~ the rains of castamere.

ravenna olympe fawley

- there are always two sides of the coin -

ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — tu n'aimes pas parler de ton âge, ou de ta vie personnelle, c'est d'ailleurs pour cela que peu de personnes connaissent ta date de naissance. Tu es âgé de trente-quatre années, quelques uns diront que tu ne les fais pas, d'autres oui, mais tu finis par t'en foutre royalement, car pour toi ce n'est qu'un détail. Tu es né à londres, dans le manoir familial, un douze septembre, un jour ensoleillé par rapport à d'habitude. PROFESSION — à force de vouloir, tu as eu. tu es ambitieuse et il serait peu recommandé de te sous-estimer, après tout tu es une femme d'honneur qui sait ce qu'elle veut et quand elle l'obtiendra. tu as commencé en bas de la pyramide en tant que stagiaire à la gazette, puis finalement tu en es devenu la directrice quelques années plus tard. on te craint, parfois l'on pense que tu as tué pour obtenir ce que tu as aujourd'hui, mais tu es innocente, tu es seulement maligne, plus que la moyenne. NATURE DU SANG — ton sang ne t'a jamais vraiment interpellé ou du moins il ne le fait plus depuis dix ans. en réalité il t'a plus dégoûté que concilié dans l'idée que tu étais réellement supérieur aux autres. malgré ton sang pur, tu t'es déjà fait battre par un né-moldu, chose qui au début te paraissait absolument honteuse. puis avec le temps tu as compris, nous vivons dans un monde d'injustice, l'égalité n'est pas mot premier et tu comptes changer, car oui tu en as vécu des choses qui t'ont prouvé que les jugements hâtifs ne servaient à rien. STATUT MATRIMONIAL — l'amour, ces quelques petites lettre qui veulent en dire grand sur une personne. tu es tombé une seule fois amoureuse et tu n'es pas sûre de vouloir réitérer l'expérience, peut-être à cause du coeur brisé que tu as eu quelques années lus tard. on te dit marié à ton travail, mais en réalité c'est plus à tes motivations, que seule toi et quelques amis connaissent. tu es célibataire, tu feins de ne pas avoir le temps, mais peut-être que tu as seulement peur de ce sentiment.ANCIENNE MAISON — parfois tu as des doutes sur le choix de ta répartition, n'aurais-tu pas mieux fais d'aller chez les serpentards, pour ton ambition? en réalité tu en doutes, car le choix s'est tourné vers le serdaiglechez qui tu as pu pleinement t'épanouir, ça n'a pas été facile au début, tu te rappelles encore du mal que tu as eu en classe, dans ton travail. puis la détermination a éclaté, tu as fini par attraper ce cycle et par prouver tes capacités. non, le choixpeau ne s'est pas trompé et non tu n'as jamais fais tâche chez les serdaigle, tu es celle que tu es, et tu n'aimes pas t'en venter, mais tu es plus intelligente que tu en as l'air. PATRONUS — secrètement tu sais encore en faire un, tout le monde sait que les anciens mangemorts ne peuvent plus, la cruauté les a emparé, aucun souvenir joyeux ne leur revient à l'esprit, au contraire de toi. tu te rappelles encore de ton enfance, de ta grand-mère qui venait souvent te rendre visite, ton frère et votre complicité, tout ça ne fait que te dire que tu es là, sans l'être, tu joues un double-jeu qu personne ne pourra deviner. ton patronus prend donc la forme d'un renard, dès le premier jour où tu as su le faire apparaître, tu compris ce qu'il allait t'amener et ce qu'il représentait. EPOUVANTARD — ton épouventard a changé tout au fil de ta vie, tu sembles n'avoir peur de rien, mais en réalité tu es terrorisé, terrorisé par la cruauté de ce peuple, caché dans le mal et le sombre tu sembles vouloir être la seule à te battre avec un petit groupe. ta plus grande peur reste que l'on te découvre, ta vie t'importe peu, mais celles de tes amis, de tous ces réfugiés qui ne cherchent qu'une seule celle de se battre, eux tu ne veux pas les voir mourir, car ils sont votre seul espoir. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — tu n'as pas de cicatrice, mais un petit tatouage représentant une colombe sur ton poignet, signe de paix, paix que tu ne risques pas de voir arriver. GROUPE — à insérer ici

Killing is not so easy as the innocent believe

ravenna a été une joueuse de quidditch redoutable lors de ses années à poudlard, elle prenait la place de batteuse, c'était un moyen pour elle de décompresser. ~ très proche de son frère, il aurait été et serait toujours ce pilier fort dans sa vie, elle le trainerait de partout et s'attendrait à ce qu'il la suive jusqu'au bout du monde. il est rare de les voir séparé, même si ces temps-ci les évènement rendent leur relation plus compliquée. ~ elle n'a jamais été hypocrite, malgré ses manipulations et sa malice, ravenna est une femme franche, et lorsque quelque chose ne lui plaît pas, elle n'hésite pas à le dire, c'est sa façon à elle de s'exprimer, même si elle montre une toute autre facette de sa personnalité en public. ~ elle a toujours été très joueuse, peut-être parfois trop, on a tendance à la sous-estimer, mais cela pourrait être fatal pour son adversaire. elle paraît peut-être parfois naïve, mais elle n'est rien de tout ça, non, son pouvoir, son poste, sa position, elle a toujours gagné en travaillant, de plus elle se tue à la tâche de jouer à l'espionne, rôle qui lui va si bien au teint. ~ ravenna est une femme forte, elle l'a toujours été, alors que son frère tentait tant bien que mal de la protéger des dangers extérieurs, elle a finalement décidé de prendre sa vie en main et de devenir indépendante. la terreur sur les visages elle en a vu, et impuissante devant ces sorts elle a finalement décidé qu'il était temps que quelque chose change. ~ lors de ses années à poudlard elle était surtout connue pour sa malice, d'autres filles s'en méfiaient, car lorsqu'elle voulait quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir, elle était même capable de passer sur des corps. ~ depuis dix ans, elle a beaucoup changé, déjà autrefois elle n'était pas attirée par les voeux et les envies du maître des ténèbres, mais quelque chose a changé, lorsqu'elle a vu que tout n'était que du pipeau et de l'injustice, elle a décidé d'approfondir sa recherche et son jugement et finalement est venue à la conclusion, que non elle ne voulait pas vivre dans un monde où l'égalité n'était pas une priorité. ~ son rôle à la gazette lui donne plusieurs droits puisque le journal lui appartient, elle est la tête de toute cette organisation et malgré le fait qu'elle aimerait pouvoir publier des articles à propos de la cruauté du gouvernement, elle se fait violence pour ne pas le faire. pour cause, ravenna joue ce double-jeu, elle fait croire qu'elle soutient voldemort, mais en vrai elle n'en pense pas moins. cet homme fait plus que la dégoûter, il l'insupporte et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour le faire périr, même si elle doit mourir. ~ c'est une femme pourtant extravertie et sociable, malgré sa grande gueule elle sait se présenter comme une femme de la haute société, c'est d'ailleurs pour cela que personne ne la soupçonne, elle est une actrice, une vraie. ~ elle ne peut s'empêcher de se moquer de ses camarades, elle sait qu'ils sont de simples pions dans le jeu de voldemort, ils croient sûrement qu'elle en fait partie, mais elle se joue de lui et ça depuis déjà quelques temps maintenant. ~ son frère, jarmal shafiq et elle sont responsables du bien-être des réfugiés et tentent tant bien que mal de les protéger, ils savent que les rebelles sont leur dernier espoir, et ravenna met tout en oeuvre pour découvrir les faiblesses du maître des ténèbres, mais peut-être faudrait-il qu'elle prenne plus de risques, même si c'est dangereux.

QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — ravenna est maligne, et elle le sait. sa plus grande peur reste que l'on découvre ce qu'elle fait, ce double-jeu. elle se montre en réelle admiratrice du nouveau gouvernement puisqu'elle y contribue en contrôlant la gazette des sorciers. mais en réalité elle n'en pense pas moins, ce n'est pas facile d'être contre et pourtant elle a son point de vue, celui que tout ça n'est qu'une pure folie. elle se rend très bien compte que c'est une injustice, que de nombreuses personnes innocentes sont mortes et ça la dégoûte, elle est dégoûtée par ce gouvernement qu'elle trouve lâche. elle ne partage par leurs idéaux et ne compte pas le faire de si tôt, et pourtant elle fait semblant, elle sait très bien faire ça. alors non, elle ne s'en accommode pas, elle cherche par tous les moyens de le détruire son leader avec.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — ils lui évoquent un grand respect. elle est vraiment désolée d'avoir vu l'ordre du phoenix se dissoudre, car pour elle, à une époque, c'était un espoir, une renaissance du bien dans tant de cruauté. puis voldemort les a détruit, et pourtant ce souvenir, ce souvenir qui l'aide à se rappeler de ce qu'elle fait et pourquoi, reste là, dans son cerveau. elle veut sa vengeance et elle sait très bien qu'elle l'aura, d'une façon ou d'une autre. l'élément déclencheur fût la mort de harry potter, un garçon bien à ce qu'il paraît, et elle fût dévastée à la nouvelle de sa mort. c'était un espoir, sûrement le plus grand, le garçon qui avait survécu, et qui pouvait le battre, lui, ce monstre. mais il a succombé à sa baguette, mais même dans sa mort, harry potter rythme cette révolte, il est pour elle un symbole, même un héros.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Survivre, c'est une notion bien étrange pour Aiden, très douloureuse. Pour survivre, il a été forcé d'abandonner Dorcas qui lui a dit de fuir, de se cacher, pour survivre, Aiden est devenu un voleur, un homme plus froid et distant, plus dur aussi. Les notions du bien et du mal ont été ébranlés chez le sorcier. Aiden a été traqué et il a même été jusqu'à tuer ses agresseurs, se défendre et faire des choses qu'il n'aurait jamais imaginé faire, mais le souvenir de Dorcas lui a permis de sortir la tête de l'eau et de tenir, de ne pas sombrer aux avances du mal.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Ravenna n'a pas exactement fui, elle a seulement décidé de faire de cette situation quelque chose qui pourrait aider le camp adverse qui se tue à se battre contre le gouvernement. elle a décidé que son préservait sa réputation, les fawley en tant que partisans de lord voldemort ne faisaient pas tâche, non ils étaient même à leur place. mais ravenna a su en tirer l'épingle de son jeu, elle joue, elle espionne, elle est bien là, mais pas pour ce que tout le monde pense. elle n'accepte en rien ce gouvernement, elle le trouve absurde, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle fait tout pour pouvoir le combattre lorsque le temps sera venue. la fuite ne lui a jamais collé au teint, bien au contraire, il n'aurait fait que le ternir. non, elle veut être dans le feu de l'action et elle a trouvé l'endroit pour l'être.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — ravenna se rappellera toujours de cette petite fille séparée de ses parents, puis tuée lors d'une émeute. elle ressent encore aujourd'hui une grande peine pour cette fille, innocente, dans la fleur de l'âge. elle avait encore tant d'années devant elle et quelqu'un les lui a arraché, ça lui a fait du mal, tellement de mal qu'elle se rappelle encore de ce visage lorsqu'elle baisse les bras.

prénom et pseudo

MON ÂGE — l'âge d'un sage.
MON PAYS — dorne bitch. ~ the rains of castamere. 1950674804

MON AVIS SUR LE FORUM — ~ the rains of castamere. 1634637626

MON PERSONNAGE — [] inventé [X] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — gemma arterton la magnifique.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — par un lutin qui s'appelle marine. ~ the rains of castamere. 2534075639

UN DERNIER MOT MAGIQUE — ~ the rains of castamere. 3125709394

divide ut regnes (c)

double-jeu.

