La chevelure de feu, le caractère flamboyant, fervente adoratrice du sortilège chauve-furie, un seul nom vient résonner à vos oreilles : Ginevra Molly Weasley. Cadette, née le onze août 1981, d'une fratrie de sept et seule fille d'Arthur et Molly Weasley, Ginny a grandi au milieu des garçons et doit sans doute son caractère à ceux-ci qui ne la ménagèrent jamais vraiment tout durant leur enfance. Enfant, par exemple, elle volait les balais de ses frères pour s'entraîner au quidditch puisqu'ils refusaient de lui apprendre. Cette petite activité secrète ne fut dévoilée à sa famille que lorsqu'elle fut prise comme poursuiveuse à l'âge de quatorze ans. A dix ans, Ginny accompagna ses frères à la gare de King's Cross et vit pour la première fois Harry Potter, son idole. A la fin de l'année, son admiration assez étrange pour lui n'avait guère disparut. Pendant les vacances scolaires qui succéderont son entrée à Poudlard, Ginny rencontra réellement, cette fois, Harry pour qui elle développa bien plus qu'une simple admiration. Ginny était une adolescente très ouverte et amicale, mais en présence de son héros, elle perdait rapidement ses moyens et devenait Ginny, la jeune fille rougissante et timide. Elle chassa cependant cet aspect de sa personnalité et retrouva sa force de caractère, oubliant Harry puisqu'il ne semblait pas s'attacher plus que ça à elle. Ginny est une sorcière particulièrement douée, même ses frères Fred et Georges furent impressionnés de ses capacités. De ses exploits, on peut citer sa première année, celle ou elle a survécu à Voldemort, qui prit possession de son corps en première année. Elle commit le meurtre, sous son influence, de plusieurs coqs d'Hagrid, écrivit des messages morbides sur les murs de Poudlard avec leur sang et rouvrit la Chambre des Secrets. Encore une fois, c'est Harry qui la sauva et si elle resta traumatisée par ces éléments dont elle n'a pas souvenir, elle continua tant bien que mal sa scolarité. Enjouée, dynamique, Ginny ne perd jamais réellement espoir et n'hésite pas à se battre contre ses ennemis, mais aussi ses amis pour leur faire entendre raison. Ginevra est aussi particulièrement compréhensive puisqu'elle accepta qu'Harry la quitte pour préserver sa propre vie. Ginny est une battante, elle sait quel est son rôle et n'hésite pas à fuire Poudlard en compagnie de Neville et Seamus. Elle se montre particulièrement forte et stratégique. Ce fut la demeure de sa cousine Mafalda qui fut le premier refuge des élèves de Poudlard. Plus tard, elle apprendra la mort d'Harry et commença lentement mais surement à sombrer. La suite ne fut pas plus joyeuse puisque Hermione, son amie, Fred et Georges, ses frères, Dean, son ex petit-ami et de nombreuses autres connaissances furent exécutés. A chaque mort, Ginny nourrit un besoin de vengeance assez phénoménale. Sa joie de vivre sembla s'être fanée avec son innocence. Quand Seamus proposa d'attaquer le convoi, Ginevra fut sans doute la première à accepter. Elle avait envie de se battre, pour de vrai. Rester enfermer à prier pour qu'on ne les retrouve pas ne l'enchantait guère et l'attitude de Neville et Mafalda l'agaça plus que de raisonnable puisqu'ils se disaient stratégiques mais Ginny les voyait comme lâches, incapables de combattre pour venger Harry, Hermione et les autres. Aujourd'hui, Ginny veut délivrer son frère des griffes du mal mais tout semble être contre elle : Suivre Seamus à la commémoration a été sa plus grosse erreur mais aussi sa meilleure action depuis des mois. Elle s'est sentie revivre au rythme des sortilèges et si le feudeymon a léché ses joues plusieurs fois, elle ne s'est jamais sentie aussi vivante que près de la mort. Mais voilà. Ginny s'est faite capturée par Helios Abberline et a dû, comme sa cousine et bien d'autres, boire le sérum et a failli rejoindre Azkaban. La potion a eu des effets secondaires et il semblerait que les émotions de Ginny prennent trop de place sur sa vie et surtout, sur ses pouvoirs...

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Ginny et Neville Longbottom sont amis depuis de nombreuses années. Lors du bal de noël, c'est en sa compagnie que Ginny y alla. La soirée ne fut pas des plus amusantes puisque Longbottom lui écrasa de nombreuses fois les pieds lors de la danse mais aujourd'hui, ils en gardent un bon souvenir. C'est en sa compagnie qu'elle quitta Poudlard et alla en France chez Mafalda ou ils restèrent un certain temps. Ginny se rapprocha considérablement du jeune homme puisqu'il était, à ses yeux, comme son frère. Il la protégeait trop mais Ginny retrouvait là le caractère semblable à Ron qui l'étouffait de la même façon. Cependant, quand Seamus proposa d'attaquer le convoi, Ginny n'hésita pas une seconde et malgré le refus catégorique de Neville, elle accompagna Finnigan. Ce événement n'a pas encore été posé sur la table mais Ginny sait déjà que cela va être un sujet de discorde et elle n'est pas sûr de vouloir se disputer avec lui. Quand les deux clans se formèrent, Ginny décida de rejoindre Seamus. Elle ne voulait pas aller à l'encontre de Neville mais elle est d'accord avec Seamus : il faut se battre. Leur relation est aujourd'hui sur des charbons ardents et elle n'est pas sûre que leur complicité subsiste maintenant qu'ils sont loin l'un de l'autre.
Sur la même longueur d'onde, poussés par les mêmes convictions, Seamus Finnigan et Ginny étaient faits pour s'entendre. Rapidement, ils sont devenus amis et semblent combler le vide qui s'était formé dans chacune de leur vie. D'un côté, Ginny a besoin de réconfort et c'est en Seamus qu'elle le trouve puisqu'il a perdu son père quand elle-même a perdu un nombre considérable de membres de sa famille. Poussé par une colère monstre, Seamus est guidé par la rage et la soif de sang et sa plus fidèle suivante reste Ginny. Elle a les mêmes envies que le jeune homme et si elle le cache encore suffisamment à Neville, elle sait vers qui se portera son choix. Elle soutient Seamus du mieux qu'elle peut et le pousse vers l'avant quand il hésite. Entre eux, il y a sans doute plus qu'une simple amitié. Les pertes, la douleur, ça rapproche et ça crée des liens forts. Ginny a perdu celui qu'elle considérait comme son pilier, son héros, Harry Potter et Seamus, bagarreur et impulsif semble pourtant suivre le même chemin. Aucun ne cherche à mettre des mots sur cette relation, mais les deux réfugiés sont plus proches et complices que jamais.
Ginny n'a jamais eu de contact direct avec Mafalda Weasley, c'est donc plutôt curieuse qu'elle discuta avec sa cousine. Les deux jeunes filles s'entendent suffisamment bien même si leurs avis divergent quand la conversation glisse sur Seamus et Neville. Mafalda semble très curieuse et pose beaucoup de questions à Ginevra qui se fait un plaisir à lui répondre puisqu'elle-même adore parler de sa famille. Les deux cousines ont rapidement eu l'impression de se connaître depuis toujours et sont vite devenues très proches. Dans leurs différences elles se sont complétées et quand l'une ne sait pas, l'autre a rapidement la réponse. Mais depuis la séparation des leaders des réfugiés, le lien des deux Weasley s'effiloche et si les deux jeunes femmes font des efforts pour rester amies, elle savent très bien que quelque chose cloche. Mafalda ne cesse pourtant pas ses questions, malgré la situation, et ça rassure Ginny. Elle n'est pas prête à s'éloigner d'un autre membre de sa famille, ils se font beaucoup trop rares ses derniers temps. Elles entretiennent une correspondance à présent, et sont plus proches que jamais. Malheureusement, Seamus et Neville risquent de ne pas apprécier ce tout nouveau lien : elles ne sont plus dans la même équipe et tout se confier devient dérangeant.
Percy Weasley est le frère de Ginny mais il y déjà longtemps qu'elle ne le considère plus comme tel. Il a trahi, il a dénoncé des innocents, et elle n'hésitera pas à s'occuper de lui s'il se met sur sa route. L'enfermement de Ron, la mort de plusieurs membres de leur famille, elle le tient en parti responsable et elle n'est pas prête de lui accorder son pardon. S'il l'aurait aidé, peut-être aurait-elle changé d'avis mais il semble vouloir l'oublier. Ginevra, au contraire, fait tout pour se souvenir de lui, pour ne pas oublier ce qu'il a fait. Elle veut une vengeance et elle l'aura, coûte que coûte. On ne trahit pas sa propre famille.

Alecto a toujours été très débrouillarde, même peut-être plus que son frère jumeau Amycus. Elle savait prendre les initiatives lorsqu'elle n'était encore qu'une gamine et se fût la sienne d'emporter son frère dans cette relation malsaine qu'ils ont. Alors qu'elle n'a que huit ans, son père lève pour la première fois la main sur elle, chose qu'elle n'accepte pas, elle prépare une vengeance à son égard qu'elle ne dit même pas à son frère. Dès cet instant, alors que leur père devient de plus en plus violent et entraîné dans la bouteille les deux jumeaux se rapprochent tellement que cela pouvait être décrit comme plus que malsain. Alors qu'ils continuent vers cette route sinueuse, ce fût à leur entrée à Poudlard que leur mère découvrit leur secret et décida de vouloir les séparer, chose qu'Alecto ne supporta pas. Alors qu'elle avait déjà un esprit sanguinaire, elle décida avec son frère de créer un incendie qui ferait périr leur parent, chose qui réussit, les Lestrange les prirent en charge jusqu'à leur majorité. Alecto ne rêvait que d'une seule chose, rejoindre cette route vers le sombre, piquant parfois des livres de magie noire chez leur gardien, elle en apprit beaucoup sur cet art, même peut-être un peu trop. Excellente en classe, elle était pourtant solitaire, même si on la voyait toujours accroché au bras de son frère. Alors qu'elle sort de l'école de sorcellerie, elle n'est au début qu'une simple vendeuse à Barjot et Beurk, son intelligence peu reconnu à cause de l'histoire de sa famille et de ses manies quelque peu.. déplacées. Lorsque Voldemort se hissa au pouvoir, elle faisait déjà partie de ses mangemorts, la plus loyale disaient même quelques gens, et ce ne fût pas très étonnant de la voir en tant qu'ambassadrice, lentement elle grimpe les échelons, alors qu'elle est partagée par tant de chose. Alecto est féroce, dans le sens qu'elle a amassé trop de malice tout au long de ces années qu'elle n'a pas pu utiliser. Elle est dangereuse, sanguinaire, cruelle, elle n'hésite pas à lever la baguette et elle se trouve être dans l'environnement qui lui plaît, tellement qu'elle en prendrait parfois trop de risques.

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C'est un secret, et pourtant, Amycus Carrow entretient une relation plus que proche avec sa soeur Alecto cette relation plus que malsaine les poussa aux meurtres et aux cachoteries incessantes. Elle est la personne la plus important à ses yeux et il ne se verrait pas vivre sans elle, elle est son pilier, et bien plus qu'une soeur. Son amante, son amour, et il ne se voit pas avoir de plaisirs charnelles avec une autre femme qu'avec elle. Et pourtant, ils aiment se rendre jaloux, se faire du mal, ils ont grandi, muri, et sont devenus des adultes à la recherche de plus, ils ne sont plus frère et soeur, et pourtant aux yeux de tous ils le sont encore.
Druella Rosier a été, par le passé, la professeur des jumeaux Carrow. Elle leur a appris des choses qu'un sorcier de cet âge ne devrait pas connaître et c'est en partie grâce à elle qu'il purent parfaire leur éducation de sang-purs. Payée par les Lestrange, elle entraînait les deux jumeaux autant que possible. C'est donc une relation de mentor à élève qui relie ses trois personnes aujourd'hui. Druella est très fière de ce qu'ils sont devenus et n'hésite pas, encore aujourd'hui, à leur donner conseil et ressource. Elle garde un oeil protecteur sur ses poulains, et sait qu'elle peut compter sur eux à tout moment. Druella est particulièrement proche d'Alecto, qu'elle voit comme une femme forte qui sait ce qu'elle veut. Elle reste plus en retenue avec Amycus mais elle ne l'apprécie pas moins.
Ce n'est un secret pour personne, Alecto et Dolores Umbridge sont de grandes rivales depuis deux ans. Dolores n'a jamais aimé les jumeaux Carrow et le côté très hautain de Alecto, elle n'a jamais admise, de plus, son poste comme ambassadrice. C'est surtout de la jalousie, mais Alecto sait que Dolores ne l'aime pas et elle en joue. Elle la provoque dès que possible. C'est une guerre froide qui oppose les deux sorcières, entre belles paroles courtoises et coup bas par le dos, la rivalité des deux sorcières pourrait très vite faire des étincelles.

Desmera a toujours eu la tête sur les épaules, elle a seulement toujours été très capricieuse, mais principalement égoïste. Elle est l'aînée d'une fratrie de trois et a toujours été l'espoir de ses parents. Plus noir que noir, les Goyle ont toujours fait bonne figure malgré leur sang-mêlé et Desmera représentait toujours très bien cette image. gamine, elle était capricieuse, égocentrique et ne supportait pas que l'on ne s'occupe pas d'elle. Ses parents ont été soulagé de la voir s'en aller à Poudlard. contrairement à tout ce que l'on pouvait penser, Desmera était maligne, travailleuse et ambitieuse, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle se retrouva à Serdaigle, au contraire du reste de sa famille toujours envoyé à Serpentard. Elle y a passé une scolarité sans encombre, parmi les meilleurs élèves, Desmera a toujours fait bonne figure, manipulatrice et hypocrite, elle menait ses troupes par le bout de sa baguette, jusqu'à ce que son petit nuage finisse par s'assombrir. la vie active, la vie professionnelle, elle commença en tant que stagiaire au ministère, elle n'avait rien de très important, elle était même en bas de l'échelle alimentaire, chose qui la dégoûta et qui la fit presque baisser les bras. Mais Desmera se reprit et attendit avec patience que quelque chose change, et elle saisit la première occasion lorsqu'elle se tendit, la montée des mangemorts. Sa famille finement liée au maître des ténèbres, elle monta rapidement les échelons jusqu'à se retrouver à la tête du département des mystères, son rêve depuis son entrée à Poudlard. C'est une femme de pouvoir à présent et elle est à sa place, elle contrôle, et est reconnue par le peuple, malgré son sang mêlé qui a toujours été pour elle un gros obstacle elle a su faire preuve de malice que d'autres n'ont pas eu. Malgré le fait qu'elle n'est pas réellement éprise par ce nouveau gouvernement et ces nouvelles lois elle fait avec, car Desmera veut vivre, et le nouveau gouvernement lui donne la chance d'être connue, alors que l'ancien ne faisait que effacer son brillant esprit.

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Desmera est égoïste et n'a jamais eu beaucoup d'amis, liée aux autres par intérêt elle fit la rencontre de Ravenna Fawley à poudlard où elle commença à lui cirer les pompes. Cette relation s'est tirée au fil des années, en réalité les deux jeunes femmes ne se supportent pas, elles ont cette tendance à jouer aux amies publiquement, mais à se disputer violemment en privé. Elles ne sont pas sur la même longueur d'ondes et ne le seront jamais, Ravenna ne supportant pas l'hypocrisie de Desmera et Desmera ne supportant pas la tête à claques de Ravenna.
Desmera a toujours admiré Walden Macnair pour plusieurs raisons, son nom, et sa grandeur. Lorsqu'elle était encore gamine elle pensait être amoureuse de lui, mais en réalité Desmera n'aime qu'elle-même. Il est ambitieux, un peu comme elle, il a voulu prouver sa suprématie par rapport à son sang, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle se sent si proche de lui. Ils s'entendent plutôt bien, disons qu'ils se comprennent, elle n'est pas une fervente suiveuse de Voldemort, mais elle se voit entamer une amitié sincère avec cet homme, pour une raison qui lui échappe elle le trouve relativement attachant, chose qui ne lui est encore jamais arrivé.
Desmera n'a pourtant pas un coeur de pierre, lorsqu'elle rencontra Draco Malfoy pour la première fois, elle sentit que le feeling allait passer. Tout au long des années, Desmera suivit sa route de loin, tout en faisant attention à ce qu'il ne casse rien, à ce qu'il reste droit, car elle s'attacha à ce petit bout d'homme. Lors de la montée de Voldemort elle ressentit le besoin d'épauler le Malfoy pour tout ce qu'il avait pu faire, et c'est une relation de frère et soeur qui s'est instaurée entre eux. Il lui confie ses doutes et elle écoute, car indirectement elle pense la même chose, mais n'osera jamais le dire à haute voix. C'est un profond respect qui s'est instauré, alors qu'elle ne se soucie que d'elle-même, elle s'étonne parfois à s'inquiéter pour lui et pour son futur.
L'ennemie numéro un de Desmera est Druella Rosier, elle sait très bien que la brune a eu peur de sa personne, elle est intelligente, tout autant qu'elle et le pouvoir et leur principale vœu. Alors, elles disent se respecter, discutent ensemble quand elles en ont l'occasion, mais l'une comme l'autre sait que ce n'est que du pipeau, un vilain mensonge mêlé à l'hypocrisie, pour pouvoir écraser plus facilement l'autre lorsque le temps sera venu. Druella pense peut-être avoir devancé Desmera, mais n'oublions pas que Desmera calcule tout.

"Les femmes au pouvoir", c'est le nouveau credo de Druella.  Intelligente et ambitieuse, elle est prête à tout pour monter au sommet et bien plus encore. Déjà enfant, elle a toujours su se montrer au-dessus de tout le monde par son talent naturel à contourner les règles, faisant d'un esprit innocent sa nouvelle marionnette pour jouer. Pas foncièrement mauvaise, Druella est juste une de ses femmes qui profitent de ce qu'on donne mais qui n'est jamais satisfaite. Prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, on peut donc en déduire qu'elle est aussi capricieuse que ses aînés. A l'adolescence, ses parents lui annoncèrent qu'elle était fiancée et qu'elle serait mariée à sa sortie de l'école de magie. N'ayant pas le mariage dans ses projets, elle resta pourtant docile et une fois diplômée, elle enfila une jolie robe et se maria à un homme dont elle ne savait rien. Son époux finit par mourir, plusieurs années plus tard, laissant Rosier seule et veuve.
Druella n'a jamais caché son dégoût évident pour les moldus et nés-moldus, qu'elle pense stupides et inutiles. Pour elle, ils ne sont que vermines et leur empêcher d'atteindre les grandes sphères est la meilleure chose que le gouvernement a fait depuis des années. Cependant, Druella plus qu'une autre sait que les sorciers sont tous funambules sur un fil et elle n'est pas prête à tomber. Elle reste donc réservée, s'attendant à tout coup d'état. Tête pensante du ministère, elle filtre toutes les informations utiles et s'en ressert avec brio. A la tête de sa famille, elle peut donner son avis sur tout à tout moment. Pour la première fois de sa vie, elle sait qu'elle est à sa place. Au sommet. Et ce n'est pas le renvoi de son frère Augustus, précédemment Ministre de la Magie, qui va lui couper les ailes. Druella reste debout, malgré le déshonneur et la ruine de sa famille, malgré les ouïe-dires comme quoi le Lord lui-même serait très en colère contre la famille Rosier pour l'incompétence d'Augustus à gérer la résistance. Druella continue sa machination, tissant sa toile autours des nombreux grands noms du Ministère. Car ce n'est pas un infime obstacle qui va faire de Druella Rosier une sorcière éplorée, elle qui s'est toujours battue pour montrer la force du sexe féminin, elle qui n'a que faire des rumeurs et des faiblesses propres aux hommes. Elle est une conquérante, et elle fera de nouveau briller son nom  au firmament.

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Druella n'est pas connue pour sa bonté. Elle gère ses affaires avec une main de fer. De marbre, elle n'hésite pas à mentir, manipuler, détruire de l'intérieur tout ce qui semble lui faire barrage. La première sur sa liste se nomme Desmera Goyle. Sang-mêlé, jolie blonde néfaste, elle sait que cette femme l'écrasera dès la première occasion. Or, Druella n'est pas le genre de sorcière à se faire surprendre. C'est donc elle qui a pris les devants en se présentant à Desmera qu'elle mime de respecter. Cordiale, toujours là quand Goyle a besoin d'un avis constructif, elle n'hésite pas à piétiner ses plates-bandes dès qu'elle en a l'occasion. Discrète et efficace, Druella est prête à tout. Desmera a tout intérêt de réagir rapidement. En attendant, Rosier prend son mal en patience et se joue des apparences.
Druella a été, par le passé, la professeur des jumeaux Carrow. Elle leur a appris des choses qu'un sorcier de cet âge ne devrait pas connaître et c'est en partie grâce à elle qu'il purent parfaire leur éducation de sang-purs. Payée par les Lestrange, elle entraînait les deux jumeaux autant que possible. C'est donc une relation de mentor à élève qui relie ses trois personnes aujourd'hui. Druella est très fière de ce qu'ils sont devenus et n'hésite pas, encore aujourd'hui, à leur donner conseil et ressource. Elle garde un oeil protecteur sur ses poulains, et sait qu'elle peut compter sur eux à tout moment. Druella est particulièrement proche d'Alecto, qu'elle voit comme une femme forte qui sait ce qu'elle veut. Elle reste plus en retenue avec Amycus mais elle ne l'apprécie pas moins.
Rabastan Lestrange est ce qui se rapproche le plus d'un ami pour Druella. Malgré leurs caractères forts et leurs avis parfois divergents, ils s'entendent relativement bien et ont appris, avec les années, à se comprendre. Quand elle a un doute sur quelque chose, c'est souvent vers lui qu'elle se tourne même s'il n'est pas toujours de bon conseil. Ils sont assez distants, et n'hésitent pas à se lancer des piques dès que l'occasion se présente, mais Druella apprécie vraiment Rabastan, chose plutôt rare pour la sorcière. Et quand l'un vacille, tombe, l'autre n'est jamais loin pour nettoyer les pots cassés et le venger.
Druella et Mafalda Weasley, c’est une affaire de quelques minutes. Secondes peut-être. Personne ne sait vraiment. A la commémoration, Druella a deviné que la rousse bondissante entre les corps n’était autre qu’une stupide et inutile Weasley. Elle lui donna immédiatement le titre de meurtrière et la condamna pour l’homicide de Tommen Rosier. Dès lors, elle lui jeta un sortilège d’entrave, puis des doloris et des imperio. Mafalda valsa entre les tables sous la volonté brisée d’une Druella mortifiée. Depuis et dès lors, Mafalda lui voua une haine sans précédent et Druella espère secrètement pouvoir mettre la tête de cette gamine sur un piquet. Mais chez les animaux comme chez les hommes, il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.

