Ernie Macmillan est venu au monde le vingt-deux mai 1980. À cette époque, le terrible règne de vous-savez-qui était à son apogé. L'horreur et les traîtrises étaient au rendez-vous. Par chance, les Macmillan faisaient partie de ceux qui avaient gagné le gros lot. Aussi loin que pouvait remonter leur arbre généalogique, on ne retrouvaient que des sorciers ce qui faisaient d'eux des « sang-pur », la classe, n'est-ce pas ? Grâce à ce titre, il pouvait continuer de vivre leur vie en agissant à la botte du seigneur des ténèbres. Bien sûr, il y avait toujours cette crainte, lorsqu'ils revenaient du boulot, que la marque des ténèbres flotte au-dessus de leur maison. Après tout, personne n'était à l'abris. Il suffisait d'être au mauvais endroit, au mauvais moment pour que le mage noir se mette à lancer des éclairs verts à profusion. Lui, il était commentateur professionnel pour les match de Quidditch, mais les équipes venant de l'étranger se fessait de plus en rare. Elle, elle était journaliste pour la gazette du sorcier. Journal qui avait vendu son âme au diable. Dans toute cette terreur, Ernie vient donna de l'espoir à ses parents, Archibald et Evana. Ils avaient presque oublié qu'il n'existait pas que les ténèbres.

Ce règne, il se termina un peu plus d'un an plus tard. Enfin, le soleil brillait haut dans le ciel et les oiseaux chantaient. Il faisait de nouveau bon vivre. Ernie grandit comme un parfait petit sorcier sachant par coeur les contes de Beedle le barde. Parmi toutes les histoires qu'il connaissait, celle qu'il préférait le plus, c'était, sans nul doute, celle d'Harry Potter. Alors que tout semblait perdu, un enfant, à peine âgé d'un an, défit le plus grand mage noir de tous les temps et en plus, il avait son âge. Avec de la chance, il allait le côtoyer à Poudlard. Proche de ses cousins, ils jouaient souvent au Quidditch tous ensemble. Malheureusement, le jeune garçon aux boucles d'or n'avait aucun talent particulier dans ce sport. Très maladroit sur son balais, il préférait occuper la place de gardien, qui consistait à protéger trois anneaux en métal lévitant dans le ciel grâce un sortilège, plutôt que de zigzaguer d'un côté et de l'autre à la recherche d'un ballon. Son truc à lui, c'était les livres. Le nombre de page d'un bouquin n'avait jamais effrayé Ernie. Puis, à l'âge de onze ans, il reçut la lettre. Il fut envoyé chez les blaireaux et rencontra, entre autres, Hannah Abbot, sa meilleure amie, et Justin Flinch.

Oui, Ernie, bien qu'en cours il agissait comme le dernier des crétins, prenait son enseignement très à coeur et passait plusieurs heures fourrés dans ses livres pour maîtriser à la perfection la matière apprise dans les cours. Très assidu à l'école, il était, au plus grand damn de ses coéquipier, l'un des meilleurs élèves de sa promotion. Pour cause, il ne cessait de se vanter du nombre d'heures qu'il passait à étudier, comme si sa intéressait vraiment quelqu'un. Il accumulait sans cesse des mentions d'honneur dans les matières principales. Bien sûr, il avait quelques faiblesses, comme la botanique. Toutefois, il avait la chance d'avoir Hannah comme meilleure amie lui donnant la chance d'excellents notes sans aucun mérite dans cette matière. Toutefois, il avait ses faiblesses. Les matières secondaire, tel que les soins aux créatures magiques ainsi que l'études des moldus étaient pour lui une source constante de nervosité. Il arrivait à passer en haut de la note de passage, mais sans plus. La matière qui lui pose le plus de problèmes est sans doute la défense contre les forces du mal. Ce n'etait pas évident de changer d'enseignant à chaque année et découvrir une nouvelle approche de la matière à chaque fois. La seule fois où il a réussi, du premier coup, un exercice donné dans le cadre du cours de défense contre les forces du mal ce fut lors de sa deuxième année. À cette époque, un usurpateur du nom de Lockhart a eu la brillante idée de monter un club du duel. Après avoir accusé, injustement, le survivant d'ordonner au serpent d'attaquer l'un de ses meilleurs amis, Justin Finch-Fletcher, il se mit en équipe avec Hannah Abbot pour commencer un jeu de attaque-contre/attaque. À ce jeu, Ernie s'avéra extrêmement douer à arrêter, ou même à faire dévié les sorts que son amie lui envoyaient. Par contre, lorsque vient son tour de passer à l'offensif, ces aptitudes partirent en fumer et effectua une piètre prestation. Je vous jure, il a été d'une médiocrité inimaginable. Il a même réussit à s'envoyer son propre sort sur lui-même.

27 SEPTEMBRE 1995

Hannah et Ernie étaient tous les deux confortablement évachés dans les divans principaux de la salle commune des jaunes et noirs. La salle commune de Poufsouffle est une pièce remplie d'objets en cuivre, très agréable, confortable, accueillante et au plafond bas semblable au terrier d'un blaireau. L'endroit comporte de gros fauteuils et une décoration joyeuse, dominée par le jaune et le noir, et rehaussée par la teinte de miel du bois soigneusement poli des tables et des portes rondes comme des couvercles de barils ouvrant sur des tunnels vers les dortoirs des filles et des garçons. Pendant que Hannah préparaient leur prochain tour de garde en tant que préfete, Ernie, de son côté, s'appliquait, sans relâche, à relire les notes qu'il avait prit lors de son dernier cours d'étude des moldus. À chaque fois, il essayait de retranscrire le plus d'informations possibles sur ce qu'il apprenait dans ses cours, mais il se retrouvait avec des mots inventés. En effet, voulant écrire absolument tout, il perdait le file de la matière et écrivait un semblant de notes pêle-mêle.  C'est pourquoi Ernie était là, relisant ses notes, sans cul ni tête, avec un mal de tête qui commençait sauvagement à s'emparer de lui. Essayez donc d'étudier une matière en ne sachant même pas de quoi on parle, vous allez voir que ce n'est vraiment pas évident. C'est à ce moment que Justin Finch pointa le bout de son nez de façon plus que cacophonique dans le dortoir des loyaux. Il avait une annonce importante à leur faire, mais Ernie le coupa avant qu'il ait eut le temps de dire quoi que ce soit.
« Hey Justin, tu tombes bien, un avilion c'est cette boite métallique qui roule dans les rues ? »
« Non, la boite métallique en question est une automobile et un avilion ça n'existe pas. Tu parles d'un aviron où d'un avion...? »
« Tu es certain qu'un avilion ça n'existe pas? Pourtant, je suis certain d'avoir entendu cette vieille folle de Burbage prononcer la lettre L, sinon je l'aurais pas marqué... »Ernie soupira de découragement. Oui il était certain que le moyen de transport qu'Ernie tentait de trouver n'existait pas. Il en était même plus que certain. Après tout, il avait passé onze années dans le monde des moldus ne sachat guère qu'il appartenait à un autre monde. De plus, ce n'était d'ailleurs pas la première fois que boucle d'or inventait des mots et tenter de persuader son ami qu'il avait raison.
« Alors qu'est-ce que tu venais nous dire Justin? À moins que tu aies fait tout se raffut juste parce que je te manquais trop  »  
« Ah oui c'est vrai » s'exclama t-il en prenant place à côté d'Ernie obligeant ce dernier à tasser son sac et deux-trois babioles.
« Hermione nous a invités à la prochaine sortie à Pré-Au-Lard à aller les rejoindre au pub "La Tête de Sanglier". Harry Potter souhaite nous parler. Il veut peut-être nous dire ce qui s'est passé cette nuit là... » Justin n'avait pas besoin d'en rajouter plus. Ernie savait très bien de quel nuit il parlait. La nuit qui avait accueillit la dernière épreuve lors des jeux l'année dernière. Cette nuit sombre qui avait enlevé la vie. Cedric Diggory était pour eux un modèle de fierté. Enfin, les Poufsouffle avait une place d'honneur. D'un autre côté, il s'en voulait encore d'avoir porté ses infâmes médaillons rabaissant le survivant, mais il encourageait sa maison avant tout. De plus, tout le monde croyait que le balafré avait réellement trouvé un moyen de mettre son nom dans la coupe, après tout, il se passait toujours des trucs extraordinaires autour d'Harry Potter depuis qu'il avait le pied dans cette école.
« Tu veux qu'il nous dise quoi de plus ? Moi je le crois. Je crois que tu-sais-qui est revenu » affirma sa meilleure amie qui eut pour effet de le sortir de ses pensées.
« Tu crois vraiment qu'il est revenu ?... » demanda Ernie en frissonnant. Comme seule réponse, son amie, au magnifique cheveux d'or, hocha la tête affirmativement. Il était du même avis que son amie, mais il n'arrivait pas à se l'avouer. Il avait la trouille. Le courage n'avait jamais fait partie de ses qualités. On lui avait raconté tant de fois dans son enfance à quel point il s'agissait d'une époque terribles, effrayant, durs. Il avait toujours admiré Harry Potter pour avoir redonné l'envie de vivre à ses parents. Il ne voulait pas vivre ça. Qui le voudrait?! 
« Dites ? On y va ? Peut-être qu'il va nous raconter ce qui s'est passé cette nuit là... en détail. »

Et ils y allèrent en compagnie, également, de Susan Bones, une Poufsouffle de leur année avec qui ils traînaient souvent et Zacharias Smith, un type arrogant et égoïste que Ernie devait supporter, occupant, tout les deux, le même dortoir. Finalement, Harry Potter ne leur racontèrent jamais ce qui s'était passé cette nuit là. Il lui offrit tout de fois la possibilité de rejoindre l'armée de Dumbledore et d'apprendre une multitude de sort offensif et défensifs. Ernie passa la plus grande partie de ses temps libres à s’entraîner. Il découvrit qu'il avait un réel talent pour les sorts défensifs, peut-être parce qu'il avait toujours aimé défendre ses amis. D'un autre côté, il devait travailler deux fois plus dur pour maîtriser les sorts d'attaques. Ce fut l’événement le plus important de sa cinquième année à Poudlard, loin devant les B.U.S.E.

Lors de sa septième année, les parents d'Ernie, comme plusieurs familles, décida de le garder, lui et son petit frère, Polly, à la maison. Toutefois, après les vacances de Noël, Ernie décida, sans l'accord de ses parents, de retourner à l'école. À cette époque, il n'avait pas encore perdu tout espoir et il savait que plusieurs de ses amis se trouvait encore entre les mûrs de cette école. Justin tout particulièrement. Comme il l'avait prédit, une bataille éclata à Poudlard auquel Ernie prit part. Grâce aux aptitudes apprises lorsqu'il faisait partie de l'A.D, les deux garçons s'en sortirent idem.

28 MARS 1998

- On doit foutre le camp et le plus vite possible
- Non! On doit se battre. Si tout le monde pense comme toi, c'est certain qu'il va finir par gagner si tout le monde pense comme toi.
- Facile a dire pour toi, tu es de sang-pur
- Et mon sang ne fait certainement pas de moi une meilleure personne. Je refuse que tu commences à te rabaisser de cette manière. On va combattre ensemble. On va vaincre ensemble et après tu t'en voudras d'avoir seulement pensé à fuir.

Il fut alors décidé que Justin se cacherait dans le sous-sol des Macmillan. Cependant, personne ne devait savoir, pas même sa propre famille, qu'il y dissimulait un réfugier. Rapidement, à son plus grand drame, toute la famille d'Ernie retournèrent leur veste, autant ses cousins, que ses parents, en révélant un nom d'un né-moldu pour prouver leur loyauté au seigneur des ténèbres. Ernie, quant à lui, jouait le parfait soldat devant les yeux de la société, mais se refusait à dévoiler un nom, ce qui, bien sûr, attisait la curiosité de certain. En cachette, il faisait également partie du clan de la résistance créer par ses anciens collègues de classe, mais après à peine un mois, la vérité éclata au grand jour.

18 AVRIL 1998

Et ils étaient là. Les mangemorts. Ils en reconnaissaient certains. De toute façon, c'était bien connu, les plus fidèles serviteurs avaient eu droit à un poste haut gradé aux seins du ministère de la magie. Ils se retrouvaient donc en tête d'affiche dans le torchon de nouvelles qu'était le Basilic. Ce magazine, qui en définition, avait pour mission d'informer des lecteurs de façon objective était un outil de propagande pour le serpent et ceux qui partageaient ses idéaux. Le petit hic était que le jeune Macmillan ne voyait pas du tout le monde de la même façon que tu-sais-qui. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils se trouvaient tous là. Il passa un bref coup d'oeil vers son père sous le sort du silencio retenu par un mangemorts. Sa mère était là elle-aussi. Attaché par des cordes magiques qui regardaient la scène avec horreur, mais c'est en voyant son petit-frère, celui avec qui il avait partagé ses plus beaux souvenir d'enfance, là, contre ce sorcier, si on peut vraiment le qualifier d'humain, avec ses narine se serpent, son teint blafard, sa peau mortellement pâle paraissait cireuse et étrangement déformée et ses yeux injecté de sang. Il tenait la baguette d'Ernie, qu'il avait perdu lors d'un échange, contre la gorge de son petit frère, si fort qu'Ernie avait l'impression qu'il voulait lui percer la gorge avec le bout de sa baguette. Lui, en contrepartie, tentait de s'échapper de cette emprise levant, le plus possible, sa tête vers les airs. Cette image lui faisait mal. Il avait l'impression que son coeur se déchirait en mille morceaux. Comment avait-il su que la personne à qui il tenait le plus dans cette pièce était son frère? Bien sûr, il voulait protéger tout le monde, mais lui avant tout. Peut-être avait-il laisser trahir ses sentiments un peu plutôt, bien qu'il saurait jurer que non. Finalement, il y avait Justin Finch-Fletcher, l'un de ses meilleurs amis assis par terre en califourchon. Aucun mangemort ne le retenait. Il aurait pu s'enfuir, mais il en avait décidé tout autrement. Il regardait Ernie dans les yeux soutenant son regard. Il regardait son bourreau. Il était prêt. Alors qu'Ernie était loin de l'être et ne le serait sans doute jamais. Il n'avait pas réussi. Il avait lamentablement échoué. Tout ce qu'il avait toujours voulu faire, c'était de protéger les gens qu'ils aimaient. Comment en était-il arrivé là ?  Pour sauver la vie de sa famille, il devait prendre la vie de son ami et donné un nom de né-moldu en cavale. C'était le deal. Il serra la baguette de son frère dans la paume de sa main et la pointa vers son ami, mais aucun son ne sortait de sa gorge.
« Tue le ou bien je le tue lui. » susurra le maître des ténèbres en refermant encore plus son emprise sur elle l'obligeant à se mettre sur la pointe des pieds. Il ferma les yeux et murmura le sort impardonnable en tremblant de tout son corps. À la fin du mot à peine audible de ses oreilles nues, il entendit un bruit sourd tombé contre le sol. Il n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que le corps de son ami venait de tomber sans vie, que la lumière verte avait bel et bien touché sa cible. On dit que pour lancer les trois sorts impardonnable, on doit le vouloir, autant pour le sort de la douleur que le sort de la mort et Ernie avait voulu la mort de Justin parce qu'il était un lâche et qu'il avait une chance de protéger sa famille. Sa mort signifiait que ceux qu'ils craignaient disparaissent de sa vue et lui foute la paix. Sa mort occasionnait également la fin de toute les suspicions envers sa famille, puisqu'ils étaient réputé pour être des traites à leur sangs. Il l'avait voulu. C'est pourquoi, lorsqu'il ouvrit les yeux, il s'effondra littéralement sur le corps de son ami criant au désespoir. Il l'avait voulu sans le vouloir.  
« Colin Crivey. Voilà je vous ai donné un noms d'un né-moldus comme convenu et j'ai tué Justin sous vos yeux. Vous avez eu ce que vous vouliez. Maintenant FOUTEZ LE CAMP. » Cria t-il en direction du seigneur des ténèbres. Il avait autrefois été son épouvantard, mais en cette instant, il se faisait plus peur à lui-même que ces deux yeux globuleux injectés de sang. Celui-ci ricana bestialement. Il prenait plaisir à voir le Macmillan complètement détruit. Sans dire un mot, il transplana sans dire un mot. Après tout, il avait bien remplit sa part du contrat et Lord Voldemort se refusait de tuer les sang-purs, même s'il était des traîtres à leur sang. Il se contentait en contrepartie de les enfermer à Azkaban ou de leur lancer des doloris jusqu'à en perdre la raison. Les mangemorts partirent également peu de temps après leur maître. Sa famille libérée, ils s'approchèrent tous d'Ernie pour lui porter réconfort, mais en vain.
« Ernie, fais-le ! Tu dois le faire. Tu dois survivre. Toi tu peux changer les choses. Tu dois sauver ta famille, mais promet moi de me venger. » C'était là la dernière phrase que son ami lui avait dite. Bien sûr, le poufsouffle accepta sa dernière requête. Cette promesse, n'es plus, il l'a enterrer sous terre avec son ami. Elle est tel un mauvais souvenir qu'Ernie tente d'oublier. Peut-être un jour l'aura t-il, sa rédemption, mais ce n'est pas pour tout de suite.

