ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Tobias est né le 16 mars de l'année 1977 dans un Hôpital moldu. A sa naissance, ses deux parents étaient présents ainsi que les familles de chaque côté. Durant cette période, pratiquement tout ceux qui n'étaient pas du côté de Vous-Savez-Qui vivaient dans la terreur: la peur d'être la prochaine cible, la prochaine maison illuminée par la Marque des Ténèbres. A cause de ça, la grossesse n'a pas été facile et les deux parents ont jugé qu'il était plus sûr de rester dans le monde des moldus, même si la médecine moldu peut paraître moins efficace pour un sorcier. Ses parents - qui s'étaient établis dans un appartement de Londres quelques années plus tôt - ont donc usé de tous les moyens moldus à leur disposition pour survivre et se cacher des Mangemorts. Quelques années plus tard, le règne de terreur de Vous-Savez-Qui prit fin. Tobias a aujourd'hui vingt-cinq ans. PROFESSION — Avec un père vétérinaire et une mère sorcière, il n'a pas fallu beaucoup de temps à Tobias pour se découvrir une fascination pour les créatures magiques. Ainsi, avec trois "Optimal" - Soins aux créatures magiques, Botanique et Métamorphose - lors de ses A.S.P.I.C, le jeune diplômé a tout de suite sauté sur une opportunité pour rejoindre le Département de contrôle et de régulation des Créatures Magiques en temps que Magizoologiste. Il s'est alors retrouvé en Grèce en quête des Créatures fantastiques de ce pays. Ce qu'il tenait véritablement à croiser, c'était bien entendu les Chimères, les Griffons et peut-être même une Manticore. La première année, il n'était là qu'en tant qu'assistant dans une petite équipe afin d'apprendre correctement le métier. L'année suivante, il était libre de suivre sa propre voie pour étudier toutes les créatures qu'il pouvait trouver. Le mois d'avril de l'année 1998 marqua son retour à Londres alors que beaucoup d'autres cherchaient justement à quitter cette ville - voire ce pays - maudite suite à la mort de Harry Potter, le Survivant. Il s'est donc trouvé un emploi dans une taverne de l'Allée des Embrumes: le Cavalier Sans-Tête. Il travaille là-bas depuis. NATURE DU SANG — Sang-Mêlé. Le statut du sang n'a donc jamais eu d'importance pour Tobias. Pour lui, qu'un individu soit magique ou pas, il reste un individu: il ne devrait même pas y avoir de hiérarchie. Son père - le Dr Isaac Grant - est un Moldu et travaillait en tant que vétérinaire quand il a rencontré sa mère - Kate Burgess, Sorcière - qui venait tout juste d'arrêter sa carrière de Batteuse chez les Faucons de Falmouth. Tobias est l'aîné de sa famille. Il a une petite soeur - Lisa Grant - Cracmol (ou Semi-Cracmol ?) de 21ans qui a débuté une carrière dans l'escrime et espère participé aux prochains Jeux Olympiques. Malgré les différences entre membres de la famille Grant, ceux-ci sont parvenus à rester soudés malgré tout durant toutes ces années. Tobias s'est plus ou moins vu forcer de stopper tout contact avec eux pour ne pas les mettre en danger en participant à cette Guerre. Ils n'ont donc aucune nouvelle de lui depuis son retour à Londres. BAGUETTE — Son passage chez Ollivander fut assez mémorable sachant que sa propre mère n'a pas arrêté de se moquer de lui en apprenant que le coeur de sa baguette était une écorce de Saule Cogneur. Forcément, maintenant qu'il savait ce que c'était et qu'il connaissait aussi les provenances d'autres coeur pour les baguettes, il comprenait un peu mieux. Entre ventricule de Dragon, cheveu de sirène ou encore larme de phoenix, son écorce pouvait paraître moins impressionnante. Néanmoins, malgré les moqueries de sa mère, il a toujours aimé et pris grand soin de cette baguette. Après tout, comme le disait Ollivander, c'était la baguette qui choisissait le sorcier et pas l'inverse. Ce fut donc un honneur pour lui qui d'avoir été choisi par un arbre qui pulvérise toute personne s'en approchant. Pour le reste, sa baguette mesure vingt-six centimètres et demi, ce qui la rend obéissante et rigide, parfaite pour un individu aussi appliqué que lui. Le bois utilisé pour tailler sa baguette est le sapin, symbole de famille. Enfin, cette baguette a toujours été prédisposée à la métamorphose. STATUT MATRIMONIAL — Célibataire. Tobias n'a connu l'amour qu'une fois dans sa vie jusqu'à maintenant. Durant sa quatrième année à Poudlard avec