ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Je suis née le soir du 12 Février de l'année 1970, par un temps glacé sur Londres. Mes parents, Charlus et Morgana, accueillait avec moi leur première fille. Et c'est alors que le manoir familial était sous la neige que je suis venue au monde. J'ai donc aujourd'hui 31 ans. PROFESSION — Je travaille au bureau de la généalogie sorcière, au sein du département de l'héritage du sang sorcier. Je dédie le reste de mon temps à la noble cause que je sers. NATURE DU SANG — En digne Selwyn, je suis de sang-pur, aussi immaculé que la neige qui a accueilli mon entrée dans le monde. BAGUETTE — Ma baguette mesure 23 centimètres 22. Faite en bois de rosier, elle renferme en son cœur un dard d'acromentula. Je me souviendrai toute ma vie du regard qu'a posé sur moi le marchand lorsque j'ai obtenu cette baguette. Je crois que je lui ai fait peur. STATUT MATRIMONIAL — Je suis actuellement célibataire, bien que la rumeur court que mes parents seraient prêt à m'offrir à une famille aussi pure que la mienne. Je sais que ce jour viendra. D'ici là, je reste maitre de ma personne. ANCIENNE MAISON — J'ai fais mes classes à Serpentard. Certains ont dit que ma place était plutôt à Serdaigle. je n'ai jamais contesté la décision du choixpeau.PATRONUS — Je n'ai jamais pu produire de patronus. La marque sur mon bras m'en empêche. EPOUVANTARD — Ma famille, décimée par des traitres. Rien ne m'effraie plus que la trahison qui couterait la vie aux miens. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Mon bras est marqué par la marque des ténèbres, que j'arbore fièrement depuis qu'elle s'est inscrite dans ma peau. J'ai des cicatrices sur les poignets et dans le dos, souvenirs de la guerre. GROUPE — Shadow Squad

---

MON ÂGE — majeure +1
   MON PAYS — france
   MON AVIS SUR LE FORUM — comme je le disais sur bazz, je suis scotché (mais depuis j'ai trouvé des failles !)
   MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
   MON AVATAR — kirsten dunst
   COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — bazzart
   UN DERNIER MOT MAGIQUE — supremacy will be ours.

