ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — on peut compter vingt-trois ans à Esmée. Vingt-trois années passées à voler sur des balais en quête de reconnaissance. Vingt-trois belles années à s'épanouir aux yeux du monde; mais à s'enfermer dans ses pensées, en réalité. De belles années qu'elle ne regrette pas mais qu'elle voudrait tout de même changer. La cadette des Penrose est née une douce nuit d'été dans la merveilleuse ville qu'est Londres. Le ciel dégagé, les étoiles brillant de milles feux et le vent balayant délicatement les quelques fleurs au sol. Le 10 juillet fût marqué par les cris d'une enfant aux grands yeux marrons. Il en fallut peu pour qu'elle s'ouvre au monde ensuite. PROFESSION — la délicate fleur que fut esmée ne mit pas beaucoup de temps à éclore pour se transformer en rose épinière. L'agressivité dont elle doit faire preuve en tant que poursuiveuse n'a fait que révéler son côté sauvage et fuyante. Des balais, elle en a des tonnes. Elle ne les compte plus. Mais elle compte encore avec attention les défaites et les victoires innombrables. Quelle meilleure opportunité que l'équipe dirigée par Jules, son humble paternel maintenant décédé, déchu. Elle affiche ces couleurs avec fierté, un grand sourire aux lèvres. Elle gagne, Esmée, mais elle perd des fois aussi. Ses défaites elle les retient et jamais elle ne les oublie. Rares, récurrentes, fréquentes. Ses yeux se baladent sur le paysage avec son balais entre les jambes. Elle ne troquerait ce sentiment de liberté pour rien au monde. Jamais. NATURE DU SANG — mêlé. Impur. Rejeté. Indispensable. Esmée n'est plus sûre de rien tandis que les spéculations d'autrui viennent s'immiscer dans son esprit. Il est rouge, il coule dans ses veines, il a un goût métallique. Cependant elle l'affiche avec fierté, elle ne le cache pas tandis que les purs veulent éradiquer les races qu'ils considèrent inférieures. Indignée, détruite, elle se cache derrière l'ombre d'elle-même et agit dans la plus grande discrétion. Mais la seule chose à laquelle elle pense est la liberté. Inaccessible, lointaine et disparue. Élevée pour rester dans l'ombre, pour ne pas agir. Elle ne rêve que de changer le monde. Rêve utopique digne d'une gamine. Mais c'est ce qu'elle est au fond, Esmée; une gamine qui ne fait que rêver d'un monde meilleur mais incompris. BAGUETTE — elle est en bois de séquoia, cet arbre clair, grand, élégant, puissant et libre. La liberté, elle semble entourer Esmée. Elle n'est que le reflet de ses envies et de ses passions. Sa baguette, elle contient une aile de fée délicate et colorée en son coeur. Elle est comme Esmée, dissimulée derrière une apparence trompeuse et familière tandis que l'intérieur est beau et vivant. Ni cassé, ni démolis mais bien vivant. Elle mesure exactement vingt-quatre virgule cinq centimètres. Ni grande, ni petite. Aux yeux de sa propriétaire, elle semble prédisposée aux sorts informulés. Elle y tient à sa baguette, Esmée. Elle lui ressemble, elle lui appartient. Si elle casse, sa baguette, elle casse également. STATUT MATRIMONIAL — seule, libre comme l'air. Éternelle âme solitaire trouvant un certain réconfort dans le vide qu'est son coeur. Mais il refroidit, il gèle au fur et à mesure où elle repousse la chaleur que pourrait lui procurer certaines âmes. Solitaires aussi. Elle se conforte dans cette idée de plénitude, de solitude, alors que la vraie raison de ce renfermement c'est la peur. La simple peur de s'attacher à une âme, une personne, un corps alors qu'il pourrait lui être arraché à tout moment. La douleur qu'elle ressentirait alors que beaucoup d'autres âmes ont déjà péri. Alors, Esmée, elle reste seule dans ce monde de guerre. Elle avance d'un pas parfois divaguant et peu sûr. Mais tout de même, elle avance. ANCIENNE MAISON — sage, réfléchie, ce fut sans surprise que la jeune Penrose se retrouva dans la maison de Rowena Serdaigle. Soulagement, joie, nombreuses furent les émotions qui traversèrent l'esprit d'Esmée quand le choixpeau annonça la maison aux couleurs bleues et argentées. L'aigle majestueux et libre, toujours s'envolant au loin, éloigné de toutes les guerres et les cruautés sur le sol anglais. Elle se rappellera toujours ses années à Poudlard, ces années où tous les Penrose ont apprit ce qu'ils savent présentement. Ces années où elle a commencé le Quidditch et où elle embrassa sa destiné. Telles furent ces années. PATRONUS — un loup, majestueux, blanc, arctique. Il est beau et élégant, il avance d'un pas léger, fluide mais déterminé. Il est fuyant et sauvage parce qu'il a grandit dans ce monde dévasté. Et Esmée aussi, elle a grandit dans ce monde dévasté et marqué par la peur. Elle se cache derrière de faux semblants, des sourires en carton et des regards discrets derrière ses épaules. Elle a cette attitude sauvage et méfiante quand il s'agit du monde extérieur mais elle ne peut dissimuler sa façade douce et délicate quand elle est en compagnie de ses proches. Des seules personnes qu'elle aime. EPOUVANTARD — sa famille, détruite, décimée alors qu'elle fait la plus belle des choses présentement. Sa famille, aidant la résistance pour se battre pour ses droits et pour éliminer toutes les injustices. C'est pour ça, qu'Esmée, elle veut agir de son côté, elle veut changer les choses sans risquer la vie de quiconque. Mais elle se doute, oui, elle se doute bien que ça ne marche pas comme ça. Ils seront impliqués si elle fait quelque chose, si elle rejoint la résistance. Alors elle hésite, elle hésite parce qu'elle les aime et qu'elle ne veut pas les perdre. Jamais. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Ses cicatrices, ses marques sont nombreuses. L'arcade sourcilière coupée, les genoux ouvert, à de nombreuses reprises. Le poignet cassé, bleuit. Les mains marquées, coupées à plusieurs endroits. Le Quidditch en est la principale raison. Mais elle n'arrête pas, elle aime sentir le vent venir lui caresser l'échine alors qu'elle vole sur son balais. L'air lui fouettant les bras, les joues. Elle affiche ces cicatrices avec dignité. Pourquoi les cacher? Elles ne sont que le reflet d'elle-même. Détruite, coupée, à de nombreux endroits. PARTICULARITÉ — Esmée est particulièrement douée pour se dissimuler derrière une apparence fabriquée. Elle est douée pour mentir, pour prétendre même plus que pour vivre en fin de compte. Mais hormis tout cela, elle ne possède aucune particularité magique. GROUPE — hear me roar, Esmée, elle regrette les choix qu'elle a fait. Elle veut se rattraper et essayer de tout changer, tout.

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La lune était haute dans le ciel noir, sombre. Les étoiles avaient prit possession de ce ciel originellement si bleu et chaud. Les rues du Londres sorcier étaient éclairées par des lumières artificielles. Bien que la lumière lunaire aurait pu suffire, et de loin. La lune devait sans doute être pleine tant la lumière qui s'en échappait était claire, belle, lumineuse. Éveillée, insomniaque, Esmée était allongée dans son lit et regardait les ombres produites par les arbres extérieurs. Elles bougeaient, dans différentes directions et de différents mouvements. Tout en poussant un long soupire, la gamine se tourna sur son flanc droit, en essayant désespérément de chercher le sommeil. Mais rien n'y faisait. Les insomnies étaient presque quotidiennes. Prenant appui sur ses mains, Esmée posa ses