutes ses affaires. Elle a caché la dite malle et ne l'a récupéré qu'une fois le manoir vidé. — C'est dans cette malle qu'elle cache aujourd'hui les objets volés. — Elle ne boit jamais de thé sans des petits gâteaux avec, question d'habitude. — Elle a récupéré un chaton abandonné quand elle traînait dans le Londres moldu. Elle l'a appelé Hector. Ce chat est une vraie plaie mais au moins, elle a un peu de compagnie. — Astoria n'a jamais été douée pour faire le ménage et c'est encore vrai aujourd'hui : son appartement est dans un bazar monstre. Il y a des piles de livres et de vêtements un peu partout, sans parler des emballages de sucrerie. — Elle refuse obstinément de parler de son passé. — Elle n'aime pas l'art, peinture, musique, photographie, elle trouve ça inutile. — Elle s'attache très peu les cheveux. — Astoria est rapidement devenue une habituée des coins sombres, des endroits ou une grande adolescente ne devrait pas vivre, mais elle n'a pas eu le choix, alors elle fait avec. — Elle reste persuadée que rien ne changera, l'espoir est mort il y a quelques années déjà. — Elle est désagréable avec tout le monde et ne prend plus la peine de jouer des apparences. Elle est au bas de l'échelle et l'hypocrisie ne l'aidera pas à remonter, elle le sait. — Elle a tout perdu quand sa famille a décidé de fuir. Elle ne leur en veut pas, pas beaucoup, mais elle sait qu'elle ne doit rien de plus à ses parents.

❃ ❃ ❃



QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Je fais avec, je pense. Je m'y accomode. Il n'y a que les grands, les sang-purs qui ont l'argent, le pouvoir, qui l'acceptent réellement, je pense. A vrai dire... Je ne sais pas. Il faut qu'on soit d'accord, nous n'avons pas le choix. Ce n'est pas une question de point de vue, mais une question de vie ou de mort. On accepte et on se tait. Mais au fond ... j'aimerais que cela change. Qu'on jette un sort et que le cauchemar prenne fin. Que l'on revienne plusieurs années en arrière et que l'on me jette un oubliette pour ne pas me souvenir. Je suppose que c'est impossible. Mais c'est ce que j'aimerais. Me réveiller.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — La seule solution à notre problème. Ils sont presque tous morts et l'espoir avec. Je ne pense pas que la rébellion de Longbottom et Finnigan y change quelque chose. Comme dirait Daphné, les jeux sont faits.  Le mal ne pardonne pas. Je pense qu'on essaie tous de survivre, de laisser passer, d'attendre que quelque chose change, mais rien ne changera. Les erreurs ont été faites. Il va falloir cesser de se battre. Longbottom, Finnigan et la petite française auraient dû le comprendre, ils étaient chez les lions après tout, non ? De toute façon, Potter était l'élu. C'était à lui de nous sortir de ce cauchemar et il est mort. Je ne le portais pas dans mon cœur mais je le respectais pour ce qu'il pouvait accomplir. Entre nous, il n'a été qu'un pion mettant en marche l'engrenage infernal de notre malheur.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Cela ne m'intéresse plus. Je méprise les sang-purs comme les nés-moldus ou le mélange dégoûtant des deux. Ce sont tous des hommes poussés par l'envie de pouvoir. D'un côté, les sang-purs se battent pour leur supériorité, de l'autre, les sang-de-bourbes et les traîtres tentent de mettre en place une paix impossible. Je pense qu'ils voient le monde en noir et en blanc, mais le monde est gris. Un gris pluie. Un gris malheureux. Un gris sans originalité. Un gris ennuyeux. Il ne faut pas faire en sorte d'exterminer le mal, mais de mettre le monde sur une balance et faire en sorte que les deux soient à égalité. Garder l'équilibre. Les sang-de-bourbes font partis de l'équilibre. Mais je ne les aime pas plus que ça. A vrai dire, le contact des sorciers en général me dégoûtent.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Pas vraiment. J'étais sang-pur, m'en sortir était déjà un fait assuré par mon magnifique sang. Or, mes parents ont tenté de fuir. Mon père nous a condamné. Alors ... J'ai dû trouver quelqu'un qui voulait bien de moi, je me suis trouvée un travail et je me suis mise à voler des choses. Et à me battre quand les clients avaient trop bu. Une fois ... Une fille. La quarantaine. Elle a commencé à parler. Des choses horribles. Elle savait pour les vols. Elle savait pour la fuite. Elle comptait me dénoncer et sans ça... Plus d'argent pour mes parents, une dette contre Daphné. J'ai donc fait ce que j'avais à faire. Rien de plus, rien de moins. Elle était annoncée comme traître. Elle souhaitait me dénoncer pour remonter. Sa mort n'a affecté personne. Sauf moi, peut-être.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Mes parents ont tenté de fuir avec la famille Parkinson, mais nous n'avons jamais réussi à quitter cet endroit. Nous avons échoué. Alors on a dû revenir, la tête baissée, prêts à être puni. Comme toujours. De gentils chiens. Une fuite ratée. J'aurais eu plus de chance seule, mais nul part ou aller, et laisser ma soeur n'a jamais été dans mes plans. On a essayé de fuir, mais nous n'avons pas réussi.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — La dispute avec mon père. Je n'ai pas très envie d'en parler. Quand on est rentré au manoir, pour la première fois, on s'est disputé. Daphné n'allait pas bien, et mon père s'en fichait. J'ai haussé la voix, ça a fini en sang. Je suis tombée et je me suis faite mal à la cuisse. C'était dur physiquement comme mentalement. C'est la dernière fois ou j'ai fait face à mon père. J'étais à bout et j'ai perdu mon calme. Rien de plus, rien de moins, mais j'en garde un très mauvais souvenir.
eve aka red stars.

MON ÂGE — treize.  « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) 4037489304 
MON PAYS — france.  « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) 2155442247 
MON AVIS SUR LE FORUM — horrible, vraiment. je n'aime pas du tout.  « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) 4146706582 
MON PERSONNAGE — [X] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — kaya perfect scodelario.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — le projet sur bazzart, mon ami.  « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) 2042533699 
UN DERNIER MOT MAGIQUE — citron.  « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) 3931322374 
divide ut regnes (c)
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Astoria Greengrass
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MessageSujet: Re: « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. » (astoria) « It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. »  (astoria) EmptySam 9 Aoû - 12:33


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mocking birds don't sing. - 01
- il faut hurler avec les loups si l'on veut courir avec eux. -
L'éxécution publique. Elle n'a jamais été d'une compassion monstre et faire des choses pour les autres n'est pas dans sa nature. Mais elle se doit d'être postée ici. Elle en a l'intime conviction. Peut-être pour voir l'horreur du monde en face. Affronter la mort des autres, sans doute. Elle ne sait plus, elle n'a pas envie d'être là. A vrai dire, Astoria ne sait pas ou elle devrait être. Alors elle est. Simplement. Elle observe l'échafaud, avec ce regard impénétrable. Son regard. On y voit trop d'émotions alors on finit par croire que c'est faux. Parce qu'au fond, Greengarce, ne l'est-elle pas ? Fausse. Hypocrite. Superficielle. Elle semble sereine. Elle ne l'est pas. Astoria n'est pas une sentimentale, mais elle tient tant à la vie que voir les autres la perdre, ça l'affecte peut-être plus que de nécessaire. Astoria n'apprécie pas la douleur des autres, c'est un fait. Quand quelqu'un se met à pleurer face à elle, elle ne sait jamais quoi faire, elle ne sait pas comment on console quelqu'un. Il n'y a pas de manuel ou de règle d'or. Elle ne sait pas. Si elle aurait été serdaigle, peut-être aurait-elle pu chercher des explications, questionner les gens qui l'entourent pour mettre un mot sur cette déficience chez elle. Comme si quelque chose faisait défaut. Or, Astoria était, et au fond, est toujours un serpent. Elle se fiche bien de ne pas pouvoir consoler les gens. Elle les observe, dans l'ombre. Elle les étudie avec son regard océan et elle n'éprouve rien si ce n'est du dégoût. On ne se laisse pas aller quand il y a des gens autour. Il faut être fier, partout, tout le temps. Ca évite de se faire écraser. Alors Astoria est soulagée quand ils apparaissent face à elle. Quand ils s'alignent. Fiers dans la vie comme ils le seront dans la mort. Certains pleurent, les larmes dégoulinent sur leurs joues et Astoria espère pouvoir détourner le regard mais ne le fait pas. Elle est lâche dans la mesure du possible, mais surtout orgueilleuse. Elle est venue ici pour voir, alors elle verra. Astoria essuie ses mains sur son pantalon noir dans un geste nerveux. Les mains moites, un peu perdue. La Panique. Seuls ses yeux trahissent la situation, comme toujours. Elle est tout bonnement incapable de cacher son état quand on le voit dans son regard. C'est sans doute pour ça qu'Astoria a toujours les cheveux détachés. Elle cache son visage, elle crée un virage. Elle oublie ses sentiments. Elle enterre une partie d'elle derrière ses longs cheveux couleur corbeau. Elle déglutit quand l'homme lève sa baguette. Elle ne l'entend pas dire ces mots interdits. Elle ne l'entend pas mais elle voit. Le vert. Le vert de la mort qui cueille le premier détenu et qui s'effondre, les yeux vides de tout. Astoria reste là, à fixer le corps. Elle essuie encore une fois ses mains sur ses vêtements. La descente aux enfers. Cette phrase est tellement ironique. Astoria n'a pas l'impression de descendre des escaliers. Quand on descend, on sait qu'il y a un moyen de remonter, quel qu'il soit. Là, elle a plus l'impression de tomber sur le fait accompli. D'avoir dormi et de se réveiller dans un monde ou les ténèbres dominent. Comme si elle avait clos ses yeux et que tout le blanc était devenu noir. Elle voit son ancienne professeure. Elle ne sait pas ce qu'elle ressent. Cette femme est forte, cette femme ne l'a jamais réellement apprécié, et elle non plus. Mais cette femme est un symbole. Et elle va mourir. Éteindre la flamme qu'elle a allumé. Éteindre le bûcher qui préservait les espoirs de certains. Comme l'a fait le vieux fou, avant elle. Il faut croire que les gens bons sont faits pour mourir. Que l'espoir, ça tue. Que les personnes sont faites pour se détruire, ensemble. Et elle se demande si quelques fois, les gens se réparent. Mais elle en doute. L'amour est une futilité, une sorte de bombe pleine d'espoir. Une bulle qu'on se crée. On ne peut pas en sortir en douceur, cela explose forcément. Et ça détruit. Alors elle se dit que les hommes se condamnent et elle reste là, à observer la vieille femme tomber. Astoria essuie une nouvelle fois ses mains. Elle a la bouche pâteuse et l'impression d'étouffer. Elle fixe le corps et ne peut pas s'empêcher d'observer la fierté sur les traits de cette femme. Elle est morte avec courage. Les yeux positionnés face au rayon vert. Greengrass a une subite envie de vomir. Astoria observe finalement Granger. Granger, la sang-de-bourbe, Granger, la miss-je-sais-tout. Granger, qu'elle hait. Parce que cette fille a tout eu. Du début à la fin. Le courage, l'amitié, l'amour, toutes ces conneries sur un plateau d'argent. Le courage. Le courage d'affronter la mort. Et Astoria, qui tremble quand elle voit le filet vert sortir de la baguette. Astoria, qui ne s'est jamais sentie courageuse, qui ne l'est pas. Astoria, jalouse d'un cadavre. Elle étouffe son ricanement d'une main et se met à reculer. Elle essuie sa main libre sur son tee-shirt cette fois et ricane discrètement en partant, loin. Comme si elle avait la mort à ses trousses et tentaient de l'éviter. Ce qui au fond, n'est peut-être pas faux. On ne sait jamais quand elle va frapper.


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birds born in a cage, think flying is an

illness. - 02
- La mélancolie souffre sous le fardeau de son propre pouvoir ; l’ironie assume l’impuissance avec une supériorité joyeuse. -

Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta. Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita.

« Je vais au cimetière ... », ta voix se brise dans le silence. Il t'oppresse, ce silence. Il te fascine, ce vide de tout, ce vide d'eux, ce vide d’elle. Il t'étouffe, ce calme. Ce calme noir, ce calme étranger. Tu n'as jamais vécu le deuil. Jamais. C'est stupide puisque tout le monde meurt, partout. Tout le monde s'en va. Et toi, tu restes là, tes bras serrés contre tes côtes, tu restes là, étendue au sol, le regard délavé vers le ciel éteint. Tu restes là, à attendre. Attendre qu'ils passent la porte. Ou la fenêtre, ou qu'ils pètent un mur, tu n'es plus à ça près. Tu espères, là, jolie poupée désarticulée qui a perdu le goût de la vie. Tu attends. Mais ils ne viennent pas. Tu penses qu'ils t'ont oublié, et tu te mets à ricaner. Ton rire sonne faux, ton rire résonne et brise une nouvelle fois le joli silence. Tu entends un soupir. Son soupir. Tu as fini par oublier qu'il était là, qu'il ne partait plus aussi souvent, que lui, tu n'avais plus à l'attendre. Puis qu’il n’est qu’un tableau. Un tableau qui parle et qui s’en va quand tu vas trop mal. Tu as oublié. Tu ne bouges pas, tu écartes les bras comme quand tu n'étais qu'une enfant, que tu t'allongeais dans la neige pour faire un ange. Image du passé qui s'embrase, se consume. Aujourd'hui, tu t'allonges dans la poussière pour raviver tes rêves d'enfant. Mais tout est mort, tout est parti. Tu as beau chercher à rallumer le bûcher, il a fini de brûler. Il ne revivra jamais. C'est fini. T'as perdu ton âme d'enfant. Vingt ans, la tête lourde de problèmes d'adulte, de douleurs vieilles comme le monde, tu te demandes ce que tu fais encore ici, à attendre. Tu devrais te lever, partir leur dire au revoir. Puisqu'ils sont morts. T'aimerais tellement que ce soit facile. Tellement ... « Je vais leur dire au revoir. » Il ne te répond rien. Tu ne sais même plus pourquoi tu lui dis. Pourquoi tu lui racontes. Tu penses à tes parents, à qui tu n'adresses plus un mot. Tu penses à eux, et tu te souviens comment tout a commencé pour toi. Quand tu as compris que ton monde s'effilochait. Tu as regardé ton père, avec ce sourire fier. Tu as observé ta mère, avec ce regard admiratif. Et ta soeur ... tu l'as dévoré du regard. Tellement belle, tellement enviable. Tu la haïssais autant que tu l'aimais. Et puis, tu les as observés face à plus fort qu'eux. Ta mère, reine, majestueuse, fière, hautaine, qui a courbé l'échine, qui a embrassé les chaussures vernies de ces brutes. Ton père, lord, riche, puissant, arrogant, qui a hurlé des suppliques pathétiques, qui a baissé le regard à chaque remarque. Et Daphné, ô combien magnifique, qui s'est cachée derrière vos parents, se protégeant avec eux pour la sauver, les utilisant pour éviter les sorts informulés, les douleurs moldues. Tu as promis, alors, que tu ferais tout pour les aider. Des paroles pleines de venin qui t'ont conduite à ta perte. Des mots dégoulinant qui se sont gravés à même ta peau. Tu as promis, juré.  « Pour dire au revoir à qui, Astoria ? », il te demande. Il glisse ses yeux sur ton corps au sol, il embrasse du regard ton visage enfantin, en silence. Tu ne bouges plus, stoïque, tu as mal. Tu as l'estomac au bord des lèvres, le coeur qui explose, là, dans ta cage thoracique. Il te brûle, il te crame de l'intérieur. Tu en meurs, de l’attente de ses baisers qui ne viennent pas, tu attends vivement votre prochain rendez-vous en sachant d'avance qu'il pourra ne pas  en avoir. Tu imagines la douleur, mais tu n'y arrives pas, puisque tout ce que tu imagines te paraît trop doux comparé à son absence. Tu le hais. Et il continue de te regarder Il continue, ne s'arrête que pour respirer un court instant, pour te murmurer des « Alors, Astoria ? », si doucement que tu as l’impression qu’il te chuchote ça dans l'oreille. Tu te redresses sur tes coudes et l'observes. Tu l'observes puisque tu ne sais plus à qui tu fais face. Tu l'aimes, tu l'aimais, mais quelle importance. Ils sont tous morts. Tu ne l’aimais peut-être pas tant, à vrai dire, mais il est le premier à être mort. Mais pas toi. Toi, tu es trop belle. Tu es belle comme un feu rouge qui clignote dans la nuit, le genre de feu moldu qui ne s'arrête jamais, même à moitié pété. Tu es belle comme un accident de bagnole, tu en as vu un une fois, tu n'as pas compris. Les gens saignaient, les autres regardaient. Tu étais des autres, tu t'en foutais. Tu es belle, ô grande Astoria, belle comme un jour sans lendemain, comme un cauchemar éteint, comme un claustrophobe enfermé dans un souterrain. C'est pour cela qu'ils te veulent, tous, sans exception. Ils t'adressent des sourires, des cadeaux, des rires, ils te possèdent dans leurs rêves sales, dans leurs pensées souillées. Chacun te possède un peu, personne ne te possède entière. Même Zabini a tenté, par un fabuleux concours de circonstance, de te posséder, il y a quelques ... semaines ? mois ? années ? plus tôt, tu ne sais plus trop. Mais même lui s'est fait congédier. Alors il s'est rabattu sur une autre, moins farouche, moins belle, moins cinglante. Sur l'adulte responsable quand il ne pouvait avoir la cadette fourbe. Et il a accepté d'échouer, il a fait son deuil de ce demi-sourire ironique, de cette voix doucereuse pleine de sarcasme, de ton regard délavé, le gouffre dans lequel personne n'ose plonger de peur de s'y perdre, de s'y noyer, d'y mourir futilement. Il a abandonné l'idée. « A Malfoy, à Zabini, à Pansy, à Daphné, à Achille aussi, même à Potter, Granger, Weasley et leurs amis. Il faut ... Il faut leur dire au revoir. A moi, aussi, et à toi. » Il semble ne pas comprendre, tu t'en fiches, tu te redresses complètement sans jeter un regard au miroir. Au miroir menteur. Le miroir qu'il a brisé, durant l'un de vos silences. Toi, tu te contentais d'observer l'horizon par ta fenêtre. Puisque tu ne savais faire que ça, une malboro dans la main. Un objet moldu que tu caches, tu caches parce que tu ne veux pas être plus souillée encore. Tu enfiles ton manteau gris. Gris malheur. Avant, tu en avais un rouge, mais tu l'as abandonné. Il était vermille. Il te faisait penser à la Brigade Rouge, à la mort. Alors tu l'as brûlé, comme tous tes souvenirs. T'as cramé ta vie au rythme des éphémères. Vous n'étiez pas fait pour ça, pour ces conneries. Vous n'avez pas connu la guerre, vous avez connu les ténèbres. Draco a vendu Potter. Draco a vendu vos âmes au diable. Il a signé un pacte avec Lucifer. Le mage noir, en l'occurrence. Vous n'avez pas connu la solitude, mais le manque, le manque de tout. Tu t'es habituée, toi. Tu connaissais déjà. Tu as l'habitude. Parce que Daphné, elle passait ses soirées avec Zabini. Daphné, elle t'abandonnait à Morphée sans savoir que tu avais encore les yeux ouverts, ô combien jolie petite Astoria, seule dans le grand manoir. Tes parents n'étaient jamais là. Daphné mentait, pour rejoindre ses copines pendant les vacances. T'avais l'habitude, princesse, de t'écorcher les lèvres à force de crier puisque personne ne t'entendait. Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé. Rien ne change vraiment. « Malfoy, Zabini, Parkinson, Daphné, Achille et Weasley ne sont pas morts. Toi et moi non plus. Potter et Granger n'ont même pas de tombe. Tu te rappelles, Astoria ? » Tu hausses les épaules. Tu ne sais pas si tu te rappelles vraiment. Tu sais qu'il ne peut pas comprendre. Tu t'en fiches. Tu sers ton manteau contre toi et allume la musique. Un vieux tourne-disque que tu as rafistolé avec ta baguette. Ton père t'a menacé, mais tu l'as gardé. Tu aimes cet objet. La musique est belle, la musique est plaisante. Elle comble les vides et efface les non-dits entre toi et lui. Pas vous. Vous, c'est trop familier, ça vous assemble, non, toi et lui, lui et toi. Vous avez abandonné les projets dès que le Seigneur des Ténèbres a gagné. C'était plus simple. De s'oublier. Vous vous laissez aller dans les draps blancs, dans les draps de satin, et au petit matin, vous vous oubliiez. Des fois, vous passiez vos journées enfermées dans cette chambre, cachés dans le lit, en espérant que les problèmes restent au pas de la porte. Il te dit que toutes les filles sont des connes, des cruches, des salopes. Tu dis oui, tu ne sais faire que ça. Tu n'étais pas lâche, tu le savais, mais il a fallu te rendre à l'évidence. Ici, c'est marche ou crève. Baisse-les yeux ou cesse simplement de les bouger, fixe le rayon vert qui vient vers toi, admire-le jusqu'à ce que la mort t'assaille. C'est tout. Tu avais des rêves, tu les as vus s'embraser. Tu as inhalé le capharnaüm qu'il y avait dans ta tête au rythme des cigarettes moldus que tu as volé sur l’allée des embrumes, sans savoir ce que c’était et tu as fini par oublier que fumer est censé tuer. Tu te sens déjà morte, de toute façon, un peu, beaucoup. Déjà vide. Tu écoutes la douce mélodie qui emplit l'air, qui t'étouffe. On appelle ça un coeur brisé, mais tu te dis que c'est des conneries. Qu'on devrait appeler ça les poumons étouffés, puisque t'as l'impression que tes poumons sont vides. Tu manques d'air. Mais tu restes là, droite, fière. Tu caches les pots cassés. Tu caches ta honte sous une couverture de sérénité. « On est tous morts. On a juste oublié d'enterrer nos corps. » Tu murmures, le regard dans le vide. Il se redresse aussi dans son tableau aux couleurs pastelles. T'observe de haut en bas. Puis s'avance. Tu sais ce qu'il va faire. Tu le sais puisque c'est ainsi à chaque fois que tu veux t'échapper de ses bras. Il glisse sa main dans sa poche et tu ne peux retenir le frisson qui te traverse quand il te montre une photo. Tu observes la photo ou tu te vois faires trois pas avec lui. Puis trois autres. La valse qui continue, qui vous entraîne, la danse folle de vos jeunesses. Vous tournez, vous oubliez. Tu te souviens. Pansy et sa passion dévorante pour les robes, Blaise et son rire communicatif, Drago et sa voix traînante. Tu te souviens. Tu ne faisais pas partie du groupe des six, mais tu étais toujours là malgré tout. Tu te rappelles. Et tu te mets à pleurer. Tu ne l'as pas fait depuis longtemps, tu avais réussi à éviter. Mais tu n'en peux plus. Ils vous ont tout pris. Tu as choisi la lâcheté et si le bien pardonne, le mal ne le fait pas. Alors tu es là, seule, pantelante, à croire qu'il y a un avenir quand il n'y en a plus. Tu pleures puisque te battre est inutile. Essayer, tu as juré. Mais essayer, c'est accepter d'échouer comme grimper c'est accepter de tomber. Tu n'as pas eu le droit à l'erreur, c'est trop tard. Tu pleures puisque la solitude ne soigne pas tous les maux. Tu pleures parce que les fantômes t'empêchent de dormir. Tu pleures parce que les vivants t'empêchent de vivre. Tu pleures, parce que tu ne sais plus comment faire. « Greengrass ... » Tu l'observes, là, ses cheveux bruns et son sourire en coin. Il t'observe avec pitié. Tu as perdu toute ta superbe, jolie Astoria. Tu le sais. Tu n'arrives pas à vivre avec, de toute façon. Dans ce monde, être laide et soumise te sera bien plus utile que jolie et indomptable. Tu essuies rageusement tes yeux, parce que ce n'est pas toi. C'est Daphné qui laisse tomber, c'est Daphné qui baisse les bras, c'est Daphné, pas toi. Toi, jolie Astoria, tu cherches la solution. Mais tu n'en vois pas, tu n'en vois plus. Alors tu sers les pans de ton manteau contre toi et tu sors de l’appartement miteux.
Tu détestes ce tableau.


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« It's not a dream, it's... a memory. And it makes me sick. » (astoria)

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