Michael Fullhorn, de mon vrai nom Michael Victor-Emmanuel Guiseppe Fullhorn-Brigante. Michael, pour le héros de la révolution irlandaise Michael Collins, Victor-Emmanuel pour le premier roi d'Italie, Guiseppe pour Garibaldi. Je suis née à Belfast, dans un quartier Catholique, mon père était irlandais et ma mère italienne. J'ai découvert peu à peu que mon père outre son côté Alcoolique et violent sur les bords était un sorcier. Il travaillait pour Gringotts, la Banque des Sorciers, ma mère l'a apprise à ses dépend et elle a fini par l'accepter, j'étais l'aîné, je suis donc le premier à être entré dans le monde de la magie.Cependant, je n'ai pas pu faire ma première année, étant clouer au lit constamment par une maladie inconnue par les moldus qu'on attribuera plus tard à une forme particulièrement résistante d'Eclabouille, m'ayant cloué au lit pour la majeure partie de l'année.

Enfin, j'ai fait mon entrée l'année suivante. J'ai été choisi par ma baguette dans le chemin de traverse et je suis entrée à Poudlard, l'École de magie, ma maison n'était pas dure à trouver, je n'étais pas du genre fourbe à mijoter un sale coup dans mon coin, je n'étais pas du genre bosseur, ça venait naturellement quand j'étais stimulé et je n'étais pas vraiment du genre respect du règlement, ce genre de choses, mais j'en avais dans le pantalon comme certains l'auraient dit alors j'ai fini chez les Gryffondor. Au début, je me suis accommodé de l'école, c'était nouveau, mais elle me permettait d'éviter sagement les coups à la maison alors, je ne me faisais pas trop remarquer en cours, enfin au début, je n'ai jamais eu le sentiment d'être chez moi nulle part de toute façon. Et puis, j'ai commencé à toucher à certaines choses, je ne le faisais pour la chose en elle-même, mais pour le sentiment qu'elle me donnait d'être libre, de ne sentir aucune barrière autour de moi, d'être maître de mon univers. J'ai commencé à faire des choses, graves. Oh pas malsaine comme la magie noire, ou pour amuser la galerie, je voulais éprouver ce nouveau monde, m'éprouver moi-même face au danger, face au monde autour de moi. J'ai commencé par faire des trucs simples comme falsifier des autorisations de sorties de Poudlard pour le village, ensuite, j'ai commencé à faire des faux d'à peu près tout, allant jusqu'à me mettre moi-même en danger. J'ai commencé à voler des sujets, ce genre de choses, j'ai commencé petit et puis je me suis dit que temps que je n'étais pas pris, tout irait pour le mieux. J'étais un vrai déchet à cette époque-là, une véritable raclure, j'ai même douté de moi, que faisais-je à Gryffondor, je n'étais bon qu'à être un Serpentard, j'essuyais les frondes des élèves plus sérieux, j'avais vraiment une piètre estime de moi et de mes actes, mais cette sensation était comme une musique dans ma tête, ne pas l'écouter m'aurait rendu fou ou pire. J'ai Cependant, une chose à laquelle, je refuse que l'on touche, c'est ma famille. Alors c'est là que j'ai eu mon premier renvoi de Poudlard, après avoir passé à tabac un Serpentard qui ennuyait mon frère. Ensuite, j'ai redoublé mon année pour mauvais résultat. Ça ne paye pas vraiment de sortir la nuit ou fumer tout un tas de choses. Alors l'année d'après, je me suis vraiment mis à bosser, pour éviter une raclée future aussi faut dire. J'étais loin d'être un demeuré, j'ai bossé dure et j'ai eu des résultats probants, mais comme tout le monde la faiblesse de la rechute est toujours présente. La musique se faisait de plus insistante, ce sentiment qui enivrait chaque part de mon être avait disparu et je me faisais violence pour tenir mon image de frère et me tenir à carreau vis-à-vis du directeur, mais j'ai décroché et le travail facile m'appelait. Alors avec les buses qui approchaient, j'ai imaginé un stratagème rapide pour voler les sujets et puis une valeur est venue s'ajouter à l'équation un autre élève me proposait de me payer pour ce vol. Une coquette prime de risque. J'ai étudié toutes les possibilités, je me suis renseigné et j'ai monté mon plan rapidement avec l'arrivée des sujets à l'école peu de temps avant. J'ai fait semblant d'être malade pour être envoyé à l'infirmerie et pendant que l'infirmière me laissait au repos, je me suis éclipsé. J'ai traversé les couloirs, jusqu'à l'endroit, j'ai récupéré les plans et je les ai donnés à qui de droit et j'ai eu ma récompense. Ensuite, j'ai appris après avoir eu mes Buses qu'il avait été pris par mon contact. Plus tard, j'ai aussi été dénoncé et renvoyé de l'école.

Cependant, je ne suis jamais rentré chez moi. J'ai fui, je suis parti de mon côté en me disant que ça serait mieux pour moi que d'affronter jours après jour mes parents. J'ai profité de la prime pour survivre un temps puis j'ai enchaîné sur d'autres choses, jouer de la musique par exemple dans les rues. Je n'étais pas particulièrement bon, mais au fur et à mesure, j'ai fini par chopper le truc comme on dit ? Bien sûr, j'avais ma propre façon de faire les choses. Et puis, le tout puissant, c'est penché sur moi. Un homme est venu me parler alors que j'étais en piteux état, il m'a proposé de déjeuner avec lui, je devais lui faire de la peine... Une âme charitable. Il a écouté mon histoire avant de me proposer de le suivre, il avait un travail à me proposer. Il cherchait quelqu'un possédant mes talents. J'ai demandé pour faire quoi... Il m'a répondu que c'était pour découvrir les trésors qui valent bien plus qu'un petit examen. C'est là que commence ma grande carrière de pilleurs de tombes. Je n'étais pas vraiment un expert en œuvre d'art ou en objets anciens, mais pendant ces sept années au service du Professeur Hill, je n'ai jamais autant appris sur l'archéologie et sur les nombreux secrets, moldus et sorcier qui se cache dans le monde et qui n'attende qu'un cœur ardent pour s'en saisir, j'ai vécu libre, j'ai vécu mon rêve celui de voler de mes propres ailes, sans lois, sans règles. J'ai senti le vent caresser mon visage, l'adrénaline d'une course-poursuite avec des Aurores, l'odeur de la mort comme celle du Professeur lorsque nous avons tenté de voler le dragon de Jade, un artefact caché dans un château de la forêt-noire. Depuis, je croupit dans une prison, une cage, ma vie ne sonne plus qu'au son de ce numéro mal articulé ''987''. Je suis à Azkaban pour un moment. Je n'ai que mes tatouages et la brûlure de mes cicatrices pour me rappeler ce que j'étais avant et si quelqu'un trouve ma lettre, avant que je ne meure décrépit dans cet endroit sombre et vide de lumière, je saurais le récompensé car un trésor est caché là où la lune et le ciel sont voilés, le pont de la destinée d'un Royaume s'est joué. Le trésor de toute une vie, le trésor de tout un peuple, je ne peux pas mettre la main dessus, mais je laisse celui qui pourra en faire bon usage.

Adieu.

Michael, n'était vraiment pas un Poète ou un très bon romancier, mais c'est comme cela qu'il aurait fait ses adieux, à l'oral ce serait mieux passé avec un ton plus Epique peut-être, par exemple... « Le ténébreux voleur à la cape noire comme le charbon et aux yeux de braise venait de voler le resplendissant que dis-je le Somptueux tableau du Comte Bennigsen à une terrible mafia russe ». Il se surprit à esquisser ce qui aurait pu être un sourire. Il devrait écrire ses aventures, un jour. Il songeait et songeait encore à ce qu'il aurait pu faire s'il était dehors, mais non-rien. Les barreaux l'empêcheraient de passer sous sa forme d'aigle et il ne pourrait sûrement pas échapper aux détraqueurs dehors. Il attendait du neuf, il attendait la fin comme tout bon prisonnier condamné à rester là à attendre. Cependant, il était le plus jeune condamné à la prison à vie, sûrement à cause de son jeune âge, son sang-mêlé et le fait qu'il n'avait jamais tué personne, on lui évitait le baiser du Détraqueur. Il attendait lorsqu'il entendit des bruits de pas, des voix qui s'affolaient, il y avait du monde dans les couloirs et ça sentait pas bon. Il s'avança péniblement jusqu'à la porte de sa cellule et tandis l'oreille lorsque la grille fut enfoncée et que la porte s'écrasa sur lui. Il toussota doucement avant de jeter les restes de la porte plus loin. Il cligna doucement des yeux avant qu'O'Connell, l'un des autres membres de la 'bande'' du professeur Hill et d'autres n'entrent dans sa cellule. Il argua un « Hum, quels vents vous amènent dans mon humble demeure ? Je m'excuse, je ne vous sers pas le Thé... » Presque ironique. Ils allaient tous y passer si un des membres du personnel passait par là alors bon autant finir sur une note d'humour. Il eut le droit à un « Pas le temps pour le thé, gamin, on y va... Des balais nous attendent en bas et je n'ai pas envie d'être là qu'en les autorités vont rappliquer. » « Toujours content de faire affaire avec vous les gars » Il tendit ses mains droites devant lui lorsqu'on le tira de la prison. Ils traversèrent le couloir qu'ils firent ébouler derrière eux avant de se repérer dans ce labyrinthe. « Au fait, personne n'est curieux, mais je me demande... Comment t'es sorti de ta cage et pourquoi t'as une baguette ? » « Les résistants sont dans l'enceinte et ils sont en train de faire le ménage pour libérer les leurs, je me suis que ce serait une charmante époque pour te rendre visite, merdeux... » « Ahah, parfais pour manger quelques muffins... » Ils traversèrent les couloirs lorsqu'un groupe de brigadiers fonça droit vers eux. Ils échangèrent des sorts avant que les évadés ne fassent demi-tour. C'est pendant au moins quinze minutes qu'ils jouèrent au chat et à la souris dans la prison qu'ils trouvèrent enfin de quoi s'évader. Il y avait quelques balais. Michael allait monter à son tour lorsqu'il entendit les échos des sorts dans l'autre pièce et des voix plus jeunes, sûrement les résistants. Il enfourcha finalement le balai sous l'impatience de ses anciens frères. Ils tracèrent pendant trois jours et trois nuits, ne s'arrêtant que quelques minutes. Une fois en lieu sûr, Michael se sépara de la bande arguant qu'il devait retrouver sa famille et s'assurer qu'ils allaient bien. Il les trouva en Irlande et rejoint finalement la résistance autant pour faire payer ceux qui l'avaient mis en cage, que pour honorer le combat de son petit frère, son père et sa mère tomber aux champs d'honneur pour la résistance et pour protéger sa sœur, dernier membre de sa famille en vie.