pieds sur le sol froid. Ses yeux piquaient, ils voulaient dormir eux, mais elle n'y arrivait pas. Quelque chose perturbait son sommeil et elle n'arrivait pas à mettre la main dessus. Il s'agissait peut-être de la pleine lune, cette fois-ci. Ses pas étaient délicats, discrets, dans le but d'éviter d'éveiller quiconque dans la demeure des Penrose. Mais une lumière chaleureuse se dégageait de la cage d'escalier. Descendant les marches unes à unes, Esmée découvrit peu à peu une silhouette élancée et imposante. Elle l'aurait reconnu entre milles autres, Jules Penrose, son paternel. Ses yeux bruns étaient plissés à cause de la lumière aveuglante qui se dégageait des flammes flamboyantes et majestueuses de la cheminée. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle puisse les ouvrir entièrement. La demeure était chaleureuse, la plupart des murs et des sols étaient en bois. Ce qui expliquait les craquement qui s'en échappaient la nuit. Craquements qui avaient hanté les nuit d'Esmée pendant de nombreuses années. Son père était positionné en face de la grande cheminé. Il regardait droit devant lui, un verre à la main. Il était rare qu'il boive, et quand c'était le cas, une bonne raison étaient dissimulée derrière ces verres transparents. Un magnifique et vieux balais était accroché juste au dessus de la cheminée. Tel un trophée. Toujours d'un pas délicat, Esmée était arrivée en bas de l'escalier et se tenait maintenant derrière Jules, silencieuse. Elle avait toujours admiré son père, Esmée, il s'agissait de son modèle. Seule fille de ses parents, son paternel avait tenu à l'élever de la même manière que ses garçons. « Tu sais de quoi il s'agit? » la voix grave mais chaleureuse de son père sortit la gamine de ses pensées. Elle manqua de sursauter tant elle s'était perdue dans sa rêverie. Elle s'approcha un peu plus de son paternel, avant d'arriver à ses côtés. Ses yeux vinrent se placer sur le vieux balais, suspendu en large sur le mur. « D'un balais? » elle avait sentit son père sourire face à sa remarque simplette. Alors elle tourna son regard envers lui, curieuse. Esmée avait toujours été très curieuse, ses parents lui avaient bien dit qu'il s'agissait d'un défaut. Mais elle n'avait pas écouté. « Oui, c'est exact. Mais pas n'importe lequel. » Esmée reposa de nouveau ses yeux sur le balais. Il devait avoir une histoire. Un passé. L'état dans lequel il était, abîmé, sali, était le résultat d'actes passés. Peut-être même oubliés. La gamine était souvent intéressée par les histoires des objets, des personnes, des paysages. Elle avait toujours aimé qu'on lui conte des histoires diverses sur divers sujets. « Il était à ton grand-père, Billius. » Esmée ne savait pas beaucoup de choses sur son défunt grand-père, qui les avait quitté bien trop tôt. Elle savait cependant qu'il s'agissait d'un grand joueur de Quidditch. « C'est un Lancechène 79. Le premier balais de course jamais créé. » la gamine s'éleva sur la pointe des pieds pour essayer d'atteindre ledit balais. Lorsqu'elle le pu, ses doigts vinrent caresser délicatement le manche en bois. C'était rêche, et désagréable au toucher, mais c'était beau. Elle ne pouvait le nier. Enfin, elle le regarda dans tous les angles, on aurait pu voir ses yeux pétiller d'admiration. « Il est magnifique. » - « Oui, et il est vieux, aussi. » on pu sentir une pointe d'ironie à la fin de sa phrase. Ce qui esquissa un léger rictus sur les lèvres d'Esmée. Enfin, il la prit dans ses bras pour la ramener dans sa chambre. Allongée sur son lit, son paternel resta à ses côté pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle trouve le sommeil. La présence de son père était rassurante, reposante, agréable.

Le vent vint virevolter entre ses cheveux, il vint fouetter ses joues lui procurant une douleur aiguë mais agréable. Sa fraîcheur était apaisante, paisible. Ses mains étaient serrés sur son balais, ses jointures blanchissaient au fur et à mesure où sa prise se resserrait sur le bois. Elle volait, Esmée. Et elle aimait ce sentiment de liberté quand elle montait haut dans le ciel. Quand elle survolait les paysages. Vêtue de sa tenue de Quidditch vantant les couleurs bleu et argent de la maison de Rowena Serdaigle, Esmée s'attela à son poste de poursuiveuse au sein de l'équipe de Quidditch de l'école. Il s'était avéré que la gamine partageait la passion de ses parents, l'art de voler sur un balais. Il avait été inévitable qu'elle prenne à la suite un poste dans l'équipe de sa maison. Le bonheur que lui procurait ce sentiment de légèreté, d'indépendance était incomparable à tout ce qu'elle avait pu ressentir auparavant. Alors elle faisait souvent ça, Esmée, dès qu'elle en avait l'occasion elle chevauchait son balais. Pour se détendre, pour décompresser ou juste pour le plaisir. L'entrainement était lancé, Esmée avait le souafle en main et s'empressa de le lancer à sa coéquipière la plus proche des buts. Son lancé avait été droit, long et haut. Ce qui fit que sa coéquipière l'attrapa sans grande difficulté. Un certain sentiment de fierté envahit le corps d'Esmée et un léger rictus se dessina sur le coin de ses lèvres. La voix forte et grave d'une de ses coéquipières la sortie de ses pensées. « COGNARD! » la gamine tourna la tête à s'en casser la nuque. Ses yeux s'écarquillèrent quand ils virent le cognard à quelques mètres d'elle, arriver à une vitesse affolante. Elle l'évita de peu en faisant pencher son balais sur la gauche. Une fois retournée, elle accéléra pour essayer de distancer le cognard. Un batteur était absent, gravement blessé au bras par le dernier cognard qu'il avait voulu arrêter. Un coup d'oeil derrière ses épaules indiqua à Esmée que le cognard s'approchait de plus en plus. Elle virevolta dans tous les sens pour essayer de le distancer. Alors elle essaya d'aller de plus en plus vite Esmée, elle vola comme jamais pour essayer de le distancer. Un batteur vola vers elle à une vitesse similaire. Une fois arrivée à sa hauteur, elle se rapprocha le plus de lui pour qu'il puisse plus facilement frapper dans le cognard. Mais rien n'y fit, il le rata de peu. Alors Esmée piqua vers le sol, essayant de distraire le cognard de sa course, mais ses mouvement aléatoires ne suffisent pas. Le cognard ne faiblissait pas. Au contraire, il accéléra de plus en plus. La course était rapide. La distance entre le cognard et Esmée était tellement réduite qu'aucun joueur n'est assez près pour que la balle change de direction. Le coeur d'Esmée battait fort, plus fort que jamais. Tellement fort qu'il résonna contre sa cage thoracique et jusque dans ses tempes. Elle pu le sentir, comme si il voulait s'échapper de son corps. Puis le cognard finit par atteindre son objectif et frappa de plein fouet le balais d'Esmée. Elle se sentit tomber. Elle essaya de redresser le manche de son balais pour reprendre de l'altitude, mais ce fut en vain. Elle vit le vert de la pelouse se rapprocher de plus en plus. Au moins elle était proche du sol. Avec un peu de chance elle ne se cassera qu'un poignet. Quand son corps heurta le sol, elle sentit son être se briser. Sa tête lui faisait un mal de chien. Elle eut cependant assez de force pour se déplacer sur le côté avant que le cognard ne frappe le sol. La douleur dans son ventre était affreuse, insoutenable, elle devait s'être cassée une côte, voire plusieurs. Il ne fallut que quelques minutes avant qu'elle ne perdre connaissance. Ce n'était pas la première fois qu'elle se blessait lors d'un match ou d'un entrainement, et il ne s'agissait sûrement pas de la dernière.

Son frère était mort, exécuté par un mangemort. Son second frère également, exécuté en publique. Puis son père, son père adoré lui aussi avait péri. La vie d'Esmée semblait s'écrouler, son monde s'effondrait peu à peu. Alors elle restait là, assise en face d'un mur blanc. Il était vide, comme elle. Elle le fixait. Elle voulait faire le vide dans ses pensée. Elle voulait se jeter un Oubliettes pour oublier, tout oublier. Oublier la douleur qui lui prenait l'estomac, le coeur. Cette douleur qui l'empêchait de faire un quelconque mouvement. Seules sa mère et elle restaient, dorénavant. La maison semblait froide, inerte, morte. Les discussions qui en émergeaient auparavant n'étaient plus que souvenirs. Sa tête lui faisait mal. Les souvenirs émergeaient peu à peu. Des souvenirs de bonheur, de peine, de joie et de pleurs. Ces souvenirs étaient beaux et précieux. C'étaient les seules choses qui lui restaient de ses défunts père et frères. Et elle y tenait plus que tout au monde, maintenant. Une larme coula sur sa joue droite. Elle n'y fit rien. Ses yeux ne bougeaient pas. Ils étaient rouges et bouffis. Ses mains étaient rougies. Elle voyait encore son frère sur l'estrade publique, le dernier regard qu'il lui lança. Un regard rempli d'amour. Elle avait pleuré, elle avait crié. Elle s'était accrochée à sa mère pour s'empêcher de monter sur l'estrade et de serrer son frère dans ses bras une dernière fois. Elle avait tenu à s'y rendre, elle le devait. Le lire dans les journaux le lendemain n'aurait été que plus douloureux. Elle voulait qu'il la regarde avant qu'il parte. Elle voulait voir son regard une dernière fois. Elle s'écroula en pleurs sur sa chaise. Sa misérable chaise. Il avait aider la résistance. Ils avaient aidé la résistance. Et c'était pour ça qu'il avait été exécuté, pour avoir défendu ses convictions. La main de sa mère vint se poser sur son épaule. Elle ne vacilla pas, elle ne quitta pas le mur des yeux. Mais elle tremblait. Elle voulait crier. Pleurer. Le, les venger. Enfin, elle daigna porter attention à sa mère, à ses côtés. « Laisse moi. » sa voix était devenu grave. Effrayante. Maintenant accroupie à ses côtés, Gloria Penrose vint plonger ses yeux dans le regard de sa fille, toujours perdu dans le vide. « Il n'est pas mort en vain, Esmée. » ses yeux lancèrent un regard noir à sa mère. Elle se dégagea violemment de son toucher. Ses propos la dégoutaient. Des larmes coulèrent sans qu'elle ne s'en rende compte. Sa peine, sa colère, toutes ses émotions refoulées ne pouvez plus rester enfermées. « Qu'entends-tu par cela? » sa voix était monotone, et bien qu'elle essayait de rester le plus neutre possible, elle n'avait envie que de crier. D'extérioriser ses ressentiments. La colère était visible dans ses paroles. Et son regard, oh qu'il était menaçant. Jamais elle n'était entrée dans une colère pareille auparavant. « Il est mort en défendant ses droits, sa façon de penser. Il a perdu la vie en aidant des résistants, en voulant sauver ce qui reste du monde sorcier. » bien qu'elle essayait de retenir ses sanglots, elle n'avait plus de force. Elle avait passé ces dernières heures à lutter contre sa colère et sa peine. Elle ne pouvait plus tenir, alors elle pleura. Sa tête lui faisait de plus en plus mal. Ses pensées se bousculaient violemment. Elle était perdue, Esmée. Elle voulait frapper contre le mur, se défouler. « ET ALORS? ÇA NE JUSTIFIE PAS QU'IL SOIT MORT! » elle avait l'impression que sa mère ne réalisait pas. Elle était en état de choc, sûrement. Elle s'approcha un peu plus de sa mère, le visage trempé. À court de souffle. Le visage de sa mère était froid, de marbre. Il semblait sans expression, sans âme. « Maman, ton fils est mort. Ton deuxième fils est mort! » - « ET TU CROIS QUE JE NE M'EN RENDS PAS COMPTE?! » elle pleurait à son tour. Elle avait les mains crispées, tendues. Alors Esmée avança jusqu'à se qu'elle soit devant sa mère. Puis elle la pris dans ses bras. Elle la serra tellement fort qu'elle en eu mal aux bras. Il s'agissait de la dernière personne qui lui restait. Tous les autres étaient partis, définitivement.

ok, j'aime beaucoup ta plume. shelley est d'autant plus parfaite pour le personnage que tu as concocté. j'ai hâte de voir ton personnage en rp, et je veux que tu me gardes un lien comme convenu.
Félicitations petite chouette, te voici validée ! Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille personnalisée !
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