23 Juillet 1999. La famille doit tomber. Son nom est là, à l'encre noir, sur la liste qui vient de m'être remise. Je croyais qu'il était parti, loin, très loin. Je lui avais dit de fuir. Il n'avait plus jamais donné de nouvelles. J'étais supposé qu'il était parti, en France comme beaucoup. Mais quel idiot. Non. C'était forcément une erreur. Son nom ne pouvait être là. La porte s'ouvrit derrière moi et j'inspirais profondément, tentant de reprendre une constance et un visage impassible. Que se passe-t-il petite sœur ? Un problème ? Je relevais la tête pour rencontrer le visage froid de mon frère. Parce que par nature aucun d'entre nous ne mentait à sa famille, il me fut spécialement difficile d'affronter ses yeux. Mais il ne pouvait pas savoir. Ce n'était pas possible. Aucun. La liste vient de tomber. Il ne devait pas s'en charger lui même. Impossible. Déchirant le papier pour lui en confier la moitié, je lui adressais un sourire. Ces traitres méritent le pire. Il m'en coutait de lui dire une telle chose. Mais il le fallait. Personne ne devait savoir que je lui avais fourni tout ce qu'il fallait pour fuir et qu'il avait visiblement préféré rester. Personne. Et cette fois il allait s'en aller, pour de bon. Je te fais confiance sur ce point.
Chaque poison a une saveur particulière. La marque de son créateur, une touche personnelle qui différencie chacun. Empoisonner quelqu'un est un art délicat qui nécessite de la patience et beaucoup d'amour de la préparation. La moindre erreur peut être fatale au préparateur. Et personne ne souhaite savoir que sa mission a échoué. Chacun sa spécificité cependant. Certains sont spectaculaires. J'ai vu des gens s'étouffer dans leur propre sang suite à un empoisonnement. Je suis beaucoup plus classique et sage. Un empoisonnement propre qui nécrose rapidement le corps. Je déteste laisser les traitres dans un état acceptable. Mort pas nécrose. Triste façon de mourir n'est-ce pas ? Signature, Darcy Selwyn. Pour vous servir. Mais aujourd'hui, préparer ce poison était un instant plutôt étrange. J'allais l'empoisonner. Lui et sa famille. Lui, ses deux sœurs, ses parents et son grand-père. Six personnes. Six corps nécrosés que l'on retrouverait au matin. Mort froide, triste, sans adieux possibles. Préparer un poison n'est jamais une partie de plaisir, mais n'avait jamais non plus été déplaisant. Aujourd'hui tout était difficile. Il fallait rester concentrer à chaque instant. Ne pas faire d'erreur. Et en oublier le destinataire. Cent fois j'avais songé à supplier mon frère de le faire à ma place. J'aurais bien trouvé une raison. Mais je ne pouvais. Si il devait mourir, j'étais la seule qui pouvait en décider. Et ce soir, il serait à moi de le faire.
Toute de noir vêtue, dans la pâleur de la lune. La maison se dressait devant moi, endormie, dans le calme d'une nuit claire. Aucun bruit aux alentours. Seul le vent s'engouffrait dans les branches, sans pour autant produire plus de son que nécessaire. C'était une belle nuit pour mourir. Surtout de ma main. La nuit est une traitresse : quand les gens sont plongés dans le sommeil, ils cherchent la paix, la sécurité qu'ils pensent trouver en échappant au monde qui les entourent. Je suis une traitresse. J'agis dans leur rêve, devant leur pire cauchemar. Je n'apporte aucune paix, juste la mort, dans la souffrance de ne pouvoir respirer. Je ne leur laisse aucune chance. une personne éveillée n'aurait que quelques petites minutes pour attraper un antidote, si elle l'avait à porter de main. Tout en sachant que chaque mouvement l'affaiblirait un peu plus. Mais une personne endormie... La douleur la réveillait et elle se retrouvait dans l'incapacité de respirer. Impossible, dès lors, d'imaginer qu'elle pourrait s'en sortir. J'inspire profondément avant de sortir ma baguette. La porte s'ouvre délicatement, sans bruit. Personne n'annoncera ma présence et ma blondeur rependra la mort sans plus de cérémonie. C'est une maison de famille classique, dans un style très moldus. Aucun signe de magie ici, mais je sais que je ne me suis pas trompée. Ils sont ici. Traitres à leur sang. Des photos de familles. Son visage. Il est là. Je le sens. J'arpente les pièces, tranquillement. Une pièce fermée. La poignée tourne. J'entre dans une chambre modeste. Un vieillard dort, paisible. Mes talons s'enfoncent dans la moquette alors que je m'approche. C'est fini. Il doit mourir, c'est ainsi. Le flacon s'ouvre, le poison glisse sur ses lèvres, s'enfonce en son corps. Respiration lourde. Quelques secondes puis il s'agite. Je n'ai rien à lui offrir mais je lui laisserais une mort simple. Je sors, referme doucement la porte. L'étage abrite le reste de la famille. Ma cape noir traîne dans l'escalier comme une traîne de mariée. Je refuse d'y penser. La porte ouverte m'amène à cette chambre de fille. Même sort. Je dépose un léger baiser sur son front. Je suis sincèrement désolée. Mais je dois le faire. Je décime une famille. Je m'attarde sur sa deuxième sort. Elle a l'âge de mes petites sœurs. Alors qu'elle suffoque, que ses yeux s'écarquillent sur le visage de son bourreau, je tiens sa main, fermement. Elle ne s'éteindra pas seule. Je l'ai gardé lui pour la fin. Sous mon visage impassible, les larmes voudraient couler. Je m'y refuse. Sa porte est fermée. Dort-il ? Plausible à une telle heure. Ma main glisse sur la poignée. Une chandelle éclaire la pièce. Une rose blanche au pied sur chandelier. Pourquoi ? Il est là. Assis, prêt de la fenêtre. Il m'observe. Il m'attends. Je savais que tu viendrais. Ce n'était qu'une question de temps. Sa voix est claire, sans inquiétude. Pourquoi ? Il va mourir. Je viens de priver de vie sa famille. Pourtant il ne réagit pas. Je te croyais en France. Il devrait y être. J'avais tout fait pour qu'il puisse fuir. Et pourtant. Pour tu es là. Évidemment. Parce que son nom est écrit sur une liste de traitre. L'ironie avait voulu que cette liste tombe entre mes mains. Qu'elle soit mon devoir. Ton nom était sur la liste. Son visage reste impassible. Traitre. Je t'attendais tu sais. Alors vas-y. Je fronce les sourcils. Ne sait-il pas ? Tu aurais dû protéger les tiens. Partir, abandonner, ne jamais revenir. Personne n'aurait eu à mourir. Son visage se transforme. Il me rejoint, m'attrape sèchement par le bras et m'entraine dans la chambre de ses parents. La vision le glace. Les larmes l'envahissent, ses jambes se dérobent. Il est à genoux. Je pourrais le tuer. Briser le flacon entre ses lèvres et le laisser mourir là. Ce serait facile. Mais je ne peux pas. Je sais ce que j'ai fais. Il le sait aussi. Tu dois partir. Maintenant. Il se tourne vers moi, le visage déchiré par la haine, se relève, pointe sa baguette sur moi. Je ne bougerai pas. Parce qu'il ne me tuera pas. Si il me tue, il mourra. Ma famille se lancera à sa poursuite, il sera exécuté publiquement. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Pour me donner une leçon ? Pourquoi Darcy ? Il ne me fait pas peur. Il me déchire. Disparait. Disparait avant que je ne te fasse du mal. Non. Impossible. Il doit mourir. Le ministère en a décidé ainsi. Non. Toi tu dois partir. Maintenant. Je te couvrirai. Mais pars. Loin. Protège toi. Le doute s'installe dans ses yeux que j'aime tant. Ils sont mort Darcy. Je n'ai rien à vivre. Au contraire. Il a tout à vivre. Moi je suis condamnée. Mais lui, son avenir est magnifique. Laisse moi t'offrir une porte de sortie. Disparait. Ne reviens pas. Je m'assurerai que ton nom n'apparaisse nulle part. Je t'en prie. Je ne pourrai pas te sauver une troisième fois. Il abaisse sa baguette. La fiole qui lui est destinée reste entre mes doigts. Je ne peux pas faire ça. Pourquoi Darcy ? Pourquoi me sauver à nouveau ? Tu risques tellement... Parce que je l'aime. Parce qu'il est traitre à son sang mais que je ne peux le tuer. Mon cœur m'en empêchera toujours. Ne pose pas de questions. Maintenant vas t'en. Je ne te supplierai pas. Il s'approche, dangereusement. Sa main glisse sur ma joues, effleure mes lèvres. Je perds un instant le contrôle. Son goût s'empare de ma langue. Mes yeux se ferment. Mon corps est pétrifié. Puis tout s'arrête. Adieu Darcy. J'ouvre les yeux dans une pièce vide. Mes doigts se resserrent autour de la fiole qui lui était destinée. Adieu... Je déclarerai qu'il n'était pas à l'adresse et que personne n'a su me dire où il était. Qu'il s'était enfui depuis des mois. Version officielle. Affaire classée. La marque dans mon bras nous a toujours séparée, mais elle ne m'aura empêchée de le sauver. Il est ma seule erreur.

   

J'ai beaucoup aimé le personnage et ta fiche l'histoire est très intéressante avec ce thème ! Bienvenue

   Félicitations petite chouette, te voici validé   Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin   voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
   Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition