ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — gregory a vingt ans, il est né un soir d'orage, le cinq novembre mille neuf cent quatre-vingt près de york à la maison familliale. PROFESSION — gregory avait beaucoup de rêves, lorsqu'il était encore un gamin. il se voyait devenir auror, ou bien joueur de quidditch international. mais la dure réalité l'a rattrapé à la fin de ses études: bon à rien, incapable en tout, sa soeur a réussi à lui trouver un petit boulot d'assistant dans le département de l'héritage du sang sorcier, au ministère, avant qu'il ne quitte le job au bout d'un mois. il s'est fait récupérer, à la rue, par gaspard rosenbach quand il avait dix-neuf ans et depuis, est un agent de la mafia qui espère bien monter en grade avec le temps. NATURE DU SANG — honteusement sang-mêlé. gregory ne s'en vante pas. à cause du statut privilégié de sa famille, et par le fait que ses deux parents soient des sorciers, la plupart des gens ont tort de penser qu'il est de sang-pur et il oublie de les corriger. BAGUETTE — la baguette qu'il a acheté à ollivander, lorsqu'il avait encore onze, elle a été détruite lors de l'accident il y a deux ans. il en a une nouvelle, qu'il apprécie moins malgré la rareté de son contenant: un croc de loup-garou. symbole bestial, étrangement contrasté par le bois de pommier qui le renferme, un bois presque... innocent? symbole de mal-être tout de même. longue de trente-trois centimètres virgule cinq - un record d'après le vendeur -, la baguette de gregory est aussi très rigide et prédisposée aux maléfices en tous genres. STATUT MATRIMONIAL — célibataire, très certainement éternellement. ANCIENNE MAISON — serpentard. PATRONUS — il n'a jamais été capable de produire qu'un patronus incorporel. ça fait quelques années qu'il a arrêté d'en produire complètement. EPOUVANTARD — avant, c'était son père, son poing ensanglanté tendu vers lui, une grimace de rage sur le visage. maintenant, c'est les flammes magiques, rampantes, qui se rapprochent de lui. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — gregory a une brûlure dans le dos, qui s'étend de l'épaule droite jusqu'à la chute de ses reins. à l'aspect encore à vif, rien n'a jamais pu complètement l'effacer: elle a été causée par du feu magique. GROUPE — breath of life.

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MON ÂGE — 16 MON PAYS — france MON AVIS SUR LE FORUM — parfait pour l'instant.     et l'occasion de jouer mon ptit greg huhu.    MON PERSONNAGE — [X] inventé (issu du livre toutefois) [] prédéfini [] scénario MON AVATAR — bob morley (que l'on pourrait peut-être me réserver?   ) COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — de partenariat en partenariat, il me semble.    UN DERNIER MOT MAGIQUE —    

ZABAM.
Goyle sursaute et manque de faire tomber le livre qu'il tient entre les mains. “ Alors, tu vas m'payer ou quoi? ” fait la face de fouine en face de lui, anxieuse, qui regarde par-dessus son épaule avec angoisse. Goyle jette un regard en arrière mais il ne voit rien, l'Allée des Embrumes est trop étroite. Pourtant, il pourrait mettre sa main à couper que le bruit venait du Chemin de Traverse. Il dépose son dû dans la main du receleur avant que le livre maudit ne disparaisse dans son sac. Presqu'aussitôt, le vendeur illégal disparaît à son tour et Goyle se retourne pour aller voir ce qui se passe.

(Toujours cette curiosité maladive digne d'un enfant qui a mal grandi. Il se rappelle de toutes les fois où les bruits l'ont mené, où les petits détails (il a toujours eu l'oeil pour ceux-là) l'ont conduit jusqu'à des embrouilles pas possibles. Il se souvient aussi de sa mère, qui se penche vers lui, les poings sur les hanches: “ Curiosity killed the cat, Gregory. ” et lui qui, toujours, rajoutait, malin: “ But satisfaction brought it back! ” C'était encore l'époque de l'innocence, quand il courrait dans le jardin et s'émerveillait d'un rien. C'est si loin maintenant.)

Goyle remonte l'Allée des Embrumes sans même jeter un regard aux personnes qui le dévisagent, jusqu'à rejoindre l'artère principale du Chemin de Traverse. Il a vaguement entendu parler du convoi, du dragon qui a été amené pour délivrer à Gringotts quelque chose d'apparemment très important. Ca peut être n'importe quoi: Goyle s'en fiche. Tout ce qu'il veut, maintenant, c'est une bonne Bièreaubeurre au Chaudron Baveur et retourner chez lui, dans le Londres moldu.

Mais le bruit de tout à l'heure n'est pas juste le dragon qui fait son petit caprice. Quand Goyle parvient enfin dans la grande rue, le dragon est en train d'arquer son dos, faisant tomber des agents du ministère, tandis que d'autres lancent des sortilèges aux hommes qui, sortant de partout et de nulle part à la fois, fondent sur le convoi pour s'en emparer. Goyle reste tétanisé, incompréhensif quant à la scène qui se déroule sous ses yeux. Machinalement, il a serré son poing autour de sa baguette et pendant un instant, il songe sérieusement à se mêler à la lutte pour aider les officiels et repousser les résistants mais non. Il reste juste là, immobile. Non pas par peur - si il a été surpris, il n'en montre plus rien - mais par... flegmme, peut-être. Il y a son coeur trop lent dans sa poitrine, sa tête trop froide, ses humeurs déréglées qui sont mises en mode: je ne ferai rien.

Il est sur le point de se reculer, lentement mais sûrement, dans l'ombre pour se faire oublier et transplaner ailleurs quand on le bouscule. Tout se déroule en un instant. Le mec le percute et ils se dévisagent avec angoisse: Goyle voit qu'il n'a pas de badge et il comprend qu'il est de la résistance. Quand ses traits se froncent, il sait aussi que cet homme de la résistance va lui sauter dessus pour le tuer alors il ne réfléchit pas. Il écrase son poing sur son visage.

(Comme il l'a toujours fait. “ Tu n'es bon qu'à ça. ” a un jour plaisanté Draco, en ricanant de concert avec Crabbe. “ Frapper et grogner. ” et comme toute réponse, Goyle s'était contenté de grogner. Il n'osait rien faire de plus. Maudit d'une timidité maladive, d'un esprit détraqué qui allait dans tous les sens mais jamais dans le bon, c'est la violence, la violence, la violence qui le permettait d'être utile, de faire quelque chose.)

Le résistant au régime ne s'attendait pas à une attaque moldue, il recule, veut rétorquer mais n'a pas le temps. Goyle a fait ça toute sa vie, frapper les gens, les intimider (et il continue encore dans sa vie active, donnant deux trois coups à ceux qui veulent pas payer leurs putes, qui cherchent des emmerdes aux Rosenbach). Il enchaîne avec un second coup de poing dans le ventre, d'une violence rare, et désarme le sorcier en lui tordant le poignet. Il fait craquer le bras du résistant, qui n'ose pas crier de douleur, et le tord afin d'écraser son propre avant-bras sur sa gorge. Ils font désormais tous les deux face à la scène du dragon sans rien dire, l'un soufflant difficilement et l'autre gémissant de douleur.

“ Lâchez-moi... pi-pitié. ” Goyle se rend compte qu'il connaît le gamin. Christopher... quelque chose. Il était à Poudlard avec lui, il a son âge (il lui semblait si vieux, il y a quelques secondes! si expérimenté! avec ses yeux sombres et ses traits tirés et la détermination dans son regard!). Goyle, lui, fait plus âgé maintenant. Il a bouche nerveuse, les traits tirés comme s'il ne dormait pas, les yeux rouges enfoncés dans leurs orbites. Il a dix-neuf ans mais on dirait plutôt qu'il en a trente. “ Tu t'es mis dedans tout seul. ” fait Goyle après une hésitation, en resserant sa prise qui étouffe toujours un peu plus Christopher quelque chose. Ils regardent la scène dans un silence religieux, jusqu'à ce que le dragon crache une flamme.

(Les flammes. Les flammes. LES FLAMMES. PARTOUT. AUTOUR. COURS, GOYLE, COURS! SA CHEVILLE CRAQUE SOUS LUI, IL NE PEUT RIEN FAIRE, LES FLAMMES SE RAPPROCHENT. “ CRABBE? VINCENT? VINCE, PUTAIN?! ” IL VOIT LE VISAGE DE SON MEILLEUR AMI, LE SEUL QUI L'A JAMAIS COMPRIS. IL AIME BIEN DRACO, C'EST UN MEC INTELLIGENT, IL IRA LOIN MAIS IL N'A JAMAIS ÉTÉ SON AMI, JUSTE SON SUPÉRIEUR. CRABBE, C'EST AUTRE CHOSE. C'EST SON MEILLEUR AMI. C'EST LA SEULE PERSONNE QUI L'A JAMAIS COMPRIS, C'EST SON FRÈRE. SON VISAGE EST ROUGE, CONTRACTÉ, SES YEUX FOUINES SONT RÉVULSÉS. IL REGARDE GOYLE ET IL LUI ARTICULE, SANS POUVOIR DIRE (À MOINS QUE LES MOTS SOIENT AVALÉS PAR LA DISTANCE): “ JE SUIS DÉSOLÉ, MATE. ” ET LES FLAMMES L'AVALENT DANS UN HURLEMENT ET IL NE SAIT PAS TROP SI C'EST LUI OU CRABBE QUI HURLE. LES FLAMMES, MÊME PAS REPUES, SE TOURNENT VERS LUI ET S'APPROCHENT POUR LE MANGER ET ALORS QU'IL PENSE ENFIN TROUVER LE REPOS DANS LA MORT, UNE MAIN ATTRAPE LA SIENNE ET LE TIRE AVEC FORCE HORS DE LA MAISON OÙ SE DÉROULAIT LA TRANSACTION. Il garde les yeux ouverts un quart de seconde, regarde par-dessus son épaule la bicoque du Kent qui se fait avaler par les flammes, les hommes qui en sortent en trébuchant, puis le visage effaré de la résistante qui vient de le sauver. Ses yeux roulent dans leurs orbites, puis se ferment.)

Goyle tremble et faiblit, alors Christopher en profite pour se dégager avec violence. Il se met face à Goyle et lui envoie un uppercut dans le ventre mais celui-ci ne réagit pas, ou peu, ses yeux perdus une ou deux années en arrière, quand il a perdu son meilleur ami en même temps que le dernier fil qui le rattachait à la raison. Il gémit faiblement, et c'est impossible à dire si c'est à cause des flammes ou du coup. Quand Christopher s'enorgueillit et compte lui faire payer sept longues années d'intimidation, lorsqu'il lève le poing pour l'abattre à nouveau, Goyle lui a envoyé un formidable coup de boule qui le fait reculer et percuter le mur dans son dos. Il a besoin de partir, de fuir, vite, pour s'éloigner des flammes. Sa baguette tremble quand il la pointe sur la tête de Christopher. “ Pitié. ” dit simplement ce dernier, les yeux agrandis de terreur.

(Tous deux revoient parfaitement l'exécution publique et les centaines de morts et les résistants et les autres et ils se rappellent de tous ces évènements que des gamins de leur âge n'auraient jamais dû vivre.)

Goyle se rappelle les cours des Carrow à Poudlard, et sa capacité innée à utiliser des maléfices interdits, il se dit qu'il pourrait écraser Christopher et rentrer chez lui pour prendre un bain glacé, pour sombrer dans l'oubli et l'anesthésie.

Goyle se rappelle de son dos brûlé et de la résistante qui prend sa main et le sort de ce pétrin, de la résistante qui ne l'abandonne pas aux flammes et qui murmure, il en est persuadé, dans son sommeil, des gloires à Harry Potter, ce foutu Potter, à qui il doit apparemment sa vie indirectement. Car si il n'avait pas existé, cette résistante non plus et il serait mort.

Il baisse sa baguette.

“ File. ” siffle-t-il entre ses dents et l'instant d'après, Christopher a disparu.

(Il maudit un instant sa faiblesse, sa molesse, mais il se dit que la prochaine fois, il ne laissera personne filer et il tuera, il tuera. Il avait une putain de dette, il n'avait pas le choix. Loyal jusqu'au bout, honorable peut-être dans toute son horreur, Goyle est quelqu'un de confiance et ça, Rosenbach l'a bien vu. (Contrairement à son père, à sa mère, à Desmera, à Atticus, à Draco, à tout le monde.))

Goyle se tourne vers la rue, où le dragon continue de s'acharner. La Brigade Rouge a endigué la situation de crise, a arrêté les résistants qui n'ont pas pu s'enfuir. Il ferme les yeux, se laisse aller contre le mur derrière lui.
C'est la même histoire, encore et toujours.

Il est seul.

comme dit plus haut, j'adore ce que tu as fait du personnage, tu as creusé là ou on ne voyait que de la stupidité pure et dure, je trouve que ça change considérablement la façon on voit goyle, plus détruit, c'est vraiment super.
j'adore ta plume, j'ai littéralement dévoré tes anecdotes. à part quelques fautes, tout est vraiment parfait. c'est donc avec un grand plaisir (mais sous une condition, un lien avec greengarce) que je te valide.

Félicitations petite chouette, te voici validé. Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition