ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Né un certain deux février, il est désormais âgé de vingt-et-une années. PROFESSION — Depuis janvier dernier, Noam est employé au magasin d'accessoires pour Quidditch. NATURE DU SANG — Noam est de sang-mêlé. La nature du sang n'a aucune importance pour lui, qu'il soit mêlé, pur ou de bourbe. Cette suprématie des sang-purs le dépasse d'ailleurs complètement. BAGUETTE — Taillée dans du bois de cerisier, elle possède en son coeur une plume d'hippogriffe. Mesurant 27,3 centimètres, elle est prédisposée aux sortilèges de défense. STATUT MATRIMONIAL — Célibataire. De par son jeune âge, Noam n'a connu que de très rares relations amoureuses. Sans pour autant collectionner les conquêtes, il en possède tout de même quelques unes. Par les temps qui court, mieux vaut ne pas trop s'attacher. Malgré ses vingt ans passés, il ne sait toujours pas si sa préférence va aux femmes ou aux hommes. ANCIENNE MAISON — Noam est le dernier de la fratrie Richter a avoir intégré la maison de Sepentard. PATRONUS — Un rat. Un ridicule rat  qu'il affectionne particulièrement. EPOUVANTARD — Les corps de ses frères, empilés les uns sur les autres, comme déchiquetés par une bête qui n'est autre que lui-même. Fort heureusement, rien de tout cela ne leur est arrivé, les perdre est inimaginable et représente sa plus grande crainte, tout comme sa plus grande faiblesse. Il échangerait volontiers sa vie contre les leurs si l'occasion se présentait. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Noam est marqué de quelques cicatrices et de brulures, pour la plupart obtenues lors de combats ou de péripéties. GROUPE — Breath Of Life.

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MON ÂGE — Dix-sept ans.
MON PAYS — France
MON AVIS SUR LE FORUM — Il est parfait, wow.   
MON PERSONNAGE — [] inventé [] prédéfini [X] scénario
MON AVATAR — Jake Cooper, finalement. 
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Bazzart!
UN DERNIER MOT MAGIQUE — Je change finalement d'idée de perso et je repars de bon pied avec ce petit mec.   J'ai besoin de liens, ma boite mp vous est grande ouverte!     

Mois Année.
Mois Année.
Avril 2001. Je t'en supplie, Isa, fais que ça s'arrête. Il aimerait bien que ça s'arrête, Noam. Il aimerait bien que cette douleur et cette peine cessent enfin. Il voudrait juste s'endormir, là, dans les bras de son aîné, et se réveiller au petit matin, bercé par les premiers rayons du soleil accompagnés d'une douce brise. C'est tout ce qu'il demande : du repos. Sous sa peau pâle et à peine épaisse, il sent chacun de ses os déjà fragiles se briser. C'est comme s'il mourrait pour renaître, et mourrait de nouveau. Ça le consume, à petit feu, ça le détruit de l’intérieur. La lune n'est pas encore à son zénith qu'il n'en peut déjà plus, qu'il demande à tous les dieux de l'épargner. En vain. Le cadet s'agrippe avec difficulté à la chemise à peine trop grande de son aîné avec laquelle il s'aide à se relever. Aide moi, je t'en supplie aide moi. Le visage couvert de sueur et de larmes, Noam supplie Asaël de lui apporter son aide. Ce qu'il aimerait faire, mais il n'en a pas les moyens. Ça le tue Asaël. Ça le tue de voir son frère, la chaire de sa chaire, son propre sangs souffrir autant en ne pouvant rien faire pour l'aider. Calme toi, chut... Calme toi, je suis là. Qu'il lui souffle. Il aimerait bien se calmer, Noam. Mais il ne peut pas, il ne peut plus. Il n'a plus aucun contrôle sur ce corps qui est pourtant sien. Toujours agrippé à la chemise d'Asaël, Noam se voit de nouveau obligé de cambrer son maigre corps quand une vive douleur se fait ressentir dans le bas de son dos. Il retombe sur le sol, sa tête heurte l'herbe fraîche mais il n'en a que faire. La douleur a disparu. Elle s'est envolée, le temps d'une minute, il ne ressent plus rien. Sa respiration reprend doucement un rythme normal. Il respire, il est en vie. Il croit que tout est fini, mais il se trompe. Il se trompe comme il ne s'est encore jamais trompé auparavant. Comme s'il avait reçu un coup de massue derrière le crâne, la douleur reprend. Et de plus belle. Ses yeux virent au rouge sang, luisant comme deux lucioles dans l'obscurité. Il serre les dents, tentant d'avaler ces quelques cris qui chahutent au fond de sa gorge et qui ne demandent qu'à retentir dans l'immensité de cette foret. Il sent sa peau se transformer, Noam. Il se sens muter, devenir une bête. Dans un de ses derniers moments de lucidité, il colle son front contre celui d'Asaël et lui ordonne, d'un ton ferme mais brisé : Cours, sauve-toi. Et ne te retourne pas. Hors de question, je reste avec toi No, je reste avec toi. Il est déjà trop tard, Asaël ne s'en sortira pas sans blessure, c'est inévitable. Noam ferme les yeux brusquement, la douleur redoublant d'intensité. N'a-t-il pas déjà assez souffert? Le cauchemar ne peut-il pas se terminer ainsi ? Apparemment non. Il sent un mouvement particulier dans sa bouche, dans le fond de sa mâchoire. Il n'a pas le temps de comprendre ce qui se passe qu'un grognement féroce lui déchire les entrailles, laissant apparaître de vilains crocs. La transformation a débuté, d'ici quelques instants il ne sera plus qu'animal. Il le sait, et Asaël le sait aussi. Mais il ne bouge pas, il reste là, à genoux, devant son petit frère qui se déchire de l’intérieur.
La suite, Noam n'en a plus aucun souvenir. Tout ce qu'il sait, c'est que le lendemain matin, il s'est réveillé dans les bras d'Asaël, aux premiers rayons du soleil et que ce dernier avait risqué sa vie, toute la nuit, pour le protéger. Ils étaient vivants, salement amochés, mais vivants. Et surtout, ils étaient ensemble.