ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Âgée de trente-deux ans, Elyse est née en plein cœur de Londres, le 14 d'une froide nuit du mois de décembre en 1969. PROFESSION — Jeune femme ayant toujours été révoltée par l'injustice, ses parents, aussi petite soit-elle s'étaient accordés sur le fait qu'elle finirait par accomplir de bonnes et grandes choses, qui auraient sans aucun doute un effet positif sur le monde magique. Le département de la justice magique lui a effectivement ouvert ses portes peu après sa sortie de Poudlard. Exerçant comme juge durant plusieurs années, elle s'est cependant vue redirigée vers le département de contrôle et régulation des créatures magiques lorsque le magenmagot a été dissout. On dit merci à la fidélité des Anderson envers le Lord et le gouvernement, aussi fausse soit-elle. NATURE DU SANG — La famille Anderson a le sang mêlé depuis quelques années maintenant et sont pour la mixité, encore aujourd'hui. BAGUETTE — Sa baguette magique est faite en bois de peuplier, son cœur est en écaille de sirène et elle mesure vingt-six centimètres. Particulièrement rigide, elle est prédisposée pour les sortilèges offensifs et défensifs. STATUT MATRIMONIAL — En couple depuis douze ans avec un jeune homme qu'elle ne pouvait pas supporter durant sa scolarité à Poudlard, quelle bonne blague. A force de refuser de l'épouser, elle a peur de le vexer, qu'il pense qu'elle ne l'aime pas... Mais sa peur de l'engagement est plus forte et les temps aussi troubles et incertains qu'aujourd'hui l'effrayent d'autant plus. ANCIENNE MAISON — Courageuse dans l'âme, cœur de lion. C'est chez les Gryffondors que la jeune femme a fait ses sept années d'étude, arborant les couleurs rouge et or avec une grande fierté. PATRONUS — Son patronus prend la forme d'un koala. EPOUVANTARD — Si autrefois il s'agissait d'une énorme araignée, Elyse étant arachnophobe, aujourd'hui il prend la forme des cadavres de ses enfants. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Elle n'en possède pas. GROUPE — Breath of life

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MON ÂGE — 19 ans.
MON PAYS — Belgique.   
MON AVIS SUR LE FORUM — Il est magnifique, je félicite les admins qui ont fait un boulot remarquable !   
MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Aj Cook.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Merci Bazzart.   
UN DERNIER MOT MAGIQUE —   

Septembre 1980, Poudlard

Est-ce que tu fais partie de ces sangs purs ? Tu sais, ces sorciers qui se pensent supérieurs aux autres Elyse ne bougea pas durant quelques secondes, ses grands yeux bleus détaillant le professeur qui lui faisait face. Ses lunettes carrées sur le nez et ses lèvres pincées lui donnaient un air drôlement sévère qui poussait la petite fille à se tenir à carreau depuis qu'elle était entrée dans la grande-salle. Tu n'es pas obligée de me snober, tu sais. Exaspérée, elle leva les yeux au ciel pour montrer au jeune garçon se trouvant à sa droite qu'il l'agaçait. Ce dernier haussa doucement les épaules avant de se pencher dans sa direction, chuchotant sous le regard réprobateur du professeur McGonagall qui, tout comme eux attendait que le Choixpeau fasse son choix. T'es muette peut-être ? Cligne deux fois des yeux pour oui, une fois pour non, je crois que la vieille McGo nous a grillés. Elle resta silencieuse, ne bougea pas et se contenta de le nier. Plus tôt, lorsqu'ils étaient arrivés au château et qu'ils attendaient en bas des escaliers, elle l'avait écouté faire des blagues auxquelles un bon nombre d'élèves rigolaient à pleins poumons, ainsi que se vanter du fait que ses grands-frères étaient déjà à Poudlard, qu'ils lui avaient raconté tout ce qu'il y avait à savoir sur les professeurs et les quatre maisons. SERDAIGLE s'écria le choixpeau avant que les applaudissements des élèves ne retentissent et qu'il rejoigne la table des érudits. Elyse Sarah Anderson ? Elle lança un regard en coin au petit garçon avant de se diriger vers l'estrade, s'asseoir sur le tabouret et qu'enfin, on pose le fameux choixpeau sur le sommet de sa tête. Qu'il fasse ce choix qui la tourmentait depuis des années, celui qui tourmentait chaque jeune sorcier avant qu'il n'entre à Poudlard. Où vais-je te placer, Anderson ? Je vois l'ambition, c'est certain, mais pas assez de roublardise pour finir chez les serpentards. Le courage aussi, la curiosité, l'altruisme, d'accord. GRYFFONDOR !


