ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Je suis née un matin de printemps au mois de juin, le seizième jour. Le crépuscule venait d'avoir lieu au manoir des Yaxley, et si sa lueur semblait bénir ce jour, mon père sembla le maudire. Son deuxième enfant était une fille, encore. Aujourd'hui âgée de vingt-trois années, je suis celle qui est présente sans ne jamais vraiment l'être. PROFESSION — Je suis en formation de greffier au magenmagot. Cette profession fut choisi par mes parents, j'essaie de m'y accommoder. NATURE DU SANG — Née dans la très ancienne famille des Yaxley, portant ce nom aux yeux de tous, je ne peux être que de sang pur. Personne n'oserait douter de la parole des personnes qui sont capables d'étouffer un nouveau né parce qu'il est né cracmol. BAGUETTE — Ma baguette, instrument sorcier indispensable encore inconnu jusqu’à mes seize ans, est en bois de prunelier. En son cœur se trouve une aile de fée, élément merveilleux qui me siée parfaitement. Assez souple, elle mesure vingt-deux centimètres et elle est prédisposée aux enchantements. C’est avec respect que je manie cet être fait de bois qui attise toute ma curiosité, encore aujourd’hui.  STATUT MATRIMONIAL — Célibataire, mon coeur est à prendre, et mon âme, aussi folle soit-elle, jouit d'un amour infini. Bientôt fiancée, je serai enchaînée à un homme que je connais à peine dans peu de temps. Est-ce le malheur ou le bonheur d'être de mon rang ? ANCIENNE MAISON — La chapeau à sauvée ma vie, ou peut-être l'ai-je sauvée moi-même. Loin d'avoir l'esprit aussi brouillée que ceux de ma famille, serpentard ne m'aurait jamais accueillit en son sein. C'est serdaigle qui a fait de moi celle que je suis aujourd'hui, maison respectable, assez pour ne pas me déshonorer. EPOUVANTARD — je me vois en train de délirer complètement, j'ai peur que mon don prenne le dessus sur mon esprit. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — aucune marque visible, mes cicatrices sont à l'intérieure. GROUPE — HEAR ME ROAR

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MON ÂGE — 19 ans
MON PAYS — France
MON AVIS SUR LE FORUM — hfiehqoiuhrfjzsbguqhuf         
MON PERSONNAGE — [X] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Karen Gillan   
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Bazzart
UN DERNIER MOT MAGIQUE —   

Manoir Yaxley, âgée de huit ans. Ma main était moite, je sentais la tension qui déferlait dans mon corps. Electrique. Des spasmes faisaient trembler mes membres sans que je ne puisse rien contrôler. Impuissante. Les gouttes de sueurs étaient si grosses qu’elles ne pouvaient pas provenir de mon corps, et pourtant c’était bien mon drap qui était trempé. J’avais peur de la nuit, j’avais peur de ce mal qui sommeillait en moi ; quand le noir prenait ses droits, mon âme semblait s’emprisonner dans une prison sans ne plus pouvoir contrôler mes faits et gestes. J’étais pris sous les flots de forces supérieurs, elles prenaient place en moi pour tourmenter mon âme. J’hurlais à pleins poumons. Ca me faisait mal, j’en avais les cordes vocales en feu, des braises ardentes semblaient sortir de ma bouche. J’étais libérée de ce fardeau, j’étais heureuse de sentir ce mal qui me signifiait que j’étais vivante. J’étais moi-même de nouveau. « Cordelia, que se passe-t-il ? » entendis-je prêt de moi. Je connaissais cette voix, elle était douce, différente de celles qui me hantaient. Mes yeux cherchèrent la personne familière et rassurante. « Ces voix. Les avez-vous entendues ? » Dis-je apeurée. « Elles viennent dans ma tête. Le soir, je ne veux plus dormir ! Je ne veux … je ne veux plus sentir cela mère. » Ajoutais-je à toute vitesse, remuant dans mon lit. J’entendis la voix familière appeler l’elfe de maison pour changer mes draps et me préparer une boisson chaude. Etais-je folle ? Non, je ne l’étais pas, ces sensations je les sentais, elles étaient présentes en moi. Je ne me souvenais plus de rien, des voix, des sentiments, dans absences et le vide. Mon père discutait avec ma mère dans un coin du couloir, je pouvais entendre leurs chuchotements inquiets, je pouvais deviner qu’ils parlaient de moi. « Sainte Mangouste ? Ainsi toute la communauté magique saura que les Yaxley ont dans leur famille une enfant malade, qui pourrait déshonorer notre lignée. C’est hors de question ! » Entendis-je mon père prononcer. Mon cœur se serra, non, non, je n’étais. pas. folle. « Que pouvons-nous faire d’autres ? » Demanda la voix douce de ma mère. « Attendre. » Et la discussion prit fin. Mon père parti sans même m’accorder un regard. Quelque chose en moi l’effrayait. Je fermais les yeux, faisant abstraction de mon univers. Je m’imaginais ailleurs, j’imaginais toutes le créatures merveilleuses environnantes, celles dont j’avais entendus parler par un enfant lisant le chicaneur sur le chemin de traverse. Je repoussais la réalité, celle où j’étais dans l’ombre du seigneur des ténèbres de part ma famille, celle où j’étais dans l’ombre de ma famille, et celle où j’étais dans l’ombre de moi-même. Ce que je n’avais pas encore compris, c’est qu’il n’y avait pas deux entités différentes, je n’étais pas séparée de ce don qui venait m’habiter, nous étions un. Ce don forgerait mon caractère, il m’aiderait à affronter les moments les plus sombres, c’était l’infime lumière dans le noir le plus sombre. J’ignorais encore le futur, le troisième œil ne se commande pas ainsi, il est vicieux et précieux. C’est donc avec la peur de la nuit que je me rendormis ce soir là. Seule.

Poudlard, les cachots. Je n’aurai jamais du venir seule dans les cachots. Me perdre n’était pas l’idée du siècle, mais il fallait absolument que je raconte à ma meilleure amie que le garçon qui lui plaisait depuis des mois venait de rompre avec sa copine. Une de ces futiles histoires d’adolescents dont je ne prenais pas part mais qui pourtant, la préoccupait tant. J’avais l’habitude d’être à part. Pendant les vacances, je n’avais jamais le droit de sortir de notre demeure. Ma sœur pouvait participer à toutes les cérémonies qu’elle voulait, seule, et je devais toujours être accompagnée. Un jour, mon père m’avait dit que si je prouvais que j’étais une sang-pur extraordinaire alors peut-être qu’on me pardonnerait d’avoir une tare. Une tare. Je lui avais répondu que je refusais d’être le pantin de quelqu’un, qui que se soit. Je me souviens de sa gifle, son énorme gifle qui avait laissé une trace sur ma joue. Ma main caressa l’endroit abimé par la violence d’un être corrompu. Reniée. Il avait dit que je serai reniée si j’osais prononcer ces mots encore une fois dans cette demeure. Mes pas s’enfonçaient de plus en plus tandis que je repensais à ma vie. Ma misérable. Petite. Vie. Ce fut si soudain que je ne le vis pas arriver. Je glissai et me cognais la tête contre le mur dans un fracas assourdissant. Les voix. Elles étaient là. Partout. Autour. Ma respiration se coupa. Je ne savais plu où j’étais, je ne voyais plus rien que le noir. Les ténèbres. Pourtant j’avais l’impression de voir, de parler, d’être là sans l’être vraiment. Des gouttes de sueurs trempèrent mon front, mes mains, toute ma peau entière semblait comme inondée. La chose était revenue, elle s’était insinuée en moi dans un moment de faiblesse. Etait-ce l’environnement sombre ? Etait-ce mon état d’esprit noircit par de mauvaises pensées ? Je sentis revenir doucement la respiration à l’intérieur de mes poumons. J’entendis la voix roque qui s’échappait de ma gorge, j’avais hurlé, encore. Je le savais parce que mes cordes vocales me brulaient, j’avais l’impression de m’étouffer tant j’avais hurlé fort. « Yaxley, n’est-ce pas ? » Je sursautai en entendant une voix. Quelqu’un, quelqu’un pourrait arrêter le bruit assourdissant dans ma tête. Une main voulu prendre mon bras sans succès tellement je m’agitais. Mes mains agrippèrent ma tête, des sanglots sortirent de ma bouche. « Les voix. Elles murmurent. Dans ma tê-te. Fais les taire ! ARRETE CA. » Dis-je précipitamment. Je le voyais sans le voir. Je. n’étais. pas. folle. Un refrain appris par cœur pour me soulager. Puis tout s’arrêta aussi soudainement que cela avait commencé. « C’est fini. Il n’y a rien, regarde, nous sommes dans les cachots Yaxley. » Je me tournai vers l’inconnu prise d’un sentiment de vertige. Il allait croire que j’étais malade, il allait dire à tout le monde que j’étais folle. Mes parents me tueraient pour cette offense. D’autant plus qu’il ne s’agissait pas de n’importe qui, Theodore Nott se trouvait en face de moi. Bientôt, tous les sang-pur seront au courant. Je le vis se levais voyant que j’allais mieux, il commença à se détourner. Je me levais d’un geste brusque, je courus derrière lui. « Je ne suis pas folle, je suis … » Dis-je en m’arrêtant, je n’avais jamais dit cela à personne. « J’ai le troisième œil. » Une respiration saccadée, une phrase sortie au milieu du chaos ambiant. Je le vis se retourner. Je venais de rencontrer l’homme a qui je me confierai, je venais de rencontré l’homme que j’embrasserai un soir de folie, je venais de rencontrai l’homme chez qui j’irai me réfugier. Je venais de rencontrer l’homme que personne, pas même moi ne pouvait déchiffrer, et pourtant, j’allais m’accrocher à lui plus qu’il ne l’aurait fallu.

L’exécution publique, 1er mai 1998. Un échafaud a été monté au centre de Diagon Alley.  Se sont les exécutions prévues par le nouveau régime, pour montrer sa puissance toute nouvelle puissance. Quiconque s’opposera, s’endormira dans un sommeil profond, sans retour. Si cela a dissuadé beaucoup de personnes, il reste encore des survivants qui ont gardé une lueur d’espoir au fond de leurs cœurs. Le sang dans mes veines semble s’écouler de plus en plus vite, mes mains deviennent moites. A mes côtés, ma mère s’agite, elle a peur qu’une de mes visions se déclenche en public. « Essaie de te contrôler. » Siffle-t-elle à mon oreille. « Il y a beaucoup de monde ici, c’est un jour important alors ne nous fait pas honte. » Continue-t-elle de sa voix perçante. Elle adresse un sourire à mon père de loin, il discute avec d’autres sang-purs anciennement mangemorts. Ils ont tous de grands sourires aux lèvres, ils attendant le spectacle avec impatience. J’observe sans rien dire le cœur serré, ma mère m’observe elle aussi attendant une réponse que je n’ai pas envie de donner. « Oui mère. » Dis-je d’une voix étranglée. Je ne sais pas me contrôler c’est aussi simple que cela. Sauf que cette fois ci, ce n’est pas la raison de mon état. Au lieu de me réjouir comme je le devrais, j’ai envie de pleurer et de hurler : je n’aime pas la violence. J’ai trop souvent fait les frais de moqueries, on m’a trop souvent demandé de ne pas être moi même, je ne supporte aucune forme de violence. Ce gens vont mourir devant des centaines de yeux ravis, ils font se faire insulter juste avant leur mort. Je ne faisais pas partis de l’ordre du phénix, ni des mangemorts, je n’ai pas eu l’occasion de réellement participer à cette guerre, mais je n’aurai pas pu tuer quelqu’un. Quelque soit son sang. Ma tête me tourne ces derniers temps, je suis perdue, je ne sais plus qui je suis ni où je dois être. Alors je me tais.
La célèbre Hermione Granger s’avance faire l’échafaud le pas lourd. Je me souviens d’elle, nous n’étions pas en même année, mais, à Poudlard, tous les serdaigle disaient qu’elle se serait plu dans notre maison. Même s’il n’y avait aucun doute : elle faisait une Gryffondor parfaite. C’était la meilleure élève du château. C’était aussi la meilleure amie de Harry Potter. Mon sang se glaça lorsque l’éclair de lumière verte jaillit, je vis son corps s’effondrer dans un bruit sourd qui pourtant, se répercuta dans ma tête. Je voulais vomir. Les éclairs ne s’arrêtaient pas, cela continuait encore et encore. Puis tout fut fini, des vies avaient pris fin si soudainement. Nous n’étions rien d’autres que poussière dans ce monde. La main de ma mère se referma sur mon bras, je suivis sans aucune résistance. Je me taisais, encore.

Habitation de Theodore Nott. Mes pieds claquaient sous le goudron dans la rue déserte. Il était tard, le milieu de la nuit. Mon sac trainait derrière moi, je n’avais pas envie de me servir de la magie, je ne me sentais pas capable de la moindre concentration. Une dispute avait encore éclatée au manoir Yaxley. Un monstre, j’étais une abomination de la nature pour mes parents. Je n’avais pas erré longtemps, seule, au dehors. Une personne m’était immédiatement venu en tête : Theodore Nott. Après notre flirte d’il y a quelques années, après qu’il ait découvert ce que personne d’autre ne savait, nous avions régulièrement échangé des lettres. Ainsi, lorsqu’il est parti je ne sais où il y a peu de temps, je recevais encore régulièrement de ces nouvelles. C’était une partie de ma vie à laquelle je me raccrochais, je ne voulais pas étouffer et les épaules droites et dures de Theodore me maintenaient à la surface ; ma bouée de sauvetage. Je frappais trois grands coups à la porte, quelques secondes après il ouvrait. D’abord, la surprise se lit sur son visage, du moins je pensais, personne ne savait réellement ce que pensait Theodore Nott. C’était un grand mystère parmi ses proches. « Que fais-tu ici à cette heure ? » Demanda-t-il d’un ton neutre. Evidemment, nous étions déjà très avancée dans la nuit, tout le monde dormait ou, ceux qui étaient éveillés n’avaient pas des occupations très légales. Je cherchais mes mots sans les trouver vraiment, la trace de mes larmes était encore présente sur mes joues. « Je peux rester ? » Demandais-je peu assurée. « Je veux dire, quelques temps. » Rajoutais-je d’une voix plus assurée. Il s’écarta de la porte sans plus ajouter un mot. Je compris qu’il était d’accord, son regard ne parlait jamais mais ses gestes dissimulaient souvent ses paroles. La nuit était loin d’être fini. Des heures entières, nous avons discuté, je lui avais raconté la dispute avec mes parents, je lui avais dit que je ne supportais plus d’être le monstre de la maison. Mon père ne verrait pas d’inconvénient à ce que je vienne chez lui, les Nott était une famille respectable, il n’y aurait aucun problème. Je n’en étais pas pour le moins perdue. Que ferais-je ? Où était ma place ? Dans quel camp étais-je ? Ma famille m’acceptera-t-elle un jour ? Pourquoi étais-je allé chez Théodore directement ? Allais-je devenir complètement folle ?

très belle fiche miss le personnage est très intéressant et on voit comme son don prend de l'importance, un véritable fardeau dans sa vie !

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
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