Draco est le fils unique de Lucius et Narcissa Malfoy. De part son sang, il est un sorcier de sang-pur et a toujours été fier de son sang. Il n'a jamais hésité à insulter les nés-moldus et sa cible favorite était Hermione Granger. Draco fut scolarisé à Hogwarts, mais son père souhaitait l'envoyer à Durmstrang, là où le sang pur est supérieur à tous et où les valeurs et l'éducations fournis sont proches de l'idéologie des Malfoy, mais sa mère refusa farouchement. Draco fut élève dans la noble maison de Salazar Serpentard, une fierté pour lui. Il craignait d'être envoyé à Poufsouffle d'ailleurs. Son sang est l'héritage d'une alliance entre les Mafloy et la longue lignée des Black du côté de sa mère. Ainsi, Draco a grandit dans l'idéologie des sang-purs, pensant qu'il fallait préserver cette héritage et dans la haine des moldus. Effronté, narcissique et prétentieux, il n'en demeure pas moins un garçon doué et talentueux, sensible également. A mesure qu'il grandissait, Draco s'est retrouvé confronté à ses démons et il s'est rendu compte que ce monde où les sang-purs gravitent n'est pas celui qu'il pensait. Lui, il se voyait comme un petit prince, un roi parmi les rois, mais non. C'était différent. Les échecs de son père ont conduit Voldemort à se venger en demandant à Draco de tuer Dumbledore sous prétexte de le tuer. Le jeune sorcier de seize ans n'a jamais réussi à le faire et fut la risée des autres mangemorts. Sa rivalité envers Harry Potter qu'il jalousait et son désir d'être reconnu pour ce qu'il est, pas juste un misérable sorcier comme Voldemort le pense, l'ont poussé à trahir Harry, Hermione et Ron en dévoilant leur identité. Draco, bien naïf, pensait pouvoir enfin toucher le but, la reconnaissable pour lui et sa famille, mais ce ne fut pas le cas. Voldemort le récompensa certes, mais ce n'était qu'une ruse pour faire de Draco, un objet de propagande pour soutenir le gouvernement. Draco s'est éloigné avec le temps de son père, il reste très proche de sa mère avec qui sa relation est fusionnelle car après tout, elle a toujours voulu son bonheur et son épanouissement. Le temps et les remords ont rendu le jeune sorcier narquois, particulièrement froid et à tendance alcoolique.

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Lucius Mafloy cherche désespérément à marier son fils car selon lui, Draco doit se marier, il a l'âge de fonder une famille et évidemment, de perpétuer le sang pur et le nom Mafloy. Malgré le poste haut placé de Draco, certaines familles sont rétissantes à s'allier à eux, notamment à cause de la proximité avec Voldemort, mais aussi par les échecs passés de Lucius qui sont toujours dans les mémoires, alors Lucius s'est tourné vers des familles de sang-pur moins proches de Voldemort, les Flint. Il souhaite que son fils épouse Cersei Flint, mais ce n'est pas chose facile car Phineas, le père de Cersei n'est pas de cet avis, au contraire. Cersei et Draco ont deux avis différents. Si Cersei, jeune sorcière ambitieuse souhaite s'unir à Draco parce qu'elle pense que c'est un atout majeur et qu'elle apprécie réellement le sorcier, ce dernier pense que cette union ne rimera à rien, qu'il brisera son amie et il refuse cela. Les fiançailles ne sont pas prononcées et les deux pères négocient toujours le mariage, mais Cersei a décidé d'agir pour obtenir Draco et c'est elle, qui lui fait la cour.
Desmera Goyle est une femme dure et ambitieuse, mais elle n'a pourtant pas un coeur de pierre, lorsqu'elle rencontra Draco Malfoy pour la première fois, elle sentit que le feeling allait passer. Tout au long des années, Desmera suivit sa route de loin, tout en faisant attention à ce qu'il ne casse rien, à ce qu'il reste droit, car elle s'attacha à ce petit bout d'homme. lors de la montée de Voldemort elle ressentit le besoin d'épauler le Malfoy pour tout ce qu'il avait pu faire, et c'est une relation de frère et soeur qui s'est instaurée entre eux. Il lui confie ses doutes et elle écoute, car indirectement elle pense la même chose, mais n'osera jamais le dire à haute voix. C'est un profond respect qui s'est instauré, alors qu'elle ne se soucie que d'elle-même, elle s'étonne parfois à s'inquiéter pour lui et pour son futur.
Amycus Carrow a toujours été sociable et extraverti, et pourtant il n'a jamais réussi à se lier à la gente masculine. S'il devait prendre un exemple il citerait Draco Mafloy avec qui les relations n'ont jamais été très brillantes. pour cause Draco ne l'a jamais aimé et il n'hésite pas à le lui montrer, mais Amycus étant de nature provocatrice, n'hésite pas à venir l'embêter pour des raisons stupides, presque futiles. Il vient lui parler, discuter, alors qu'il sait très bien que sa présence n'est pas voulue. Il aime tout simplement jouer et s'il peut mettre Draco en rogne il le fera, pour le simple plaisir de le voir sortir de ses gonds ou de le voir le détester encore plus.

Jarmal est connu dès son enfance pour son don de manipulation, il a toujours su manier les mots pour obtenir ce qu'il voulait. Vivant dans une famille de sang-pur, il pensait pouvoir être vu comme un homme bien, fort, mais les Sharfiq n'étaient pas comme tout le monde, ils ne roulaient pas sur l'or et ça encore aujourd'hui. Le garçon était très malin, il trouvait toujours de nouveaux plans de manigance pour son propre intérêt. Lorsqu'il entra à Poudlard il fût envoyé à Serdaigle, sans grand étonnement d'ailleurs, il était malicieux, intelligent et j'en passe. Il se fît très vite une réputation d'adolescent bien trop intelligent pour son âge qui allait pouvoir faire de grandes choses. Lorsqu'il sortit de Poudlard il s'allia à la mafia sorcière, échangeant, vendant des choses vues comme illégales. Sans travail fixe il s'occupait aussi d'espionner des gens pour d'autres tout en étant payé. Jarmal fût très vite rattrapé par la réalité, non, Voldemort et ses partisans n'allaient pas le laisser continuer à faire ce qu'il faisait, pourtant douer, il en eut marre de se cacher et décida de retourner dans les Indes accompagné du reste de sa famille. En manque de fonds, il fît chanter plusieurs sorciers sur leurs secrets et commença à avoir la somme requise pour retourner dans son pays natal. L'un de ces sorciers fut Phinéas Flint, toujours très malin, il sut tout de suite que Cersei Flint n'était pas sa fille, c'est d'ailleurs lui qui lui donna la bonne somme pour pouvoir fuir. Lorsqu'il se retrouva à New Dehli il fût tout d'abord dépaysé, mais continua ses méfaits illégaux, avant de rencontrer sa future femme Ansya Shacklebolt. Ce ne fut pas un coup de foudre, mais il tenta de la courtiser dès le début et elle ne mit pas longtemps à craquer. Elle le changea, ce fut un vrai chamboulement dans sa vie, elle tenta d'utiliser les qualités de Jarmal à bon escient et étonnement il l'écouta, elle fît de lui un homme plus au moins honnête qui arrêta de faire chanter des gens innocents (ou moins innocents). Quelques années plus tard, leur fils naquit, Rohan. Ils le chérirent du mieux qu'ils pouvaient, mais un terrible accident arriva et coûta la vie à Ansya. Elle mourut quelques heures plus tard. Ce fut un terrible coup pour Jarmal qui après de longs mois ne s'en remet toujours pas. Il se jura de ne plus jamais tomber dans les filets d'une femme, et que la seule chose importante à ses yeux serait son fils. Après quelques années de voyage, il entendit de loin des rumeurs à propos de la montée en flèche du maître des ténèbres, il refusa catégoriquement de retourner en Angleterre, mais fut forcé de le faire lorsque Kingsley Shacklebolt fît appel à son secours. Jarmal est donc actuellement en Angleterre où il a prêté allégeance à Voldemort, mais il joue un double-jeu Malgré le fait que sa femme l'ait complètement changé, il reste malin et jamais il n'encouragera les actes cruels de son nouveau maître. Non, il est un espion et cherche à aider les réfugiés, malgré le fait que beaucoup ont des doutes à son sujet. Jarmal n'est pas seul et il le sait, il obtient le poste de directeur du département des sports magiques, il est plutôt haut placé dans la société actuelle et peut donc espionner le camp adverse avec minutie. Quelques uns essayent de percer son jeu, mais Jarmal est occlumens, il sait très bien fermer son esprit, chose qu'il a appris à faire bien avant de quitter l'Angleterre la première fois.
Récemment (début 2002), une taupe a vendu le château des Shafiq à la Brigade Rouge, qui a incendié celui-ci, capturant ainsi plusieurs des résistants qui s'y cachaient. Jarmal est désormais en état d'arrestation, risquant une peine exemplaire pour collaboration. Le sort de son fils Rohan est à ce jour inconnu, le garçon ayant pu périr dans les flammes ou s'échapper avec le pan de la résistance qui n'a pas été arrêté ou n'est pas mort dans l'incendie.

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Si Jarmal est un maître dans l'art de la négociation et de la manipulation, il possède aussi un carnet de contacts très éparpillés et complet à la fois. Jarmal, avant d'être le directeur du département des sports magiques, était un sorcier qui espionnait pour le compte des autres. Il n'avait pas un emploi fixe, mais il connaissait du monde, autant chez les sorciers que chez les moldus. C'est ainsi qu'il a travaillé avec Phineas Flint et a découvert, étonné, leur fille. Il a toujours su qu'il y avait quelque chose sous cette histoire, que Cersei n'était pas la fille des Flint. Il a, pendant quelques années, fait chanter Phineas et Amalya pour avoir de l'argent avant de partir dans les Indes. Pendant plusieurs années, Phineas n'entendit plus parler de lui et, c'est l'esprit tranquille qu'il éleva sa fille sans que personne ne puisse remettre en cause sa paternité. Quand Phineas a vu Jarmal face à face car il a débarqué dans sa librairie, le sorcier n'a pas pu s'empêcher de se battre à mains nues avec lui, de le frapper et de le menacer que s'il touchait à sa fille, il le tuerait. Des paroles dont Jarmal s'est bien moqué car il n'est plus le même homme aujourd'hui, mais ça, Phineas refuse de le voir.  
Cependant, quand Jarmal est revenu, il a bien remarqué la différence physique du père et de la fille. Il s'est alors approché de Cersei Flint qui a apprécié le sorcier et a commencé à sympathiser avec lui. Phineas se méfie de cet homme car il sait qu'il peut tout faire basculer. Ce ne sont pas les intentions de Jarmal qui veut aussi éloigner Cersei du ministère et parfaire sa couverture comme infiltré de la résistance au sein du gouvernement.
Jarmal a tenté de chercher des alliés dans sa cause et lorsqu'il rencontre Ravenna Fawley il sait qu'il vient de trouver un loyale alliée. Il s'en remit à son jugement et vit tout de suite en elle une femme maligne, presque tout autant que lui qui jouait un double-jeu. Ils s'allièrent, et s'aidèrent dans leur tâche, aider ceux en besoin, c'est à dire les réfugiés. Alors qu'ils n'en parlent pas ensemble dans les couloirs du ministère ils se retrouvent souvent dans le château de Jarmal qui servira ensuite de refuge pour les réfugiés. Un peu sur la retenue avec la belle Jarmal tente tant bien que mal de jouer le jeu, mais quelque chose chez elle l'intrigue et le frustre. Qui est cette femme qui semble si forte ? Et qui pourtant qui joue tellement bien ce jeu d'espion. Elle lui rappelle parfois Ansya, car indirectement Ravenna fait ressortir de bonnes choses de l'homme, elle le force à se mettre corps et âme dans cette mission. Ils sont amis, mais se cherchent, car malgré le fait qu'il a promis de ne plus jamais retomber dans les bras d'une femme, celle-ci lui semble si atypique, qu'il se laisse parfois prendre au jeu que Ravenna organise. Oui, cet homme l'intrigue, et la perturbe, il n'est pas un pion, il réfléchit, il manipule, il est comme elle, un alter-ego qu'elle aimerait pouvoir percer à jour, elle voudrait tout savoir à son sujet. Mais au risque de trop jouer, ils pourraient finir par tomber, tomber dans les bras de l'autre.

Amycus est né cinq minutes après sa soeur jumelle Alecto. La famille Carrow était déjà connue à l'époque pour leur sang-pur, mais aussi leurs airs malicieux, parfois cruels. dès son enfance le jeune homme fait preuve d'une intelligence hors pair, il est calculateur, manipulateur, mais plus sanguinaire qu'il n'y paraît. Très proche de sa soeur, au début ce n'est qu'une relation fraternelle sans ambiguïté, puis au fil des années ils se rapprochent, tellement que ce lien devient incestueux. Ils n'ont aucun mal à le cacher, personne ne s'en rend compte, ils vivent, dorment ensemble, pourtant tout semble normal. Puis, à l'âge de onze ans l'impossible arrive, leur mère se rend compte de la relation de ses enfants et horrifiée, elle souhaite les séparer. Envoyant Amycus à Durmstrang, mais les deux jumeaux la devancent et en une nuit ils planifient un incendie qui laissera périr leurs parents. Amycus vit ça comme une vengeance, principalement contre son père  qu'il ne supporte pas, dont il a même peur. Violent et rustre il avait l'habitude de le battre pour "forger" l'esprit d'Amycus, chose que le garçon ne voyait pas de la même manière. après la mort de ses parents, Amycus et sa soeur se rendirent chez les Lestrange qui les gardèrent jusqu'à leur majorité. Amycus s'y plu, on le laissait tranquille quand il le fallait, pourtant il restait dans cette ambiance sombre, pour d'autres inquiétante , mais pour lui c'était tout à fait normal. Il entra à Derpentard lorsqu'il alla à Poudlard, toujours collé à sa soeur. Ce lien incestueux devenait destructeur, mais il était impossible l'un pour l'autre de lâcher cette affaire. A sa sortie, Amycus travaille d'abord dans le département des mystères, il y est un simple agent, et s'allie très rapidement au maître des ténèbres. Pour lui c'est une évidence de devenir un Mangemort et suit chaque mouvement de son maître aux côtés de sa soeur. à sa montée, Amycus a déjà prouvé sa loyauté au lord, et obtient un poste haut placé dans lequel il se plaît bien, car il peut mélanger cruauté, stratège et giclées de sang.

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C'est un secret, et pourtant, Amycus entretient une relation plus que proche avec sa soeur Alecto Carrow cette relation plus que malsaine les poussa aux meurtres et aux cachotteries incessantes. Elle est la personne la plus important à ses yeux et il ne se verrait pas vivre sans elle, elle est son pilier, et bien plus qu'une soeur. Son amante, son amour, et il ne se voit pas avoir de plaisirs charnelles avec une autre femme qu'avec elle. Et pourtant, ils aiment se rendre jaloux, se faire du mal, ils ont grandi, mûri, et sont devenus des adultes à la recherche de plus, ils ne sont plus frère et soeur, et pourtant aux yeux de tous ils le sont encore.
Amycus a toujours été sociable et extraverti, et pourtant il n'a jamais réussi à se lier à la gente masculine. S'il devait prendre un exemple il citerait Draco Malfoy avec qui les relations n'ont jamais été très.. brillantes. Pour cause Draco ne l'a jamais aimé et il n'hésite pas à le lui montrer, mais Amycus étant de nature provocatrice, n'hésite pas à venir l'embêter pour des raisons stupides, presque futiles. Il vient lui parler, discuter, alors qu'il sait très bien que sa présence n'est pas voulue. Il aime tout simplement jouer et s'il peut mettre Draco en rogne il le fera, pour le simple plaisir de le voir sortir de ses gonds ou de le voir le détester encore plus.
Ravenna Fawley ou la femme la plus méprisable au monde, elle est cette épine dans le pied dont il n'arrive pas à se débarrasser. Il trouve qu'elle fouine un peu trop du côté des Carrow, aurait-elle des doutes sur la relation entre lui et sa soeur jumelle? Si c'est le cas elle le cache très bien, pourtant tout semble à croire qu'elle découvre lentement la vérité de ce mensonge. Ou alors elle semble aimer le fait de pouvoir le provoquer, le rendre fou sur quelque chose qu'elle ne sait pas et qu'elle ne pourrait deviner. Peut-être que c'est une enquiquineuse sans même le savoir, une chose est sûre, s'il devait l'éliminer, il le ferait.
Perceval Weasley est un guignol qu'Amycus s'amuse à tourmenter. Alors que le Weasley fait parti de ces traîtres à leur sang, et qu'il a retourné sa veste à la première occasion, le Carrow ne semble pas pouvoir l'encadrer, pour cause il le trouve louche, dans sa façon d'être, ses manières, il voit très bien que si une perche se tend pour que Percy puisse enfin se délivrer, il l'attrapera, chose qu'Amycus empêchera avec un malin plaisir. Ce n'est pas de sa faute, mais il a toujours eu ce don pour provoquer les personnes qui l'entourent et lorsqu'il le peut il intimide Percy en lui faisant des allusions à ce qu'il pourrait lui faire endurer, le Weasley fait mine de ne rien savoir et de ne rien entendre, mais il est sûr d'une chose, éviter du mieux qu'il peut les deux Carrow.

Frank et Alice Longbottom ont été torturé par le couple Lestrange, Rabastan et Bartemius Croupton Jr. Ils sont devenus fous et ont été internés de façon permanente à Sainte-Mangouste. Mais avant cela, un 30 juillet 1980, ils ont eu un fils : Neville. Ce sont les grands-parents de l'enfant qui ont recueilli le bébé. Neville grandit donc sans présence maternelle et se contenta de la main de fer de sa grand-mère Augusta, il vit d'ailleurs son grand-père mourir devant ses yeux. Personne ne connaît les conséquences de cette mort. De sang-pur, il baigna toute son enfance dans la magie et acquit, à ses onze ans, ses pouvoirs comme tout jeune sorcier. Pourtant, sa famille pensa longtemps qu'il était cracmol, ses oncles et tantes allant même jusqu'à risquer sa vie pour qu'il ait une réaction magique involontaire. Il manqua de se noyer, de s'assommer, et sa famille ne fut jamais aussi heureuse que le jour ou il reçut la fameuse lettre de l'école de magie. Son grand-oncle Algie en profita pour lui offrir Trevor, un crapaud incapable de tenir en place. Ses escapades étaient d'ailleurs plutôt connues à Poudlard puisque Neville passait son temps à le chercher. A son entrée à l'école de magie, il se lia d'amitié avec Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley, et les accompagna lui aussi dans la maison Gryffondor. En cinquième année, il entra lui aussi dans l'A.D et avec Bellatrix échappé d'Azkaban, il fut bien décidé à se venger et devint l'un des meilleurs éléments. Au début timide et légèrement ridicule, Neville apprit à devenir un sorcier redoutable et fit ses preuves lors de la fuite de Poudlard. Il accompagna, grâce à l'aide de Mafalda Weasley, tous les réfugiés anglais en France. Contrairement à Seamus, le second leader, Neville ne réagit pas au quart de tour et malgré la mort de ses amis, il décida de faire la part des choses. En compagnie de la jeune française, de son ami et des réfugiés qui voulaient lutter contre le gouvernement, ils quittèrent la terre française et rejoinrent Dublin ou ils élirent domicile. L'écart de Seamus, alors que Neville avait été plus que clair : pas de coup sans y avoir pleinement réfléchit, ils sont déjà bien trop peu pour perdre des vies, le conforta dans son idée première. Seamus est aveuglé par la rage et se montre égoïste. Tuer des innocents est inutile quand on cherche à les sauver. Seamus ne l'écouta pourtant pas et cette histoire les mit réellement en danger. Depuis, Neville ne manque jamais de rappeler cette chose à Seamus et les deux leaders ne sont plus d'accord sur rien. Grâce à Mafalda, ils purent trouver refuge dans le château de Jarmal Shafiq. Neville est intelligent, réfléchi, stratégique, mais il n'est pas téméraire. Il ne veut pas de perte inutile et tel un leader-né, il tient son groupe avec une main de fer. Il est réellement en colère contre Seamus qui agit stupidement selon lui. D'une nature rêveuse, Neville n'a jamais perdu espoir, même si Harry est mort. Il reste persuadé qu'il y a une solution et il est prêt à tout pour la trouver.
Enfin, il l'était prêt à tout. Depuis quelques temps, sa volonté vacille sous les nombreuses pertes qu'il a subi. Des ses pouvoirs à sa relation avec Mafalda en passant par le départ de Seamus, des Red thunder et de Ginny, Neville n'est plus aussi sûr de pouvoir tenir le coup. Il avance doucement mais surement  en tentant de remonter la pente mais cela devient de plus en plus compliqué. Il espère vite retrouver un peu d'espoir avant de reprendre les armes.

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Ginny Weasley fait aujourd'hui partie des réfugiés avec Neville. Il l'a emmené avec lui à son départ de Poudlard et ils ne se sont plus lâchés. Ginny et Neville, c'est une amitié qui date de Poudlard, puisqu'il l'a invité au bal de Noël et elle a accepté. Ils ne sont pas toujours sur la même longueur d'onde mais ils s'entendent plutôt bien. Ginny prend pourtant le parti de Seamus, et il ça l'agace fortement. Il considère la cadette Weasley comme sa soeur, ou du moins ce qui s'y rapproche le plus et il ne veut pas qu'elle se mette en danger inutilement, comme eux tous. Il n'a pourtant rien à dire sur ce qu'elle fait, il le sait, alors il tente simplement de la ramener à la raison par la parole. Il lui en veut d'ailleurs d'avoir fait parti du vol du convoi, de la commémoration et même d'être parti avec Seamus, mais il n'en a pas encore discuté avec elle, puisqu'il sait qu'elle risque de réagir au quart de tour. Ils continuent de se voir en secret, au beau milieu des moldus dans une rue bondé. En cherchant un passé qu'ils ont eux-même oublié.
Neville est aussi très proche de Mafalda Weasley, en qui il a une confiance totale. Il a une dette énorme envers elle, il le sait, mais ça ne le dérange pas plus que ça. Il respecte ce petit bout de femme qui se bat pour ses idéaux, et contrairement à Ginny, la jeune Weasley pense comme lui. Il sait qu'il peut se reposer sur elle, puisque Mafalda est devenue, à son tour, un pilier dans sa vie. Il ne sait quelle est la nature de leur relation et il ne sait pas comment évolueront les événements, mais il sait qu'il l'apprécie grandement, et qu'il ne laissera personne endommager son joli minois ou lui prendre sa vie.
Malheureusement, il a échoué une fois et leur relation est aujourd'hui sur un fil de fer. Entre une Weasley déchaînée et un Longbottom lassé, tout ne va pas bien. Les piliers s'effondrent et se perdent. Il aimerait bien la retrouver mais son voyage entre les mains du gouvernement et de Druella Rosier l'ont passablement changé. Il ne sait pas comment arranger les choses et cela devient problématique. Pour elle, comme pour lui.
Seamus Finnigan est ami avec Neville depuis Poudlard. Ils s'entendaient à merveille et leur relation s'est fortifié avec la fuite de Poudlard. Malheureusement, toute belle chose a une fin et il semble que leur amitié arrive à son terme. Neville et Seamus ne sont pas sur la même longueur d'onde. Ils ne s'entendent plus et Neville reste persuadé que Seamus n'en a rien à faire de la survie des leurs. Il ne pense qu'à la vengeance et le jeune homme n'approuve pas cette conduite. Le groupe s'est donc séparé en deux, ceux qui veulent se battre, avec le téméraire Seamus et ceux qui préfèrent réfléchir avant, avec Neville. Cette relation bancale risque de les mener à leur perte. Deux leaders, deux avis, et aujourd'hui, deux groupes. Neville ne sait plus comment s'y prendre pour arranger le tout. Bien trop de choses à faire, à maintenir sur ses épaules. Il n'est plus sûr de rien. A présent que Seamus a été réduit à l'état de pantin, obéissant platement aux ordres du gouvernement, le jeune homme est tiraillé entre l'horreur qu'il éprouve vis-à-vis de celui-ci pour avoir osé transformer son ami en machine à tuer, et la détermination à ramener Seamus sain et sauf dans leurs rangs, même si l'espoir est bien mince.
Rabastan Lestrange a torturé ses parents. Neville n'approuve pas le plaisir nocif de Seamus à envisager une vengeance mais lui-même la ressent pour cet homme, détestable. Il souhaite le tuer, comme Neville a tué Bellatrix par le passé. Il est prêt à tout et dès que l'occasion se présentera, il mettra fin à sa pitoyable existence.

Seamus est le fruit d'un amour entre une sorcière et un moldu, chose qu'il a toujours apprécié, cette diversité. Il a toujours été un garçon prédisposé à se retrouver chez les Gryffondor, gamin on le connaissait pour sa tête-brûlée, mais surtout cette impulsivité qui le menait souvent dans des situations impossibles. Sans grande surprise il fût envoyé chez les rouges et ors à son entrée à Poudlard, où ils se fît une réputation d'exploseur, à tout ce qu'il touchait, tout partait en fumée. Seamus était un garçon plutôt naïf, malgré son envie de provoquer, de montrer son courage, parfois quelque peu arrogant, il avait tendance à croire tout ce qu'on lui disait. Il se lia d'amitié avec les camarades de sa maison, plutôt extravertie et souriant, il était de nature très sociable. Puis arriva la renaissance du maître des ténèbres qu'il ne cru pas au début, il écouta sa mère convaincue que tout ça n'était qu'un vilain mensonge, il vivait dans le déni complet. puis lentement il comprit, comprit que tout ça n'était pas une mise en scène et se vit obligé de se battre aux côtés de ses amis qu'il avait accusé. Alors que Voldemort prend de la puissance et prend Poudlard comme otage, peu avant de s’enfuir, Seamus découvre que son père a péri dans un soi-disant "accident". Mené par la rage, il envoie des courriers à sa mère pour lui dire de fuir avec eux, mais en guise de réponse il reçoit une demande de sa part qu'il la rejoigne, qu'ils n'ont rien à craindre. Seamus est bien conscient que c'est un trahison de sa part et ne veut plus avoir à faire avec sa lâcheté, il décide donc de se rendre en France avec le reste des réfugiés. impuissant devant la mort de son ami Harry Potter, lui, Neville et Mafalda décide de retourner en Irlande pour aider ceux en besoin, mais Seamus a une autre idée derrière la tête. Il veut sa vengeance, pour la mort de son père, la trahison de sa mère, et organise donc en secret un attentat contre le gouvernement pour dérober de précieux objets de Gringott's. Alors que Neville l'apprend, ils se disputent, deux camps se forment et indirectement Seamus est prêt à laisser des giclées de sang traîner derrière lui. La mort des innocents lui importent que très peu, tant qu'il peut avoir cette vengeance qu'il attend depuis trop de temps. Il a récupéré l'un des Horcruxes de Voldemort et ne le sait pas, il a la clé de tout ce mystère, mais n'est pas du genre à réfléchir, non pour lui il faut agir et seulement agir.
Cette violence interne créée par une profonde envie de vengeance, l'a amené à se séparer des ses amis d'enfance, comme Neville, en scindant la résistance en deux et en devenant le chef du groupe terroriste des Red Thunder. Lui qui protestait face à l'ataraxie de Neville et des autres, s'est entouré de tout ceux qui voulaient se battre avec violence, quitte à tuer, quitte à anéantir leur insouciance.  Et ce fut lors de la Commémoration de Merlin, que Seamus Finnigan et les autres partisans du Red Thunder ont décidé d'agir pour la première fois. En se dévoilant au grand jour dans une violence qui a mis à feu et à sang l'Atrium du Ministère, Seamus Finnigan s'est attiré plus que les foudres du Ministre Rosier et beaucoup pense que c'est par sa faute, par cet acte brutal que le Ministre a lancé un Feudeymon dans l'espace clos. Bien que le nombres de blessés et de prisonniers fut énorme, Finnigan avait réussi ce qu'il était venu faire : montrer le visage d'une résistance mature, violente et bien plus que contestataire. Seamus est à présent perçu comme un véritable terroriste et ses actes qui ont suivi la Commémoration n'ont fait qu’accroître sa nouvelle réputation.
Il y a quelques mois, le jeune homme est cependant tombé dans une embuscade tendue par la Brigade. Ceux-ci l'ont soumis au même lavage de cerveau qu'a subi Ronald Weasley. A présent, l'ancien chef de la résistance est devenu une machine à tuer, obéissant aveuglément aux ordres du gouvernement, et rien ne semble pouvoir le faire revenir à la raison, s'il lui en reste une.

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Seamus est ami avec Neville longbottom depuis Poudlard. Ils s'entendaient à merveille et leur relation s'est fortifiée avec la fuite de Poudlard. Malheureusement, toute belle chose a une fin et il semble que leur amitié arrive à son terme. Neville et Seamus ne sont pas sur la même longueur d'onde. Ils ne s'entendent plus et Neville reste persuadé que Seamus n'en a rien à faire de la survie des leurs. Il ne pense qu'à la vengeance et le jeune homme n'approuve pas cette conduite. Le groupe s'est donc séparé en deux, ceux qui veulent se battre, avec le téméraire Seamus et ceux qui préfèrent réfléchir avant, avec Neville. Cette relation bancale risque de les mener à leur perte. Deux leaders, deux avis, un groupe.
Mafalda weasley est beaucoup moins proche de Seamus qu'elle trouve bien trop impulsif. dès le début elle s'est méfiée de lui, peut-être parce qu'elle sentait qu'il parlait et agissait par vengeance et seulement pour cela. la mort d'innocents lui importent peu tant qu'il détruit le gouvernement. pourtant, elle vit avec, elle doit supporter ses écarts, mais n'hésite pas une seule seconde à le remettre à sa place quand il le faut.
Entre lui et Mafalda, depuis la sortie des deux Weasley de prison, s’est installé un fragile équilibre. En effet, Mafalda guettant le moindre problème de sa cousine, a décidé d’entretenir une relation purement professionnelle avec l’homme qu’elle déteste par-dessus tout. Elle le rend coupable de la perte temporaire de ses pouvoirs. Depuis, ils se parlent par parchemin et ça semble annoncer un nouveau départ appréciable pour Ginny qui commençait à désespérer.
Ginny weasley a toujours été une amie en or avec qui Seamus s'est toujours très bien entendu. Sur la même longueur d'ondes, menés par leurs impulsivité, mais surtout par cette soif de vengeance, ils suivent ce chemin scabreux ensemble. Alors que Ginny a perdu un bon nombre de sa famille, Seamus l'épaule, car il vient de perdre son père, chose qu'il n'arrive toujours pas à assimilé. Secrètement Ginny l'encourage dans ses choix, mais elle a encore peur de tourner complètement le dos à Neville pour qui elle ressent un grand respect. Seulement il y a plus, poussés à bout, brisés par ces pertes, par ce combat qui semble perdu d'avance, ils voient en l'autre une sorte d’échappatoire, alors qu'Harry était l'ancien pilier de Ginny, Seamus serait-il en marche de le remplacer? Aucun ne semble vouloir se l'avouer, pourtant ils sont plus proches que jamais. Avant tout parce que Ginny est devenue du jour au lendemain funambule, fragile. Et même si elle refuse de l'admettre, elle a besoin de ses proches. Seamus étant le seul à proximité se doit de la protéger, envers et contre tout, mais cela se révèle assez difficile puisque l'enfant de feu n'est pas prête à baisser les armes.
Depuis le "traitement" de celui-ci, les deux résistants se sont à peine revus, mais nul doute que Ginevra ne revoit plus le même homme qu'elle a peut-être un jour aimé.

Rabastan Lestrange. Un visage qui a longtemps orné les affiches détrempées sur les murs, l'oeil fou empli d'une haine ardente qui semblait défier les badauds. Et pourtant, peu connaissent l'histoire de cet homme plein de mystères. Cadet de la noble fratrie Lestrange, Rabastan grandit dans la gloire et l’exigence d'une famille de renom, élevé pour réussir. Pourtant, c'est un gamin introverti, maladif et timide, bien loin de son aîné si brillant et ça son père ne le supporte pas, et sera dur, très dur avec le jeune Rabastan qui développe alors un tempérament sadique et dangereux, aimant à faire du mal autour de lui, torturant les animaux et brutalisant les autres enfants.

Fier de son sang et de sa lignée, le jeune homme fait de brillantes études dans la maison de Salazar ou il se fait rapidement la réputation d'un garçon violent et sadique. Alors âgé de vingt-cinq ans, il épouse la fiancée que son père lui choisi, la jeune Alice Yaxley. Jeune et belle, héritière d'une riche famille la jeune fille âgée de dix-sept ans a tout pour être l'épouse parfaite, celle qui lui offrira l'héritier parfait, ce qui lui permettrait enfin de battre son frère dont l'épouse ne lui a encore fait aucun enfant. Et pourtant, à peine quelques mois après les noces, le couperet tombe. Implacable. Alice est stérile. Dans un accès de rage incontrôlé, Rabastan laisse libre cours à sa violence et assassinera sa femme après l'avoir longuement torturée.

Dangereux et implacable, il sera un allié de choix pour un Voldemort qui monte en puissance, c'est lui qui dirigera aux côtés de son frère et de son épouse, la torture des Londubat. Recherché durant de longs mois, il sera capturé et envoyé à Azkaban durant des années. Enfermé dans une cellule humide, plus bas que terre, Rabastan nourrit un désir de vengeance viscéral, presque obsessionnel. C'est ainsi qu'à sa sortie de prison, lors du retour de son maitre Rabastan n'est plus que l'ombre de lui même. Violence et folie d'un homme qui cultive la mort et se nourrit de ses fruits, prêt à tout pour le pouvoir. Chef du département de contrôle des créatures magiques, il est un agent fidèle de Voldemort, savourant enfin le gouvernement qu'il a aidé à construire dans le sang et les cris. Mais il rêve de bien plus.

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Avec son tempérament violent et instable, Rabastan a peu d'amis. Pourtant, Druella Rosier parvient à faire exception. Tous deux possèdent un caractère fort et le sarcasme facile, ce qui rends leurs échanges explosifs, souvent emplis de piques. Malgré tout, ils sont toujours là pour s'épauler. Rabastan apprécie réellement la compagnie de la sorcière, même s'il ne l'avoue pas.
Neville Longbottom, le fils prodige de ces deux incapables de Franck et Alice Longbottom. Ah, comme Rabastan se souvient de cette nuit au rythme des cris de ce couple qu'il tortua jusqu'à la folie. Il se rappelle des moindres détails de cette violence exacerbée et ne rêve que d'une chose : Faire vivre le même sort au jeune Neville. Il aura le jeune rebelle au fil de sa baguette, qu'importe le prix.
Une autre personne que Rabastan ne porte pas vraiment dans son coeur peut être Walden Macnair. En effet, Rabastan considère Walden comme une raclure, un fils de moldue qui ne mérite pas d'avoir une place aussi importante au ministère et dans l’armée du maitre, une place bien plus élevée que la sienne. Qu'il présente la moindre faille, et il lui règlera son compte à ce fils de moldu, il n'hésitera pas une seule seconde.
Rabastan a toujours été attiré par le pouvoir, élevé dans l'ombre de Rodolphus il  rêve de monter au sommet. C'est ainsi qu'il s'est mit en tête de séduire Dolores Umbridge, la directrice du département de l'héritage. Usant de charme et de douceur de façade, il tent lentement un piège à Dolores. Patient et calculateur, qui sait quand il frappera, tel une araignée guettant que sa proie s'empêtre dans la toile, implacable.

Né en aout 1976, Percy est le troisième fils d'Arthur et Molly Weasely. Élevé au terrier dans une fratrie joyeuse et unie, il avait tout pour être heureux. Plein d'ambition et de talent, il mène une scolarité brillante et aspire à une carrière des plus glorieuses. Rejoignant le ministère après avoir obtenu ses ASPIC, il rejoint dans un premier temps le le département de la coopération internationale en tant qu'assistant de Barty Croupton. Incroyablement déterminé et ambitieux, il se détachera peu à peu de sa famille pour assouvir ses rêves de gloire.
Pourtant, à la mort tragique d'Harry Potter, alors que le pouvoir du mal ne cesse de croitre, Percy décide malgré tout de rejoindre la rébellion, combattant aux côtés des terroristes, il est déterminé à combattre le gouvernement qui se met en place. Et pourtant, il est capturé au début du mois de mai, après avoir assisté à l'exécution de ses frères. Terrifié, Percy dénoncera la famille Wood pour sauver sa peau. Depuis, le jeune Weasley a été excusé et exerce la profession de juge au magenmagot, il a coupé les ponts avec son ancienne vie et a enfin tout ce dont il rêvait. Et pourtant, il repense souvent à sa famille dont il n'a plus de nouvelles depuis presque trois ans, partagé entre l'assouvissement de ses ambitions et un profond dégout de lui même. Pourtant, a-il vraiment le choix ?

Cela fait bien des années que Percy n'a plus de nouvelles de Ginny Weasley. En apparence, il a coupé les ponts avec la jeune fugitive et se refuse à témoigner le moindre égard envers celle qui n'est pas moins qu'une traître. Et pourtant, il aime Ginny et regrette de l'avoir trahie, il est très inquiet mais ne peut de résoudre à l'aider, trop risqué. Partagé entre les regrets et la peur, il tente d'oublier qu'elle fut sa sœur et de se concentrer sur l'avenir, fermant les yeux du ce passé qu'il sait perdu. Oublier pour ne pas regretter, pour ne pas souffrir.
Percy n'a pas énormément d'amis dans le gouvernement, beaucoup lui font pas confiance. Pourtant, Walden Macnair semble faire exception. Il est un des rares à ne pas lui lancer le statut de sa famille à la figure et malgré son trouble, Percy apprécie cela. Pourtant, si les deux hommes s'apprécient, qui sait qu'elle sera la réaction de Macnair si le jeune juge venait à flancher ?
En revanche, il craint plus que tout le ténébreux Amycus Carrow. En effet, le mangemort s'est mis en tête de tourmenter le jeune Weasley, de le faire céder. Il sent que Percy n'a pas entièrement sombre, et est bien décidé à le prouver. Pour le moment, Percy ignore ses provocations, fermant les yeux en feignant ne rien remarquer, mais jusqu'à quand ?

Macnair. Un nom aujourd'hui connu comme celui d'un grand nom du ministère et celui d'un mangemort réputé parmi les siens. Et pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi. En effet sur le nom Macnair plane également l'anathème de la trahison depuis que Bowen Macnair, unique héritier de la glorieuse lignée qui s'enamoura d'une née-moldue, brisant ainsi la pureté ancestrale de ce sang plein de gloire. C'est de cette union que naquit le jeune Walden, devenant le premier sang-mêlé de cette famille autrefois fière de ce sang immaculé. Si son enfance fut heureuse, tout changea lors de son entrée à Poudlard. Fils d'une lignée considérée comme traitre, les premières années de Walden furent marquées par les moqueries et les humiliations de ses camarades Serpentard.
Les années passaient, et Walden sentait la honte s'insinuer en lui comme un poison mêlé d'une ambition démesurée, il leur prouverait à tous. Il prouverait qu'il n'était pas faible comme son père. Prêt à tout pour redorer l'image de sa lignée brisée, il travailla dur pour prouver sa valeur et enfin se faire accepter par les héritiers des grandes lignées. Ce fut ainsi sans hésiter qu'il rejoignit Voldemort, se battant avec ferveur pour prouver sa valeur, allant même jusqu'à assassiner ses parents sous ordre de son maître pour enfin pouvoir arborer la marque.
Lors de la défaite de Voldemort, il resta caché durant des années sous la couverture d'un simple employé du département de contrôle des créatures magiques. Lors du retour de son maitre, il n'hésita pas une seconde avant de se liguer avec les autres mangemorts, ses nombreuses victimes durant la révolte de Finnigan et Londubat, en 98 lui accordèrent le pardon de Voldemort et une place importante au ministère. Aujourd'hui directeur du département de la coopération magique, c'est un homme puissant et fier de ce qu'il a pu accomplir.

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Walden apprécie bien le jeune Perceval Weasley dans lequel il se reconnait quelque part. Lui même ne venait-il pas d'une famille de traitres tout en cherchant à gravir les échelons du pouvoir ? Après tout, l'ambition semble bien avoir changé le jeune juge, et Walden semble prêt à accorder sa confiance à Percy, qu'importe les dires. Pourtant, nul sait qu'elle serait sa réaction si Percy venait à flancher.
En revanche, il n'a aucune confiance en Rabastan Lestrange, un homme qu'il sait aussi fou et instable qu'un animal blessé. Prêt à mordre. Il sait que Lestrange le jalouse, et qu'il serait prêt à tout pour le faire tomber. Il craint Rabastan, et le surveille étroitement ... sans jamais se gêner pour le provoquer en lui rappelant son poste supérieur, évidemment.
En revanche, il apprécie beaucoup le jeune Desmera Goyle, tous deux ont beaucoup de points communs et aiment à se retrouver de temps à autres autour d'un verre. Il apprécie le caractère bien trempé de la directrice du département des mystères, et admire sa force de caractère. De plus, elle est une des rares à ne pas le juger par rapport au sang de sa mère.

Icare est l'aîné de la famille Fawley. Intelligent, manipulateur, fourbe, il n'y aucun doute quand à son entrée dans la maison de Salazar Slytherin. Le voir ailleurs aurait d'ailleurs été plus qu'étrange. Dès ses premières années, il se montra très stratège, menteur, et monta rapidement dans l'estime des plus grands. Un petit Slytherin prodige. Il eut une scolarité exemplaire, sans trop de vague, tout en développant sa capacité à mentir. Il voyait ceci comme un dépassement de soi nécessaire et s'amusait souvent à persuader les plus jeunes de quelque chose d'impossible que ceux-ci, ne voyant pas la supercherie, tentaient d'accomplir. Il était le cauchemar des professeurs puisqu'il trouvait toujours une excuse valable et spontanée pour expliquer ses bas et ses hauts, il était sans doute un excellent tricheur et un duelliste hors pair. Sa seule véritable faiblesse était, et est encore aujourd'hui, sa faculté à plonger dans le mensonge. Une fois le processus en route, il a beaucoup de mal à s'arrêter et plus il en rajoute, plus il doit se souvenir. C'est donc pour ceci qu'il cherche à travailler sa mémoire. Rien n'est jamais laissé au hasard, avec Icare. Terminant ses études avec une certaine fierté, le jeune Fawley entreprit de travailler au Magenmagot. La justice lui paraissait la meilleure solution pour exploiter ses capacités. Ne manipuler personne tout au long d'une journée lui était rapidement devenu impossible. Jouer avec les plus faibles étaient un passe-temps qu'il adorait, même sans être cruel. Fournir l'information et leur faire boire ses paroles étaient suffisant pour le combler. Il entreprit aussi à observer le visage des gens, pour découvrir ceux qui mentent et ceux qui disent la vérité. Il travailla longtemps, tout en observant d'un oeil critique la situation d'Harry Potter. Ce gamin, bien que l'élu, ne pourrait jamais accomplir tout ça seul. Il chercha donc à savoir quels étaient ses alliés. Il n'en fit jamais parti mais n'était clairement pas un partisan de Voldemort. Il n'a jamais eu la marque et ne l'aura sans doute jamais. Quand l'Elu tomba, Icare et sa famille en profitèrent pour se hisser au sommet. S'ils restaient des amis de Potter, il restait un espoir. Il assista, impuissant, aux exécutions mais n'en parla jamais. Aujourd'hui haut-juge au magenmagot, il mène tout son monde par la baguette, et il n'est pas prêt de laisser tomber. Il a travaillé toute sa vie pour la justice, aussi bizarre soit-il, et il n'est pas prêt à laisser le mal s'emporter. Comme sa soeur, il aide les réfugiés de Poudlard, de loin. Ils agissent dans l'ombre, attendant le bon moment pour retourner la situation à leur avantage.
Icare, d'un naturel chaleureux et doté d'un humour plutôt conséquent, n'attire pas énormément les regards, bien au contraire. Comme tout bon manipulateur, il sait devenir sérieux et froid, certes, mais c'est un dragueur, un pitre, le tricheur qui ne se fait jamais prendre. Personne ne le soupçonne, et s'il n'y avait pas Dolores, une tâche dans son fabuleux paysage, tout irait pour le mieux.
Depuis l'arrestation de Jarmal, l'infiltré peut se sentir de plus en plus menacé, avec les mesures de sécurité et les passages des services au peigne fin pour débusquer les traîtres. S'il n'a pas encore été inquiété, toutes ces nouvelles précautions ne sont pas pour le rassurer, et il se tient sur ses gardes, plus encore qu'avant.

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Ravenna, underco.
Entre Dolores et Icare, ça n'a jamais été. Les deux sorciers sont en conflit depuis plusieurs années, notamment parce que Icare était un ami du mari de Dolores et il était au courant du secret de celui-ci (il était un loup-garou) et n'a jamais rien dit à Dolores, malgré l'inquiétude de celle-ci qui sentait que son mari lui cachait quelque chose. Pour Dolores qui n'a, aujourd'hui encore, pas fait le deuil de son enfant, elle pense que le coupable et Icare et elle fait tout pour détruire la carrière de ce brillant juge du Magenmagot. Icare est devenu la bête noire de Dolores, le sorcier qu'elle veut détruire le plus. Icare, de son côté, doit jouer finement car il est pour la résistance et cette surveillance constante de la part de Dolores met en danger son infiltration. Peut-être qu'un conflit frontal entre les deux sorciers seraient une solution pour qu'un des deux puisse obtenir ce qu'il veut.
Entre Phineas et Icare, c'est une grande histoire d'amitié qui ne s'est jamais brisé. Phineas a rencontré Icare alors qu'il était entrain de se former pour devenir auror. Ils ont tout de suite accroché et sont rapidement devenus amis, s'invitant l'un chez l'autre, buvant quelques rhums à la groseille après le boulot. Quand Cersei est arrivée dans la famille, Icare savait que Amalya ne pouvait pas être enceinte, mais il n'a rien dit, par respect pour le couple. Au fond, Phineas sait que Icare se doute qu'il n'est pas le père biologique, mais il n'a pas besoin d'en parler, il connait son ami, son frère qui l'a toujours épaulé dans le deuil de sa femme. Pour le remercier et lui témoigner son amitié, sa confiance, il a fait de Icare, le parrain de Cersei. Une preuve qui a profondément touché Icare qui donnerait sa vie pour sa filleule.
Ravenna Fawley s'est toujours sentie un peu seule, parfois peut-être trop dans ses ambitions et ses rêves, mais une personne qui l'a toujours soutenu et qui l'a aidé dans n'importe quelle circonstance est Icare Fawley son grand frère. Alors qu'elle était la cadette il se sentait constamment obligé de la protéger, collé l'un à l'autre, c'était difficile de les voir séparer, en quelque sorte Icare est le pilier de Ravenna et jamais, oh grand jamais ils ne se trahiraient, c'est à la vie à la mort chez eux, et rien ne les séparera. C'est un lien du sang, un vrai.

Phineas est fils unique et entant que telle, il a toujours eu ce qu'il voulait. Naître comme Flint, c'est naître avec un balai entre les jambes presque. Les parents de Phineas ont su lui transmettre son amour du Quidditch, si bien que le jeune sorcier commença sa carrière sous la bannière de la maison Serdaigle. Phineas fut gardien son équipe puis capitaine lors de sa cinquième année. Remarquable, il était surnommé le Mur par ses adversaires qui n'arrivaient pas à marquer. En dehors de ça, Phineas restait relativement hautain et narcissique, rappelant parfois un élève de la maison Serpentard. Il se pensait supérieur à certains par rapport à sa famille, son sang et la renommée des Flint dans le milieu du Quidditch. Malgré tout, il restait un élève très doué et apprécié de ses professeurs, mais son manque de jugement l'empêcha de devenir préfet alors qu'il semblait avoir les qualités requises. Dès sa sortie de l'école, un club de Quidditch le contacta pour le prendre comme gardien de réserve, Phineas accepta, voyant en lui un moyen d'entamer une véritable carrière comme son père et son grand-père avant lui. Phineas fut titularisé après une année et demi à son rôle et c'est là qu'il rencontra celle qui deviendra sa femme, Amalya Nott, une journaliste travaillant pour la Gazette. Entre eux, ce fut le coup de foudre ! Un amour incroyablement puissant et intense. La vie de Phineas bascula une première fois quand, lors d'un match, il fut victime d'un cognard qui le frappa au niveau de son genou droit. Malgré la magie, le genou de Phineas ne se remit jamais du coup et la douleur restait très vive. Sa carrière terminée, le sorcier commença à sombrer dans les dérives de l'alcool, mais sa compagne l'empêcha d'aller plus loin et arriva à lui sortir de la tête de l'eau. Ils se marièrent quelques mois après et Phineas tenta sa chance comme auror malgré sa blessure. Il commença sa formation et passa brillamment toutes les épreuves sous la tutelle de l'auror Alastor Maugrey qui devint bien plus qu'un enseignant, un proche, un confident, un ami. Le sort joua encore avec Flint quelques années après son mariage heureux quand Amalya contracta la maladie de la Vertelangue. Une maladie grave et mortelle. Phineas accompagna sa femme tout le temps de son agonie et l'épaula, se forçant à trouver une solution pour la guérir, mais aucune. Amalya lui avoua qu'avant de partir, elle souhaitait lui offrir un enfant, mais c'était impossible vu son état. Alors les deux amants passèrent un pacte secret. Phineas proposa d'adopter un enfant chez les moldus, une petite fille de deux ans née-moldue qui avait survécu à un accident. Ils brisaient ainsi la lignée de sang-pur, mais c'était sans importance. Amalya accepta et materna sa fille, Cersei, plusieurs mois avant de s'éteindre. A partir de là, Phineas ne se remaria jamais. Il porte toujours son alliance et a élevé sa fille. Il s'est entièrement dévoué à elle sans lui révéler la vérité sur sa naissance, faisant croire à tout le monde, dont Cersei, qu'elle était de son sang. En parallèle, il eut une carrière d'auror brillante jusqu'à la chute du gouvernement et l'avènement des mangemorts. Quand le bureau des Aurors fut dissout, Phineas n'intégra pas la Brigade, il économisa de l'argent pour acquérir la librairie Fleury & Bott et la rénover pour lui donner une seconde naissance. Aujourd'hui, il souhaite vivre une vie paisible, mais les tensions qui s'accentuent et ses disputes incessantes avec sa fille l'angoissent énormément. Devra-t-il bientôt entrer dans le conflit qui se dessine.

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Il n'y a pas plus important dans la vie de Cersei que son père, Phineas. C'est lui qui l'a élevé, qui lui a inculqué différentes valeurs et elle n'a jamais manqué de rien. Leur relation est fusionnelle et ils ont confiance aveugle l'un en l'autre. Enfant, Cersei était très triste du décès de sa mère. Son père avait l'habitude de lui raconter des histoires, des contes de Beedle le Barbe (son préféré était celui des Trois Frères) pour l'apaiser. Il la prenait souvent dans ses bras et ne l'a jamais abandonné. Il lui racontait aussi ses exploits comme Auror et lui a transmis sa passion du Quidditch. Cersei a toujours pu compter sur son père, elle le sait, mais elle ignore qu'elle a été adoptée et si jamais elle apprenait la vérité, cela pourrait briser ce lien paternel pourtant si fort entre les deux sorciers et les détruire. Aujourd'hui, la relation du père et de la fille est tendue. Cersei souhaite épouser Draco Malfoy, un sorcier de sang-pur qui lui plaît, mais son père refuse car il sait la vérité sur le statut du sang de sa fille et ne souhaite pas lui attirer des problèmes. Ce refus de Phineas a créé une distance entre Cersei et lui qui les ronge. Autre chose, sa fille lui reproche d'avoir quitté son poste d'Auror après la dissolution du bureau des Aurors et d'être devenu un simple libraire, lui qui avait un potentiel et une renommée immense. Elle ne comprend pas ses choix.
Si Jarmal Shafiq est un maître dans l'art de la négociation et de la manipulation, il possède aussi un carnet de contacts très éparpillés et complet à la fois. Jarmal, avant d'être le directeur du département des sports magiques, était un sorcier qui espionnait pour le compte des autres. Il n'avait pas un emploi fixe, mais il connaissait du monde, autant chez les sorciers que chez les moldus. C'est ainsi qu'il a travaillé avec Phineas Flint et a découvert, étonné, leur fille. Il a toujours su qu'il y avait quelque chose sous cette histoire, que Cersei n'était pas la fille des Flint. Il a, pendant quelques années, fait chanter Phineas et Amalya pour avoir de l'argent avant de partir dans les Indes. Pendant plusieurs années, Phineas n'entendit plus parler de lui et, c'est l'esprit tranquille qu'il éleva sa fille sans que personne ne puisse remettre en cause sa paternité. Quand Phineas a vu Jarmal face à face car il a débarqué dans sa librairie, le sorcier n'a pas pu s'empêcher de se battre à mains nues avec lui, de le frapper et de le menacer que s'il touchait à sa fille, il le tuerait. Des paroles dont Jarmal s'est bien moqué car il n'est plus le même homme aujourd'hui, mais ça, Phineas refuse de le voir.
Entre Phineas et Icare, c'est une grande histoire d'amitié qui ne s'est jamais brisé. Phineas a rencontré Icare alors qu'il était entrain de se former pour devenir auror. Ils ont tout de suite accroché et sont rapidement devenus amis, s'invitant l'un chez l'autre, buvant quelques rhums à la groseille après le boulot. Quand Cersei est arrivée dans la famille, Icare savait que Amalya ne pouvait pas être enceinte, mais il n'a rien dit, par respect pour le couple. Au fond, Phineas sait que Icare se doute qu'il n'est pas le père biologique, mais il n'a pas besoin d'en parler, il connait son ami, son frère qui l'a toujours épaulé dans le deuil de sa femme. Pour le remercier et lui témoigner son amitié, sa confiance, il a fait de Icare, le parrain de Cersei. Une preuve qui a profondément touché Icare qui donnerait sa vie pour sa filleule.

Personne n’aurait pu soupçonner que le petit Malazar, un garçon timide et réservé, allait se transformer en un monstre consumé par une folie destructrice. Malazar a toujours ressenti des pulsions particulières. Enfant, il se rendait régulièrement dans la forêt, près du manoir Goyle, et y posait des petits pièges à oiseaux qu’il confectionnait seul. Il revenait le lendemain, avec un plaisir difficile à dissimuler, pressé de découvrir les cadavres des volatiles. Il se lassa rapidement de ces petites créatures, et commença à s’occuper du dégnomage de la propriété d’une façon tout à fait singulière et personnelle. Tuer ces petites créatures lui donnaient une sensation de supériorité, un plaisir bien innocent pour un enfant, mais un plaisir qui tournerait des années plus tard en une passion malsaine. A Poudlard, Malazar fut un élève brillant, mais ses fréquentations eurent pour conséquences de le radicaliser un peu plus. Il a été élevé dans la haine des sang-de-bourbes et des moldus par son père, et dans les couloirs de l’école, arborant avec une fierté discrète les couleurs des Serpentards, Malazar continuait à discuter de l’importance de purifier la communauté sorcière, mettant sur un piédestal tous ses amis de sang-purs, honnissant silencieusement les élèves nés-moldus. Poudlard était devenue un lieu de décadence : la volonté de Salazar de n’accueillir que des sang-purs n’était pas une lubie, mais un avertissement. « Si on continue à accepter des sang-de-bourbe, on est fichu. Dans deux générations, il n’y aura plus de sorciers de sang-pur », murmurait-il dans les couloirs, déversant sa haine, entretenant son désir de purifier la société en éliminant le problème à la base. Sa condition de sang-mêlé a toujours été difficile à vivre. Il ne l’acceptait pas et haïssait ses ascendants pour s’être mélangés avec des impurs, d’avoir mélangé le sang des Goyle avec du sang moldu. Et bien qu’il n’en était pas la cause, il voyait dans son statut un échec et se contentait de taire cette imperfection en se considérant comme un sorcier de sang-pur. Ce n’était qu’une façade, qu’une mascarade, mais Malazar était persuadé de valoir autant que des familles comme les Malfoy ou les Black, voire bien plus.
Dévoré par une haine démesurée, sa folie meurtrière put entièrement se réveiller lorsque Voldemort déclencha la première guerre des sorciers. Âgé seulement de dix-huit ans, Malazar prouva qu’il était un des plus fidèles le plus chevronné, le plus radical, et laissa derrière lui des dizaines de cadavres de moldus. Il voulait plaire au Seigneur des Ténèbres et était prêt à tout pour participer à la purification de la société. A l’âge de vingt-deux ans, il reçut enfin sa marque : encore aujourd’hui, la marque des ténèbres est la chose qui le rend le plus fier.
Lorsque Voldemort disparut, le monde de Malazar s’écroula. Alors que certains Mangemorts se terrèrent, d’autres furent capturés et envoyés à Azkaban. D’autres encore échappèrent à l’emprisonnement par la trahison. Malazar, lui, ne perdit jamais espoir. Enivré par son rêve de voir un monde épuré et purifié, il continua la lutte, vainement, avant d’être lui même capturé. Il fut envoyé à Azkaban, où il sombra un peu plus dans la folie.
A sa sortie d’Azkaban lors de l’évasion en masse des Mangemorts, en 1997, Malazar était encore plus extrémiste qu’avant. Un peu trop, peut-être. Sa folie et sa cruauté était à leur paroxysme, à tel point qu’à la prise de pouvoir de Voldemort, Malazar fut simplement remercié pour son aide, sans se voir attribué un poste important au ministère. Il n’était qu’un pion comme les autres, après tout. Et à part répandre la mort, à quoi était-il bon ? Il décida alors de racheter pour une bouchée de pain le Sleepy Hollow, un pub miteux de l’Allée des Embrumes, tout en continuant à pister des résistants pour le compte du ministère.

Alors que nombre de Mangemorts, Malazar y compris, furent capturés par les Aurors puis jetés dans une cellule d’Azkaban, Lucius Malfoy tourna le dos au Seigneur des Ténèbres en prétextant avoir été soumis au sortilège de l’Imperium. Malazar méprise ce comportement : Voldemort n’aurait jamais du lui pardonner, mais le punir bien plus lourdement. Aujourd’hui encore, Lucius a su obtenir une part du gâteau, alors qu’il n’a été que déception. Son sang joue en sa faveur, alors qu’il ne se montre pas digne de son héritage. Malazar n’a aucune sympathie pour cet homme qu’il trouve faible et indigne de sa position.
S’il s’est battu aussi farouchement, s’il s’est montré aussi borné, s’il a commis toutes ces nécessaires atrocités, c’est pour le bien commun, mais également pour la famille. Sa plus grande fierté fut de voir Desmera Goyle se faufiler jusqu’aux plus hautes marches. Sa nièce est la seule personne capable de l’adoucir et il garde un œil attentif sur elle, afin de la protéger et d’éviter que sa nièce se brûle les ailes.
Malazar aime user de sa folie pour éliminer, et l'innocence et la vulnérabilité de Mari-Jane Diggory l'a tout de suite attiré pour la faire sombrer dans les oubliettes. Son sang, sa posture, son regard, tout le dégoûte. Il met un point d'honneur à la retrouver pour la tuer, lui faire vivre d'horribles choses, pour rassasier son envie de tuer. Elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais il la cherche elle, cet ange puant la naïveté au sang souillé, au sang comme le sien. C'est une question de haine, et lorsqu'ils se reverront, un devra sûrement courber l'échine, et Mari-Jane tente tant bien que mal de l'éviter, ce danger qu'il représente la tétanise. Son envie de vengeance n'est pas assez grande pour pouvoir lui faire face, alors elle attend, et lui aussi, mais bien plus impatiemment.

Les Diggory ont toujours été très famille et Lorcan n'échappe pas à la règle. C'est dans une ambiance chaleureuse que le jeune homme a grandi, entouré de ses parents ainsi que de ses deux grandes soeurs, dont il a d'ailleurs toujours été proche. Son enfance se déroula sans problème et personne ne fut surpris de le voir rejoindre la maison d'Helga Poufsouffle à ses onze ans, comme son cousin Cédric plusieurs années avant lui. S'il avait déjà à l'époque une plume extraordinaire, Lorcan n'a jamais été un élève brillant : il se donnait néanmoins les moyens de réussir en passant du temps à travailler le contenu de ses cours à la fin de la journée. Le sorcier visait haut, trop haut peut-être. Mais sa détermination était sans faille : Lorcan voulait laisser sa trace, qu'on se souvienne de lui. Il voulait faire entrer les Diggory dans l'Histoire. Lorsqu'il entra en quatrième année, Poudlard accueillit le Tournoi des Trois Sorciers, dont il avait forcément déjà entendu parler mais qu'il n'aurait jamais pensé voir de son vivant étant donné sa funeste réputation. Si Lorcan était trop jeune pour y participer, c'est néanmoins son cousin qui fut désigné comme l'un des champions de Poudlard, à sa plus grande joie. Cependant, le rêve vira au cauchemar : Cédric perdit la vie lors de la troisième et dernière tâche du tournoi, assassiné par Pettigrew, l'un des hommes de main du Seigneur des Ténèbres. Les Diggory jurèrent de se venger et pourtant, lorsqu'il fallut choisir son camp, la décision de Lorcan surprit tout le monde : il ne prendrait pas la fuite comme les siens, mais il resterait plutôt et mettrait ses capacités au service de ce nouveau gouvernement - s'il souhaitait s'élever aussi haut que possible, il valait après tout mieux que le gouvernement l'ait à la bonne. Personne ne comprit ce choix, pas même Mari-Jane, et les rumeurs vont de bon train sur la raison qui l'a poussé à prendre ce que sa famille considère comme la pire des décisions. Ses mauvaises fréquentations? L'influence de la famille de sa mère, connue pour pratiquer la magie noire? Nul ne le sait vraiment, Lorcan refuse de répondre à ces questions. Il est par ailleurs considéré comme un traître au sein même de sa famille, qui ne veut plus entendre parler du jeune homme et qui ne demande qu'une chose : sa tête. La situation a d'ailleurs empiré depuis que le Basilic, le journal pour lequel travaille Lorcan, a publié plusieurs articles traînant les Diggory dans la boue. Seule Mari-Jane semble encore chercher à avoir des explications de la part de son petit frère. Mais Lorcan a fait son choix : il a déjà décidé d'abandonner sa famille au profit d'un nouveau gouvernement qu'il juge prometteur. À lui maintenant de faire ses preuves.

Si Lorcan s'est mis l'ensemble de la famille Diggory à dos en choisissant un chemin différent, Mari-Jane espère toujours faire changer son petit frère d'avis afin qu'il se joigne à eux et à la résistance, elle espère lui faire ouvrir les yeux sur les horreurs commises par le gouvernement. Depuis l'enfance, la sorcière a une confiance aveugle en son frère - c'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui. S'ils sont très différents l'un de l'autre, leur complémentarité les a toujours rapprochés. C'est vers Mari-Jane que Lorcan se tournait lorsqu'il avait besoin de conseil ; c'est vers lui qu'elle se rendait lorsqu'elle avait besoin de se confier. Mais la guerre les a séparé puisqu'ils ont chacun choisi un camp différent. Le benjamin sait qu'il devrait dénoncer l'aînée, lorsqu'elle vient lui rendre visite, lorsqu'elle vient le prier d'ouvrir les yeux. Et pourtant, il n'y arrive pas. Quoi qu'en dise le gouvernement, il tient trop à sa soeur pour accepter de la sacrifier.
Parmi les articles que Lorcan Diggory a écrit au cours de sa carrière, il y en eut un qui le marqua particulièrement : celui sur les Parkinson et les Greengrace, qui tentèrent de prendre la fuite lorsque Voldemort arriva au pouvoir. C'est en rédigeant cet article qu'il rencontra Olivia, qui dénonça les siens avant même que ceux-ci ne puissent quitter l'Angleterre. Les deux ayant fait le choix de trahir leur famille au profit du gouvernement, un lien se tissa entre eux. Malgré son côté un peu peste, Olivia sait également se montrer aimable et s'est réellement prise d'affection pour le jeune homme, qu'elle tente d'aider. Elle est loin d'imaginer que celui-ci a encore quelques contacts avec sa soeur, qui tente de le faire rejoindre la rebellion. Mais une guerre risque d'éclater lorsqu'elle l'apprendra : si elle apprécie Lorcan, elle n'est pas prête à le voir rejoindre un camp qu'elle méprise et ferait tout pour le garder du côté du gouvernement.
Lorcan et Atticus Goyle ont toujours eu du mal à s'entendre. Surnommé Mr Skeeter lors de sa scolarité à Poudlard, Atticus ne se gênait pas pour faire courir des rumeurs sans queue ni tête sur ses camarades et Lorcan en fut un jour la victime; l'école entière riait sur le passage du Poufsouffle pendant des semaines. À partir de là, Diggory su qu'il ne pourrait jamais être ami avec quelqu'un tel que lui. Aujourd'hui, ils travaillent tout les deux dans le domaine du journalisme - pour deux journaux différents cependant - et ont la même ambition : monter en grade, faire partie de l'élite. Mais malgré leurs ressemblance, rien n'y fait : ils ne s'apprécient pas. Une haine cordiale qui aurait pu muer en indifférence si Atticus ne s'amusait pas à rappeler à Lorcan le calvaire qu'il lui a fait subir du temps où ils étaient étudiants.