Au départ, Dolores n'était pas la femme qu'elle est devenue aujourd'hui, froide, détestable et même avec un léger penchant pour le goût de la torture. La jeunesse de Dolores fut heureuse, fille unique d'un petit couple de sorciers de sang-mêlé, amateurs de thé, son père vendait du thé avec diverses propriétés magiques, comme le Thé-Retourne-Intestion, le thé qui vous renverse l'estomac ! Dolores aidait souvent ses parents dans leur boutique pendant les vacances d'ailleurs. Elle fut très heureuse quand elle reçut sa lettre pour l'école et à peine sa tête avait-elle frôlé le chapeau magique, qu'il l'envoya dans la maison Serdaigle. En effet, Dolores était une sorcière ingénieuse, intelligente, discrète et particulièrement curieuse. Elle aimait la métamorphose et avait un réel don pour les potions, ce qui étonna Horace Slughorn, son professeur d'époque qui l'invita dans son club. C'est durant sa septième année que Dolores fit la rencontre d'un élève de Gryffondor, Albéric McCoven. Les deux sorciers étaient très amoureux et ils célébrèrent deux ans après qu'ils avaient quitté l'école, leur mariage. Une année plus tard, Dolores tomba enceinte. Elle avait réussi à entrer au ministère comme employé au bureau de régulation de la magie et Albéric, comme sorcier chargé de surveiller les loup-garous. De cet union naîtra le petit Dornan. Tout semblait réussir à ce couple, mais le bonheur ne dura pas. Peu de temps après le quatrième anniversaire de Dornan, Dolores trouvait son époux étrange. Celui-ci sortait régulièrement le soir, il refusait qu'elle le touche et devenait même paranoïaque. Un soir, elle se rendit compte que son époux n'était pas là, mais son fils également. Elle remarqua que Dornan s'était échappé de sa chambre pour suivre son père dans les bois qui bordaient le jardin de la propriété. Un cri perça la nuit et la pleine lune, ainsi qu'une sorte de rugissement. Dolores se précipita et arriva trop tard. Elle découvrit le corps meurtri de son fils dans les mains d'une créature monstrueuse, un loup-garou. Elle reconnue l'animal qui était Albéric grâce aux vêtements que celui-ci portait encore sur lui. Dolores n'eut aucun scrupule à tuer Albéric. Pendant presque deux ans, elle entra en dépression à St-Mangouste, c'était plus la même femme. Elle était devenue froide, détruite, brisée et haineuse envers les hybrides. Dolores est persuadée qu'elle vit encore pour supprimer les hybrides et c'est ainsi qu'elle se rangea du côté de Voldemort, pour mener à bien sa mission. Elle se recueille chaque semaine sur la tombe de son fils et a repris son nom de jeunesse.

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Entre Dolores et Icare, ça n'a jamais été. Les deux sorciers sont en conflit depuis plusieurs années, notamment parce que Icare était un ami du mari de Dolores et il était au courant du secret de celui-ci (il était un loup-garou) et n'a jamais rien dit à Dolores, malgré l'inquiétude de celle-ci qui sentait que son mari lui cachait quelque chose. Pour Dolores qui n'a, aujourd'hui encore, pas fait le deuil de son enfant, elle pense que le coupable et Icare et elle fait tout pour détruire la carrière de ce brillant juge du Magenmagot. Icare est devenu la bête noire de Dolores, le sorcier qu'elle veut détruire le plus. Icare, de son côté, doit jouer finement car il est pour la résistance et cette surveillance constante de la part de Dolores met en danger son infiltration. Peut-être qu'un conflit frontal entre les deux sorciers seraient une solution pour qu'un des deux puisse obtenir ce qu'il veut.
Après la mort de son époux et de son fils, jamais Dolores n'a imaginé qu'elle pourrait se remarier un jour, avoir une nouvelle intimité. Cependant, un homme lui tourne autour depuis quelques temps, cet homme n'est autre que Rabastan Lestrange. Étrange pour Dolores qui sait que l'ancien mangemort veut une sang-pur et qu'elle ne l'est pas. Cependant, Dolores, malgré sa méfiance, aime que cette homme le charme, l'invite même au restaurant. Pour Rabastan, l'enjeu est tout autre. Dolores ne lui plaît pas, il n'aime pas cette femme d'ailleurs, il joue avec elle, s'amuse dans le but de pouvoir l'avoir sous son contrôle et ainsi, avoir la main mise sur le département de l'Héritage, il veut avoir du pouvoir et s'en prendre à Dolores, c'est pour lui, une cible toute désignée et très intéressante. Rabastan doit faire attention à ce que Dolores ne découvre pas la vérité.
Ce n'est un secret pour personne, Alecto Carro et Dolores Umbridge sont de grandes rivales depuis deux ans. Dolores n'a jamais aimé les jumeaux Carrow et le côté très hautain de Alecto, elle n'a jamais admise, de plus, son poste comme ambassadrice. C'est surtout de la jalousie, mais Alecto sait que Dolores ne l'aime pas et elle en joue. Elle la provoque dès que possible. C'est une guerre froide qui oppose les deux sorcières, entre belles paroles courtoises et coup bas par le dos, la rivalité des deux sorcières pourrait très vite faire des étincelles.

Mafalda a toujours eu une vie paisible, étant fille unique, elle était le diamant choyé par ses parents. Très jeune elle montrait déjà un très grand intérêt pour l'écriture et la littérature, lisant tous les livres de la bibliothèque familiale lorsqu'elle en avait l'occasion. Sa vie ne se résumait qu'à des jours heureux, portant fièrement son sang français, elle ne rencontra jamais ses cousins anglais, n'ayant soit pas le temps, enfin même si elle savait pertinemment que c'était son père qui en manquait d'envie. Elle est entrée à Beauxbâtons où elle a passé de nombreuses années à perfectionner sa magie, intelligente, mais travailleuse, elle a passé son cursus sans grand mal, en sortant avec un excellent dossier qui lui ouvrit des portes dans le monde du journalisme. Elle entra dans la gazette française en tant que journaliste où elle commença par écrire de petits articles, puis finalement elle commença à y prendre de l'importance. Lors de la montée des mangemorts, elle ne fût que spectatrice française puisqu'elle ne se trouvait pas dans le coeur de l'action, elle refusa cependant de rester impuissante et fît son possible pour aider les réfugiés anglais qui venaient se terrer en France. Elle aida notamment Seamus Finnigan et Neville Longbottom avec qui elle créa le groupe des réfugiés. Après la mort de milliers d'innocents, mais surtout Harry Potter, elle est ses camarades décidèrent de retourner à Dublin, où ils facilitèrent le passage des personnes en besoin de cachette. L'écart de Seamus les mit en grand danger, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle demanda de l'aide à Ravenna Fawley. à présent ils vivent dans le château de Jarmal Shafiq, la situation n'est pas stable, elle ne le sera sûrement jamais, mais ils attendent, patientent tout en aidant ceux en besoin.

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Mafalda est de nature sociable, mais les temps difficiles l'ont poussé à se créer des liens forts avec les réfugiés notamment Neville Longbottom pour qui elle a un grand respect. Ils se sont rencontrés pour la première fois en France, la rencontre s'est très bien passée, étant sur la même longueur d'ondes. il est en quelque sorte son pilier dans cette aventure, ressentant peut-être un petit plus pour lui, il lui plaît physiquement, mais surtout mentalement, ils sont pareils, ils recherchent la même chose, mais elle n'osera jamais lui dire.
Mafalda est beaucoup moins proche de Seamus Finnigan qu'elle trouve bien trop impulsif. dès le début elle s'est méfiée de lui, peut-être parce qu'elle sentait qu'il parlait et agissait par vengeance et seulement pour cela. La mort d'innocents lui importent peu tant qu'il détruit le gouvernement. Pourtant, elle vit avec, elle doit supporter ses écarts, mais n'hésite pas une seule seconde à le remettre à sa place quand il le faut.
Elle n'a jamais eu grand contact avec sa famille anglaise, mais lorsqu'elle rencontra pour la première fois ginny weasley, elle ressentit le besoin de lui parler et de discuter avec elle, et en réalité le résultat en fût étonnant, elles eurent l'impression de se connaître depuis leur enfance. Elles sont toutes les deux très différentes et malgré le fait que Ginny semble plus attiré par les pensées de Seamus, Mafalda ne peut s'empêcher de faire des efforts pour sa cousine qu'elle pense pouvoir adoucir. Elle est en quête d'en savoir plus sur les Weasley et Ginny semble être la personne qui pourra la renseigner.
Mafalda connaît Ravenna Fawley depuis qu'elle travaille à la gazette française. lors d'un voyage Ravenna fît la rencontre de la rousse avec laquelle le contact passa tout de suite. Voyant en elle un espoir pour le futur du journalisme, mais surtout pour le nouveau mouvement rebelle qui s'organisa, elle garda contact avec elle, en l'aidant du mieux qu'elle pouvait. Ravenna est à présent très proche de Mafalda, lorsqu'une a besoin d'un coup de main, l'autre sera là, et la brune apprécie le fait que Mafalda ait les pieds sur terre, qu'elle n'agisse pas par impulsivité.

Débrouillarde, observatrice, peu manipulable, elle a tout d'une lionne. Son instinct maternel, sa notion de la famille ne peuvent que nous conforter dans cette métaphore plus que juste. Et comme toute lionne digne de ce nom, Margaery a des griffes. Peut-être trop acérées dans son cas.
Déjà enfant, elle n'était pas contrôlable. Si ses parents ont instaurés des limites, elle a toujours su les contourner mais ne s'y est jamais tentée, puisqu'à ses yeux, sa seule réussite résidait dans ceux de ses parents : tant qu'ils ne seraient pas fiers d'elle, elle n'aurait pas totalement réussi. Pour McFadey, ça a toujours été la famille avant tout, et elle ne se voit pas changer d'avis. Connue à Poudlard pour sa maladresse sans nom, il n'était pas rare de faire référence à Margaery pour comparer. Elle a été longtemps victime d'un mal qui ne se soigne pas. Née dans une famille ou la richesse est le bien le plus précieux et ou tous aspire à récolter un maximum de gallions, Margaery en est devenue cupide, égoïste, et cela ne s'est pas arrangé avec les années. Déjà à Poudlard, ce qui était à elle le restait, coûte que coûte, et ce qui ne l'était pas pouvait le devenir à tout moment. Terminant ses études avec brio, elle put enfin accomplir son rêve de toujours : devenir journaliste à la gazette. Immédiatement repérée par la directrice, Ravenna, elle put prendre ses aises et c'est un travail honorable, conséquent et de qualité qu'elle commença à servir pour le journal. Aujourd'hui encore, elle met beaucoup d'énergie dans son travail qui la passionne mais elle n'oublie aucunement son statut d'agent au sein de la mafia familiale et véritable mine d'or pour ses parents, elle n'hésite pas à fouiner, à écouter aux portes ou encore à demander renseignement à des hommes, un sourire enjôleur comme seul paiement. C'est une battante, elle sait ce qu'elle veut, et si elle est contrôlée par le gouvernement, elle n'oublie pas qu'elle travaille principalement pour ses parents. Aujourd'hui, toute information est bonne à prendre et Margaery semble les collectionner. McFadey en sait toujours un peu trop, sur un peu tout le monde.
D'un caractère de feu, elle n'y va jamais par quatre chemins quand elle est en colère. Impulsive et quelque peu colérique, il est vraiment difficile pour elle de faire abstraction de sa colère et de laisser passer puisqu'elle ne veut pas devenir la prochaine cible d'un gouvernement un peu trop dur.

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Margaery est la fille de Robert et Cora McFadey. Elle s'est toujours très bien entendue avec eux, ils ont toujours été des modèles à ses yeux et elle espère ne pas les décevoir. Elle est cependant plus proche de sa mère, étant donné qu'elles sont les deux seules femmes de cette branche-ci de la famille.
La jeune fille a deux frères avec qui elle aime passer du temps. Son plus jeune frère, Robb, est encore à Poudlard mais dès que l'occasion se présente, elle fait tout son possible pour passer du temps lui. Elle est moins protectrice avec son plus grand frère, mais elle ne l'aime pas moins et dès qu'elle a besoin d'aide, c'est vers celui-ci qu'elle se tourne, même si, il faut le dire, c'est plutôt rare. Sa fierté l'empêche considérablement d'appeler à l'aide.
Elle est tout aussi proche du reste de sa famille, comme ses oncles et tantes Péneloppe, Clayton et Rory. Elle reste cependant plus réservée avec ses cousins mais comme elle le dit si bien : ils sont sa famille et elle ferait n'importe quoi pour n'importe lequel d'entre eux.
A son arrivée au journal, c'est l'actuelle directrice Ravenna Fawley qui l'a prise sous son aile. La jolie brune, malgré un caractère que Margaery ne comprend que trop peu et n'approuve pas, est devenu une sorte de modèle pour la journaliste qui aspire à prendre, peut-être, sa place un jour. Elle est cependant assez morale pour ne pas tenter quoi que ce soit contre celle qui l'a aidé. Elle la respecte beaucoup.

L'histoire de Cersei n'est pas celle que l'on croit. Cersei, pour tout le monde, c'est l'enfant prodige. Un enfant conçu au moment où sa mère, Amalya fut atteinte d'une des plus mortelles maladies qui touchaient les sorciers à l'époque, la Vertelangue. C'était une maladie similaire à une violente grippe qui rendait la langue des sorciers verte et ces-derniers succombaient généralement en deux ou trois mois de plusieurs convulsions. Amalya résista à la maladie plus longtemps, presque une année. C'est durant cette année qu'elle tomba enceinte de sa fille, Cersei. Mais toute cette histoire est fausse. Elle fut inventée par le couple pour protéger leur enfant. En effet, la santé d'Amalya était trop fragile pour qu'elle puisse tomber enceinte. Elle se savait mourante et désirait un enfant plus que tout. Son mari, Phineas, décida de réaliser ce rêve, même s'il devait détruire le sang-pur de sa famille. Phineas trouva un jeune enfant de deux ans, Cersei, dans un orphelinat moldu. L'enfant en question était une jeune sorcière née-moldue qui avait perdu ses parents après un accident de voiture. L'enfant était sortie indemne et jamais personne n'avait su pourquoi. C'est ainsi que Phineas adopta l'enfant et avec Amalya, décidèrent de la faire passer pour leur fille, même si elles ne ressemblent en rien aux Flint qui ont d'ordinaire, les cheveux d'un blond flamboyant. Cersei a grandi en pensant être la fille des deux sorciers et a perdu sa mère quelques mois après, mais elle se souvient un peu d'elle, d'Amalya, une femme douce et attendrissante. Le père de Cersei a toujours mis un point d'honneur à parfaire l'éducation de sa fille, à lui instaurer des valeurs. Il lui a donné l'amour du Quidditch et Cersei avait l'habitude de soutenir l'équipe des Canons de Chudley. Elle allait à chacun de leur match avec leur père. Aujourd'hui, leur relation est assez tendue, notamment parce que Cersei souhaite épouser Draco Malfoy et que le père de ce-dernier aimerait conclure un mariage, mais Phineas sait la vérité sur sa fille, il se refuse à lui dire d'ailleurs, et il ne peut pas accepter ce mariage car ça rapprocherait sa fille de Voldemort et il veut à tout prix l'éviter. Pas Cersei qui est ambitieuse et veut devenir célèbre. Elle a récemment décidé de rejoindre la Brigade Rouge comme jeune recrue, elle est persuadée qu'elle peut y faire carrière.

