ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — C'était une froide nuit d'hiver, dans une bourgade située à quelques kilomètres à l'ouest de la capitale anglaise, que la troisième et dernière enfant des Ravendall est née. C'était il y a déjà vingt-quatre ans. PROFESSION — Lucina a travaillé comme vendeuse dans une petite boutique de potions du chemin de traverse durant plusieurs années. Et puis, le Seigneur est Ténèbres est arrivé au pouvoir et le département de l'héritage du sang sorcier a vu le jour et la jeune femme y a proposé ses services. C'est là-bas qu'elle travaille depuis un peu moins d'un an et demi maintenant, en tant que potionniste. NATURE DU SANG — Lucina est issue d'une vieille famille de sorcier, qui est néanmoins toujours restée à l'écart. Mais malgré les siècles d'existences de sa famille, c'est aujourd'hui un sang mêlé qui coule dans ses veines. BAGUETTE — Vingt-et-un centimètres de bois de cornouiller contenant un dard de billywig. Assez souple, elle est prédisposée aux maléfices. STATUT MATRIMONIAL — D'aussi loin qu'on s'en souvienne, on ne l'a jamais vu accompagnée d'un quelconque compagnon et elle est effectivement célibataire à ce jour, au grand dam de son père qui espère la voir bientôt entrer dans une famille respectable. ANCIENNE MAISON — Ambitieuse, malicieuse et fourbe. Tant de qualités qui ont fait d'elle un membre de la maison de Salazar Serpentard, ancêtre du Seigneur des Ténèbres. PATRONUS — Lucina n'a jamais réussi à faire apparaître un patronus corporel ; uniquement une brume argentée. Peu en importe les raisons, c'est un détail à ses yeux. Elle n'a jamais eu a utiliser ce sortilège en situation réelle et ne compte pas en faire usage de sitôt. EPOUVANTARD — Un troll. Une créature toute bête mais qui pourtant, la tétanise. C'est après tout un monstre de son espèce qui a ôté la vie de son grand frère, qu'elle avait toujours considéré comme étant un homme imbattable, plus fort que tout. Une espèce de héros. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Une petite brûlure, au niveau des hanches. Rien de plus à signaler ; elle est plutôt du genre à fuir le danger et toute situation pouvant la blesser. GROUPE — breath of life.

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MON ÂGE — 22 ans.
MON PAYS — suisse.
MON AVIS SUR LE FORUM — tellement pourri que je suis de retour
MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — alicia vikander
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — j'ai suivi un lamastico nommé Marine.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — ()

GREEN & SILVER — Il y a neuf ans, Rhea rejoignait les Poufsouffle à Poudlard. Deux ans après elle, c'étaient les lions qui accueillaient Leonard. Cette année, c'est à toi d'entrer à la fameuse école de magie. Tout vas bien se passer, Lucy. Tu acquiesces d'un léger signe de tête. Je ne m'en fais pas pour ça, as-tu envie de répondre. Mais tu ne le fais pas : ce serait un mensonge. Tu entends parler de Poudlard quasiment depuis que tu es née, tu ne devrais pas être aussi effrayée. Et pourtant, tu dois admettre que tu ne sais pas vraiment à quoi t'attendre. Rhea et Leonard avaient adoré leurs années étudiantes. Et si ce n'était pas ton cas? Tu m'écriras, hein? Ton frère esquisse un sourire avant d'ébouriffer des cheveux. S'il t'accompagne aujourd'hui, c'est qu'il n'a pas encore d'emploi - après tout, l'obtention de ses ASPIC ne date que de deux mois. Dès que j'en aurais l'occasion. Tu souris et vous vous dites au revoir ; tu es prête à monter dans le train qui t'emmènera vers l'école où tu passeras tes sept prochaines années. C'est la maison des vert-et-argent, celle des serpents qui t'accueillera à bras ouverts.

Ton livre à peine ouvert, tu soupires. Tu n'as pas encore lu un mot que déjà, tu t'ennuies. Certains devoir ne te posaient aucun problème - rédiger trente centimètres sur les propriétés de la Belladone ou sur l'effet de la Goutte du Mort-Vivant par exemple. Bien au contraire, tu prenais un réel plaisir à effectuer ces travaux-là. Mais à quoi bon résumer quelques pages de Forces obscures : comment s'en protéger? Ce torchon était presque aussi intéressant que les bouquins que le professeur Lockhart vous avait fait acheter l'an passé. Tu soupires à nouveau avant de te saisir de ta plume et de commencer la lecture du chapitre. Dans ton dos, tes camarades de chambre s'affaires. Leurs mots parviennent à tes oreilles et c'est ainsi que tu entends que l'une compte se rendre dans le parc, où elle doit retrouver certains amis répartis dans d'autres maisons, alors que l'autre a un tête à tête de prévu avec McGonagall - tu te souviens alors vaguement d'une altercation que ta camarade a eu avec votre professeur de métamorphose deux jours plus tôt. Elles quittent enfin les dortoirs, ne te laissant d'autre choix que de finalement te concentrer sur tes devoirs. L'horloge tourne, ta plume gratte le parchemin sans grande conviction. Psht, va-t-en ! ordonnes-tu lorsque tu aperçois une araignée - cette sale bête - s'approcher de ta rédaction. Mais la bestiole ne t'écoute pas. Elle continue son bout de chemin et se promène le long de tes mots. Ton visage se transforme en une moue dégoûtée - beurk, tu détestes les insectes - alors que tu te sers de ta plume pour t'en débarrasser. Et puis, une idée te traverse l'esprit. Pourquoi pas; tu es seule dans le dortoir et personne ne viendrait te déranger avant plusieurs dizaines de minutes. Tu laisses tomber ta plume sur la table pour te saisir de ta baguette. Tu la pointes sur l'araignée et tu murmures juste un mot, une incantation qui sonne comme une mélodie à ton oreille : Endoloris. Sous tes yeux, la bestiole se tord de douleur alors qu'un léger sourire apparaît sur tes lèvres. La souffrance fait partie des concepts que tu as du mal à saisir ; voir l'insecte souffrir ne te fait absolument rien, tu es indifférente à la scène qui se déroule sous tes yeux et dont tu es l'actrice principale. Le devoir de Lupin attendrait.


THIS IS GOODBYE — Je suis désolé, nous n'avons rien pu faire. Quelques mots, une simple phrase. Et pourtant, ils suffisent. Ta mère s'agrippe au coup de ton père en étouffant un sanglot, ta soeur pourtant de nature joyeuse fond en larme. Tout s'effondre. Tu ne bouges pas d'un pouce, ton regard posé sur le dos de l'homme en blouse blanche qui s'éloigne de vous. Tu n'entends plus rien autour de toi ; ni les médicomages qui s'affairent, ni les pleurs de ta famille. Le néant. La dernière phrase que tu as entendu tourne en boucle dans ton esprit. Mort. Leonard est mort. Et ton monde s'écroule. Leonard, ce grand frère qui te prenait dans les bras lorsque rien n'allait. Leonard, cet ami qui te prêtait ton oreille lorsque tu en avais besoin. Leonard, ce héros qui avait toujours été là pour toi. Parti en fumé, envolé. Tu ne verras plus son sourire, tu n'entendras plus le son de sa voix. C'est terminé. Tu n'oses pas bouger, tu retiens presque ton souffle. Tu n'y crois pas. Ce n'est pas possible. Pas lui. Et pourtant... Rhea s'approche de toi et te prend dans ses bras. Elle murmure quelque chose que tu n'es pas sûre de comprendre. Et comme tu ne réagis pas, comme tu restes immobile, elle répète encore et encore ces quelques mots. Jusqu'à ce qu'ils ne parviennent à tes oreilles. ...rrête, Luce. Ne reste pas plantée là. Il est parti, tu sais. Alors, tu prends conscience de la réalité. Tu ne le reverras plus; tout était terminé. Et c'est deux mains tremblantes qui se soulèvent tout à coup pour agripper la robe de ton aînée, alors que tes yeux se remplissent de larmes. Pour la première fois depuis des années, tu te permets de pleurer. Ton frère te manque, il te manque tellement. Ce crétin est parti trop tôt. Quelle idée a-t-il eu de partir poursuivre ses recherche en montagne sur un coup de tête - « l'aventure, lucy. » t'avait-il simplement répondu lorsque tu lui avais demandé pourquoi il allait aussi loin (une explication qui ne t'avait d'ailleurs pas satisfaite du tout). Et son chemin avait croisé celui d'un troll. Une grossière erreur qui lui a couté la vie. Il me manque, dis-tu finalement. À moi aussi. Si la magie peut faire bien des choses, elle ne peut ramener les morts. Tu ne peux rien faire d'autre que pleurer dans les bras de ton aînée. Pleurer, puis tourner la page. Car le monde est cruel : il ne s'arrête pas de tourner lorsqu'une vie prend fin.


MAGICAL DRAFTS AND POTIONS — Tu fermes la main sur ton couteau et quelques gouttes de sang s'échappent de ta chair pour terminer leur course dans le chaudron situé quelques centimètres au-dessous. Avec un sourire sur les lèvres, tu observes alors la potion virer de l'ocre au violet et d'un coup de baguette, la plaie que tu t'es faite au milieu de ta main se referme. Tu as trouvé ce que je t'ai demandé? Un soupire s'échappe de tes lèvres alors que ta soeur entre dans la pièce, un thé à la main, pour s'installer dans l'un des fauteuils de ton salon. Bien sûr que non, tu n'as pas trouvé le livre qu'elle recherche. Tu ne l'as même pas cherché, à vrai dire. Ta soeur s'est arrêtée de vivre des mois en arrière, lorsque Léonard est mort. Le livre qu'elle recherche est interdit, malgré un gouvernement favorable à la magie noire dans laquelle vous baignez depuis votre plus tendre enfance. Un livre aux formules encore plus obscures que ce à quoi tu étais habituée, un pouvoir que le gouvernement veut garder pour lui. Oublie ça, Rhea. Ce livre n'est qu'une légende urbaine. Tu l'entends vaguement siroter son thé avant de reposer la tasse sur la table basse. Au contraire, je suis sûre qu'il existe, quelque part. Tu bosses au ministère, tu devrais bien pouvoir me dégoter ça. Tu ne réponds pas cette fois et la potion se met à se mélanger d'elle-même à la suite d'un mouvement du poignet. Qu'est-ce que tu prépares? La commande d'un client, dis-tu simplement. Tu n'aimes pas parler de ton travail, qu'il s'agisse de ton emploi officiel ou de celui auquel tu te prêtes lors des tes jours de congés ou le soir, lorsque tu rentres chez toi - le trafic de potions pas forcément légales. Tu préfères garder tout cela confidentiel. C'est après tout pour ta discrétion que les clients continuent de frapper à ta porte.