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i have written you down now you will live forever. (ginny)

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Hugo Desroses
Hugo Desroses
WIZARDS ∞ It's where my demons hide
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 119
ϟ PSEUDO : LYDIA. (Morgane)
ϟ AVATAR : Sam Claflin.
ϟ CRÉDITS : @charlielaqueeen (avatar)
ϟ MES COMPTES : hugo l'escargot, pis c'est tout.
i have written you down now you will live forever. (ginny) 995520desroses
ϟ ÂGE : vingt-trois hivers.
ϟ SANG SORCIER : sang pur, et les dommages qui vont avec.
ϟ PROFESSION : amoureux des mots, écrivain, journaliste, poète, il écrit.
ϟ ANCIENNE MAISON : beauxbâtons, le chic à la française.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : bois de cerisier, cheveu de sirène, prédisposée aux sortilèges informulés, 22 centimètres.
ϟ PATRONUS : un lion, mais la bête s'efface de plus en plus pour ne laisser place qu'à un félin perdu.
ϟ ÉPOUVANTARD : un clown en porcelaine.
ϟ POINTS RP : 32220

i have written you down now you will live forever. (ginny) Vide
MessageSujet: i have written you down now you will live forever. (ginny) i have written you down now you will live forever. (ginny) EmptyMer 15 Juil - 22:25



C'est un artiste, Hugo. Un amoureux des mots. Un écrivain, un poète, un journaliste. N'importe quoi, tant qu'une plume ou un stylo se trouve par là. Depuis qu'il est gosse, il se réfugie dans ça. Cacher ses sentiments, les enfouir au plus profond de soi pour finalement réussi à les coucher sur papier. Parce que le papier, c'est bien, ça bouge pas, ça parle pas, ça ne te trahira jamais. Il suffit de lancer un sort, et personne n'arrivera à lire ce qu'il a écrit. C'est ce qu'il faisait, gamin, avec ses journaux intimes. Il en avait honte devant son père. Son père qui lui disait que c'était pas un truc pour les hommes, les journaux intimes. Hugo qui levait les yeux au ciel, sans rien dire, en pestant intérieurement, voulant crier au paternel de ravaler ses idéaux à la con et de le laisser écrire en paix. Parce qu'il ne demandait rien d'autre que d'écrire ce qu'il pensait, d'écrire tout ce que son cœur n'arrivait pas à emmagasiner. C'est pas dur, pourtant. Mais les journaux intimes, c'est pas passé. Alors avec un sort bien trouvé, Hugo les cachait. C'était bien de les cacher, il avait l'impression que c'était son petit secret et ça le rendait fier, fier de lever silencieusement son majeur à son père, de rejeter, pour une fois dans sa vie, les consignes familiales. Il ne s'est pas contenté de ses journaux intimes d'enfant, après. Il écrivait des poèmes, un peu bizarres, un peu bancals, mais surtout beaux. Toujours très beaux. Il s'essayait aux histoires, aussi. Il en avait plein la tête, plein les idées. Des jolis mots qui ressortaient sur le papier, faisant vivre mille et un personnages inventés, milles et une histoires aussi différentes et originales les unes des autres. Hugo, si vous l'interrogez, il ne vous en parlera jamais. Il n'aime pas ça. Les histoires qu'il a écrit sont celles qui le définissaient le mieux et jamais, pour rien au monde, il ne les dévoilera. Ce qu'il dévoilait, par contre, c'était ses articles de journaux. Hugo, il a écrit pour la Gazette, anglaise ou française. Il a écrit pour des petits journaux, aussi, peu connus, pour lesquels il rédigeait des chroniques par-ci, des brèves par-là. H.D., qu'il signait. Hugo Desroses, ça signifiait. Mais ça fait longtemps qu'il n'écrit plus pour lui-même, que ses mots ont arrêté de montrer des jolies choses.
Desséchés, les jolis mots. Cramés, restés là où tout allait à peu près, dans un recoin de lui, un recoin bien caché. Isolés, boursouflés, noirâtres. Ils ont un sale goût, les mots d'Hugo, désormais. Et quand ils viennent, ils font pleurer. Ils font chialer les gamines, Lilo en aurait eu peur. Ils font pleurer leur auteur, qui à travers ses écrits, aperçoit toutes les merdes de la vie. Ils sont tristes les jolis mots, ils ne sont même plus jolis. Ils sont morts.
Morts, les mots.
Morts.
Ça lui crève le cœur, à Hugo, de voir ses phrases décédées, ses paragraphes se flétrir. Ça lui crève le cœur de ne plus arriver à écrire.
Mais il essaye, encore et encore. Sans y arriver. Alors il s'est casé dans un coin du ministère. Il est seul, le traitre. Seul avec un carnet devant lui. Il a chopé une bière Moldue dehors, il l'a volée sans demander son reste. Comme s'il en avait quelque chose à foutre des gens. Hugo s'en fout, il veut sa bière. Son stylo à la main, un stylo à la place d'une plume, il s'est assis au sol. Par terre. C'est froid, puis chaud, puis triste. C'est juste triste. Comme Hugo. Parce qu'il fume, aussi. Bam, la cigarette, la bière. Et bam, faudrait pas oublier sa meilleure amie, la nostalgie. Il déprime, Hugo. Le papier le rejette. Le papier, qui auparavant était son seul allié, ne veut plus de lui. Il en chialerait. Alors il fume, clope sur clope. Des larmes brillent dans ses yeux, on voit qu'il est mal. C'est bien pour ça qu'il se cache.
Les mots desséchés l'ont achevé.
Si quelqu'un le trouve, il est mort. Adieu l'honneur, adieu l'espoir. Mais personne ne le trouvera, n'est-ce pas ?
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