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Il n'y a pas plus important dans la vie de Cersei que son père, Phineas. C'est lui qui l'a élevé, qui lui a inculqué différentes valeurs et elle n'a jamais manqué de rien. Leur relation est fusionnelle et ils ont confiance aveugle l'un en l'autre. Enfant, Cersei était très triste du décès de sa mère. Son père avait l'habitude de lui raconter des histoires, des contes de Beedle le Barbe (son préféré était celui des Trois Frères) pour l'apaiser. Il la prenait souvent dans ses bras et ne l'a jamais abandonné. Il lui racontait aussi ses exploits comme Auror et lui a transmis sa passion du Quidditch. Cersei a toujours pu compter sur son père, elle le sait, mais elle ignore qu'elle a été adoptée et si jamais elle apprenait la vérité, cela pourrait briser ce lien paternel pourtant si fort entre les deux sorciers et les détruire. Aujourd'hui, la relation du père et de la fille est tendue. Cersei souhaite épouser Draco Malfoy, un sorcier de sang-pur qui lui plaît, mais son père refuse car il sait la vérité sur le statut du sang de sa fille et ne souhaite pas lui attirer des problèmes. Ce refus de Phineas a créé une distance entre Cersei et lui qui les ronge. Autre chose, sa fille lui reproche d'avoir quitté son poste d'Auror après la dissolution du bureau des Aurors et d'être devenu un simple libraire, lui qui avait un potentiel et une renommée immense. Elle ne comprend pas ses choix.
Lucius Mafloy cherche désespérément à marier son fils car selon lui, Draco doit se marier, il a l'âge de fonder une famille et évidemment, de perpétuer le sang pur et le nom Mafloy. Malgré le poste haut placé de Draco, certaines familles sont rétissantes à s'allier à eux, notamment à cause de la proximité avec Voldemort, mais aussi par les échecs passés de Lucius qui sont toujours dans les mémoires, alors Lucius s'est tourné vers des familles de sang-pur moins proches de Voldemort, les Flint. Il souhaite que son fils épouse Cersei Flint, mais ce n'est pas chose facile car Phineas, le père de Cersei n'est pas de cet avis, au contraire. Cersei et Draco ont deux avis différents. Si Cersei, jeune sorcière ambitieuse souhaite s'unir à Draco parce qu'elle pense que c'est un atout majeur et qu'elle apprécie réellement le sorcier, ce dernier pense que cette union ne rimera à rien, qu'il brisera son amie et il refuse cela. Les fiançailles ne sont pas prononcées et les deux pères négocient toujours le mariage, mais Cersei a décidé d'agir pour obtenir Draco et c'est elle, qui lui fait la cour.
Si Jarmal Shafiq est un maître dans l'art de la négociation et de la manipulation, il possède aussi un carnet de contacts très éparpillés et complet à la fois. Jarmal, avant d'être le directeur du département des sports magiques, était un sorcier qui espionnait pour le compte des autres. Il n'avait pas un emploi fixe, mais il connaissait du monde, autant chez les sorciers que chez les moldus. C'est ainsi qu'il a travaillé avec Phineas Flint et a découvert, étonné, leur fille. Il a toujours su qu'il y avait quelque chose sous cette histoire, que Cersei n'était pas la fille des Flint. Il a, pendant quelques années, fait chanter Phineas et Amalya pour avoir de l'argent avant de partir dans les Indes. Pendant plusieurs années, Phineas n'entendit plus parler de lui et, c'est l'esprit tranquille qu'il éleva sa fille sans que personne ne puisse remettre en cause sa paternité. Cependant, quand Jarmal est revenu, il a bien remarqué la différence physique du père et de la fille. Il s'est alors approché de Cersei qui a apprécié le sorcier et a commencé à sympathiser avec lui. Phineas se méfie de cet homme car il sait qu'il peut tout faire basculer. Ce ne sont pas les intentions de Jarmal qui veut aussi éloigner Cersei du ministère et parfaire sa couverture comme infiltré de la résistance au sein du gouvernement.

Ravenna a toujours été très maligne, une renarde depuis sa plus tendre enfance, on avait tendance parfois à la sous-estimer pour sa petite taille et son visage qui semblait si innocent. Elle a grandi dans une famille qui ne la pas aimé à sa juste valeur, il lui semblait que seul son frère était là pour l'accompagner durant sa vie. Ce fût pour elle assez difficile de vivre sans une présence paternelle, puisque celui-ci était toujours absent et donc presque jamais à la maison. Mais Ravenna ne se laissa pas abattre, et finit par entrer à Poudlard, alors que tout le monde croyait qu'elle se retrouverait à Poufsouffle, Serdaigle l'accueillit à bras ouverts. Elle eut beaucoup de mal à s'intégrer et à rattraper ses camarades, puis elle finit par comprendre, et la jeune fille montra enfin ce dont elle était capable. A sa sortie, elle essaya tout de suite d'entrer en contact avec la gazette des sorciers pour y devenir journaliste, chose marcha évidemment. Elle travailla là-bas jusqu'à la montée de Voldemort où elle décida de ne pas broncher, ou du moins elle faisait genre. Pour elle c'était une évidence qu'elle n'allait pas le soutenir, mais pour une question de sécurité mais aussi de stratégie elle prit la place d'espionne au sein du rang des mangemorts, et essaya tant bien que mal d'aider les réfugiés les années qui suivirent. Elle tente d'être la femme forte, intelligente et maligne, mais elle travaille sous beaucoup de pression, on ne lui laisse pas de répit, mais elle a plus d'un tour dans sa poche.
Depuis l'arrestation de Jarmal, elle et son frère Icare redoublent de prudence dans leur double-jeu; en effet, le ministère a renforcé les mesures pour débusquer les taupes au sein de son gouvernement, et Ravenna craint qu'ils ne finissent par la trouver. La jeune femme prévoit également ses issues de secours, des moyens de rejoindre rapidement et sans faire de vagues la résistance si les soupçons sur elle devenaient trop lourds.

