ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Né un jour de janvier 1970, plus précisément le treize janvier, il vint au monde trop tôt dans le foyer familial. Sa mère n'ayant pas pu se déplacer dans la neige elle dût s'adapter et accoucher de manière dite naturelle dans le salon. C'était un jour aussi froid que le devint son coeur à présent. Lupus est aujourd'hui âgé de 31 ans. PROFESSION — Il a enchainé les petits boulots, en jonglant de commerces à commerces. Il n'a jamais eu le “coeur” à se poser à un endroit en particulier. Vite lassé par les tâches qu'on lui attribuait ou tombant irrémédiablement sur un patron à l'esprit trop étroit, il n'était pas rare de savoir qu'il n'avait tenu qu'un pauvre mois (si ce n'était moins parfois) dans ses derniers jobs. Il s'essaya à officier au ministère, mais la paperasse et le quotidien répétitif, le fît vite quitter son poste. Dernièrement il a réussi à obtenir une place en tant que Gardien de Prison, à Askaban où sa folie sadique se voit assouvie. Il l'est d'ailleurs depuis quelques années. NATURE DU SANG — Il voue un véritable culte à la pureté du sang, malgré le fait qu'il soit de sang-mêlé. C'est un lien qu'il exècre au plus haut point, il n'hésite d'ailleurs pas à se prétendre de sang pur quand bon le chante. BAGUETTE — Sa baguette est l'extension naturelle de son bras, il ne s'en sépare jamais, JAMAIS. C'est son arme à lui, son âme. D'ailleurs quand on s'intéresse à sa composition on se rend compte qu'il n'est pas très loin de la vérité : c'est une baguette plutôt longue et tordue, à l’allure souple taillée dans un noyer noir symbole de haine profonde, contenant en son coeur un échantillon de morve de troll. Surement pour souligner d'autant plus quel détestable personnage en est le propriétaire. STATUT MATRIMONIAL — Le beau brun n'a jamais su entretenir de relations saines et sincères. Il s'est d'ailleurs marié par procuration à la fin de ses études avec une femme dont la pureté du sang était plus tangible que dans son propre arbre généalogique. Une manière comme une autre de d'accéder à un rang plus important. Il ne l'a jamais aimé et n'a eu de cesse de la tromper sans scrupules. Trop sotte pour s'en apercevoir, elle à contrario l'aime d'un amour déraisonnable et ferme les yeux sur ses agissements. ANCIENNE MAISON — Serpentard, une véritable fierté pour lui. PATRONUS — Il ne sait pas produire de Patronus, il ne l'a jamais appris et ne compte pas le faire dans le futur, il n'en a strictement rien à faire. De plus, il ne risque pas d'en avoir besoin, étant un mangemort accompli, il ne risque pas d'avoir à se défendre des détraqueurs. EPOUVANTARD — Il voit une tombe parmi tant d'autres, SA TOMBE. Juste une pierre neutre, sans nom, sans une phrase pour compter ses exploits. Une tombe sans éclats, oubliée de tous, de ne pas avoir ancré son empreinte et son nom dans l'histoire. C'est cette peur d'être le grand oublié de l'Histoire qui le ronge.CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Il porte encore les stigmates de la fuite d'une de ses victimes qui d'un sort lui a offert une brûlure importante le long de l'épaule et sur son bras droit. À défaut de cette importante marque, il a reçu il y a cinq ans l'honneur de pouvoir arborer la marque des ténèbres à l'intérieur de son bras droit.  GROUPE — SHADOW SQUAD, indéniablement.

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MON ÂGE — 20 ans, toujours.
 MON PAYS — FRANCE
 MON AVIS SUR LE FORUM —    
 MON PERSONNAGE — [] inventé [] prédéfini [x] scénario
 MON AVATAR — AARON PAUL
 COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Après Ronald qui m'a tanné comme un forcené, puis Archie qui m'a lâché pour ses poilus d'amours, je me suis retrouvé ici, me demandez pas comment je serai obligé de vous tuer, ça m'embêterait (pas)
 UN DERNIER MOT MAGIQUE — “Je suis la bouche qui pète, prout prout prout !” (ah, sacré shrek !)

11 ANS - POUR QUE L'ORAGE S'ANNONCE
Crouch, crouch, crouch… Bruit que faisaient ses dents en s’entrechoquant. Il mangeait tranquillement et paisiblement ses céréales.  Il était calme. Si calme, que si sa bouche ne bougeait pas on aurait très bien pu croire qu’il s’était mué en une statue de pierre. Il était impassible, imperturbable. Il plongeait son regard dans l’horizon que lui offrait sa position, depuis sa chaise. Une fenêtre, sa fenêtre. Celle par laquelle il regardait chaque matin depuis qu’il était revenu dans son foyer pour les vacances. C’était l’hiver. Saison de réjouissances, de fêtes, de famille… Famille… Un mot qui résonnait amèrement dans son esprit. Sa mère était sa seule famille. Son salopard de géniteur mâle s’était tiré après la naissance de son fils. Lupus préférait dire qu’il était mort, sans préciser la cause du décès. Souvent ça faisait son petit effet, les gens se retrouvaient si gênés qu’ils ne posaient pas plus de questions. Et il préférait. À vrai c’est pas comme si il aurait pu s’épancher sur leurs questions, il ne savait pas grand chose de lui. Juste ce que sa mère avait bien voulu lui raconter. Sa mère le décrivait comme grand, fin, ayant les cheveux fins et bruns, avec une fine barbe la plupart du temps. Elle ne parlait pas souvent de lui, pas souvent en bien aussi. Elle le comparait parfois à un sombre crétin prétentieux avant de s’enformer pendant de longues heures, surement pour pleurer selon l’hypothèse de Lupus. Il avait abandonné l’idée d’en savoir, n’y trouvant pas plus d’intérêt à remuer les vieux fantômes de leur passé. Crouch, crouch, crouch… Il fit taire ses pensées. Le bruit assourdissant de ses molaires le ramenait à la réalité. Sa mère était rentrée dans la cuisine, elle le salua d’un sourire solaire. Il n’y répondit pas, perturbé. Elle sembla d’ailleurs le remarquer. Ça ne va pas mon chaton ? Elle était inquiète, il le sentait. Sous le contact chaud de la paume de sa main contre sa jour, il ferma un bref instant ses yeux. Elle releva son menton et l’obligea à ouvrir ses yeux. Elle savait lire à travers lui, c’était une maman. Qu’est-ce qui te tracasse ? Il savait qu’elle ne lâcherait pas l’affaire. Elle était le genre de mère célibataire qui couvait d’un peu trop près ses œufs, ce qui était en règle générale très étouffant. Il aspirait à de la quiétude, surtout quand il s’agissait du matin au réveil. Encore embrumé de sa nuit passée, il leva ses yeux vitreux vers le doux visage de sa mère. On est quoi, nous ? Il la vit ouvrir ses yeux, surprise apparemment. Il n'attendit pas sa réponse. Mon père il était quoi ? Un sang-mêlé, un... Né-moldu ? Il cracha ce dernier mot comme une insulte. Du haut de ses onze ans il était déjà pleins de convictions et d'idées reçues. Beaucoup de ses camarades de maison étaient d'illustre membres de grandes familles de sang-pur et Lupus espérait vainement faire parti de leur monde. Il désirait tant prétendre au même héritage, mais quel était-il pour lui ? Un père fantôme, une mère muette. La nature de son sang l'obsédait depuis sa première rentrée il y a de ça quelques mois. Lupus vit sa mère marquer un arrêt, comme si elle se concentrait. Son silence était pesant. Je sais que je ne te parle jamais de ton père et que tu dois te poser pas mal de questions... commença-t-elle. Elle rapprocha la chaise et se mit face à lui en essayant de capter son attention, qui était plutôt vaseuse à cet instant même. Il se rendit compte qu'elle prenait sur elle en ce moment, il décida donc de se réveiller un temps Mais... Je pense que tu peux savoir, à ton âge, je pense que tu peux comprendre. Je l'ai connu après mes études à Poudlard, j'étais serveuse dans un bar pour payer mes études et je suis tombée amoureuse de ce jeune homme qui me demanda un Cognac ce soir là... On s'est fréquentés quelques mois, puis il est parti sans me laisser un mot. J'ai appris une semaine après que j'étais enceinte de toi... Elle continua mais il n'écoutait plus. Un cognac ? Il n'y avait que les moldus pour boire ça... C'est ce qu'elle lui avait toujours dit. Il ouvrit grand les yeux à son tour, son cerveau ne fît qu'un tour. Il envoya valser violemment son bol de céréale, furieux. Ses joues se tintèrent de rouge. Il sortit de table en envoyant tout balader sur son passage. C'était une tornade qui s'était mise en marche. Un tornade silence, dont son seul cri se retranscrivait au travers des bruits des meubles et objets mordants le sol. Un silence qui était glaçant. Une boule de rage grondait dans son frêle corps. Des larmes vinrent brouiller sa vue. Il avait compris. Mon père était un putain de moldu, c'est ce que tu es en train de me dire ? Hurla-t-il. Il avait toujours eu du mal avec les règles de bienséance, il jurait comme un charretier et sa mère n'avait été de celles qui reprenaient leurs enfants sur leur comportement. Sa voix trop rauque pour son âge résonnait dans la petite maison qu'ils occupaient et les murs tremblaient, comme si eux aussi craignaient le courroux du jeune Ashbeard. Sa mère était penaude. Elle semblait très mal à l'aise. Lupus commença à comprendre la raison de tout ce mystère qu'elle cultivait pour lui depuis son plus jeune âge. La honte, voilà ce qu'elle avait toujours ressenti. Elle, la fière sorcière qui s'était amourachée d'un minable moldu. Et elle devait vivre avec ses regrets chaque jour, que son fils lui faisait raviver tous les jours malgré lui. Il était son portrait craché en grandissant. Elle aurait espéré que le jour où il découvrirait la vérité n'arriverait jamais et que son amour débordant aurait su absorber cette bêtise faite il y a une dizaine d'années. Tu es mon fils, je t'aime et ce pour toujours... tenta-t-elle de dire pour l'apaiser. Il cria une nouvelle fois, en levant les yeux au ciel. Des larmes perlaient dans ses yeux avant de rouler contre ses joues rondes. Il n'était rien. La honte, il la porterait à son tour. Comme un bagage trop lourd à porter qu'on lui aurait soudé en un instant sur les épaules. Le voyant pleurer, elle ne put s'empêcher d'accourir vers lui pour le serrer dans ses bras, le consoler. Lupus la rejeta. Il ne serrait jamais un sorcier important, une figure du monde magique, quelqu'un de reconnu et d'adulé, il savait bien que ce n'était pas les sorciers de sang-pur qui recevaient toujours la gloire qui leur incombait de droit. Tu n'arriveras pas à ruiner ma vie ! dit-il avec un calme dérangeant. Il semblait apaisé physiquement, mais si ses yeux avaient pu lancer des sorts, aucun doute qu'elle aurait été grillée sur place. Il murmura qu'il la haïssait. Il voulait lui faire mal, autant qu'il souffrait à l'instant. Il se retira, la laissa là, plantée dans la cuisine. Il grimpa quatre à quatre les escaliers, disparaissant derrière la porte de sa chambre, en frappant un dernier coup pour conclure cette conversation.




27 ANS - JE DESCENDS DEUX ENFERS PLUS LOIN
Par là ! Il inspira un bon coup, comme s’il humait l’air ambiant pour se diriger. Elle détalait comme un lapin. Ses pas résonnaient dans la forêt. La voix rauque lui avait indiqué une direction à suivre. La chasse commençait et l’excitation de la poursuite lui serrait les tripes. Un sourire carnassier habillait son visage osseux, ses pommettes étaient saillantes. Il se tenait contre l'arbre se trouvant le plus proche de lui, comme s'il était essoufflé, mais dans la nuit noire, il prêtait attention aux bruits qui pouvaient l'entourer. Elle n'était pas loin. Il le savait, il le sentait. Il se désolidarisa de ses comparses, suivant son instinct qui lui indiquait la direction à prendre. Soudain un mouvement suspect dans les buissons à quelques mètres de lui. Homenum Revelio prononça-t-il. Un marqueur lui indiqua qu'il n'était pas seul. Il s'avança à pas feutré dans la pénombre, baguette en main. Il était sur le qui vive, près à frapper au moindre mouvement. Soudain le visage d'une jeune femme apparut. Boueuse, elle avait certainement essayé de se camouflant en essayant de se fondre dans le paysage. Lumos, Lupus regarda dans sa direction. C'était elle. Il avait couru toute la nuit pour la retrouver et elle était enfin face à lui. Une certaine déception naquit. Lupus l'aurait cru plus ingénieuse et plus revancharde mais à la regarder comme ça, elle lui rappelait plus l'allure d'un mulot apeuré. Néanmoins un sourire vint illuminer son visage lugubre. Elle le contempla en plissant les yeux, véritablement aveuglée par la lumière. S'il vous plait, aidez-moi ! Elle ne semblait pas se rendre compte qu'il faisait parti des sorciers qui la traquaient. Il lui tendit sa main, son sourire ne s'effaçait pas et elle répondit à son geste faussement amical. Il l'attrapa alors sans prévenir par l'épaule, posa sa baguette contre sa gorge à la manière d'un couteau et maintint son bras dans son dos pour l'immobiliser. De sa baguette il émit un flash lumineux pour signaler sa position et l'amener dans sa direction. Elle hurlait, ce qui décupla son excitation à la capture. Sadique ? Naturellement. Son mentor ne mit pas longtemps avant de rappliquer. Elle tentait de se dégager, d'échapper à l'emprise de Lupus qui se faisait plus forte jusqu'à lui couper la respiration pour qu'elle reste immobile. Il sentit ses sanglots, ses larmes rouler sur ses mains. Il grimaça, dégouté avec l'envie irrépressible de s'essuyer. Ce qu'il ne fit pas. Il restait de marbre, en attendant ses instructions, à lui, cette figure énigmatique qui lui faisait face. Son sourire revint quand il vit le visage macabre de celui qu'il avait commencé à considéré inconsciemment comme un père depuis deux ans. Décline ton identité, une voix forte, mature, particulièrement masculine résonnait entre les arbres. Il imposait un certain respect que Lupus ne pouvait qu'admirer. Il sentit la fille sangloter plus fort cette fois. Elle tremblait aussi, Lupus sentait son corps trempait de sueur frissonner contre lui. Elle était tétanisée, si bien que seul ses sanglots émettaient un bruit. Son sourire se raviva. Elle ne répondait pas, Lupus resserra son étreinte, plantant plus profondément dans sa gorge sa baguette. Elle cria. Il passa ses doigts dans sa chevelure de blés et vint poser ses lèvres contre l'oreille de sa victime, Tu as entendu le monsieur ou souhaites-tu qu'on ré-pé-te la question, vermine ? Et n'omets aucuns détails, tu serais mignonne ! dit-il d'une voix sensuelle, particulièrement dérangeante. Naturellement qu'ils n'allaient pas se répéter. Elle tentait d'éloigner son visage de celui de son agresseur, en vain. Puis Lupus sentit sa proie effrayée rendre les armes. Arianne Roberts, née-moldue dit-elle d'une voix frêle. Cette annonce eût l'effet d'un électrochoc chez Lupus, il eût la nausée. Il défit son étreinte et la jeta au sol, face contre terre dans la boue. Il avait posé les mains sur une sang de bourbe. Locomotor Mortis, proféra-t-il en grimaçant. Au moins ainsi elle ne risquait pas de leur faucher compagnie. Il faisait les cent pas, son cerveau bouillonnait. Il l'avait chassée toute la nuit durant, sans connaître pour autant ses origines. Une voleuse. Voilà ce qu'elle était. Née-moldue de surcroit, double peine. Elle qui avait osé s'introduire dans le Sleepy Hollow, y boire une pinte et se tirer sans payer. Elle s'était hasardé à polluer ce bar qu'il chérissait tant, par sa présence écoeurante. Une haine viscérale germa dans les tripes de Ashbeard. Elle devait payer. Mais comment ? Il n'avait alors jamais été confronté à une situation telle que celle-ci. Il regarda alors l'homme qui était avec lui en ce moment même, celui qui l'avait pris sous son aile dans le moment le plus noir de son existence, son guide, son phare dans la tempête. Il sembla ressentir la détresse de Lupus puisqu'il sortit de la pénombre que lui offraient les grands pins de la forêt pour dévoiler son visage lugubre. Tu as pénétré dans mon bar cette nuit et tu t'es envolée sans payer ta consommation. Sache que chez moi, ce genre de chose ne reste pas sans conséquences... Et je suis sûr que tu comprends la gravité de ton acte et qu'il ne peut rester impuni... Il est calme, posé, sa quiétude fit frémir Lupus, qui le contemplait sans mot dire, émerveillé par sa prestance, son charisme. Lupus aspirait secrètement à lui ressembler, il l'observait à l'oeuvre comme un élève en classe, les yeux grand ouvert, un sourire béat sur les lèvres et à deux doigts de voir un filet de bave s'échapper de sa bouche (mais non). Les jambes immobilisées au sol, elle aurait pu se relever mais elle pleurait de plus belle. Ignoble créature, lâche. Elle ne tentait même pas de se battre pour sa vie. Elle avait abandonné. Lupus aurait aimé avec la satisfaction d'une proie combattive, mais la déception le submergea. Il donna un coup de pied dans le visage de la jeune femme, déjà à terre. Un geste complètement impulsif. Il voulait la voir souffrir et il en oublia sa baguette. Il continua à frapper. N'étant pas arrêter par son compagnon il ne s'arrêtait plus, laissa toute sa rage vomir de son corps. Il riait. Sinistre scène. Endoloris, elle se contorsionnait macabrement. C'était une danse, Lupus sautillait, émerveillé, comme un enfant un jour de Noël. Il riait de plus belle. Un coup, un autre. Il aurait pu la paralyser l'empêcher de bouger, mais cela aurait rendu son initiation moins belle. Toute sa rage, sa violence était exacerbée dans une joyeux bordel sanglant. Il devenait dément.