une Serdaigle pour laquelle il avait un faible depuis sa première année. Ils sont restés ensemble jusqu'au départ de Tobias en Grèce après leur scolarité. Depuis, il n'a jamais senti que la situation était propice pour se poser. En Grèce, il était obnubilé par les créatures qu'il recherchait et étudiait, et après, c'était un peu la guerre avec Vous-Savez-Qui, les Mangemorts, la Shadow Squad et tout ça. La situation n'est donc pas des plus idéales pour faire des rencontres. De plus, il sort tout juste d'une très longue phase de deuil et a donc peur de trop s'attacher à quelqu'un... ANCIENNE MAISON — Ah..Poufsouffle.. Que de bons souvenirs dans cette maison, jusqu'au Tournoi des Trois Sorciers malheureusement. Allez savoir pourquoi cette maison était considérée comme la plus faible ou encore la plus ridicule. Franchement, Poufsouffle, c'est la maison des justes, des individus patients et travailleurs, des amitiés les plus fortes. Poufsouffle, c'est le symbole même de la loyauté et de la tolérance. Bref, c'est la maison du respect, du mérite et du bon sens, et Tobias a toujours été fier d'en avoir fait partie. Il a toujours eu de très bonnes relations avec ses camarades, et ceux peu importaient leur année. Ils avaient juste un peu de mal avec sa fascination pour le Chicaneur de Xenophilius Lovegood... Ayant passé 7 longues années dans cette maison, il considère aujourd'hui chaque membre comme faisant partie de sa famille, avec Poudlard par extension. Lors du Tournoi des Trois Sorciers, il était en 7ème année et avait placé son propre nom dans la Coupe de Feu, souhaitant y faire ses preuves. Il ne fut pas choisi, mais encouragea Cédric Diggory qui le méritait comme tous les autres. Sa mort fut le début de la fin des haricots. PATRONUS — Le sortilège du Patronus lui fut appris durant sa première année en Grèce alors qu'il était assistant-magizoologiste. Apparemment, c'était un sort absolument nécessaire à maîtriser pour ce métier. Après tout, ce n'était pas parce qu'il n'était pas intéressé par les Détraqueurs qu'il n'en croiserait jamais. Après quelques mois d'apprentissage, il est parvenu à générer un patronus corporel prenant la forme d'un Hibou (Grand-Duc). Il n'en fut pas très surpris au vu de son attachement à Poudlard et à son propre hibou qui l'accompagne partout depuis ses 11ans. EPOUVANTARD — Son meilleur ami – Finn Marsch, Poufsouffle  –  mort, pendu par une corde générée par la baguette de Tobias. En effet, celui-ci avait été soumis au sortilège de l'Imperium et fut forcé de pendre son meilleur ami, son frère d'arme... Malgré les circonstances du meurtre, cela n’a absolument rien changé en termes de douleur ou de culpabilité. Le pire dans tout ça, c’est que sa mémoire a été altérée afin qu’il ne se souvienne pas totalement du sorcier ou de la sorcière qui l’a forcé à commettre ce crime. Il ne revoit qu’une silhouette floue, mais rien de bien précis. Même sans épouvantard, il revoit cette image chaque fois qu'il ferme les yeux. Depuis quelques mois maintenant, il recherche ce sorcier/cette sorcière parallèlement à son travail à la taverne et avec les résistants. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Restes d’hématomes mal résorbées, entailles, morsures, etc… Son corps en est recouvert. Certaines sont dues à ses années d’aventures en tant que Magizoologiste en Grèce. Mais la grande majorité provient de ses combats sur son lieu de travail (Le Cavalier Sans-Tête). Employé ou pas, il a largement participé aux mauvaises rumeurs qui circulent sur cet endroit. Que ce soit en tant que Sorcier ou Moldu, Tobias a pris bien plus qu’il n’a donné pendant une large période avant de reprendre lentement mais sûrement du poil de la bête. Cette longue phase faisait suite à la mort de son meilleur ami dont il se souvient encore parfaitement. PARTICULARITÉ — Transplanage silencieux (??). Développé en Grèce pour pouvoir continuer de suivre et d’observer les créatures dans leur habitat naturel sans pour autant se faire repérer. GROUPE — We Never Forgive ! Il n'était pas là lors de la fondation de cette résistance mais les a rejoint en cours de route. C'est Finn qui lui en avait parlé et malgré la perte de celui-ci, il y a bien trop en jeu pour qu'il s'arrête maintenant. Le Grand Méchant Loup étant toujours de la partie, il ne peut se permettre de cesser le combat.

---

TEST RP : l’exécution publique

Sujet:

Cela faisait quelques jours maintenant que j’étais de retour à Londres, et le mois de mai venait tout juste de commencer. Autant dire que l’atmosphère qui régnait ici n’avait absolument rien à voir avec celui qui régnait lorsque j’étais en train d’étudier de magnifiques créatures magiques en Grèce. Mon travail en tant que Magizoologiste était aussi passionnant que ce que j’avais imaginé étant plus jeune. Malheureusement, la situation de Londres m’avait forcé à rentrer. C’en était arrivé à un point que je n’avais toujours pas été en mesure de réellement accepter. Toutes ses informations étaient bien trop lourdes et nombreuses pour que je puisse les absorber aussi facilement. Le retour de Vous-Savez-Qui, les Mangemorts qui s’étaient reformés et en avaient profité pour libérer leurs camarades prisonniers d’Azkaban, l’école Poudlard sous le contrôle de ceux-ci qui enseignaient les sortilèges impardonnables aux élèves, les meurtres, les cris, la guerre, et ainsi de suite… Tout avait commencé le jour de la mort de Cédric Diggory, soit juste avant mon départ pour la Grèce. Et depuis, plus rien n’allait plus apparemment.

Il y avait un peu plus d’un mois de ça, j’avais reçu une lettre de Finn – mon meilleur ami depuis mon premier jour à Poudlard – ou plutôt une Beuglante en fait, accompagnée d’un exemplaire de la Gazette du Sorcier que je ne lisais pas généralement. En première page, l’annonce de la mort de Harry Potter des mains mêmes de Vous-Savez-Qui ! Juste derrière, la Beuglante qui me hurlait – gentiment – de me sortir la tête du popotin, de redescendre sur terre et de rentrer au plus vite. Je n’avais même pas pris la peine de demander pourquoi je devais rentrer. Après tout, j’étais bien plus en sécurité là où je me trouvais à l’époque. Et pourtant, je n’avais pas hésité une seule seconde avant de laisser tomber ce que je faisais pour rentrer. Prudent, j’avais opté pour les moyens de transport moldus afin de retourner en Angleterre. Les moyens magiques étaient bien trop risqués et bien trop débordés également puisqu’avec la mort du Survivant, et celle de Dumbledore un an plus tôt, les gens ne voyaient pas qui pourrait mettre fin au règne de Vous-Savez-Qui. Ne roulant pas sur l’or, j’avais acheté un billet d’avion qui ne partirait qu’un mois plus tard, d’où mon retour récent.

Assis contre le mur, la tête penchée en arrière, j’essayais de me remettre de ce que je venais tout juste d’apprendre : le corps de Harry venait d’être exposé dans l’Atrium. Non mais qu’est-ce que c’était que cette histoire encore !? C’était une blague ou quoi ? Exposé ?! Dans un cercueil magique en plus comme s’il s’agissait d’un trophée que l’on voulait montrer à tous ! Non mais ils se foutaient de nous ou quoi ? C’était une mauvaise blague, ce n’était plus possible à ce niveau-là ! Non mais qui c’étaient ces gens-là ? Et pourquoi surtout ? Enfin non, la réponse à cette question était évidente : parce qu’ils le pouvaient et qu’ils le voulaient. Ou plutôt parce que LUI le pouvait et le voulait. IL tenait à exposer sa victoire aux yeux de tous. IL tenait à montrer è tous ceux qui pensaient ou penseraient éventuellement à s’opposer à lui que c’était inutile. Après tout, si le Survivant avait finalement cédé face au sortilège de mort, qui pourrait se frotter à cet homme, voire cette incarnation qu’était Vous-Savez-Qui ? Franchement, Dumbledore était mort – tué par Snape en plein cœur de Poudlard – et maintenait c’était le tour de Harry Potter. Soit, le plus grand sorcier du monde et seul être capable de tenir tête à Vous-Savez-Qui dans un duel, et le jeune adulte que les journaux avaient commencé à appeler l’Élu environ 2ans plus tôt.

Une partie de moi était encore en train d’essayer d’absorber ces informations, tandis que l’autre n’avait qu’une envie : hurler ! Qu’est-ce que c’était que ce monde où les morts étaient exposés fièrement dans des vitrines comme de vulgaires trophées !? Où était passé le respect adressé à ceux qui quittaient le monde des vivants ? Pire encore, il y en avait plein qui étaient soulagés, voire heureux, vis-à-vis de cette situation !! Ils me donnaient envie de vomir. Qu’est-ce qui n’allait pas chez ces gens-là ? Étaient-ils vraiment humains ? Se réjouir de la mort d’un autre être humain, d’un ancien élève de Poudlard, d’un sorcier tout comme eux… Ça me dégoûtait. De plus, pourquoi se sentiraient-ils plus en sécurité maintenant qu’il était mort ? Pensaient-ils vraiment que c’était une bonne chose ? Pensaient-ils vraiment qu’en léchant les pattes de Vous-Savez-Qui et de ses fidèles ils obtiendraient un traitement de faveur ou ne pensaient-ils qu’à leur propre survie ? Parce que oui, la mort de Harry Potter signifiait la fin de la guerre pour eux, et ils avaient peut-être raison. Comment faire face à une telle armée dirigée par un tel concentré de savoir, de puissance et d’expérience qu’était Vous-Savez-Qui ? Quand bien même, une armée adverse était mise au point, qui la dirigerait ? Qui serait assez puissant pour les mener à la bataille ? Qui serait assez puissant pour tenir tête et même vaincre le leader adverse ? Qui ?

Hmm, c’était quoi ce bruit ? Qu’est-ce qu’il se passait encore ? Ce n’était pas bientôt fini ce boucan ? Hein !? Finn ? Qu’est-ce qu’il me voulait encore celui-là ? D’autres mauvaises nouvelles à m’annoncer à tous les coups… Et puis c’était quoi cette tête qu’il affichait ? On aurait dit que toute trace de couleur avait quitté son visage : il était aussi pâle qu’un fantôme ! Sans dire un mot, il m’attrapa le bras et me fit transplaner avec lui. La seconde d’après, je me trouvais en plein cœur de Diagon Alley d’après ce que j’avais compris. Ah ? C’était donc tous ces gens qui faisaient tout ce bruit. Qu’est-ce qu’ils faisaient tous là ? Un coup d’œil vers Finn et celui-ci m’indiqua, d’un hochement de tête, une espèce d’estrade au milieu de la foule. Je déglutis. J’avais un très mauvais pressentiment. Jusqu’à maintenant, j’étais plus ou moins resté enfermé dans l’appartement de Finn le temps qu’il me mette au parfum sur tout ce qu’il s’était passé durant mes 3 années d’absence après ma 7ème année à Poudlard. Traduction, je n’avais pas encore vu de mes propres yeux le bordel dans lequel je m’étais fourré en revenant ici. Certes, j’avais bien senti que ça n’allait pas, et j’avais pu voir à travers la fenêtre, et grâce aux journaux, que tout était parti en vrille, et même à travers les murs, je pouvais entendre ce dont les gens parlaient. Cependant, ce n’était pas la même chose de le voir avec ses propres yeux. Quelque part au fond de moi, j’étais toujours en plein déni. Je refusais d’accepter tout ce qu’on m’avait appris comme était le monde réel. J’attendais toujours que mon frère de Poufsouffle vienne m’annoncer que c’était une blague – pas drôle du tout – mais une blague quand même. Ou alors, avec un peu de chance, j’étais en train de rêver. Un rêve vachement bien développé, super clair, et méga complexe, mais un rêve quand même. Pour le coup, je surestimais beaucoup mon imagination.

Bon sinon, elle foutait quoi ici cette estrade ? Je lui demandai, mais il se contenta de me dire de regarder par moi-même. J’avais comme l’impression qu’il me cachait ses véritables intentions. Je le sentais clairement pas. Après tout, il me connaissait par cœur, et je le connaissais tout aussi bien. Donc, ses qualités, ses défauts, sa façon de raisonner et de procéder quand il cherchait à démontrer quelque chose, je connaissais tout ça. Et donc là, je savais très bien qu’il voulait me montrer quelque chose pour une raison bien précise. Laquelle, je le savais pertinemment. Et pourtant, je me refusais à l’accepter. Lui faisant confiance, je l’écoutai et me concentrai sur l’estrade. Soudain, je remarquai que de nombreuses personnes se trouvaient dessus. Je ne les avais pas vus monter. C’était moi ou je reconnaissais ces visages ? Où les avais-je vus ? Sur des affiches ? Non. A Poudlard ? Oui. Mais oui ! C’était cette chère McGonagall ! Woaw, elle n’avait vraiment pas changé. C’était plutôt sympa de la revoir après tout ce temps. Après tout, elle avait toujours été ma prof préférée. Stricte, mais juste. En plus, elle enseignait la Métamorphose et était une Animagus. Autant dire qu’elle était la prof que j’appréciais et admirais le plus à Poudlard. Et elle, juste à côté. Je reconnaîtrais cette chevelure blonde partout : c’était Luna Lovegood ! La fille de Xenophilius Lovegood qui rédigeait le Chicaneur. Je vénérais tous les articles que cet homme avait publiés. Certains n’avaient pas beaucoup de sens, mais je m’en fichais : il écrivait ce qu’il voulait après tout. C’était surtout sa façon de voir les choses que j’admirais. Je n’avais jamais été en mesure de parler à sa fille, j’étais bien trop effrayé pour ne serait-ce que l’approcher. C’était la fille de Xenophilius après tout !

Je reconnaissais vite fait les autres. Les jumeaux Weasley évidemment. J’avais entendu dire qu’ils avaient ouverts un magasin dans le coin. J’étais content pour eux, vraiment. Un dénommé Crivey également, toujours avec un appareil photo à la main celui-là. Et Angelina, une poursuiveuse de Gryffondor. Il y en avait deux autres que j’avais du mal à reconnaître. L’une ressemblait beaucoup à l’amie de Harry Potter. Grangie ou quelque chose dans le genre… Quant au dernier, inconnu au bataillon. Je me souvenais vaguement l’avoir vu avec une écharpe de Gryffondor, mais sans plus. Je ne me rappelais pas de son nom. C’était quand même étrange de revoir tous ces élèves de Poudlard ici après tout ce temps. Ah la la, ça me rendait nostalgique tout ça. Euh…quoique. Maintenant que j’y pensais, qu’est-ce qu’ils faisaient tous sur cette estrade au milieu d’une telle foule et avec ce qui ressemblait à des agents du ministère tout autour ? D’où j’étais, je ne voyais que le haut de leur corps et leurs expressions m’inquiétaient de plus en plus. Cherchant à voir un peu mieux, je reculai un peu pour avoir un meilleur angle de vue et les vit alors : les menottes. Je cessai de respirer alors que je réalisais petit à petit ce qu’il se passait. Nouveau regard vers Finn qui baissa la tête alors qu’un premier flash de lumière verte apparaissait. La seconde d’après, un corps s’effondrait sur l’estrade. Pas un son. Personne ne bougeait, personne ne parlait. Choqué. C’était le mot. Je relevai la tête et vis alors que le corps de Granger – je venais de me rappeler son nom -  n’était plus debout. La seconde d’après, un second flash et un second corps s’effondra. La seconde suivante, même chose. Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne resta plus que Minerva McGonagall qui venait de voir ses élèves exécutés de sang-froid juste à côté d’elle sachant parfaitement qu’elle était la suivante. Trop choqué pour réfléchir, mon corps bougea de lui-même, dégainant ma baguette alors que mon regard croisait celui de ma prof préférée à l’instant même où le flash de lumière verte refaisait son apparition. Je n’avais aucune idée de ce que je m’apprêtais à faire quand soudain, l’estrade et la foule disparurent de mon champ de vision.

Où étais-je ? Aucune idée, et sur le moment, c’était le dernier de mes soucis. Il n’y avait plus personne devant moi. Tous ces gens avaient disparu. Toutes ces personnes étaient mortes. Exécutées comme de vulgaires poulets à l’abattoir. Et moi dans tout ça ? J’étais resté là, sans bouger. Trop choqué pour réagir, trop perturbé par ce à quoi je venais d’assister pour émettre le moindre son. Seuls mes réflexes s’étaient mis en action à l’instant même où j’avais finalement compris ce qu’il s’était passé, ce qu’il se passait et ce qui était sur le point de se passer. 7 secondes. Pendant 7 secondes j’étais resté immobile. Et au cours de ces 7 secondes, j’avais été témoin des pires horreurs de ma vie. Des meurtres de sang-froid. Des exécutions publiques. Des personnes que j’avais déjà vu, à qui j’avais déjà parlé, certains que je connaissais, d’autres que j’appréciais, et une que j’avais toujours admiré. Morts. Tous, sans exception. Et moi dans tout ça ? Qu’est-ce que j’avais fait ? Rien. Rien du tout. J’avais simplement regardé. J’avais simplement été témoin de ce massacre comme tous les autres. Incapable de faire quoi que ce soit pour les aider. Incapable de faire quoi que ce soit pour y mettre un terme. Incapable de faire quoi que ce soit pour les interrompre, pour les empêcher de continuer par la suite. Forcément, ils ne s’arrêteraient pas à ces 7 là. Ils traqueraient, captureraient et exécuteraient chaque personne susceptible d’avoir un lien avec Harry Potter. Ils les tortureraient pour récolter des informations sur les autres ou simplement par plaisir ou par ennui. Ce n’était que le début.

« Désolé pour ça, mais c’était le meilleur moyen d’éclater ta bulle de déni. »

Finn ? Il était là lui ? Oui, je me rappelais avoir senti sa main agripper mon poignet avant que mon environnement ne change, quittant Diagon Alley pour ce qui semblait être une forêt ou un bois. Peu importait l’endroit où on se trouvait, c’était désert en tout cas. Comme il le disait si bien, ma bulle de déni n’était plus. J’étais de retour dans le monde réel. Tout ce qu’il m’avait dit était donc bel et bien réel. Tout ce que j’avais lu était la vérité. Tout ce que j’avais vu n’était pas un rêve. Ils étaient bien morts. Harry Potter était bien mort. Dumbledore aussi. Vous-Savez-Qui était de retour, plus puissant, plus libre et plus dangereux que jamais. Le Ministère était sous la coupe des Mangemorts qui pouvaient faire tout ce qu’ils désiraient sans les moindres représailles. Poudlard était également entre leurs mains. Qu’est-ce que c’était que cette réalité ? Qu’est-ce que c’était que ce monde ? Qu’est-ce que je foutais ici ? Non mais sérieux, qu’est-ce que je foutais ici ? Mon regard se tourna vers lui, Finn, et se remplit de haine. Mon sang était en ébullition. Je n’étais plus capable de contenir ma colère. J’avais la rage. Je devais me défouler. J’avais besoin d’évacuer toute cette pression accumulée depuis mon retour ici. J’avais besoin de me sentir bouger. Je devais au moins me donner l’impression de faire quelque chose. Je ne pouvais rester immobile indéfiniment. Et donc, je laissai ma baguette tomber sur le sol, me retournai complètement vers lui et lui envoyai mon poing dans la figure !!

« NON MAIS TU TE FOUS DE MOI !? » Je le frappai une nouvelle fois avant qu’il n’ait le temps de réagir. « QU’EST-CE QUI T’AS PRIS DE ME FAIRE REVENIR ICI !? » Je m’apprêtai à lui en coller une troisième quand il se reprit et me décocha à son tour une droite en pleine mâchoire. Voilà qu’il me frappait en plus ! Non seulement, il me faisait quitter mon paradis sur Terre rempli de créatures magiques à étudier pour un univers sombre où les Mangemorts régnaient et le meurtre était gratuit, mais en plus il se permettait de contre-attaquer quand je cherchais à me défouler ! Il se moquait vraiment de moi celui-là ! Sous la puissance du coup, je reculai de quelques pas avant de revenir à la charge ! Lui aussi avait laissé tomber sa baguette et se défendait avec ses poings. « TU POUVAIS PAS ME LAISSER TRANQUILLE EN GRÈCE LÀ OÙ LES GENS VIVENT EN PAIX AU LIEU DE ME FAIRE VENIR  ICI ?!! »  Il ne prenait même pas la peine de me répondre tandis qu’on se rendait coup pour coup. Chaque droite était suivie d’une autre en sens inverse. Idem pour les gauches. On se massacrait littéralement à coups de poing ! Moi pour me défouler et évacuer ma frustration. Lui, aucune idée. Sans aucun doute pour les mêmes raisons, mais également parce qu’il n’était pas le genre à se laisser taper dessus sans rien dire. Ce qu’il m’avait fait voir était nécessaire. J’en avais eu besoin pour comprendre le bordel dans lequel se trouvait Londres. J’en avais eu besoin pour prendre une véritable décision.

Mes parents et ma sœur vivaient dans le monde des moldus. Normalement, ils étaient plus en sécurité que les sorciers. Ma mère était une sang-pure, mon père un moldu et ma sœur une cracmole. Donc, si les Mangemorts étaient suffisamment occupés dans le monde des sorciers, ils n’auraient aucune raison d’aller tout casser chez les moldus. Au pire, ma mère saurait les faire partir à temps pour les sauver. Je ne m’en faisais donc pas trop pour eux. Les autres par contre, ce n’était pas du tout la même histoire. Avec Poudlard entre leurs mains, les élèves seraient modelés et conditionnés pour devenir de parfaits Mangemorts, ou alors ils seraient tués dans l’œuf. Avec le ministère de leur côté, ils pourraient traquer plus facilement leurs cibles et limiter leur déplacement. De plus, ils auraient encore plus de main-d’œuvre pour terminer le travail. Qu’allais-je faire ? Qu’est-ce que je voulais faire ? Qu’est-ce que je pouvais faire ? *Je veux aider.* C’était ma première pensée. Peu importait les conditions défavorables. Peu importait la situation actuelle qui n’avait absolument rien d’encourageant. Ils étaient plus nombreux. Et alors ? Ils étaient mieux organisés. Et alors ? Ils étaient plus puissants ? Ça pouvait changer. Ils avaient gagné. Pas encore. J’étais encore en vie. Finn était encore en vie. D’autres étaient encore en vie, comme ces élèves de Poudlard qui étaient parvenus à fuir, ainsi que d’autres qui faisaient sans doute profil bas en attendant que les choses se tassent. Actuellement, tout paraissait au plus mal. Tout paraissait mort, et terminé. Et pourtant, ce n’était pas le cas. Ce n’était que le début. J’entendis alors : « Ça y est, t’as fini ? »

Sans m’en rendre compte, j’avais cessé d’essayer de lui taper dessus, et il en avait fait de même. Le moment de rage était passé. J’étais enfin calmé. J’avais toujours la haine par contre. J’avais toujours envie d’agir, et de mettre un terme à ce règne de terreur qui pourrissait Londres. Cependant, j’avais compris que ce n’était pas en niant l’évidence ou en tapant sur mon ami que j’y parviendrais. Son visage ne ressemblait plus à rien, et au vu des douleurs que je ressentais, j’étais certain que je ne devais pas être mieux. Je finis par ramasser ma baguette. « Tu avais raison. J’avais besoin de voir de mes propres yeux ce qu’il se passait réellement ici. Désolé de t’avoir frappé…de façon répétée. » Il récupéra sa baguette à son tour, puis me fit comprendre que ce n’était rien, surtout qu’il ne s’était pas du tout laissé faire. Il se posa sur l’herbe, assis en tailleur. Je fis de même tout en me massant la mâchoire. Je savais parfaitement ce que je voulais faire maintenant, et j’étais sûr qu’il pensait la même chose, autrement il ne m’aurait pas fait revenir et ne m’aurait pas ramené à la réalité. On allait aider, faire ce que l’on voulait faire pour améliorer la situation. Aider les gens à s’enfuir si c’était ce qu’ils voulaient faire, protéger les cibles qui seraient traquées aussi discrètement et efficacement que possible. Après tout, on n’était pas stupides. En aidant directement, on serait immédiatement identifiés et traqués à notre tour. Faire profil bas tout en agissant pour le bien du pays. Ce ne serait pas facile, ce ne serait pas beau, et on assisterait à beaucoup d’horreurs, mais c’était nécessaire : c’était ce qu’il fallait faire.

Le speech de Dumbledore me revint alors en tête: "Dark times lie ahead of us and there will be a time when we must choose between what is easy and what is right." C'était celui qu'il avait prononcé suite à la mort de Cédric Diggory. Il avait parfaitement raison. On ne pouvait se permettre d’oublier ce qu’il se passait et de vivre notre vie dans le mensonge en niant complètement la réalité. L’avenir promettait d’être sombre avant qu’on ne puisse apercevoir la première lueur d’espoir, mais tôt ou tard, les choses finiraient par s’arranger, j’en étais sûr. « Bon alors, on fait quoi maintenant ? » me demanda-t-il tout en se levant. Je poussai un profond soupir avant de me lever à mon tour. Sans hésiter, je lui répondis :

« On oublie la facilité…et on fait ce qu’on à faire. »

ta fiche est très complète, et par conséquent parfaite. je te valide avec plaisir.
Félicitations petite chouette, te voici validée ! Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille personnalisée !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillet, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici, et si tu n'as pas le courage de créer un scénario entier, tu peux aller exposer tes semi-liens ici. Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entière disposition.