ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — elle en a vu des choses, la jolie cho. du haut de ses vingt-trois années, elle a vu la guerre, la peine et tout ce que la douleur peut infliger. elle a vu l'horreur alors qu'elle était bien trop jeune. le deuil la connaît, et son adolescence c'est envolé. tout est parti en poussière quand le mal a écrasé sa chair. elle est née un vingt-trois mai, mais il ne se fête plus. tout est mort, tout est vide, les années filent et sont perfides. PROFESSION — la talentueuse jeune femme rêvait d'entrer dans une équipe de quidditch en tant qu'attrapeuse, à son plus grand regret ce rêve lui échappa à la suite de son ami, harry potter. attristé et folle de vengeance, elle s'isole pendant quelques années en france, devant une sans-abris. c'est il y a de cela deux ans maintenant, depuis l'hiver qu'elle est en quête de la révolte et les rangs de longbottom. les années passent et les batailles s'enchaînent, si bien que chang prend une place imposante chez les we never forgive. elle est depuis peu, devenu le bras-droit de neville longbottom, au côté de mafalda weasley. elle est de ceux qui dirigent et protège, et la vengeresse n'a plus de faiblesse. NATURE DU SANG — son sang est ce qu'il y a de plus mêlé dans ce monde. elle descend d'une longue lignée de sorcier puissant asiatique, son arrière grand-père a été un très grand journaliste sorcier chinois. BAGUETTE — fait d'un bois de séquoia et d'une plume d'hippogriffe, elle mesure vingt-six centimètres et est prédisposée aux sortilèges défensifs. STATUT MATRIMONIAL — la veuve noire. horrible créature qui voit le monde dépérir sous ses doigts. pucelle ensorcelante qui vous écrase, vous déchire et vous avale. petits crocs acérés qui ont un malin plaisir à vous faire souffrir. célibataire ou plutôt veuve, elle en a vu dépérir. cedric, son premier petit ami a donné sa vie pour le tournoi des trois sorciers. elle a aussi aimé harry, l'élu qui a dépéri. et puis jacob, le riche rebelle, qui a changé de camp pour des convictions trop cruelles. mort dans l'incendie. et enfin rowan, meurtrier de jacob qu'elle a aimé le temps d'un instant. elle n'était qu'un joué pour le basané, une vélane, une créature qu'il n'a pu avoir. la veuve a vu les hommes qu'elle aimait mourir, les cendres sous ses yeux dépourvus de sentiment. aujourd'hui, elle a fermé son coeur, elle n'aime pas, elle n'aime plus. elle ne sourit plus au baiser et préfère se jurer pureté. mais un français malin à la chevelure blonde hante parfois ses nuits, et elle se jure de ne pas le toucher, pour lui laisser une chance de vivre, une chance de le haïr. parce qu'elle le hait d'être aussi beau et séduisant. elle le haït de l'apprécier. elle le haït d'être aussi pure qu'elle ne l'est plus.  ANCIENNE MAISON — elle fut envoyée à serdaigle pour sa ruse et son envie d'apprendre. mais la jeune asiatique a le courage de godric gryffondor, tout comme la loyauté d'helga poufsouffle et la détermination de salazar serpentard. elle aurait donc pu aller dans une autre maison. PATRONUS — grâce à harry et l'armée de dumbledore, la douce cho apprit à faire un patronus et celui-ci prit la forme d'un cygne argentée. le symbole de l'élégance et de la liberté qui lui va si bien.EPOUVANTARD — la petite chang a toujours craint la faucheuse, de sa cape de velours et son air malicieux. et elle la craint encore plus après avoir vu un incendie brûler tout le manoir shafiq et les cris de jacob et rowan, carbonisant. son épouvantard prend donc la forme d'un cimetière géant où les tombes de ses amis y sont inscrits, leurs cris hurlant dans sa tête. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — la jeune-fille fut autrefois, sans domicile fixe. c'est suite à une bagarre dans une rue moldue qu'un couteau à marqué son dos jusqu'à sa hanche gauche, une longue cicatrice qui est encore marqué sur sa peau. il y a peu de temps, la jeune femme a faillit perdre son avant-bras quand elle a tenté d'attraper jacob pour le sauver. cette brûlure a aussitôt marqué son bras droit. GROUPE — c'est la bras des we never forgive. et jusqu'à la fin, elle se battra pour eux et contre voldemort et son armée.

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Le froid la hante, la berce. Il s’installe en elle dans un désir des plus forts, devenant une obsession pour son organisme. Elle en a besoin, pour respirer, recracher de ses poumons la buée condensée rempli de haine. Elle a besoin de recracher sa haine, de suer, de sentir son cœur battre. Elle a besoin de s’extirper de son ombre, de sortir de la pénombre et de se dévoilé à la mort sombre.

Le regard attiré par la lumière, elle se cache derrière ce mur de pierre tandis que son souffle se perd dans les battements claquant de son cœur en loque. Mal éclairé, il continu de battre, inlassablement, sans pourtant ressentir quelque chose. " Get out on my head ! " Elle est damnée. Condamnée, étendue sur la chaussée. Elle meurt dans ce silence profond. Nuit noire, nuit sombre, quand arrêteras-tu ta danse macabre ? Quand calmeras-tu ta soif d’âme ? " Get out on my mind ! " C’est plus fort qu’elle. Le temps brûle ses jeunes années et elle a déjà ses soixante-ans de peine. Elle hurle de peur. Frappe de tristesse. Et cours de colère. Victime d’une société oppressante. Victime d’un amour manqué, d’un au revoir arraché. Dans son abribus, elle bouffe sa pomme volée. Pas très belle, tâché, refoulé, dérobé, c’est tout ce qu’elle peut faire. Remplir son estomac pour le temps d’un instant, oublier sa pauvreté et son manque en le comblant par des remords. Insaisissable, elle rejette les pépins dans la nature oppressante et rattrape son sac vide. Les os sur la peau, les yeux fatigués, le neige caressant ses cheveux, elle fusille cet hiver glacial. Le vent se lève, la neige se bouscule. Mais rien ne peut être plus froid que son corps, le cœur éternellement vide de la belle asiatique. Puis la rue s’allume, éclaire les sapins et les garçons et filles vont à l’école. Des mômes paumés par la dictature. La faible Cho, la douce Cho esquisse un regard délicat envers les gosses. Elle fait déjà assez peur, alors ne pas sourire aggrave encore son cas. Elle prend son sac de bohémien et part, retourne se tapir dans l’ombre avant la tombée de la nuit, tel un être des ténèbres. Mais une main vient se coller à la sienne, elle la serre. Une main de môme. Ça aurait pu être son neveu. Celui qu’elle a perdu. Le fils de Jia. La solitaire ne se retourne pas, espérant que ce ne soit qu’une hallucination vague de son esprit. « Tiens, mon pain au chocolat. J’aime pas trop ceux que maman fait, mais toi tu peux aimer ça. » Une larme cristalline coule le long de sa joue pâle tandis qu’elle ne bouge pas. Statique, les nerfs tendus, un seul mouvement pourrait effrayé le moldu innocent. « Prends-le je te dis. » Après une deuxième fois, elle devine son sexe. Un simple môme. La nymphe enneigée se retourne légèrement et regarde l’enfant. Il n’a rien à voir avec un asiatique mangeur de nem. Il a la peau halé, les traits tirés, et son air bienveillant lui rappelle sa maison. Il lui rappelle tout ce dont elle a besoin. D’une famille. Des amies. Il semble aussi lunatique que la défunte Luna Lovegood. Et aussi gentil que Cedric. Il insiste encore, têtu mioche. Il force psychologiquement la chinoise à attraper le paquet dans un mouchoir, délectant ses doigts glacés d’un touché si chaud. « Merci. » Presque inaudible dans la rue désormais bruyante, elle masque ses larmes par un sourire rassurant. Non pas celui de la psychopathe asiatique. Celui d’une sœur, d’une tante, d’une mère. « File, va à l’école, tu vas être en retard. » Elle insiste pour laisser partir cet être de lumière qui a pu l’éclairer le temps d’un instant.