Mars 1986, Poudlard

Mais attends Elyse, calme-toi ! S'exclama Chloé Donovan, une jeune fille de son année, née de parents moldus, découvrant le monde de la sorcellerie lors de son entrée au château six ans plus tôt. Tu sais très bien que tu n'es pas raisonnable quand tu es énervée... Enfin je veux dire encore moins que les autres personnes, renchérit Aprilynn, une sorcière au sang-mêlé qu'elle connaissait depuis l'enfance. Leurs parents étaient des amis de longue date, ayant fait leurs études en même temps, dans la même maison, puis s'étant retrouvés au ministère. Ils ne s'étaient plus quittés depuis et les deux petites filles avaient pour ainsi dire été élevées ensemble. Si tu pouvais te calmer, te stopper deux secondes, qu'on.. Elyse secoua négativement la tête, repoussant ses amies qui s'étaient dressées sur son chemin, essayant sans aucun doute de la bloquer, mais en vain. Elle avait patienté toute l'heure du cours de métamorphose, bouillonnant intérieurement sans ouvrir la bouche, pour ne pas changer. Elle en avait marre de supporter les frasques de James Jackson, de supporter son arrogance permanente qui faisait constamment perdre des points à la maison Gryffondor. Après tout, depuis combien de temps n'avaient-ils plus gagné la coupe des quatre maisons ? Sa troisième année ? Non, sa deuxième année. Et elle l'aperçut, juste là, au milieu de l'amas d'adolescents portant les couleurs rouge et or. Elyse ? Jouant des coudes afin de se frayer un chemin, elle ignora Chloé qui tenta de la retenir. Elle détestait les fins de journées où tous les élèves de toutes les années confondues - ou presque, se retrouvaient dans la salle commune. Les bribes de la conversation qu'il partageait avec ses amis lui parvinrent aux oreilles. Le quidditch semblait être leur seul point d'entende, à croire que c'était le seul sujet de discussion qui l'intéressait. Puis, la colère l'envahit à nouveau et une fois à sa hauteur, elle le poussa avec force, le faisant tituber. Dans le brouhaha dont la pièce était envahie, son geste passa inaperçu, à quelques exceptions près. C'est quoi ton soucis Elyse ? Lui demanda Thomas, l'un des amis de James en fronçant les sourcils, visiblement surpris par le comportement agressif de la jeune fille. Mon soucis c'est que James nous a encore fait perdre des points aujourd'hui ! S'exclama la jeune blonde en commençant déjà à regretter sa brutalité. Ce genre de comportement n'était pas dans ses habitudes, il fallait bien l'avouer. Généralement, elle était celle qui calmait les conflits au sein de sa maison, celle qui apaisait les disputes entre ses soeurs et son frère. Mais pas cette fois. Si gagner t'intéresse à ce point, pourquoi t'es pas chez les vipères ? Sa culpabilité s'effaça rapidement. Aussi rapidement qu'un sourire en coin se dessinait sur les lèvres de James, arborant son petit air arrogant habituel qui avait le don de la mettre hors d'elle. Si tu te sens si supérieur aux autres, toi, pourquoi tu n'as pas fini chez les serpentards ?


Mai 1998, Plein cœur de Londres, appartement familial

Lumos, murmura Elyse en s'agenouillant près du lit d'Annie qui, assise sur ce dernier semblait légèrement perplexe, perdue entre la curiosité et la peur. Regarder sous son lit afin de voir si les dires de son frère étaient vrais ou remonter un peu plus la couverture afin de se cacher le visage, comme pour se protéger. Alors ? Demanda la petite voix de l'enfant ayant fêté ses quatre ans quelques jours plus tôt. Tu vois quelque chose ? Poursuivit-elle en se penchant vers Elyse qui se trouvait à quatre pattes, la baguette sous le lit afin de vérifier qu'aucun épouvantard ne s'y trouvait. Comment sa petite fille savait-elle ce que c'était, au juste ? A son âge, Elyse ignorait encore ce genre de choses. Il n'y a rien chérie, conclut la jeune mère en se redressant légèrement après avoir murmuré un vague nox. Elle attendit quelques secondes avant de murmurer à nouveau le sortilège qui alluma sa baguette magique, la tendant à sa petite fille qui la détailla sans rien dire. Tu veux vérifier par toi-même ? Annie sembla perplexe une nouvelle fois, son regard passant de la baguette à sa mère et inversement. Tu ne me laisses jamais utiliser ta baguette. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai été punie pendant deux semaines. Elyse se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas rire, mais en vain. Un sourire amusé la trahit et une moue effarée se dessina sur le visage de sa petite fille qui fronça les sourcils : si elle avait pu la réprimander, elle l'aurait fait. Tu te moques de moi ? Lui demanda-t-elle au bout de quelques secondes de silence avant d'attraper la baguette, lui lançant un regard de défi où elle lut l'arrogance de son père. Elle roula sur son lit et atterrit au sol avant de se pencher pour vérifier par elle-même si rien de se trouvait en dessous. Connor est un menteur, conclut-elle, visiblement vexée d'être tombée dans le panneau... Encore. Elyse éteignit sa baguette, puis la déposa sur la table de nuit située à côté du lit d'Annie qui s'allongea dans ce dernier, attrapant son ours en peluche au passage. Rassurée ? Demanda doucement la jeune femme, presque en murmurant avant d'embrasser le sommet de son front. Tu peux encore rester un peu avec moi ? Elyse hocha positivement la tête, laissant sa fille lui attraper la main afin de la poser sur sa joue de porcelaine. C'était un geste qui la rassurait depuis qu'elle était en âge d'avoir peur d'une quelconque chose et ça attendrissait toujours la jeune mère qui resta aux côté de sa petite fille jusqu'à ce que cette dernière tombe dans les bras de morphée, une vingtaine de minutes plus tard, après lui avoir posé un nombre incalculable de questions. Pourquoi tu t'es disputée avec papa hier soir ? Pourquoi Connor me fait toujours peur ? Pourquoi lui il n'est jamais puni aussi longtemps que moi ? Pourquoi tu n'es plus une madame qui fait la justice ? Est-ce que c'est parce que tu étais trop sévère, comme avec Connor et moi ? Les gens devaient pas vraiment être contents d'être punis aussi longtemps. J'aurais quand une baguette magique comme toi ? On rentre quand à Poudlard, encore ? Tu peux me réexpliquer quel caractère je dois avoir pour aller à Gryffondor comme papa et toi ? Incontrôlable, il était tout simplement impossible de la faire taire, jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Annie était comme une machine infernale possédant un bouton "on-off" et s'endormait souvent en plein milieu d'un monologue ou d'une question. C'était assez drôle vu de l'extérieur, mais Elyse devait parfois lutter pour rester elle-même éveillée face aux déblatérassions de la petite blonde qui épuisait ses parents sans le moindre mal. C'est une vraie plaie cette fille, fit remarquer Connor lorsqu'elle referma la porte de la chambre d'Annie après avoir entendu sa respiration se régulariser, signalant qu'elle était bel et bien tombée dans un profond sommeil, qu'elle ne se réveillerait pas avant le lendemain matin. C'est de ta sœur que tu parles, surveilles ton langage ! S'exclama James à mi-voix afin de ne pas réveiller la cadette de la famille, les sourcils froncés et la même mine réprobatrice qu'Elyse. Il échangea un regard avec cette dernière, puis attrapa son fils d'un geste du bras, sans le moindre effort pour finalement le hisser sur son épaule sans qu'il ne se débatte pour une fois. Bonne nuit mon ange, lui dit-elle sur le même ton que son conjoint, embrassant la joue du petit garçon de six ans que son père emmena dans sa chambre au fond du couloir, laissant Elyse seule.


Décembre 1999, demeure des Anderson, Londres

C'est insensé. On doit agir, j'ai l'impression d'être inutile, cracha Jane, la seconde enfant de la famille Anderson en tournant dans le salon comme un lion qui tournerait dans une cage, incapable d'en sortir, incapable de savoir que faire pour venir en aide à ses semblables. Tu connais les principes de la famille, ne nous oblige pas à te les répéter, soupira Peter, le patriarche en fronçant les sourcils tandis que Jane cherchait le regard de ses deux soeurs afin qu'elles appuient ses dires, qu'elles l'aident à faire face à leurs parents. Elyse se pinça les lèvres en détournant le regard et Jezabel, la cadette s'enfonça dans le canapé en détournant elle aussi les yeux, comme si elle souhaitait tout simplement disparaître. Je vois. Merci de votre aide les filles, croyez-moi, je m'en souviendrais. Elle leur lança un regard noir, puis se tourna vers la baie vitrée qui donnait sur le jardin, pinçant à son tour les lèvres. Elyse pouvait comprendre son envie d'entrer en action, de ne plus attendre sagement dans l'ombre afin de ne pas se faire remarquer, mais elle savait aussi que la patience était d'or chez les Anderson et que s'ils ne respectaient pas le plan de leur père, ça pourrait coûter la vie à certains membres de la famille. On doit rester soudés, conclut finalement Peter, comme s'il lisait dans les pensées de sa fille aînée. Lorsqu'il s'avança vers Jane, posant une main sur son épaule avec douceur, la jeune femme, plus qu'en colère se débattit afin d'échapper à sa poigne. Soudés ? C'est toi qui dis ça alors que t'as regardé des personnes se faire tuer sans hausser ne serait-ce qu'un sourcil ? Je savais déjà que vous étiez des lâches, dit elle en désignant ses parents, puis Jezabel qui semblait de plus en plus mal à l'aise avant de se tourner vers Elyse qui aurait donné n'importe quoi pour se trouver autre part à cet instant précis qu'en face de sa sœur. Mais toi, j'comprends pas. Je pensais que tu savais ce que c'était la bravoure et le courage. L'esprit d'équipe qu'on a connu dans la salle commune de Gryffondor, t'as déjà oublié ? La jeune femme secoua négativement la tête, plongeant son regard dans celui de sa sœur cadette durant quelques secondes. Elle la connaissait pour ainsi dire par cœur et savait qu'elle allait utiliser le point faible de chaque membre afin de le stimuler, de le confronter à la réalité, aussi dure soit-elle. Ca ne t'as pourquoi pas dérangé de regarder le professeur McGonagall recevoir le sortilège de la mort, pas vrai ? T'as toujours dit que c'était ton professeur préféré du temps de Poudlard, alors qu'est-ce qui t'as empêchée de te dresser entre elle et ce de sortilège qui lui a ôté la vie ? Elle allait trop loin et elle le savait. Si Elyse ne s'était pas trouvée devant ses parents et Jezabel, elle aurait sans aucun doute giflé Jane. Pour lui faire payer ce qu'elle avait dit, le mal qu'elle avait fait en évoquant le souvenir encore douloureux de l'ancien professeur de métamorphose, en faisant remonter à la surface la culpabilité sans fin que la jeune femme éprouvait depuis l'exécution des résistants, sentiment qu'elle éprouverait sans doute jusqu'à sa propre mort. Mais Elyse ne répondit rien, se contentant de toiser sa jeune soeur avec une froideur peu commune venant de sa part. Et toi, qu'est-ce qui t'as empêché de le faire ? Demanda Jezabel qui ouvrait la bouche pour la première fois de la journée, poussant ses soeurs et ses parents à se tourner dans sa direction, surpris. Papa et maman. Ensemble il y avait moyen d'agir. Si Jane avait toujours eu le don de soulever la vérité alors que sa famille tentait de la dissimuler, Elyse préférait rester hors de toutes ces histoires. Tu crois qu'elle pensera quoi Annie quand elle grandira et qu'elle sera apte à comprendre Tu vas trop loin Jane. Si j'avais le choix, crois-moi que... Elle haussa doucement les épaules, comme si tout cela n'avait aucune importance. Je sais, mais c'est le seul moyen de te faire réagir. La culpabilité, ça a toujours été ton point faible, c'est bête que je le sache, pas vrai ? Le pire dans cette histoire, c'est qu'elle avait raison.


Mai 2001, Cœur de Londres, appartement familial

J'peux savoir à cause de qui notre sang n'est pas pur ? Demanda Connor en s'appuyant contre le mur peint en rose de la chambre de sa petite soeur, son air à la fois supérieur et arrogant dessiné sur le visage. L'arrogance venait de son père, Elyse ne le savait que trop bien et il fallait l'avouer qu'elle pouvait elle-même l'être par moments. Mais cet air supérieur, elle ignorait d'où il venait et ce n'était pas pour lui plaire, bien au contraire. Je te demande pardon ? Petit à petit, alors que la mère de famille tournait et retournait la phrase de son fils dans sa tête, tentant en même temps d'écouter ce que lui racontait Annie et tout en déposant cette dernière dans son lit, ladite phrase prenait du sens. Un sens qui alarma bien vite la jeune femme qui après quelques secondes de réflexion opta pour la technique "ce que tu dis n'est pas inquiétant du tout, après tout c'est pas comme si depuis quelques temps tu devenais un petit peu parano à ce sujet" Qui a souillé notre sang ? Demanda-t-il à nouveau, ne cillant pas une seule seconde, soutenant le regard de sa mère qui se décida à se détourner de lui au bout de plusieurs minutes de silence afin de border Annie qui réclamait, elle aussi son attention. Souillé ça veut dire quoi ? Connor laissa un rire lui échapper, beaucoup plus froid que d'accoutumée. Ca veut dire salir espèce de troll, lui répondit-il avant qu'Elyse n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche, la devançant rapidement. Cela faisait approximativement deux semaines qu'il la questionnait sans relâche à ce sujet, voulant à tout prix savoir s'il y avait un moyen de se racheter, de faire oublier le statut de son sang impur aux yeux du gouvernement. Je ne comprends pas neuf mots sur dix de ce qu'il raconte. Je ne vois pas en quoi le fait qu'on ait le sang mêlé te dérange à ce point Connor, fit remarquer Annie qui, du haut de ses six ans était incapable d'après lui de comprendre l'importance d'avoir le sang pur si on voulait avoir un avenir décent. Tu dis n'importe quoi. Papa et maman ils n'ont pas le sang pur et ils ont quand même du travail et des amis. Le petit garçon de neuf ans avait ri à nouveau, levant les yeux au ciel et s'avançant vers le lit de sa petite sœur, la toisant avec une certaine forme de mépris qui donna envie à Elyse de le faire sortir de la chambre, de l'éloigner le plus possible de la petite fille par instinct de protection, sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Depuis quand se méfiait-elle à ce point de son propre fils ? Tu comprends vraiment rien espèce de citrouille pourrie. T'es vraiment stupide et tu sais quoi ? C'est à cause des personnes comme toi que les sangs mêlés sont inférieurs aux purs. Connor, arrêtes ! Réprimanda Elyse, bouillonnant intérieurement comme chaque fois qu'il évoquait la supériorité des sangs purs et qu'il insistait en voyant que c'était un sujet qui mettait sa mère mal à l'aise. Tu sais quoi ? A cause de toi et papa, à cause de votre sang lorsque que je serais à Poudlard, je pourrais même pas être réparti chez les Serpentards, je devrais me contenter de... Commença-t-il avant d'être interrompu par Annie qui aussi petite soit-elle, était gagnée par la colère. C'est toi la citrouille pourrie ! Maman elle dit que les sangs mêlés sont pas inférieurs. C'est à cause des fous comme toi qu'il y a des... Elyse posa une main sur sa bouche, étouffant la fin de sa phrase, tandis que les yeux de la petite fille s'arrondissaient comme des billes suite à la surprise. Connor, je ne veux plus jamais te voir dans la chambre de ta sœur. Chaque fois que tu t'y trouves, c'est pour la pousser à se disputer avec toi, ordonna-t-elle en lançant un regard noir à son fils aîné, lui faisant comprendre que cette histoire ne s'arrêterait pas là. Il ne la contredit pas et se contenta de quitter la pièce en claquant la porte derrière lui, faisant sursauter Annie qui ôta la main de sa mère de sa propre bouche avec douceur. La porte s'ouvrit à nouveau et Elyse pivota, s'apprêtant à mettre Connor dehors une nouvelle fois, mais se stoppa dans son élan lorsqu'elle reconnut la silhouette de James, le regard perplexe. Je peux savoir ce qu'il se passe ? Demanda-t-il en échangeant un long regard avec sa femme qui passa une main sur sa nuque tendue, épuisée par les joutes verbales presque constantes entre son fils et elle. Connor est un abrutis, résuma Annie en haussant doucement les épaules avant de quitter son lit pour se jeter dans les bras de son père qui lui embrassa la joue.

J'aime la fiche et le personnage. La famille Anderson est top et j'ai dévoré l'histoire

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition