I. Bien piètre étudiante, on s’étonne bien souvent de savoir la demoiselle Rosier ancien membre de la maison de Rowena Serdaigle ; malgré le fait que le choixpeau magique de Poudlard l’ait envoyé chez les bleus et argents, ses carnets de notes se sont toujours révélés particulièrement médiocres ; bien loin de collectionner les O, les Trolls ont longtemps affectionnés les parchemins de la jeune Puck. Elle échoua à ses BUSEs une première fois, puis à ses ASPICs, redoublant ainsi respectivement sa cinquième et sa septième année au grand dam de ses géniteurs. Bien loin de se complaire dans la médiocrité, l'ennuie et la paresse ont rythmé sa scolarité ; comme si le monde se voulait ironique, la Rosier ne s'est jamais passionnée que pour la botanique. II. Troisième enfant de Gavan et Caitlyn Rosier, elle est l’unique fille de la fratrie, devancée par deux frères aînés, les membres de la famille forment un clan qui se veut soudé ; pour eux il est impensable de se prêter aux jeux des trahisons, les secrets n’ont souvent par leur place au sein de leur cercle restreint ; c’est à l’unisson qu’ils agissent, toujours porté par un –une- chef de fil. Les problèmes des uns sont les problèmes des autres ; tel est la devise familiale. III. La mort semble suivre les pas de la sorcière ; par trois fois elle goûta à l’amer parfum de la perte d’un être cher ; et, par trois fois, cette mort fut l’œuvre d’un lycanthrope ; ces vulg et aires chiens, cette exécrable vermine qu’elle hait aujourd’hui sans doute avec autant d’aplomb que les sangs-de-bourbes qui polluent les rues de Londres. Evan, Thomas, Solange. Le cousin, le frère, l’amante. IV. Bien qu’attacher aux manières chichiteuses des demoiselles ; Puck se plait à user de la force brute. Etrangère aux longs discours, aux pouvoirs des mots ; elle emprunte bien souvent le chemin menant aux poings. Unique fille d’une fratrie déjà bien remplie, elle passa son enfance à chahuter en compagnie de ses frères ; bien à mesure que le temps passe, les coups se sont fait plus réels, plus douloureux, obligeant la gamine à rendre l’appareil avec autant –si ce n’est plus- d’aplomb. Habituée très tôt à la violence, une fois sortie du cocon familiale, elle ne se priva pas d’en user et d’en abuser. On ne compte pas le nombre d’heure de colle dont elle écopa pour cause de bagarre de sur les bancs de Poudlard ; à chaque vacances, l’enfant prodigue rentrait la peau teintée de marques violettes, d’égratignures rougeâtres.

QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Ce serait mentir que de prétendre que le gouvernement actuel n’est pas à mon avantage ; sorcière de sang-pure, parente de l’actuelle ministère de la magie ; tandis que les sang-de-bourbes se meurent dans les rues, la prestance de ma famille, et la mienne, ne font que croître. J'aime le goût âcre du succès facile ; ces portes qui s'ouvrent grands devant moi, les têtes qui se baissent à l'entente de mon nom ; le système m'enivre, me ronge jusqu'à la moelle, et je m'en complais.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Je ne vois qu'une bande de fous ; des jeunes gens prétendus braves, inconscients de l'ampleur du danger. Je ne sais que trop bien que combattre pour l'Ordre, pour Harry Potter, ne peut être que synonyme de mort ; on ne combat le Seigneur des Ténèbres sans en subir les conséquences.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Mon patronyme devrait amplement suffir pour répondre à cette question ; comme ma mère, comme mon père, je connais la véritable valeur du sang, je vomis les impurs autant qu'ils les répugnent. Un sorcier est un sorcier ; un moldu est un moldu. Jamais la barrière entre les deux mondes n'auraient due être franchie.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Courber l'échine devant le Seigneur des Ténèbres, voilà là mon unique acte de survie.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Je crois aux idéaux de Lord Voldemort, depuis mon enfance on n'a cessé de me les rabâcher ; je suis pourtant loin d'approuver l'aire de terreur dans laquelle l'Angleterre s'engouffre peu à peu. Je me taie pourtant ; consciente que c'est ce qui est le mieux pour moi, après tout, ne suis-je pas de le camp des vainqueurs ?
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — répondre ici.