ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — fils d'un couple de moldus des plus normaux, grands amateurs de thé, Aiden est né à Chesterwhite, un petit village dans le York, le dix mai. PROFESSION — ancien journaliste qui travaillait pour le compte de la Gazette du Sorcier, Aiden est désormais un fugitif activement recherché depuis trois ans. Il a abandonné sa petite-amie et sa profession pour pouvoir survivre. Il s'est engagé dans la résistance pour pouvoir agir contre le gouvernement tout en espérant retrouver sa vie d'avant. NATURE DU SANG — c'est un né-moldu, un sang de bourbe comme certains aiment l'insulter, mais pour Aiden, c'est sa plus grande fierté, un mélange de culture et le fruit d'un amour. BAGUETTE — bois de cerisier, imprégnée d'une aile de fée, vingt-huit centimètres, prédisposée à la métamorphose, la baguette est rigide et très obéissante envers son maître. STATUT MATRIMONIAL — c'est un homme dont le coeur appartient à une femme, une sorcière du nom de Dorcas Hopper qu'il a laissé il y a trois ans pour pouvoir fuir et ainsi, la protéger. Il l'aime toujours, mais aujourd'hui, ils doivent se retrouver autour de leur fils, le petit James. ANCIENNE MAISON — c'était un élève de la maison gryffondor, il a été préfet puis préfet en chef. PATRONUS — il prend la forme d'un cerf, majestueux et élégant, le seigneur des bois. EPOUVANTARD — il s'agit de lui, seul. Il a tout perdu, sa femme, son fils, sa famille, on lui a tout pris, on l'a brisé. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — ces trois années de fuite l'ont changé. Aiden possède une fine cicatrice le long de son épaule, un mauvais maléfice dont il a été victime, ainsi qu'une brûlure au niveau du thorax, un coup de tazer qu'un moldu lui a donné alors qu'il squattait chez lui. GROUPE — we never forgive

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MON ÂGE — prout
MON PAYS — neverland
MON AVIS SUR LE FORUM —   
MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — sexy garfield   
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — paf, les chocapics
UN DERNIER MOT MAGIQUE — attaque éclair, pikachu !

La foule de chapeaux pointus s'était rassemblée devant l'estrade. Comme chaque année, la cérémonie de répartition des élèves de première année était un évènement. Parmi les anxieux qui allaient devoir subir le verdict de ce vieux chapeau usé et troué à de multiples endroits, le jeune Aiden attendait. Son nom était Wheeler, il allait donc passer dans les derniers, peut-être même le dernier. C'était terrible d'être le dernier, comme le premier pour lui. Il jouait avec ses dents pour cacher son stress et ne regardait pas l'estrade, mais le plafond magique. C'était unique et jamais, même dans ses rêves les plus fous, il n'aurait pu imaginer quelque chose de semblable. Les uns après les autres, les apprentis sorciers devaient s'asseoir sur le banc et les noms des quatre maisons de Poudlard pleuvait tour à tour. Aiden sentait un nœud à son estomac, on en était à la lettre V, bientôt lui. Etait-il prêt ? Après tout, il était le premier sorcier de sa famille, un né-moldu comme on l'avait déjà appelé dans le train. Avait-il sa place ici ? Il n'en savait rien. Enfin, il fut appelé. D'un pas hésitant, il enjamba l'estrade et prit place sur le banc. Devant lui, des milliers d'yeux l'observaient. Les quatre tables attendaient le verdict du Choixpeau, Aiden aussi. Peut-être que le chapeau allait lui dire qu'il n'était pas un sorcier, qu'il devait repartir ? Aiden ne voulait pas. Il serra la mâchoire et ferma brièvement les yeux. Il n'entendit même pas la voix du chapeau, seulement le brouhaha sonore d'une grande puissance de la table des lions d'or. Aiden, tu étais un lion au cœur d'or, voilà ta place.

Deux corps l'un sur l'autre prolongeaient une étreinte passionnante. Aiden serrait au plus fort, sa douce Dorcas contre lui. Il glissa ses mains sous son haut, frôla sa peau tendue du bout des doigts. L'excitation mélangée à la sensualité des caresses de l'un pour l'autre rendait la scène particulièrement érotique, mais belle. Il n'y avait qu'eux deux et c'était tout ce qui comptait. Le loft à l'américaine de Aiden était l'unique témoin - ainsi que Harvey, le dalmatien de Aiden - de la passion des deux amants. Aiden recula le visage après un long baiser avant de nicher sa tête dans le cou de Dorcas. Celle-ci expira un léger soupir d'aise et d'envie. Elle vint replier une jambe contre son petit-ami, pour le serrer contre plus. Ils ne voulaient plus faire qu'un l'un et l'autre, un seul et unique être, dans une danse effrénée , sensuelle et sulfureuse à la fois, presque interdite. Aiden déversa plusieurs baisers le long du cou et sur l'épaule de la sorcière. Il tremblait presque de désir et sentit les mains de Dorcas lui retirer le peu de vêtements qu'il avait encore sur lui. L'un contre l'autre, dans le plus simple appareil, ils s'unissaient pour ne former plus qu'un. A chaque gémissement de Dorcas, Aiden se sentait complet et plus fort à la fois. Il trouva ses lèvres et l'embrassa avec fougue cette-fois. Les coups de rein récurrents du sorcier procuraient à Dorcas, une sensation unique. C'était comme s'il n'y avait plus rien autour d'eux, uniquement eux. Elle l'accompagnait dans ses mouvements et passa ses mains dans le dos de son amant. - Un jour, tu me demanderas en mariage. lança Dorcas après leurs ébats, la tête contre le torse de Aiden - Ah, rien que ça ? dit-il en pouffant de rire, mais Dorcas semblait sérieuse. Elle se redressa et fit une légère moue avant d'embrasser à plusieurs endroits, le torse de son petit-ami. - Je suis sérieuse, Aiden. L'intéressé observa longuement la sorcière. Elle était sérieuse ? Elle souhaitait vraiment faire sa vie, fonder une famille avec un journaliste qui débutait comme lui ? Légèrement maladroit sur les bords ? Aiden se redressa et l'embrassa doucement. - Un jour, je te demanderai en mariage.

- Pars ! Pars et ne reviens pas ! C'est... La seule solution ! Ravenna va t'aider ! Pars ! Aiden ouvrit les yeux. Il était au centre d'une forêt enneigée. Le sorcier s'était endormi sous un vieux chêne centenaire. Le visage fatigué, la barbe épaisse ornait les joues du sorcier. Aiden enfila un bonnet et resserra son écharpe. Il faisait froid et quelques flocons tombaient doucement. La forêt semblait féérique, mais ce n'était rien. Aiden était rongé par ses souvenirs. C'était Dorcas qui avait décidé que Aiden devait partir, qu'il devait fuir pour se protéger, les protéger car c'était un né-moldu et la société n'allait pas l'accepter. Aiden avait décidé de partir, il pensait que c'était la meilleure chose, mais aujourd'hui, il le regrettait amèrement. Le sorcier rassembla ses affaires, il avait tout dans un sac à dos. Une couverture, un sac de couchage et quelques friandises pour manger, une gourde. C'était le stricte nécessaire. Il conserva sa baguette. Aiden marchait d'un pas pénible, il ne savait pas où il était exactement, près du Pays de Galles, mais qu'importe. Cela faisait plus de deux ans qu'il vagabondait. Son ancienne vie lui semblait bien loin. Il ne restait rien, plus que des morceaux éparpillés. Aiden chassa une larme furtive avant de sentir un froid pesant s'installer près de lui, sur sa nuque. C'était inhabituel et Aiden le savait. Immédiatement, il s'empara de sa baguette et fit volteface. Devant lui se dressait un détraqueur, sombre et menaçant. L'air était devenu irrespirable et glacial. Aiden entendait son cœur battre la chamade dans sa poitrine. Il ne se souvenait plus des beaux moments du passé, seulement de la déchirure que lui avait causé sa séparation avec Dorcas. Puis plusieurs autres détraqueurs jaillirent. Ils étaient là pour lui. Peut-être devait-il les laisser gagner pour ne plus souffrir et partir définitivement. Aiden lâcha sa baguette et sentit toute la malveillance des créatures voilées le détruire doucement. Il se laissait partir, mais le souvenir de Dorcas contre lui, sa promesse de la retrouver. Non ! Il s'empara de sa baguette - Spero patronum ! une fumée blanche s'échappa de l'extrémité de la baguette et prit la forme d'un cerf géant, aux bois défenseurs. Celui-ci chargea les détraqueurs en claquant des sabots. Il les fit disparaître rapidement. Le souvenir heureux, c'était elle. Aiden prit le temps de souffler un instant avant de courir. Fuir, ce n'était pas une fin. Il allait la retrouver, il le savait, mais pour le moment, il devait fuir ses ennemis.

- C'est ton fils, dit-elle d'une voix légèrement tremblante. Aiden ne bougeait pas, il n'y parvenait tout simplement pas. - James, James Wheeler. termina Dorcas en tenant le petit garçon par le main. Celui-ci était timide. Il avait de grands yeux ténébreux, héritage de sa mère, mais plusieurs mèches brunes, comme son père et il avait tout son côté malicieux et même naïf dans le regard. Oui, James était son fils, mais Aiden ne s'était pas attendu à ça. Ton fils, ces paroles résonnaient dans l'esprit de Aiden. Il était captivé par le petit garçon qui tenait une peluche en forme de dragonneau dans sa main. Voilà trois ans que Aiden avait décidé de tout quitter pour survivre, poussé par Dorcas qui sentait le danger naître à la mort de Harry Potter. Pendant trois longues années douloureuses, Aiden avait parcouru la Grande-Bretagne pour survivre. Il lui était arrivé de dormir à la belle étoile, au sommet d'un arbre, dans un vieux hangar. Il avait du voler ou encore fouiller dans les poubelles pour manger, il ne se rasait plus et il lui restait une barbe de quelques jours sur ses pommettes. Le sorcier détourna son regard de celui de son fils pour voir Dorcas. Elle avait changé, mais elle n'avait pas changé à la fois. Tout en elle montrait à quelle point elle était blessée, blessée d'avoir perdu son père, sa sœur, mais forte car elle avait eu un fils et celui-ci était sa raison de vivre. Le silence semblait long entre les deux sorciers. Autrefois, ils s'aimaient, ils avaient partagé une vie, un lit, une histoire, mais que restait-il désormais de ça ? James ? Cet enfant que Aiden ne connaissait pas. Celui-ci se mit à genou devant le petit garçon et lui lança un léger sourire - Salut James. Moi, c'est Aiden. Je... Hm. Je suis un ami de ta maman. dit-il doucement. C'était peut-être trop rude de dire qu'il était son père et Aiden n'en avait pas réellement conscience lui aussi. Il tendit sa main au garçon qui se cacha derrière les jambes de sa mère. - Oh, James, tu n'as pas à avoir peur. - Ce n'est rien. Il doit se méfier des inconnus, c'est mieux. rétorqua Aiden. Après tout, c'est ce qu'il était, un inconnu.