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JUILLET 2002

Cela fait maintenant quatre ans... Quatre longues et pénibles années qu'Ernie ère dans les sombres ruelles du chemin de traverse. Il existe, sans pouvoir dire qu'il vit. Il respire, gaspillant ainsi cette ressource de plus en plus infecté par la bêtise humaine. Il travaille dans ce vieux pub pourri, the broken crown, comme homme à tout faire jouant, à temps plein, au psychologue muet. Lâcheur, déserteur, traître, même,  très peu de résistant lui parle encore et c'est tant mieux puisqu'il tente de fuir le plus possible, feintant d'avoir autre chose à faire lorsqu'il en croise un. Pour tout avouer, il lui ait possible de compter le nombre de personnage avec qui il est encore en contact sur le bout de ses doigts et encore. « C'est fait. C'est fait. J'en reviens toujours pas. Le ministère n'est plus entre les mains de ses... » Il entendait une voix au loin, mais il ne l'écoutait pas. Comme d'habitude. Il était bien loin de la situation présente. Vivant dans le passé, ses songes ne suivaient que très rarement son corps. Une douleur accrue sur son épaule le fit revenir à l'instant présent. Sa cousine, poing à la main, le regardait impatiente. « Est-ce que tu m'écoute seulement ? » Maintenant il l'entendait. Il entendait également le bruit des verres qui claquaient l'un contre l'autre, les fous rires forcés, les ivrognes qui parlaient beaucoup trop fort, la musique d'ambiance qui lui donnait, à chaque fois, un mal de tête, les chaises qui raflaient contre le sol. Il entendait tout. Il était de retour. « Ne parle pas aussi fort. » the broken crown, n'était pas réputé pour avoir une clientèle gentille et agréable. Ernie connaissaient les habituer, mais il n'était pas en mesure de cernés chaque personnage. Son regard se porta vers un client dans le fond de la salle, près de l'entrée, qui portait un très gros manteau noir. Il sentait son regard sur lui, mais n'étant pas en mesure de voir son visage, où n'importe quelle partie de son corps, il détourna le regard bien vite. « Un jour tu m'expliqueras peut-être clairement pourquoi tu travailles dans cet endroit grotesque. Qui regardes-tu ? » Demanda t-elle en se retourna vers l'étranger. Ernie la ramena très sèchement à l'ordre bien vite. « Personne. Alors, raconte-moi. Le ministère ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » Il se pencha dangereusement vers elle pour être à un distance très peu convenable pour deux jeunes gens qui tentaient d'avoir l'air d'avoir une discussion civilisé. « En murmurant cette fois. » L'ordonna t-il gravement tout en gardant un oeil vers cette personne.