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« Cho tu m’entends ? Cho, arrête de dormir. Y a Léo qui t’attend avec Mafalda dans la cuisine. Il parait que tu dois éplucher des courgettes ? Je sais, pour la résistance, c’est étrange, mais je pense que ça peut te faire du bien de retrouver une vie … normale. Allez, arrête de faire semblant de dormir, c’est pas drôle Cho. Si tu te réveilles, t’as le droit à un câlin, imagine, un câlin de ma part, comme ça peut te faire un bien fou. Bon. T’es pas contente ? Tu veux que j’ôte mon pull en pure-laine pour toi ? Ah je préfère, loin de moi l’envie de me déshabiller pour tes beaux yeux bridés. »

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« Mange un peu Cho, tu sais je suis pas si affamée que ça. Et puis c’est pas comme si tu allais élargir tes vêtements avec ta taille de guêpe au régime ! » Le blond lance un léger clin d’œil à l’asiatique qui se permet un léger rire amical avant de lui donner un coup dans l’épaule. Montague esquisse, charrier la mangeuse de nem ne peut que l’amuser, dans la galère où ils sont, rien ne peut les rassurer. « Je me rappelle des réceptions hivernales Montague. Ma mère était tellement heureuse, tandis que mon père tenait les beaux discours hypocrites. Une belle brochette de faux-culs se baladait en satin dans ma demeure et je les laissais encore faire. Des personnages soient disant importants. Je m’en moquais bien, tant que je pouvais m’échapper le plus rapidement possible. J’en avais marre de cette luxure abondante. Et regarde-nous aujourd’hui. » Cho relève un sourcil hautain, la bonne humeur sur son visage. Le récit du garçon la passionne, elle l’admire. Ce Jacob, ce héros. Ce brave garçon qui n’a pas peur de la mort. Qui se bat pour survivre. Qui a sacrifié sa cage d’or pour les griffes d’Azkaban. Son regard voilé se dérobe sous les yeux de l’océan. Ce sentiment trop fort l’envahie. Son cœur bat. L’imprudence de la romance la guette. Elle tourne autour, de sa robe de satin et de son regard rempli d’étoile. À pas d’éléphant, langue de serpent, elle ne se cache pas. Elle ne se désole pas. Elle lui tend la pomme d’amour pour rallumer la lumière. Voir le jour, sonner le tambour, briller enfin. Juste vivre. C’est ce qu’elle désire. L’explosion interne résonne dans tous son corps, la parcourt jusqu’à allumer cette flamme éternelle. Celle qui peut tout brûler sur son chemin, sans jamais s’arrêter. Parce qu’elle est trop rapide. Trop touchée, trop souffrante, trop brisée pour ne pas se stopper. Elle ne veut plus s’éteindre, plus jamais. La citoyenne libératrice est là, prête à revivre. Pour ce sourire magnifique, pauvre, mais qui l’éclaire. Pour décimer le mal et assujettir le sombre à ses pieds. Reprendre le dessus et dominer sur cette liberté hivernal dont elle est reine.

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« Cho … Cho s’il te plaît. Je sais, que tu es en colère. Je sais ce que ça fait. Neville et moi, c’est compliqué … Je ne comprends pas, comment tu fais. Comment tu gères tout … Des fois, je voudrais m’arracher les cheveux, me frapper à sang et souffrir pour ne pas sentir ce que ça fait … là. Tu vois, entre nos deux trucs qui servent de seins, oui. Le cœur. Tu crois que j’en ai un ? Et toi, tu en as un ? C’est pas une bonne qualité, un cœur. Ça bat pour te faire mal. Ça rebondit contre ta cage thoracique, juste pour te rappeler que t’es une putain de chanceuse. Alors arrête de garder ses yeux fermés. Arrête ! Cho, rappelle-toi qui tu es ! Rappelle-toi ce qu’on t’a enlevé. Regarde-moi putain ! J’en ai marre … Je voudrais retrouver ma Cho. Celle qui fait des sourires psychopathes. Celle qui mange des nems. Celle qui tombe amoureuse du premier inconnu. Celle qui m’aime autant que je me déteste. Ma Cho … »