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Jarmal Shafiq a tenté de chercher des alliés dans sa cause et lorsqu'il rencontre Ravenna il sait qu'il vient de trouver un loyale alliée. Il s'en remit à son jugement et vit tout de suite en elle une femme maligne, presque tout autant que lui qui jouait un double-jeu. Ils s'allièrent, et s'aidèrent dans leur tâche, aider ceux en besoin, c'est à dire les réfugiés. Alors qu'ils n'en parlaient pas ensemble dans les couloirs du ministère ils se retrouvent souvent dans le château de Jarmal qui servira ensuite de refuge pour les réfugiés. Un peu sur la retenue avec la belle Jarmal tente tant bien que mal de jouer le jeu, mais quelque chose chez elle l'intrigue et le frustre. Qui est cette femme qui semble si forte ? Et qui pourtant qui joue tellement bien ce jeu d'espion. Elle lui rappelle parfois Ansya, car indirectement Ravenna fait ressortir de bonnes choses de l'homme, elle le force à se mettre corps et âme dans cette mission. Ils sont amis, mais se cherchent, car malgré le fait qu'il a promis de ne plus jamais retomber dans les bras d'une femme, celle-ci lui semble si atypique, qu'il se laisse parfois prendre au jeu que ravenna organise. Oui, cet homme l'intrigue, et la perturbe, il n'est pas un pion, il réfléchit, il manipule, il est comme elle, un alter-ego qu'elle aimerait pouvoir percer à jour, elle voudrait tout savoir à son sujet. Mais au risque de trop jouer, ils pourraient finir par tomber, tomber dans les bras de l'autre.
Ravenna ou la femme la plus méprisable au monde d'après Amycus Carrow, elle est cette épine dans le pied dont il n'arrive pas à se débarrasser. Il trouve qu'elle fouine un peu trop du côté des Carrow, aurait-elle des doutes sur la relation entre lui et sa soeur jumelle? Si c'est le cas elle le cache très bien, pourtant tout semble à croire qu'elle découvre lentement la vérité de ce mensonge. Ou alors elle semble aimer le fait de pouvoir le provoquer, le rendre fou sur quelque chose qu'elle ne sait pas et qu'elle ne pourrait deviner. Peut-être que c'est une enquiquineuse sans même le savoir, une chose est sûre, s'il devait l'éliminer, il le ferait.
Desmera Goyle est égoïste et n'a jamais eu beaucoup d'amis, liée aux autres par intérêt elle fit la rencontre de Ravenna Fawley à poudlard où elle commença à lui cirer les pompes. Cette relation s'est tirée au fil des années, en réalité les deux jeunes femmes ne se supportent pas, elles ont cette tendance à jouer aux amies publiquement, mais à se disputer violemment en privé. Elles ne sont pas sur la même longueur d'ondes et ne le seront jamais, Ravenna ne supportant pas l'hypocrisie de Desmera et Desmera ne supportant pas la tête à claques de Ravenna.
Mafalda Weasley connaît Ravenna depuis qu'elle travaille à la gazette française. lors d'un voyage Ravenna fît la rencontre de la rousse avec laquelle le contact passa tout de suite. Voyant en elle un espoir pour le futur du journalisme, mais surtout pour le nouveau mouvement rebelle qui s'organisa, elle garda contact avec elle, en l'aidant du mieux qu'elle pouvait. Ravenna est à présent très proche de Mafalda, lorsqu'une a besoin d'un coup de main, l'autre sera là, et la brune apprécie le fait que Mafalda ait les pieds sur terre, qu'elle n'agisse pas par impulsivité.
A l'arrivée de Margaery Mcfadey au journal, c'est l'actuelle directrice Ravenna qui l'a prise sous son aile. La jolie brune, malgré un caractère que Margaery ne comprend que trop peu et n'approuve pas, est devenu une sorte de modèle pour la journaliste qui aspire à prendre, peut-être, sa place un jour. Elle est cependant assez morale pour ne pas tenter quoi que ce soit contre celle qui l'a aidé. Elle la respecte beaucoup.
Ravenna s'est toujours sentie un peu seule, parfois peut-être trop dans ses ambitions et ses rêves, mais une personne qui l'a toujours soutenu et qui l'a aidé dans n'importe quelle circonstance est Icare Fawley son grand frère. Alors qu'elle était la cadette il se sentait constamment obligé de la protéger, collé l'un à l'autre, c'était difficile de les voir séparer, en quelque sorte Icare est le pilier de Ravenna et jamais, oh grand jamais ils ne se trahiraient, c'est à la vie à la mort chez eux, et rien ne les séparera. C'est un lien du sang.

Née dans le manoir familial une chaude nuit d’été, Olivia apparut comme un ange aux yeux de ses deux parents. Son enfance se déroula sans accrocs puisqu’Olivia, plus que sa sœur encore, était la parfaite réplique de sa mère, et dotée d’un sourire ravageur qu’elle devait à son père.  A l’âge de dix ans déjà, elle était capable de répéter mot pour mot le discours de son père lui rappelant pourquoi les sang-purs étaient supérieurs aux sang-de-bourbes. D’une nature excessivement jalouse, Olivia fit tout pour plaire à ses aînés, et surtout pour évincer sa sœur du schéma. La cadette Parkinson ne supportait pas d’être seulement le second choix pour une histoire d’héritage, et ce avant même d’entrer à Poudlard. Olivia était une ambitieuse et elle se jura de toujours faire mieux que cette garce d'Emma. Quand elle entra à Poudlard, elle mit quelques minutes avant d'être répartie. Longtemps, le choixpeaux hésita avec Poufsouffle pour sa loyauté et son acharnement au travail. Olivia était dévouée à sa cause et c’est ce qui failli remettre en question son appartenance à la maison de Serpentard. L’enfant ne se laissa pourtant pas faire et exigea au choixpeau d’aller chez les verts et argents, qu’il le veuille ou non, parce qu’elle avait des projets et il était hors de question que tout s’arrête par la faute d’un vêtement de mauvais goût. On peut donc en déduire que c’est son ambition qui l’amena là ou elle est aujourd'hui. Sa scolarité se passa tranquillement, Olivia faisant tout ce qui était en son pouvoir pour faire tomber sa soeur, Emma faisant elle-même ce qu'elle pouvait pour éviter sa cadette et leurs parents, fiers de leurs deux progénitures. A sa sortie de Poudlard, Olivia réussit à obtenir un stage au ministère. Elle s'occupa pendant longtemps des boissons, des tâches inutiles, de tout ce qui était futile et ce sans jamais se plaindre. Il fallait qu'elle devienne quelqu'un, même si cela n'arriverait que demain.  Après la défaite de Potter, Olivia jubila : elle allait enfin obtenir plus. Mais rien ne se passa selon ses plans : Sa soeur et sa mère intimèrent son père de fuir et accompagnés de la famille Greengrass, ils tentèrent de s'échapper de cet enfer. Tout aurait pu bien se dérouler si Olivia n'était pas tant aveuglée par une ambition malsaine. Après une dispute avec sa soeur, elle contacta le gouvernement et dénonça sa propre famille. Revenue à Londres, elle passa de stagiaire à simple employée. Elle y vit là de l'espoir, et ne cessa de travailler, encore et encore pour obtenir ce qu'elle désirait. Cela aurait pu s'arrêter ici, mais c'est mal connaître Parkinson. Jouant de ses relations au ministère, elle coucha avec son patron et fini par décrocher une place au prestigieux magenmagot. Olivia est une grande ambitieuse, elle ne rechigne pas sur les moyens pour obtenir ce qu'elle veut, quelque soit la situation. Mais c'est aussi quelqu'un rongée par les remords de ce qu'elle a put faire. Personne n'est au courant de ses actions, or Parkinson a toujours été une piètre menteuse. Elle n'est pas sûre de pouvoir porter encore longtemps le poids de la honte sur ses frêles épaules. Mais elle sait une chose : si Emma l'apprend, elle la tuera. Olivia a fait bien trop de choses horribles pour laisser tomber. Son nouveau mantra ? Accroche-toi.

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Parmi les articles que Lorcan Diggory a écrit au cours de sa carrière, il y en eut un qui le marqua particulièrement : celui sur les Parkinson et les Greengrace, qui tentèrent de prendre la fuite lorsque Voldemort arriva au pouvoir. C'est en rédigeant cet article qu'il rencontra Olivia, qui dénonça les siens avant même que ceux-ci ne puissent quitter l'Angleterre. Les deux ayant fait le choix de trahir leur famille au profit du gouvernement, un lien se tissa entre eux. Malgré son côté un peu peste, Olivia sait également se montrer aimable et s'est réellement prise d'affection pour le jeune homme, qu'elle tente d'aider. Elle est loin d'imaginer que celui-ci a encore quelques contacts avec sa soeur, qui tente de le faire rejoindre la rebellion. Mais une guerre risque d'éclater lorsqu'elle l'apprendra : si elle apprécie Lorcan, elle n'est pas prête à le voir rejoindre un camp qu'elle méprise et ferait tout pour le garder du côté du gouvernement.
Entre Malazar Goyle et Olivia, ça n’a jamais été l’amour fou. S’ils se sont souvent croisés puisque la jeune femme aime régler ses problèmes dans le pub de Goyle, pour plus de discrétion, ils n’ont jamais réussi à se voir sans essayer de s’étriper. Consciemment et avec amusement, elle le provoque par tous les moyens possibles et imaginables, en commençant par son sang. Elle sait que plane une menace de mort au-dessus de sa tête, elle n’est pas dupe, mais étant une de ses plus grosses clientes, il ne peut pas se permettre de verser du sérum de mort dans son verre. Olivia a souvent fait appel à ses talents d’assassin pour rayer de la liste quelques nuisibles de sang-mêlé. Aujourd’hui, elle continue de lui verser des sommes considérables pour que le travail soit bien fait mais il semblerait que Malazar se lasse de cette gamine… Sera-t-il prêt à dire au revoir à tant d’argent pour un peu de paix ? Affaire à suivre …
Entre Olivia et Helios Abberline, c’est un peu le jeu de théâtre. Chacun se déguise et se parle sans savoir que l’autre manigance quelque chose. Il y a de ça quelques mois, Olivia, nourrissant des soupçons sur le brigadier, a décidé de le mettre sous écoute. Celui-ci, se sentant observé, décida de jeter un secret au hasard, qui n’était même pas sien. Quand Olivia vint à sa rencontre, il fut persuadé qu’elle cesserait enfin de l’espionner mais il dût, sans même s’en rendre compte, rentrer dans la danse. Olivia le fait marcher avec ledit secret, prête à tout pour en apprendre plus sur les rouages de la brigade rouge, ses failles, les failles de tout le monde à dire vrai. Nous avons donc un Abberline qui joue mais aussi une Parkinson qui n’oublie pas qui elle est. Méfiante et fidèle à elle-même, elle continue à observer le jeune homme qui n’a pas le droit de flancher sous peine d’en subir de lourdes conséquences. Mais ça, il n’y a qu’Olivia qui le sait.

Mari-Jane a toujours été une fille droite, mais pourtant naïve, souriant à la vie tant qu'elle le pouvait. Élevée dans une famille unie, elle a grandi aux côtés de sa grande soeur qu'elle a toujours su admirer, et son petit frère qu'elle avait tendance à couver pendant son adolescence. Alors qu'on voyait en elle le petit oisillon de la famille, elle s'est très vite rapprochée de ses pairs, dont Cédric Diggory, son cousin, qui lui semblait être comme son frère. A leur entrée commune à Poudlard, ils sont envoyés dans la maison d'Helga Poufsouffle, sans grand étonnement comme le reste de la famille. Elle n'est pas particulièrement bonne à l'école, même si elle a de grandes capacités en botanique, elle reste dans la moyenne dans le reste des cours. Mari-Jane est pourtant travailleuse et passes ses BUSES avec difficultés, la désespérant quelque peu et laissant place à un manque de confiance en elle. Elle est pourtant extravertie et sociable, son innocence et sa naïveté attirant nombreux de ses camarades, mais on la voyait que très rarement sans son cousin, bras dessus, bras dessous ils étaient comme presque inséparables. Jusqu'à ce que la terrible tragédie intervienne dans sa vie, la mort de Cédric par la main de Pettigrow. Alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente de dix-sept ans, son monde s'est lentement écroulé, ne laissant plus aucune part de joie dans son esprit, pendant plus de deux ans, elle était en deuil, n'oubliant jamais le regard vide de Cédric, et son corps encore blême. Mari-Jane n'était plus vraiment Mari-Jane, le gouvernement changea devant ses yeux passifs, sans joie, sans rancœur, elle végétait dans un coin, prête à agresser toute personne essayant de l'approcher. Alors que sa famille était en fuite évitant tout contact avec Voldemort, elle décida de les suivre, laissant un membre de sa famille derrière elle, son petit frère. Contrairement au reste des Diggory il resta. Un coup de plus, mais ce fût le dernier. Alors qu'elle se reprit en mains, une soif de vengeance s'alluma en elle, laissant place à un ouragan de douleur, son innocence envolée, elle tenta d'oublier les horreurs pour se focaliser pleinement sur les personnes qu'elle pourrait faire souffrir. Elle s'engagea dans le camp des résistants avec pour espoir de pouvoir aider, faire s'écrouler ce gouvernement tyrannique. La brune se rangea du côté de Neville, préférant attendre de pouvoir desservir son coup fatal, tout en gardant cette lueur d'espoir. Lueur d'espoir qu'elle s'engagea à garder, sauver son frère de cette bêtise, et pouvoir le mener vers le camp de résistants. Deux missions qu'elle compte accomplir avant sa mort, quel que soit les moyens.

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Si Lorcan s'est mis l'ensemble de la famille Diggory à dos en choisissant un chemin différent, Mari-Jane espère toujours faire changer son petit frère d'avis afin qu'il se joigne à eux et à la résistance, elle espère lui faire ouvrir les yeux sur les horreurs commises par le gouvernement. Depuis l'enfance, la sorcière a une confiance aveugle en son frère - c'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui. S'ils sont très différents l'un de l'autre, leur complémentarité les a toujours rapprochés. C'est vers Mari-Jane que Lorcan se tournait lorsqu'il avait besoin de conseil ; c'est vers lui qu'elle se rendait lorsqu'elle avait besoin de se confier. Mais la guerre les a séparé puisqu'ils ont chacun choisi un camp différent. Le benjamin sait qu'il devrait dénoncer l'aînée, lorsqu'elle vient lui rendre visite, lorsqu'elle vient le prier d'ouvrir les yeux. Et pourtant, il n'y arrive pas. Quoi qu'en dise le gouvernement, il tient trop à sa soeur pour accepter de la sacrifier.
Lorsque Mari-Jane est entrée dans les rangs des résistants, elle fait la connaissance de Mafalda Weasley qu'elle prend d'abord comme un modèle, puis comme amie. Soutenant toutes les deux Neville, elles ont finalement décidé de s'allier lors de missions, Mari-Jane ne sait pas exactement comment réagir face à son amie, encore quelque peu troublée par ces relations humaines qu'elle doit créer, mais grâce à Mafalda elle a su faire de nouvelles rencontres, notamment celle de Cho Chang, elle s'est incrustée dans ce petit groupe sans même savoir qu'elle s'était faite de nouvelles amies. Il est vrai qu'elles suivent les idéaux de Neville, mais parfois cette confiance que Mari-Jane a envers lui s'essouffle lorsqu'elle voit les résultats de la révolution de Seamus, mais ça bien entendu elle ne le dit à personne, pas même Mafalda.
Lorsque Mari-Jane rencontre pour la première fois Malazar Goyle elle sent une montée d'effroi se propager en elle. Un monstre, et elle la douce colombe qui deviendra plus tard son jouet, ce jouet à torturer aveuglé par sa haine. Elle est pourtant réfugiée, profitant de cette sécurité pour ne plus avoir à le croiser, mais il est là, empoisonné par cette folie qui le consume. L'innocence de la belle l'a fait réagir, elle le dégoûte, et ils n'ont rien à se dire, mise à part la mise à mort de l'un pour le bien de l'autre. Il l'effraie, cela fait déjà quelques mois qu'ils ne se sont plus vus, mais si un jour ils venaient à se recroiser, Mari-Jane sait très bien qu'il n'en fera qu'une bouchée, à ses risques et périls.