ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — « Aonghus et Peronel Hargrave ont la joie de vous annoncer la naissance de leur fille, Esther, née le vingt décembre 1968. », disait le faire-part de naissance, envoyé à l'ensemble du clan Hargrave. Chacun des membres accueillit la nouvelle avec ferveur dans le village magique d'Eynhallow, en Ecosse, lieu de naissance du nouveau-née. PROFESSION — Son père a toujours su que sa fille était destinée à de grandes choses. Comme lui, elle sera alchimiste. Aussi célèbre que lui, voire plus. En effet, elle descend d'une longue lignée d'illustres sorciers et de sorcières qui ont grandement contribué à la recherche magique. De même que ses ancêtres. Son nom est synonyme de prestige et associé à la réussite. Elle a eu des prédispositions à la magie très jeune. Au plus grand bonheur de son paternel, avec qui elle partage une dévotion sans borne pour l'art de la magie. Grâce à ses notes exceptionnelles, elle est devenue l'assistante du professeur McGonagall avant de faire ses preuves à l'académie de Beauxbâtons. Après ses débuts de professeur de métamorphose à l'étranger, elle revient à son Angleterre natale pour retrouver aux côtés de Desmera Goyle, son amie de longue date en tant que langue-de-plomb au département des mystères. Elle revient à ses premiers amours, l'alchimie. Elle reprend les travaux de son père et publie un premier livre, Le Matin de magiciens sur l'ancienne magie. Sa thèse lui a valu un Ordre de Merlin, deuxième classe. Titre honorifique qui a fait la fierté de l'Ecosse et du clan Hargrave. Son expertise en métamorphose est telle qu'il lui est arrivée d'en faire des démonstrations spectaculaires devant particuliers et avertis. Malgré son âge relativement jeune, sa réputation et sa notoriété n'ont pas de précédent dans le domaine. Avant l'ascension du Seigneur des Ténèbres, elle se trouvait en Grèce pour ses recherches sur la Panacée Universelle. Après trois ans d'absence, elle est de retour en Angleterre pour la publication d'un nouveau livre. Elle reprend sa place au ministère grâce à la nouvelle directrice de son département. Elle est actuellement en pourparler pour entrer dans le nouveau corps professoral de Poudlard. NATURE DU SANG — Elle est une sang-mêlé et en est très fière. Les Hargrave tirent leur force de leur influence sur la communauté magique depuis des siècles. Ils ont gagné fortune et renommée grâce à leurs connaissances poussées de la magie. BAGUETTE — Elle s'en sépare rarement de sa baguette. Elle lui est indispensable. Cette baguette, taillée dans du bois d'ébène, mesure tout juste vingt cinq-centimètres. L'équilibre est parfaite, idéale pour les duels ou les sorts. Elle y puise puissance, résistance et souplesse dans sa composition rare, celle du crin de sombral. C'est une baguette qui n'obéit uniquement à son propriétaire. A ne pas laisser à la portée de n'importe quelles mains donc. STATUT MATRIMONIAL — Carriériste avant tout, elle a mis sa vie sentimentale entre parenthèses pour se consacrer pleinement à ses recherches. En vérité, son cœur est pris depuis longtemps.  Elle n'espère rien de cet amour et se contente du strict nécessaire. Son célibat, elle l'a choisi en connaissance de cause. ANCIENNE MAISON — Son parcours au sein de la maison Serdaigle a été irréprochable. Une des plus brillantes élèves de sa génération. C'est pour cette raison qu'elle a été nommée préfète-en-chef lors de sa dernière année de scolarité à Poudlard. PATRONUS — Son patronus s'apparente à une gracieuse panthère qu'elle est toujours en mesure de faire apparaître. Ces derniers temps, sa forme est moins prononcée. EPOUVANTARD — Ce qui l'effraie le plus, c'est de perdre la mémoire de façon magique ou non.  Les souvenirs qui lui sont chers et les connaissances qu'elle a accumulés au fil des années se trouvent dans sa tête. De peur d'être dépouillée d'une partie de son être, elle s'est dénichée une pensine dans laquelle elle y déverse souvenirs et savoir. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Pour la brune, la magie est une science à part entière, l'alchimie en particulier. Elle a longtemps fréquenté des chercheurs et testeurs en sortilèges, des scientifiques de tout horizon. Lors d'une expérience avortée, ses doigts ont noirci suite à un enchantement qui a mal tourné. Le sortilège s'est retourné contre ses collègues et elle. Elle s'en est sortie avec peu de séquelles et de justesse surtout. Désormais, elle porte des gants pour cacher ses mains. Aucun autre effet secondaire apparent à ce jour. GROUPE — HEAR ME ROAR.

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MON ÂGE — vingt-trois.
MON PAYS — france.
MON AVIS SUR LE FORUM — c'est rare de voir un forum hp aussi prometteur.
MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — rebecca hall.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — par bazzart.
UN DERNIER MOT MAGIQUE —   

Ses cheveux couleur châtain ondulaient à mesure qu'elle s'agitait, dans un état de semi-conscience, au creux de son lit, drapée dans ses couvertures de satin. Elle se débattait, en proie à de vicieuses chimères qui, de leurs griffes insidieuses et glaciales, aimant à racler l’intérieur de son ventre, léchant avec violence ses côtes. Elle ne savait pas ce que c’était sensé représenter, elle ne comprenait pas le message que cette transe l’intimait, et elle ne voyait devant ses yeux que des lumières chatoyantes, qui se mouvaient avec langueur, dansantes et sensuelles, comme l’effluve d’un parfum capiteux, qui l’ensorcelait de son charme mauvais. Elles jaillissaient avec une puissance croissante, l’intensité de leur ballet allant crescendo mais, paradoxalement, elles ternissaient petit à petit, jusqu’à ce que leurs emportées hystériques se perdirent dans un halo lumineux, qui dévorèrent le reste de sa vision ; la lumière blanche l'aveugla, et elle comprit qu'elle était éveillée. Elle s'extirpa des draps, enfila son peignoir soyeux et entendit des couinements. Elle s'approcha de la cage suspendue au plafond, se hissa sur la pointe des pieds et la décrocha. Elle la plaça sur la table de chevet à l'abri de la lumière et ouvrit la porte métallique. En un battement d'ailes, une chauve-souris atterrit sur l'épaule de sa maîtresse. De son index, elle caressa la petit tête de l'animal, un sourire en coin. « Bien dormi, Scylla ? » La chauve-souris se laissa apprivoiser, appréciant les caresses prodiguées par la sorcière. Elle s'envola tout d'un coup, se suspendit, la tête en bas, à son perchoir dans la pénombre et se rendormit. Des tintements à la fenêtre alertèrent la brune qui se pressa de la tirer pour laisser entrer un Grand-duc de Verreaux. Un hibou qui ne pouvait qu'appartenir à son père. Elle détacha les rouleaux de parchemin de sa patte, dégaina sa baguette et fit apparaître le cadavre d'une souris dans sa main qu'elle offrit à l'oiseau en guise de remerciement. Elle déroula un des parchemins et en commença la lecture. Dans sa lettre, Mr Hargrave déplorait son absence et attendait sa visite puisqu'elle ne retournait plus ses lettres depuis son retour à Londres. Elle le savait à l'abri, aux Orcades et lui manquait énormément. Cette pensée lui réchauffait le cœur. Il ne pouvait qu'être inquiet pour sa seule et unique progéniture dont la solitude languissante l'attristait. Elle était sa pupille, la prunelle de ses yeux et ne voulait que son bonheur. Leur relation était des plus fusionnelles. Etant son seul parent, elle n'avait jamais connu l'étreinte d'une mère moldue, morte en couche. Elle avait été élevée dans la plus grande et stricte tradition de la magie aux côtés de parents illustres. Elle éprouvait alors une certaine nostalgie, teintée d'une étrange reconnaissance. Au fur et à mesure de la lecture, sa gorge se noua. Fébrile, elle attrapa une plume et griffonna sur du joli parchemin quelques mots qu'elle remit à l'hibou. Elle le regarda s'élancer vers l'horizon lointain et disparaître au détour d'un édifice. Une sensation de lassitude s'empara d'elle. D'un pas résolu, elle quitta la pièce.

      
Elle arriva à se glisser dans l'ascenseur, in extremis, avant que les portes ne se referment derrière elle. Elle reconnut des visages familiers. Des collègues pour la plupart. Elle ne leur accorda qu'un sourire poli et vague auquel aucun d'entre eux ne daigna répondre. Elle s'en offusqua pas et se désintéressa d'eux en affichant un visage serein et un air hautain à la vue de tous, les narguant presque. Son regard noisette s'attarda sur une tignasse rousse. Elle fronça les sourcils. Wesley, le Ronald Wesley. Elle se pinça les lèvres et l'examina de pieds en cap en espérant qu'elle ne se trompait pas à son sujet. C'était bien lui. Les portes s'ouvrirent et il disparut, emporté par la foule. Des avions en papier de couleur violette y pénètrent à leur tour. Des notes de service voletaient au-dessus d'eux. Elle en attrapa une qui portait son nom. Elle la lit avec attention. Sa commande de livres de chez Fleury & Bott  venait d'arriver. Un sourire satisfait s'épanouit sur ses lèvres vermeilles.  D'étage et d'étage, l'ascenseur descendit, s'enfonçant de plus en plus, dans les profondeurs et les entrailles du Ministère. Neuvième étage. Les langues-de-plomb s'affairèrent à leur poste respectif et vaquèrent à des occupations quelconques. Elle se fraya un chemin jusqu'à son bureau dans la salle des Temps. Les cliquetis incessants de ribambelles d'horloges dispersées dans toute la pièce étouffèrent le bruit de ses talons. Une lueur éclatante dansait tels des reflets de diamants. Cette étincelante clarté provenait d'une grande horloge. Son bureau se trouvait à côté de cette dernière. Elle y pénétra, contourna la table et s'installa. Une pile de livres trônait au milieu des parchemins. Et au-dessus de cette pile, se trouvait un mot. Elle le déplia et lit le message. Comme promis, signé Phineas Flint. Son visage s'adoucit. Elle réprima un sourire amusé et se mit au travail. Elle feuilleta quelques livres et prit des notes. Son thé lui avait été apporté. Elle ne décolla pas son nez de ses grimoires. Il était presque midi quand elle entendit quelqu'un entrer dans son bureau. Elle ne leva pas ses yeux pour autant. Elle sentit une main tendre vers la plante à sa droite. Elle prévint tout de suite : « Je ne la toucherai pas à votre place. » C'était de l'Ellébore. Une plante extrêmement vénéneuse. A ses risques et ses périls. Elle releva la tête et dévisagea son visiteur. Un brigadier, devina-t-elle à la couleur pourpre de son uniforme. « Madame Hargrave ? » , dit-il poliment. Méfiante, elle hocha vaguement la tête et le corrigea tout de suite. « Professeur. Et non, Madame. » Il eut un sourire mauvais et rectifia le tir en y mettant les formes, bien sûre. « Professeur Hargrave, bonjour. » Elle ne répondit pas à son salutation et continua à le toiser, distante. « Que me vaut cette visite de courtoisie ? » Ironie oblige. Un brigadier ne ferait pas tout le chemin jusqu'ici pour causer. Elle baissa les yeux un instant, avec discrétion. Sa baguette se trouvait dans le tiroir de son bureau, prête à être tirée. Elle resta calme et écouta ce qu'il avait à dire. « Tenez. » Le sorcier lui tendit un parchemin portant le sceau de la Brigade rouge. Elle déplia doucement et en déchiffra le contenu. Son regard était glacial quand il le reporta sur son interlocuteur.  « Tiens, une amende. En quelle honneur ? » Elle ne semblait guère étonnée, ni étonnée par la mise en garde. « Pour s'être opposée à un brigadier. » Rappel des faits. Ce matin, elle avait empêché un de ses collègues à s'en prendre à une enfant qui se révélait être une née-moldue. Elle ne tolérait pas la violence envers les enfants. Elle s'en était mêlée. Et bien sûre, elle attendait le retour de flamme.  « Si j'étais vous, je me tiendrai à carreau. », lui suggéra-t-il d'un air menaçant. Esther ne cilla pas et soutint le regard déplaisant du sorcier. Elle le voyait sortir sa baguette et la pointait sur elle. « Un sortilège de Doloris devrait vite vous calmer. Je vous le garantie. » Elle le croyait sur parole, mais elle était loin d'être intimidée. Le comportement de la sorcière l'agaçait au plus haut point. Elle n'était pas très coopérative. Elle la payerait, cette amende. Elle garda son calme, malgré tout. « Je ne supporte pas qu'on me manque de respect et encore moins qu'on me menace. Je vous prie de baisser votre baguette. » C'était un avertissement. Elle réfléchit à la prochaine action qu'elle allait effectuer. Si elle l'attaquait, les torts retomberont sur elle. Même en cas de défense. C'était sa parole contre la sienne. Elle haussa le ton. « Sortez de mon bureau. Tout de suite ! », qu'elle lui ordonna. Elle était à deux doigts de craquer lorsqu'il se ravisa et rangea sa baguette. « On se reverra, croyez-moi. » Il quitta le bureau d'un pas furieux. Elle s'avachit sur sa chaise, la respiration haletante. Elle reprenait peu à peu son esprit. Son comportement avait été complètement irréfléchi. Elle s'en voulait à cet instant. Non, il fallait jouer profil bas désormais. Elle ne se sentait plus en sûreté dans son département. Elle débarqua dans le bureau de sa directrice. « Desmera. Je crois que j'ai des ennuis. »