ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — C'est un premier février de l'année 1972 que pour la première fois tu as ouvert les yeux sur ce monde. Ainsi, vingt-neuf années se sont écoulées. Vingt-neuf années durant lesquels tu as vu ton monde s'écrouler plus d'une fois, quand bien même nombreuses étaient les personnes qui semblaient vouloir te bander les yeux. PROFESSION — Tu travailles au ministère de la magie, plus précisément au coeur de la bridage rouge. Membre du service d'interrogation, nombreux ont vu en toi les qualités nécessaires pour intégrer ce service à la réputation douteuse. Nombreux oui, mais sûrement est-ce ton géniteur le plus fier, car lorsqu'il te regarde, dans ses pupilles tu peux voir toute l'ambition qu'il a pour toi. L'opportunité qu'il voit en toi. En ton statut, ta places. Et l'avoir comme appuis pour arriver à tes fins ne te déplaît pas. Non, au contraire, puisque sûrement dans ton propre regard peut-on lire la même hargne, la même envie, le même besoin de grandeur que dans celui qui t'a donné la vie. NATURE DU SANG — Indéniablement pur. Et maintes choses sauraient être faites pour le préserver. STATUT MATRIMONIAL — Tu es fiancée. A un homme dont malheureusement tu connais les travers et que pourtant, tu peines à cerner. Choix de ton père, sûrement a-t-il réussit à modeler ton esprit de façon à ce que tu penses que cet homme était une bonne chose pour toi. Pureté, stabilité et richesses. Il n'est nullement question d'amour, seulement de prestige. ANCIENNE MAISON — C'est chez les verts et argents, dans la noble maison de Salazar Serpentard que tu as fait ta scolarité. Maison au prestige indéniable, était-il seulement possible que l'on puisse ne serait-ce que songer à te mettre ailleurs ? PATRONUS — Ton esprit torturé a été modelé d'une manière tellement cynique que jamais tu n'as su en produire un. EPOUVANTARD — Ton père. Le regard dur, l'allure violente, dont le faciès transpire de reproches à ton encontre. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Une légère cicatrice au niveau du cou, qui jamais n'a su être effacée par quelconque sortilège. Vestige de ton premier véritable affrontement. Aussi souvenir de cet homme, partisan de l'ordre du Phoenix, qui t'as blessé, mais dont la dernière vision fut ce sang qui perlait sur ton cou. GROUPE — Shadow squad.

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MON ÂGE — Vingt ans
MON PAYS — France
MON AVIS SUR LE FORUM — J'aime beaucoup l'esthétique, et le contexte est divinement bien conçu !
MON PERSONNAGE — [] inventé [X] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Oona Chaplin
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Par bazzart
UN DERNIER MOT MAGIQUE — Vous êtes beaux  

Vingt-six ans. Tu avais vingt-six ans et alors que cette si grande horloge nommée Big Ben sonnait midi, pour la première fois tu semblais pouvoir souffler. Oui, pour la première fois tu te laissais respirer sans craindre que l'on te coupe le souffle. Sans craindre que ta prochaine inspiration soit la dernière. Et pourtant, jamais tu n'avais semblé douter de toi, de tes capacités, de ta force d'esprit. Non, jamais tu ne t'étais senti faible. Toujours dans ton esprit tu avais fait partie des forts, des conquérants, de ceux qui serviraient à écrire l'histoire et dont on retiendrait le nom. Et pourtant jamais, non jamais tu n'avais été plus soulagée qu'en cet instant. Pensées contradictoires, ou révélation tardive. Peut-être fallait-il arriver au point final pour que tu prennes conscience des risques que tu avais pris durant ces vingt-six dernières années. Oui, peut-être fallait-il arriver au bout du tunnel pour qu'enfin tu ouvres les yeux sur toi-même, sur ce qui t'entourait, sur le parcours de ta vie qui jusqu'alors t'avais semblé sans encombres. Midi. L'horloge sonnait toujours. Elle sonnait comme elle le faisait chaque jour et pourtant, tout te semblait si différent. Oui, c'était comme si celle-ci annonçait un nouveau départ, un nouveau monde. Comme si le son de cette cloche tirait un trait sur le passé, l'effaçait totalement. Et alors que tu regardais la foule, que tu détaillais les faciès présents à tes côtés, tu ne pouvais t'empêcher de les sonder. De chercher ce qui avait changé. Rien. Non, rien n'avait changé et pourtant, au fond de toi tu savais que tout était différent. Que tout serait différent. Que sûrement toi, cadette de la famille Bulstrode, tu allais changer. Et quand bien même ce glas qui résonnait en plein coeur de Diagon Alley ne t'avais jamais davantage apaisé qu'autre chose, il te faisait pourtant ouvrir les yeux sur tout ce que jusqu'alors tu n'avais jamais vu.

Petite fille modèle sur qui l'on fondait de grands espoirs, tu avais toujours su rendre fières ceux qui depuis toujours croyaient en toi. Digne héritière, jamais tu n'avais quitté ce chemin que ton géniteur avait tracé pour toi. Bien qu'un brin intenable, souvent trop impulsive et régulièrement colérique, tu avais toujours su prendre sur toi lorsqu'il s'agissait de protéger les tiens. Ou plutôt de suivre les dictâtes qu'ils t'avaient enseigné, comme pour leur prouver qu'ils n'auraient pu avoir au sein de leur famille meilleure atout que ta personne. Maligne. Oui, tu l'avais toujours été. Et pourtant, définitivement lâche. Et alors que la cloche sonnait son dernier coup, tu t'en rendais compte plus que jamais. Étais-tu seulement un pion sur l'échiquier de cette guerre qui aux yeux de tous avait toujours paru sans fin ? Peut-être, mais étrangement, ce n'était pas pour te déranger. Non. Et sûrement le pire était-il là. Oui, sûrement n'aurais-tu pas souhaité ta vie différente. Sûrement n'aurais-tu pas aimé avoir plus de difficultés à endurer que ce que déjà la vie avait cru bon de te faire surmonter. Petite fille à l'allure parfaite qui pourtant cachait tant de haine, avoir un père ambitieux n'avait pu que te faciliter la vie. Oui, car chaque pas que tu avais fait jusque-là avait été commandé par lui. Et depuis toujours il t'avait façonné à son image. A l'image de cet homme fort, mais si dur, violent et froid qu'il était. Voulait-il t'endurcir parce qu'il s'attendait à ce que tant d'embûches soient placés sur ton chemin ? Tu te plaisais à penser que oui et pourtant, une part de toi ne pouvais s'empêcher de se dire que cette prévoyance dont il avait fait preuve avec toi n'avait pour but que de grossir sa fierté, de renflouer ses espoirs de grandeur et de lui apporter sécurité. Comme si tu avais été une porte de sortie, une alternative qu'il aurait aisément pu utiliser si toutefois lui-même était venu à échouer. Oui, une part de toi ne pouvais occulter le fait que depuis toujours, tu n'étais qu'un objet. Quelque chose que l'on plaçait astucieusement, dont on se servait pour son propre bien-être, que l'on utilisait pour parvenir à ses fins. Tu le pensais. Le pensais sincèrement. Et sûrement depuis ton plus jeune âge t'étais-tu rendu compte de cela, mais jamais tu n'avais voulu ouvrir les yeux à ce sujet. Parce que jamais tu n'avais voulu voir ta propre noirceur. Jamais tu n'avais voulu penser que ce que tu faisais était mal, car si en ton géniteur tu voyais quelque chose de mauvais, indéniablement cette chose était aussi en toi. Car tu étais comme lui. Oui, tu l'avais toujours été, le serais certainement toujours. Il t'avait modelé, avait tout fait pour que tu lui ressembles, allant même jusqu'à briser le lien qui t'unissait à ta mère, jugeant celui-ci néfaste. Oui, jamais cet homme n'avait vu en un quelconque sentiment une bonne chose, ainsi depuis toujours il t'avait protégé, mise à l'écart de ce qui à ses yeux rendait faible. De ce qui étouffait le pouvoir, de ce qui rendait vulnérable. Et en cette femme qu'il n'avait jamais aimée, cette femme qui était ta mère, depuis toujours il n'avait vu que faiblesse et soumission. Tant de choses qu'il n'aimait pas, tant de choses qu'il ne voulait voir se répertorier en toi. Toutefois, quand bien même ne t'a-t-il jamais appris l'amour, sûrement est-il la personne qu'en ce monde tu aimes le plus. Plus que tout. Et cet amour qu'il ne te rends pas parfois te brise, mais en définitif n'a pour effet que de te rendre plus forte. Et en cet homme sûrement ne vois-tu pas qu'un père, mais plutôt un mentor. Est-ce pour cela que jamais tu n'as osé lui désobéir, que jamais tu n'as osé élever la voix en sa présence, ou même douter de ses dires ? Sûrement. Car c'est ce que ferait un élève avec son professeur. Et c'est ce qu'il était pour toi. Ce qu'il avait toujours été. La manière dont il voulait que tu le vois : un mentor.

Et le silence résonnait alors. Palpable, angoissant et en même temps si plaisant. Ton regard se décrochait du faciès de ton géniteur pour détailler ta mère. Son regard était bas, sont allure peu assurée. Et sûrement n'oserait-elle regarder ce qui allait arriver. Ou peut-être que si. La vérité est que tu ne le savais pas. Que tu n'avais définitivement aucune idée de ce à quoi elle pensait. D'ailleurs, sûrement est-ce aussi en ce jour, en cet instant que tu te rendais compte que tu ne la connaissais pas. Non, vingt-six années s'étaient écoulées depuis qu'elle t'avait fait grâce de te donner la vie et pourtant, tu ne savais lire en elle. Du moins pas comme une enfant aurait dû pouvoir le faire. Était-ce une bonne chose que vos liens demeurent indéniablement inexistant ? Tu ne le savais pas, mais préférait penser que oui. Parce que c'est ce que l'on t'avait enseigné, ce à quoi tu devais te tenir. Et il était impossible de faire marche arrière, ni même d'y songer, encore moins d'y remédier. Alors comme toujours, rapidement tu détournais ton regard de sa personne, comme pour éviter de réfléchir. Ou comme pour l'éviter elle, comme pour éviter son regard, comme pour ne pas avoir à décrypter la tristesse que reflétait ses pupilles lorsqu'elles se posaient sur toi. Lâche. Une nouvelle fois tu étais lâche.

Le premier rayon vert était lancé, annonçant la première des nombreuses morts qui étaient but de cette assemblée. Tu détournais alors ton regard de la foule, faisant le vide dans ton esprit, te concentrant uniquement sur ce qu'il se passait devant toi. Et alors que le premier corps tombait lourdement sur le sol, tes lèvres se dessinaient en un sourire satisfait. Et tu soupirais, alors qu'au même moment tu sentais qu'une personne prenait ta main. Sans même avoir à détourner le regard, tu devinais la texture de la peau de celui auquel tu étais fiancée depuis tant d'années déjà. De celui dont tu porterais le nom, les idéaux, les ambitions. Et alors que l'étreinte se faisait plus forte, un frisson parcourait l'entièreté de ton corps. Tu ne savais si cela était plaisant, si en cet instant tu devais ressentir de l'affection. La vérité est que tu ne ressentais rien. Rien. Simplement le contact de sa peau contre la tienne et sûrement la pression du regard des gens, puisque sans ça sûrement ne t'aurait-il jamais effleuré. Une alliance qui t'apporterait sûreté, qui apporterait pureté à vos deux familles et pourtant, une alliance qui tardait à se faire. Sûrement dix années s'étaient déjà écoulées depuis que le pacte s'était scellé et pourtant, vous n'étiez toujours pas marié. Nombreux furent les prétextes qui eurent pour effet de reculer l'échéance, notamment cette guerre qui en cet instant prenait fin, mais tu ne pouvais t'empêcher de soupçonner quelconque animosité entre vos deux clans. Non, tu ne pouvais à nouveau t'empêcher d'imaginer que tu avais simplement été donné en pâture, donné contre autre chose, ou en gage de sûreté, de confiance. Oui, tu sentais que derrière ce mariage se tramait autre chose, qu'il n'était pas simplement là pour faire perdurer la pureté du sang. Car sinon, pourquoi attendre ? Et alors que tu détournais finalement ton regard sur cet homme qui sera un jour tien, tu fixais ses prunelles pour la énième fois, comme pour y trouver une réponse. Une réponse que sûrement tu n'aurais jamais. Que sûrement tu découvriras le jour ou à ton doigt il passera une bague en signe d'appartenance. Oui, car pour l'instant, quand bien même était-il au courant de quoi que ce soit, tu savais qu'il ne te dirait rien. De toute manière, avais-tu seulement espéré qu'il devienne plus loquace avec le temps ? Peut-être pas. Non, peut-être que ce silence ente vous n'était pas pour te déplaire. Et sûrement ne l'aimais-tu pas. Ne l'appréciais-tu même pas. Non, tu le voyais simplement comme celui vers qui tu devais aller. Pour ton bien. Pour le bien de ton père, de ta famille, de tous.

Le bien. Depuis toujours, on t'avait appris à faire le bien, à tout faire pour que le monde aille bien. Cinq exécutions avaient déjà eu lieu et alors qu'un énième sortilège était lancé, tu regardais la foule. Des larmes coulaient sur le visage de certains et beaucoup se tenaient les mains, ou s'enlaçaient sûrement en guise de soutien. Et toi, tu étais là. Simplement là, à regarder ces gens et leur tristesse que tu ne comprenais pas. Que tu ne pouvais comprendre. Non, parce que le seul sentiment qui émanait de toi en cet instant, c'était la gratitude. Peut-être aussi l'envie. L'envie d'être à la place de ces gens qui un à un ôtaient la vie à ceux qui depuis trop longtemps déjà auraient du périr. Oui, être à leur place ne t'aurait pas dérangé, ni même rebuté, pour la simple et bonne raison que c'était l'histoire de ta vie. Tu étais là pour faire le bien, pour que tout aille bien. Ton existence tout entière semblait avoir pour seul but cet instant. Cet instant de gratitude, cet instant qui pour tous signifiait la fin. Cette fin tant attendue, la fin d'une guerre que vous ne pouviez perdre. Et pourtant la fin d'une guerre qui fit subir tant de pertes dans vos rangs, mais toi tu étais toujours là. Oui, toujours là. Et quelque chose te laissais penser que malgré le point final qui venait d'être placé à la fin de tout cela, il n'était nullement question de fin. Non, malgré les âmes qui peu à peu s'envolaient des corps impurs, tu étais convaincue que tout allait seulement commencer. Et que tu n'aurais jamais plus à faire tes preuves que durant les années qui suivraient...

comme tu as corrigé pour la bataille, je suppose que tu as vérifié pour les fautes, je te fais confiance. pour tes rps, pense à bien te relire aussi.
sinon, concrètement, ta fiche était agréable à lire, rien à dire; très jolies plume, très jolie histoire, un choix d'avatar divin et la famille parfaite. bref, combinaison gagnante. te voilà donc validée !

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition