ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Ce gosse des rues, ce prince des vauriens. Celui qui n'a ni père, ni mère - ni aucune autre forme de famille que ce soit. Ce sont les pavés des dédales de Londres qui l'ont élevé. Il a oublié. D'où il venait, de qui il tenait. Pour être honnête, il dira qu'il s'en moque. Qu'après tout, ils l'avaient laissé là, sur le perron de l'orphelinat, et ils s'étaient enfuis. Un bâtard que les autres enfants disaient. Son père était Hondurien, basané et puissant, ce type d'homme a la carrure terrifiante - sa mère, une blanche d'Angleterre, ce genre de femme aux mœurs légères et au regard envoutant. Ses origines se sont brouillées avec le métissage, tel un tableau grossièrement griffonné, un portrait aux traits disgracieux et vulgaires. Ainsi, hormis son nom, il n'a rien gardé de la ferveur latine, sans paraître être un bon anglais pour autant. Pourtant c'est sous la pluie diluvienne de la capitale britannique qu'il naquit, dans un coin d'allée isolée, en ce jour du douze avril mille-neuf-cent-soixante-quinze, portant alors à vingt-six ans le nombre d'années passées à errer sur ce monde. PROFESSION — Il fut un temps où la tirette était son seul art, art pour lequel il excellait. Le prince des rues qu'on l'appelait. Il ne vivait qu'ainsi, pour les butins dérobés et les poches retournées machinalement. L'on craignait son nom, et tant chez les moldus que chez les sorciers ce dernier était placardé à chaque croisement, promettant monts et couronnes à celui qui livrerait le fourbe voleur. Sa réputation n'était plus à faire, autant que sa discrétion et sa malice. Et puis la poudre et les médocs lui tombèrent presque entre les doigts, un soir d'été trop humide. Un de ses « Renards » qu'il était désormais. Et passée la drogue, vinrent ensuite les armes. Le trafic, la contrebande. Et la mort. Plus rien, ce vide sidéral qui aspire les tréfonds de l'âme. Le gouvernement avait fini par faire de lui un vulgaire pion sur un échiquier bien trop grand pour lui, un de ces agents sous couverture dont il se moquait il y a si longtemps. Un assassin. L'ombre des ombres.  NATURE DU SANG — C'est une question à laquelle il n'a jamais réfléchi, car son intérêt est moindre. Il se moque du statut de son sang et, de toute manière, ignore quelle en est sa nature. Il pourrait tout aussi bien être mêlé, que moldu ou pur, que cela n'en changerait rien, sa couleur restait pourpre et sombre lorsqu'il giclait sur les dalles humides - ce n'est nullement sa nature qui lui aura permis de survivre au cœur des rues, mais bel et bien son audace. C'était l'anglaise, dont le sang fourmillait de magie - son père quant à lui ne croyait guère à ces histoires. Foutaises qu'il disait. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a levé le camp, lorsqu'il a compris la monstruosité qui s'était emparée de la belle ingénue et de ce bout d'humanité qui grandissait en elle. Ainsi est-il correct de dire que le garçon est sang-mêlé. BAGUETTE — Pendant longtemps il n'en a jamais eu. Il ne jugeais pas utile de posséder tel objet, étant donné ses faibles capacités magiques qu'il n'avait jamais eu l'occasion d'exploiter - et de toute façon il n'avait pas un rond pour s'en procurer une gamin. Il préférait se défendre à l'aide de ses poings, ou d'une arme à feu. Un Colt Double Eagle, son favori - il l'avait dérobé à un collectionneur, quelques années plus tôt. Mais les choses ont changées, et désormais il ne se sépare plus de l'arme taillée dans un bois de cornouiller - symbole de tromperie -, mesurant quelque vingt-sept centimètre, taille plus qu'honorable. Elle contient en son sein un bout d'écorce de saule pleureur, faisant d'elle une baguette quelque peu rigide, quoique obéissante, prédisposée aux maléfices, bien qu'il doute être capable d'en lancer un convenablement. STATUT MATRIMONIAL — Il ne s'attarde pas sur ce genre de détail. Les femmes ont peu d'attrait, elles sont fades et perfides, froides et cruelles. Sans doute a-t-il été amoureux, une fois, mais les souvenirs qu'une idylle ont été balayés. Il ne ressent plus. C'est trop dur, trop compliqué. Alors il reste seul, la compagnie ne lui manque guère. ANCIENNE MAISON — Les parchemins de l'école sont restés vierges de sa plume et de son nom et ô grand jamais a-t-il posé les pieds dans l'enceinte d'Hogwarts ou de tout autre école de sorcellerie digne de ce nom. Ses capacités magiques n'en sont que plus désastreuses, jamais a-t-il réussi à les maîtriser pleinement, et ces dernières ne s'en trouvent que plus bancales. Enfant, son humeur faisait exploser ses dons magiques, qu'il n'a par ailleurs découvert que tard - avec l'âge, il est toutefois parvenu à minimiser les dégâts, bien que son talent de manieur de baguette soit resté catastrophique. PATRONUS — Autrefois il ne produisait que quelques volutes de fumées argentées, à la forme indéfinie et trouble. Ses souvenirs n'ont jamais été assez heureux pour qu'il soit capable de matérialiser un patronus corporel complet. Aussi s'est-il contenté de son flou artistique, ce sourire satisfait balafrant son visage. C'était tout ce qui lui importait. Et depuis, son patronus s'est éteint. Les nuages vaporeux se sont envolés, ne laissant derrière eux qu'une coquille vide et désemparée. Il a pourtant bien tenté de le matérialiser à nouveau, mais ses efforts aussi acharnés soient-ils n'étaient que vains espoirs, aussi s'est-il avoué vaincu. Ses quelques souvenirs heureux ne sont plus que des chimères disparues, à l'image de son écran argenté. EPOUVANTARD — Il se croit invisible, clamant à tout va n'avoir peur de rien ni personne. Il les cache, ses terreurs, avec la ferveur du désespoir, préférant se voiler la face que d'affronter ses cauchemars. Et pourtant il ne peux les occulter complètement, elles sont là, s'enroulant autour de son cou, le laissant gémir dans une obscurité terrifiante. Ces chaines, glaciales et dures contre sa gorge - et le voilà qui suffoque, pris au piège dans une cage à laquelle il ne peux échapper. Et il a beau hurler, vider ses poumons de cet oxygène si précieux qui lui manque déjà, personne ne l'entend. C'est un cri sourd jeté dans les airs. Prisonnier de ses propres démons. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Elles sont trop nombreuses, pour la plupart grossières, trophées de quelques batailles auxquelles il a réchappé, ces bagarres de rue dans lesquelles il s'exalte à participer. Un coup de lame ici, l'arcade entaillée vulgairement, et cette crevasse derrière la nuque. Et puis il y a les autres, plus fines, plus discrètes, celles qui ornent son épiderme comme témoins des sévices reçues. Il ne s'en souvient guère - lorsqu'il laisse parcourir ses doigts sur les traces blanchâtres, qui strient son dos et son torse, il ne voit là que des enchaînements flous d'évènements qu'il ne comprend guère. Mais pire encore que les tortures et les cous, les plaies béantes de son âme et cœur meurtris jamais n'ont guéri, laisser pourrir cette douleur sourde qui s'empare de son corps endolori. Aucune marque n'est plus profonde que celle laissée par des maux invisibles. GROUPE — Wandering Souls.

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MON ÂGE — dix-neuf ans depuis un peu plus d'une semaine. ça me fait bizarre de le dire d'ailleurs, je m'étais faite aux dix-huit.  
MON PAYS — francia. et vu que j'aime parler de ma laïfe, j'habite plus précisément dans le lot&garonne (47) à agen (ouais le pruneaux t'as vu), mais je déménage bientôt à brest pour mes études. COOL MA VIE, j'VEUX UN KIWI.  
MON AVIS SUR LE FORUM — dois-je vraiment répéter l'avalanche d'éloges proclamée dans la partie des moldus ? j'aime, voilà tout.
MON PERSONNAGE — [] inventé [] prédéfini [x] scénario
MON AVATAR — encore à définir uesh.
 COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — j'espionne les faits et gestes de yellowflag.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — t'as le tube coco.

C'est ici que vous allez devoir développer l'histoire de votre personnage. La rédaction vous appartient, vous pouvez la faire sous la forme de votre choix. Nous attendons de vous une histoire relativement complète, mais surtout, que vous nous contiez les évènements les plus marquants que votre personnage a vécu depuis sa naissance à aujourd'hui. Les évènements qui ont donc forgé l'individu qu'il est aujourd'hui et qui explique les choix qu'il a fait, ses décisions et sa personnalité. Vous devez développer tous ces éléments autant pour nous, que pour vous afin de construire entièrement votre personnage. Nous attendons un minimum de soixante lignes.

 TITRE.C'est ici que vous allez devoir développer l'histoire de votre personnage. La rédaction vous appartient, vous pouvez la faire sous la forme de votre choix. Nous attendons de vous une histoire relativement complète, mais surtout, que vous nous contiez les évènements les plus marquants que votre personnage a vécu depuis sa naissance à aujourd'hui. Les évènements qui ont donc forgé l'individu qu'il est aujourd'hui et qui explique les choix qu'il a fait, ses décisions et sa personnalité. Vous devez développer tous ces éléments autant pour nous, que pour vous afin de construire entièrement votre personnage. Nous attendons un minimum de soixante lignes. Merci de prendre en compte l'univers du forum, son contexte et ses lois, la dureté de Londres et la suprématie des mangemorts. Bon courage !