- valar morghulis. -

VULNERABILITY

⊰ ⊰ ⊰

Le robinet fuyait, elle sentait la brise fraiche s'emparer de ses cheveux, et les nuages s'approcher dangereusement. Elle eut un frisson et elle le regarda, couché par terre, recroquevillé comme une bête sauvage, dans l'attente de se faire tuer. Sa tête posée sur ses genoux elle sentit les larmes monter, mais elle refusa de montrer un seul signe de faiblesse. Il était en train de mourir, et elle était impuissante à son sort, les larmes montaient, puis elles coulèrent naturellement sur ses joues déjà rosies. Il avait réussi à transplaner de ce vieil entrepôt où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Son cœur avait bondi une fois dans sa poitrine et elle avait compris, compris que cet homme elle allait l'aimer et maintenant il l'abandonnait. Une rage se propagea dans tout son corps, un fil électrique sur ses joues, et elle sentit l'amertume s'emparer de tout son être, ils allaient payer. Payer pour tout ce qu'ils avaient fait, le cœur en miettes, elle essaya de se détacher de lui, mais il attrapa sa main et essaya de se relever, en vain. Elle lui chuchota des mots doux tout en lui disant de se reposer. Il avait reçu un projectile, et ça depuis bien trop longtemps pour qu'elle puisse le sauver, elle ne savait pas, ni comment, ni pourquoi, mais elle aurait tout donné, tout donné pour qu'ils survivent. « Ravenna, ne pleure pas s'il te plaît. » Son cœur venait de se briser en quelques morceaux, comment ne pouvait-elle pas pleurer ? Elle sentit un violent sanglot lui prendre la gorge et elle laissa tomber sa tête contre le torse de son amant. C'était trop difficile, elle ne pouvait pas le supporter, elle avait tant essayé de faire bien, de le sauver de toutes ces choses, mais elle avait perdu, perdu tous ses moyens et maintenant c'était fini. Une défaite. Et tant d'autres allaient arriver. Il réussit à tendre la main vers son visage et essuya une petite larme cristalline sur sa joue, puis lui dit tendrement « Tu ne m'oublies pas. » C'était une affirmation, et elle ne sut quoi répondre, bien sur que non elle n'allait jamais pouvoir l'oublier, il avait rythmé sa vie pendant trois ans, elle ne pouvait pas lâcher prise aussi facilement. « Non, jamais. » Puis sa respiration se fût de plus en plus difficile, et il finit par s'en aller, loin, très loin d'elle. Et elle resta là pendant de nombreuses heures. A pleurer.

AMBITION

⊰ ⊰ ⊰

Elle souriait, c'était une femme d'importance, elle le savait. Ravenna ne pouvait se tromper, pas cette fois-ci, elle sentit l'adrénaline s'emparer de son cœur battant, mais fît comme si de rien était. Elle n'avait pas de seconde chance, elle allait se retrouver devant tant de personnes qui allaient l'acclamer ou la jalouser, elle venait d'obtenir ce qu'elle avait toujours voulu, un peu de pouvoir, les médias, le journalisme, toutes ces choses qui faisaient qu'elle en était la directrice maintenant. La brune sourit à quelques personnes qui passaient à côté d'elle, elle ne rougit pas, elle ne rougissait jamais de toute façon. Depuis sa mort, à cet homme qu'elle avait tant aimé, une part d'elle s'était détachée de son corps, son esprit ne vagabondait plus, plus déterminée que jamais, elle avait finalement décidé de s'allier à ce qu'elle avait de plus cher, sa malice et sa manipulation. Elle avait toujours fait preuve d'une intelligence hors norme, et était une menteuse avérée, et elle allait enfin pouvoir utiliser ce don d'actrice à bon escient. Non, ce n'était plus la même chose. Quelque chose lui manquait, une personne à qui se raccrocher, certes elle avait son frère, mais il ne pourrait jamais remplacer ce vide qui lui lui avait laissé. Elle grimaça pendant quelques secondes, mais retourna vers le pupitre qui lui était attribué. Ravenna allait devoir parler en public de ce nouveau poste qu'on lui avait donné, personne ne se doutait que les Fawley n'étaient en réalité qu'une grosse blague et que non, cette réputation qu'ils s'étaient faite, n'était que pour échapper aux soupçons. Ravenna sourit intérieurement, c'était tellement stupide de vouloir combattre ce nouveau gouvernement, mais elle ne pouvait se résoudre à courber l'échine et à ne rien faire. Au loin elle vit Desmera Goyle, une femme détestable, qu'elle ne pouvait pas supporter, mais jouant de son hypocrisie malhonnête, elle s'approcha d'elle et dit « Je ne pensais pas te voir ici. » La blonde lui sourit, mais l'on pouvait y voir tant d'amertume, que cela en fît presque pouffer Ravenna, elles ne s'aimaient pas, et pourtant elles continuaient de faire semblant, car dans ce monde dans lequel elles vivaient c'était tout bonnement la seule solution pour survivre. « Je ne pouvais rater ta grande entrée non ? » Les fins yeux de son adversaire la regardèrent de bas en haut, elle la jugeait, mais la brune en faisait tout autant. Ce n'était pas un jeu, c'était tout simplement une rivalité de vipères qui fatiguait Ravenna. Elle sourit amèrement avant de dire « Je m'en doutais. » C'était un mensonge, de la voir ici lui importait que très peu, peut-être que la blonde espérait qu'elle s'écrase contre son pupitre, mais ça n'allait pas être le cas. Pendant quelques minutes elle fît le tour de la salle tout en discutant avec d'autres personnes qu'elle n'appréciait pas, puis se dirigea vers l'endroit où elle devait prendre la parole. Elle s'éclaircit la voix et dit « Bonjour à tous. » Elle marqua une légère pause avant de reprendre « Je suis ravie de vous voir tous ici, sachez que je suis honoré du poste que l'on m'a attribué, j'espère pouvoir en être à la hauteur. » Puis elle leur expliqua le plan de cette nouvelle année à la tête de la gazette, elle savait très bien qu'elle allait devoir renoncer à l'écriture, mais c'était le prix à payer, pour pouvoir avoir ses oreilles posés partout. Puis elle vit Jarmal Shafiq qui lui fît un clin, d'oeil, elle sourit et continua son speach. Elle était prête, oui, elle l'était.

TOLERANCE

⊰ ⊰ ⊰

Elle se dirigea vers la grande bâtisse avec un petit rictus sur les lèvres, un nouvelle ère commençait, et même si celle-ci n'était qu'un minuscule espoir, Ravenna tentait de s'y agripper du mieux qu'elle pouvait. Elle entra dans le château et posa son manteau sur un fauteuil à côté de l'entrée, et au loin elle vit la chevelure auburn de sa protégée préférée, Mafalda Weasley. Ravenna s'approcha d'elle à grand pas, elle avait toujours besoin d'aider, de protéger, comme ses parents ne l'avaient jamais fait avec elle. C'était pour elle, un moyen de rattraper toutes les bêtises de son père et de sa mère, et de pouvoir faire partie de cette révolte lui donnait une volonté d'acier qui ne pouvait que se briser par la mort. « Je t'attendais Ravenna. » Elle prit Mafalda dans ses bras, quelque chose lui disait qu'un événement disgracieux venait d'arriver, elle sentit la colère prendre le contrôle de ses entrailles, elle savait tout, absolument tout, l'interview de Ciaràn Travers, les journaux, l'explosion et ces trois fugitifs recherchés activement. Si elle l'avait pu elle aurait rendu Seamus au ministère sans pitié, tout ce sur quoi ils travaillaient, il avait failli tout faire voler en éclats. Elle se ressaisit et dit « La situation est grave Mafalda, tu ne peux pas t'imaginer à quel point les mesures de sécurité ont été augmenté, j'avais même peur de ne pas pouvoir me rendre ici. » Elle se gratta le front, chose qu'elle faisait lorsqu'elle était contrariée, de toute façon elle n'avait pas son mot à dire, c'était son combat, mais seulement indirectement, pour le moment elle ne pouvait défendre personne puisqu'elle servait seulement d'espionne qui amassait autant d'informations qu'elle le pouvait. En tous les cas les choses ne sentaient pas bon, beaucoup de personnes se méfiaient de tout ce qui venait en provenance de Jarmal, et il était sûrement, avec son frère Icare, son pilier dans toute cette histoire. Son ventre se tordit comme il le faisait depuis déjà quelques années, depuis qu'elle les aidait, eux ces gamins à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher. Mais jamais, oh grand jamais elle ne regrettait ce choix, non le jour où elle avait décidé de ne plus se comporter comme une potiche, était celui où elle avait enfin compris comment le monde fonctionnait, et son sang ne lui promulguait, simplement un titre dont elle ne voulait pas. Ravenna comprenait très bien que le camp se déchirait en deux, à cause de deux leaders qui ne savaient pas se mettre d'accord, ou tout simplement à cause de la stupidité de Seamus. « Je sais, il ne s'est même pas excusé, il m'exaspère et il ne comprend même pas que ce qu'il a fait en nous mettant tous en danger. Tu imagines s'il était mort ? » Ravenna leva les yeux au ciel, non, il n'était pas mort, et non il ne s'était pas fait attraper, mais à quand son prochain écart ? « Je vais essayer de calmer les choses au journal, mais je ne promets rien, et surtout, s'il vous plaît empêchez le de faire une autre connerie. » Cela faisait déjà quelques mois que Ravenna devenait grossière, peut-être que l'angoisse la rendait vulgaire, mais elle s'en fichait, elle aurait tout le temps de se reprendre lorsque ce gouvernement serait dissolu.

VENGEANCE

⊰ ⊰ ⊰

Ravenna ressentit un petit pincement au cœur lorsqu'il la regarda, il était en train de la sermonner sur son aptitude mais elle s'en fichait royalement, bon sang elle avait trente-trois ans, plus cinq. Depuis la mort de sa mère il était perdu, il n'était plus le même, non il avait perdu toute sensation, toute âme, ses yeux blêmes ne reflétaient qu'une seule chose : le dégoût. Le dégoût de ne pas avoir pu la protéger. Son cœur se brisait lorsqu'elle voyait ce spectacle, mais Ravenna n'avait jamais été proche de ses parents, même si elle avait une âme, elle ne pouvait leur pardonner leur indifférence à son égard. Elle avait souvent l'impression de n'être que leur vilain pion, que cette chose qu'ils pouvaient contrôler, mais elle avait finalement décidé de se révolter, tout ça n'était qu'une mascarade et elle s'en était détachée, tellement qu'elle revenait voir son père qu'une fois pas an. C'était difficile de le voir dans cet état, mais elle était plus désespérée qu'apitoyée sur son sort, il n'avait qu'à se reprendre en mains, comme elle l'avait si bien fait. Une part d'elle était désolée par ce spectacle pitoyable, mais une autre ne pouvait pas s'empêcher de sourire, elle était censée être la victime de cette famille, la mal-aimée, mais en fin de compte il n'était pas mieux qu'elle. « Les reproches tu devrais te les faires.. père. » Elle dit avec difficulté le dernier mot, pour elle il n'avait jamais été son père, seulement un homme présent dans sa vie, mais que très peu. Obnubilé par sa propre réussite il n'avait jamais prêté attention à sa cadette, cette gamine trop ambitieuse à ses souhaits. Un peu sauvage, malicieuse, elle ne s'était jamais pliée à ses envies, surtout en côtoyant, en secret un né-moldu. « Tu ne me parles pas sur ce ton Ravenna, je suis ton père, que tu refuses d'entendre ce que j'ai à dire, d'accord, mais de là à me répondre, non. » Il ne supportait pas son ton inquisiteur, mais surtout les risques qu'elle prenait, il était au courant de tout, après tout il fait parti de la famille et malgré le fait qu'ils ne s'entendaient pas, il devait savoir ce que ses enfants mijotaient derrière son dos. Au début elle avait presque cédé à ses mises en garde, puis toutes ces choses s'étaient bousculées dans sa tête, comment pouvait-elle venger sa mort à lui, et à tant d'autres innocents en ne faisant rien, en regardant le spectacle les bras croisés ? Un léger sourire se forma sur ses lèvres, elle avait peut-être un poste fixe et une plus grosse notoriété qu'il ne l'avait espéré, mais pourtant elle était prête à tout bousiller pour ce qu'elle voulait obtenir. Une paix. Mais pas seulement dans le pays, mais une paix intérieur, qu'elle ne pourrait jamais trouver en restant passive. « Tu voudrais que je fasse quoi ? Que je regarde ce spectacle avec des yeux mielleux et admirateurs ? Laisse moi rire. Pour quelqu'un qui semble vouloir se faire appeler père, tu n'en sais pas beaucoup à propos de moi. » Elle le fusilla du regard, elle était impuissante devant sa stupidité, il était si passif.. si lui. Il se leva brusquement et faillit presque tomber à la renverse, il ne supportait pas que sa fille puisse avoir raison, qu'elle puisse avoir le dessus dans la discussion. Cela avait toujours été comme ça et malgré le fait que ravenna semblait forte, elle avait toujours manqué d'une présence masculine dans sa vie. Elle était un parasite qui repoussait l'homme loin, tellement loin qu'elle se retrouvait seule, et la seule personne qu'elle avait trouvé et qui l'avait supporte, on l'avait tué, assassiné. Alors non, une trêve elle n'était pas prête de la proposer. « Et s'il faut que je passe par-dessus ton corps et celui d'autres bourreaux je le ferai, quitte à les tuer moi-même. » Puis rageusement elle attrapa son manteau et s'en alla de cette maison qui puait l'hypocrisie.

FRUSTRATION

⊰ ⊰ ⊰

azy je refais tout.

divide ut regnes (c)