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La porte se ferme et la silhouette défile dans le couloir. Rapide, agile, on ne peut entendre le bruit de ses pas contre le parquet. Montant les escaliers, elles se réfugient dans un grenier. Un vieux grenier où les toiles d’araignées meublent la pièce, au côté de la poussière. Elle y voit, les méandres de son passé, les choses non accomplis. «Tu te sens mieux maintenant ? » Elle baisse la tête. Ce n’est pas possible. Tout est impossible quand la mort vous frappe et rien ne reviens à la vie. « [color=#660000]Dis-moi Chang, est-ce que tu l’entends encore, le tic-tac ? [color=#660000]» Sa tête se baisse, fixant le sol. Et puis il répète ce mot, crescendo dans la violence. Tout à un sens, et elle implose. « Tu sais très bien de quoi je parle. Tu le sais que trop bien. Tu le caches, comme si c’était simple. Tu le caches par tout, un sourire glacial et ton air démoniaque. Oh que oui, Chang, t’es un putain de démon ! T’es entré dans ma vie, tu m’as fait croire au paradis. Puis tu m’as brisé, t’as tout déversé sur mon corps infesté de ton odeur. J’étais infecté, comme une maladie, j’suis tombé malade. Les gens, ils disent que c’est ça, l’amour. Comme une maladie, une invasion, ça te prend par le ventre, puis ça remonte dans ta tête pour aller de nouveau dans ton cœur. Ça passe pas par le sang, non, c’est bien plus fort. Et ça actionne un truc en toi, qui fais tic-tac. Je t’ai aimé comme personne n’a osé t’aimer. Et regarde où j’suis aujourd’hui. Regarde. » Les yeux qui ne pleurent plus, le visage dans le sol. « Regarde-moi Cho ! » C’est comme si on lui attrapait le menton, et voilà qu’elle relève la tête pour fixer le miroir poussiéreux, et voir son image à l’intérieur. Le visage qui vous envoie des flammes, mais aucune larme. Toute l’horreur de sa nature, celle qui pleurait tant de fois n’a plus de larme. « C’est drôle, tu vois. Jamais tu n’es venu pleurer sur ma tombe. Diggory y a eu le droit, Potter aussi. Moi, je n’ai rien eu. Je n’en suis pas digne ? C’est que ce petit con de Rowan t’as bien brisé, à ce que je vois … Oh non, ce n’est pas ça. Tu l’aimais. Comme je t’ai aimé. » Il tourne, dans son esprit, comme un serpent qui fait de vous sa victime. « Je t’ai aimé et tu n’as même pas pleuré. Je t’ai donné ma vie, je t’ai tout donné, jusqu’à même l’amour que je pensais encore impossible. Je t’ai offert des baisers, je t’ai tout donné pour ne recevoir aucune larme à ma propre mort. Tu m’as vu brûlé et puis tu t’es éteinte comme le feu qui a consumé mon corps. C’est minable de ta part, très minable. Je m’attendais à mieux en te voyant. Comment as-tu pu tomber aussi bien bas ? Ce n’est pas l’alcool, trop prude pour ça. Tu t’es vendu au diable, Chang. Et en devenant ainsi, tu l’as épousé, tu es sa femme, tu n’es plus que l’enfer même. Je pari que Weasley ne va pas tarder à me retrouver dans la tombe. Elle, elle est bien plus forte, si elle doit mourir, c’est en martyr. Parce qu’en réalité, tu n’es que son miroir. Ton cœur ne bat que pour cette amitié si puissante qu’elle en est presque impossible réciproquement. Vous êtes liées. Mais elle, elle sera quand t’arrêter, elle sera quand il faudra poser sur toi, le sortilège mortel qui te rend si éternel. Elle va te désarticulée, petit à petit et ton corps ira pourrir dans les enfers. Parce que tu nous a tous créer un paradis et tu as fait de toi Satan, celle qui le détruit. » « Assez ! » Son point fonce dans le miroir et le reflet qu’elle a d’elle se brise. Sa respiration est forte, saccadée, ses mains ensanglantées, elle entend les bruits de pas qui court pour la rejoindre. La voix dans sa tête s’éteint petit à petit, mais dans un sifflement langoureux, elle lui laisse son dernier message. « Tu penses être plus forte que moi, mais tu n’as pas besoin de moi pour te briser. Tu viens tout juste de commencer. Tu seras la cause de ta propre mort Chang. » Et la voix éraillé s’estompe alors que Neville fait irruption dans la pièce. « Cho ! Est-ce que tu vas bien ? » Il accourt pour regarder sa mort enflée, celle-ci fixe le fond de la pièce d’un œil livide. « Ça va aller. » Sa bouche se pose sur sa chevelure de jais et il serre contre lui sa silhouette fine, comme pour la rassurer. Mais elle ne dit rien Chang. Elle continue, encore et toujours à fixer le fond de cette pièce, de peur de revoir ce fantôme venu des ténèbres pour y dérober son cœur et tout son être.

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Félicitations petite chouette, te voici validée ! Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille personnalisée !
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