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— Fille bâtarde d'un sang pur allemand et d'une née-moldue, elle a été reniée à la naissance par son paternel alors, elle a été élevée par sa mère uniquement et sa famille de moldus de qui elle était très proche.

— Elle connaît bien le monde des sans magie. Après tout, une grande partie de sa vie, elle l'a passé parmi eux. Elle sait donc utiliser un téléphone, le métro ou encore la télévision mais depuis l'année 1994, elle ne vit que parmi le monde sorcier.

— D'un caractère doux, amusante et posée, elle peut se montrer cependant très déterminée et fière. Loin de se laisser marcher sur les pieds, elle ne cherche jamais les ennuis mais quand ils la trouvent, elle sait se débrouiller contre toutes attentes. Digne d'une Serdaigle en fait, elle est très débrouillarde.

— Elle préfère voir le bon côté des gens avant tout. Tout le monde possède une part d'ombre et de lumière lui disait sa mère et elle honore donc sa pensée en restant ouverte, allant même jusqu'à s'enticher d'un mangemort comme une parfaite idiote, et pire, le meurtrier de sa famille. Ce qu'elle ignore, bien sûr.

— Sachant très bien où est sa place et comment user des mots, elle a toujours préféré utiliser la parole plutôt que sa baguette. Bien que douée en duels, jamais cela n'arrive à ce point puisqu'elle est douée pour s'allier les gens, trouver les mots pour calmer, rassurer ou raisonner.

— Elle rêve de voir les conflits cesser. Que tous baissent leurs baguettes et que les mangemorts voient raison. Que les résistants cessent d'attaquer, entraînant des dommages collatéraux dans leur sillage. Elle voudrait trouver une façon de ramener la paix sans avoir à faire le sang et ce désir la ronge jour et nuit puisqu'une partie d'elle sait très bien qu'elle rêve en vain.

— Elle a toujours eu une vie heureuse, qu'elle qualifiait de parfaite jusqu'en 1994, année où sa famille fut retrouvée massacrée dans la maison familiale. Mère, tantes et cousins, tous victimes de sortilèges de la mort, cela ne faisait aucun doute. Le meurtrier n'a jamais été démasqué et elle vit dans la peur que ce dernier vienne terminer un jour le travail... sans se douter qu'il était sous son nez tout ce temps.

— Bien qu'elle porte le nom de son père, ce dernier ne l'a jamais reconnu. C'était seulement un caprice de sa mère pour le défier. De ce fait, elle n'a jamais cherché à le retrouver. Par contre, depuis la mort de sa famille, elle sait qu'il est la seule famille qui lui reste mais elle n'a jamais osé le contacter, même par hiboux, de peur d'être rejetée encore une fois.