FITZ † would you let me see beaneath your beautiful

fitzroy "fitz" louis adlersflügel

- it is so much harder to betray friends -

Vous n'avez rien à craindre
si vous n'avez rien à cacher

ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Ce qu'il faut savoir, tout d'abord, c'est que le famille de Fitz est probablement l'une de celles qui accordent le plus d'importance à l'apparence des choses, et donc, la naissance d'un garçon le jour de la célébration des morts était un mauvais signe. Fitz est né un deux Novembre, pendant une violente soirée de pluie et d'éclairs qui ont provoqués des inondations énormes. Il est né dans la maison familiale, près de Berlin, en Allemagne. Ses parents avaient tout préparé pour l'accouchement, de sorte qu'ils ne soient pas pris au dépourvu le jour même. Malgré toutes leurs précautions, ils n'avaient vraiment pas prévus que Fitz naisse un jour si funeste. C'est pourquoi pour la bonne société allemande sorcière, pour les amis et même pour la famille proche, Fitz est né le sept Novembre. Depuis sa naissance, l'histoire a pourtant été oubliée de tous. Même si pendant des années, Fitz n'a pas pu fêter son anniversaire le deux, comme il aurait du, désormais il le peut puisque débarrassé de toutes les obligations familiales. Et désormais, âgé de vingt-quatre ans, il peut fêter son anniversaire comme lui le souhaite, près de ses amis, qui sont désormais sa seule famille. PROFESSION — En revenant à Londres, Fitz n'avait qu'un objectif : travailler pour la Gazette du Sorcier. Après un nombre d'années à chercher ce qui le passionnait vraiment, en tant que sorcier à Poudlard, il s'est dirigé vers un métier qui n'était pas trop contraignant, qui était dans ses cordes et qui par dessus tout, le passionnait véritablement. La carrière journalistique de Fitz ne s'arrête pas au métier de journaliste à La Gazette du Sorcier. Avant ça, il a travaillé dans le journal sorcier le plus connu en Allemagne et qui lui a permit de gravir des échelons assez rapidement. Depuis son arrivée à Londres, en revanche, il stagne dans son poste et ses articles s'en ressentent, ce qui ne plait pas beaucoup à sa rédactrice-en-chef. Il couvre la rubrique actualité de la Gazette et préférerait tellement être sur le terrain, au lieu d'écrire des choses sur l'actualité barbante du pays. NATURE DU SANG — La famille Adlersflügel est connue en Angleterre pour un commerce assez florissant de vente d'objets controversés. Si pendant des décennies, le fait d'être une famille de sang-mêlé (la mère de Fitz est une née-moldue) n'a posé de soucis à personne, depuis quelques années, la situation a beaucoup évoluée. Le commerce est tombé en miettes à la mort des parents de Fitz. Ils sont morts d'un accident, officiellement. Mais Fitz n'est pas dupe et sait très bien qu'ils ne sont pas tombés par hasard, au détour d'une ruelle. Malheureusement, prouver ce fait est impossible. Ainsi, pendant un an, après la disparition de ses parents, Fitz a préféré quitter le Londres, qu'il connaissait par coeur, pour repartir vers chez ses grands-parents, et sa famille, en Allemagne, près de Berlin. Quand il a pu retrouver un travail stable et sûr, il a décidé de revenir en Angleterre, et de saisir sa chance à la Gazette. BAGUETTE — La baguette de Fitz est un mélange puissant. S'il ne s'en sert plus autant qu'auparavant, elle l'a cependant toujours accompagné dans tout ce qu'il entreprend. La baguette est l'âme du sorcier, rattachée à lui, essentielle à sa survie. C'est ce que Fitz aurait écrit si un jour on lui avait de décrire ses sentiments envers le pouvoir des baguettes et leur relation à leur porteur. A ses onze ans, Fitz a donc pu aller chez Ollivander, accompagné de sa mère, que le vieil homme était heureux de revoir en si bonne forme, et attendre que sa baguette le choisisse. Le mélange crée par Ollivander est aussi surprenant que puissant ou troublant. La baguette de Fitz mesure donc vingt-huit centimètres, d'une rigidité extrême. Elle est extrêmement obéissante à Fitz et semble disposée aux sortilèges informulés. Elle se compose d'un croc de loup-garou et d'un bois de noyer noir. Ollivander fut le premier surpris du choix de la baguette. STATUT MATRIMONIAL — De ce côté-là, la situation de Fitz est plutôt compliquée. Si tout avait été pour le mieux, à l'heure qu'il est, Fitz serait marié à une jeune femme du nom de Criséa. Les parents de Fitz et ceux de Criséa, amis depuis leurs plus tendre enfance, avaient décidé de cette union depuis bien longtemps, quand les deux enfants avaient cinq ans. Criséa et Fitz n'ont jamais été ennemis, forcés à s'aimer. A vrai dire, Fitz adorait tout simplement Criséa. Le seul petit problème restait d'ordre purement sexuel. Désormais assumant complètement - ou du moins ne le cachant pas à ses plus proches amis - son homosexualité, et depuis l'accident supposé de ses parents, Fitz a décidé de mettre un terme à sa relation forcée avec Criséa. Criséa ne fut pas démoralisée par l'arrêt de leurs fiançailles. Depuis des années elle avait comprit ce qu'il se passait derrière cette distance que prenait Fitz. Ils sont donc restés amis, laissant Fitz seul et célibataire, en manque d'amour parfois, vivant des relations charnelles avec des hommes de temps à autres, dans un Londres morne et froid. ANCIENNE MAISON — Désormais, il semble que la décision du Choixpeau concernant Fitz était un peu étrange. Quand il était petit, Fitz était un jeune homme agréable et doux et avec les années, il a décidé de s'endurcir. Ainsi le Choixpeau l'envoyant chez les Serdaigles semble un peu étrange. Mais même si son regard est désormais lourd et ses phrases piquantes, Fitz garde cet esprit de l'aigle, avec cette intelligence peu commune, ce sens du devoir, mais aussi cette amertume qu'il a gardé enfouie depuis bien longtemps. Pendant ses années à Poudlard, Fitz est passé d'un élève studieux et calme à un élève toujours aussi studieux - voire plus, ses notes en preuve irréfutable - mais avec une volonté de vaincre, une amertume, un piquant qui n'étaient pas présents dans sa tête quelques années auparavant. En quittant Poudlard, sa volonté de faire ce qu'il souhaitait, quand il le souhaitait, était plus forte que jamais. PATRONUS — Pendant ses années à Poudlard, Fitz n'a jamais été capable d'en faire apparaître un. Et partir de Poudlard n'a rien amélioré. Fitz est toujours indéniablement incapable de faire apparaître ne serait-ce que cette petite traînée de poudre qui caractérise les patronus incorporels. Il ne sait vraiment pas d'où ceci vient. Surtout quand on sait qu'il est capable de beaucoup de prouesses magiques. Mais honnêtement, un patronus ne lui servirait pas à grand chose, étant donné qu'il n'a jamais vu de détraqueur de sa vie, et que si tout continue comme c'est parti, il n'en verra probablement jamais. EPOUVANTARD — L'épouvantard de Fitz représente un clown. C'est absolument la chose qui lui fait le plus peur. Il déteste les clowns. Depuis tout petit. Un jour ses parents l'ont emmené voir un spectacle dans un cirque et il aurait probablement pu faire une crise cardiaque si ses parents n'avaient pas compris très rapidement qu'il avait peur de clowns, quand il a commencé à mettre son visage dans ses mains, et qu'ils étaient tous les trois partis très vite, ne laissant pas au spectacle la chance de se finir sous leurs yeux. Désormais, il s'agit de la plus grande peur de Fitz et il reste tétanisé devant un clown, comme s'il venait de voir la mort. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Fitz possède plusieurs cicatrices sur le corps. Une sur le poignet gauche, résultat d'une période de sa vie qu'il préfère éviter et dont il ne parle jamais tant ces événements lui donnent envie de pleurer ou de s'enfermer dans une bulle de solitude. Une sur la jambe droite, due à un accident de vélo, à l'âge de cinq ans. La plus grosse cicatrice qu'il possède n'est pourtant ni celle sur la jambe droite ou le poignet gauche, mais sur son dos. Elle est gigantesque et traverse son dos, en diagonale. Il s'agit d'une cicatrice due à un incident assez traumatisant. Fitz et sa famille ont eu affaire à ce qu'on appelle un psychopathe et pendant les vacances avant sa sixième année, pendant trois semaines, Fitz a été enchaîné, torturé, coulé et frappé par cette équipe de trois sorciers complètement cinglés. La cicatrice dans son dos résulte des plaies infligées par l'un des trois, le plus abruti, s'il donnait son avis. GROUPE — BREATH OF LIFE

quelques gouttes de Veritaserum

† Ambitieux, obstiné, curieux, agressif, intelligent, rancunier, charismatique, jaloux, prudent, dominateur, audacieux, impatient, combatif, sombre, objectif, insatisfait, romantique, caractériel, sincère, cruel.
† Fitz a, très tôt, développé un amour pour la musique instrumentale. Dès sa plus tendre enfance ses parents ont pensé judicieux de lui offrir un piano et une guitare. Il sait donc désormais jouer des deux à la quasi perfection et s'il n'avait pas été journaliste, il aurait probablement fait carrière dans la musique. La musique tient une place primordiale dans la vie de Fitz. Pas un jour ne se passe sans qu'il ne joue un air de piano ou ne s'accroche à sa guitare pendant une bonne heure pour entendre le son mélodieux de l'instrument traverser ses oreilles et arriver jusqu'à son coeur. Il est véritablement touché par la musique et aime le son de la plupart des instruments. Attaché à un beau garçon, le bonheur est complet, évidemment.
† L'homosexualité de Fitz n'a jamais été un problème dans la famille proche - comprenons la mère et le père du jeune homme. En revanche, il n'a jamais avoué ce penchant pour les hommes à l'autre partie de la famille. Plutôt conservatrice et dirigée par un amour des bonnes moeurs, il aurait suffit de ce détail pour se faire déshériter. Ainsi, quand il a décidé d'arrêter ses fiançailles, il n'a jamais expliqué le pourquoi du comment à ses grands-parents, mais s'est caché derrière le deuil de ses parents pour s'échapper de cette roue infernale. La famille, qu'il ne verra pas de ci-tôt, probablement, qui lui reste est une partie trop conservatrice pour oser un jour affronter leurs regards - même si, entre nous, il se fiche bien de savoir s'ils l'accepteraient ou non.
† A Poudlard, Fitz était un élève exemplaire. Ce qui lui valu quelques railleries de la part de certaines personnes. Mais il n'avait qu'une idée en tête, réussir. Même si cela ne lui empêchait évidemment pas d'essayer de contourner le règlement, par-ci, par-là, pour pouvoir s'amuser de temps à autres. Mais généralement ses notes et son comportement en cours étaient excellents et les professeurs s'accordaient tous à dire qu'il était un élève brillant avec un bel avenir. Certains de ses professeurs auraient même aimé le voir en tant que professeur lui-même, le sens pédagogue évident de Fitz étant un clair atout dans l'apprentissage de la magie.
† Fitz, depuis ses années à Poudlard, a toujours eu un journal, sur lequel relater les événements majeurs de sa vie. Au fur et à mesure des pages son écriture se noircit, les événements deviennent plus sombres. Le journal étant magique, des pages se rajoutent au fur et à mesure sans alourdir l'objet. Fitz y met tout ce qu'il pense, tous les événements important de sa vie, pour ne jamais oublier. Le seul chapitre qu'il ne relira jamais est le numéro vingt-huit. Celui de son kidnapping.

† Fitz n'a jamais eu de relation sérieuse. Il n'en a jamais recherché, pour être honnête. Il n'a jamais couché avec une fille d'ailleurs. Mais il n'a jamais eu de petit-ami non plus. Et ça lui va bien comme ça. Quoique ça devient un peu lassant. † Fitz aime la culture moldue mais se garde bien de le mentionner à quiconque. Il a d'ailleurs une culture littéraire moldue assez vaste. † S'il n'avait pas été sorcier, Fitz aurait pu être avocat. Ou médecin. Ou journaliste en fait. † Fitz possède un tatouage, en haut du dos, qu'il ne montre jamais, sauf quand il y est obligé - dans le cas d'un amant, par exemple. Le tatouage représente un coeur, un aigle et une flèche. Trois symboles très chers à son coeur. † Il est plus grand que la moyenne, ce qui lui permet de sembler plus menaçant. † Le cynisme est une partie intégrale de sa vie, quatre-vingt dix pour cents du temps, Fitz parlera avec cynisme et dérision. † Il ne se laisse pas marcher sur les pieds. † Il ne sait toujours pas pourquoi il a été réparti à Serdaigle, quand il est arrivé à Poudlard. † Il possède une impressionnante collection de couteaux. † Fitz est amoureux de la culture française et de la gastronomie du pays. Il adorerait perfectionner ses talents de cuisinier, mais n'en trouve pas le temps. † Il n'est et n'a jamais été un grand naïf. † A Poudlard, sa matière préférée était les Potions et la Métamorphose. En revanche il détestait l'Astronomie et la Botanique. † Ses résultats de B. U. S. E. et d'A. S. P. I. C. ont tous été plus ou moins brillants (d'Effort Exceptionnel à Optimal dans la plupart des matières sauf la Botanique où il a reçu un Acceptable). † Il est ambidextre. † Il porte des lunettes. † Il déteste l'été et adore l'hiver. Il vivrait en hiver toute l'année s'il le pouvait. † Il adore le feu d'une cheminée et passait ses soirées au coin du feu, quand il était à Poudlard. † Le travail est sa raison de vivre. † Il est plutôt bon journaliste si l'ont en croit ses collègues. † Il déteste prendre des douches. Mais le fait par manque de temps. † Sa collection de livres lui vaudrait probablement de recevoir le sortilège de la Mort, puisqu'elle se compose essentiellement d'auteurs moldus. † Il possède une bague qu'il ne quitte jamais puisqu'offerte par son père lors de ses quinze ans. † Il a vécu quasiment toute sa vie à Londres. † Fitz ne possède qu'un léger accent allemand, pour la prononciation de certains mots mais la plupart du temps, les gens n'y font pas attention. † Jamais un seul de ses amants n'a vu son appartement, il préfère ne pas dévoiler ce petit nid douillet, sauf à ses amis. † Il possède une importante richesse à Gringotts et s'il souhaitait arrêter de travailler demain, il le pourrait.

QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — En tant que sang-mêlé, il est difficile de s’accommoder de quoi que ce soit concernant ce gouvernement. Fitz n'est pas enragé à l'évocation de ce gouvernement. Il vit avec. A vrai dire, s'il le souhaitait il pourrait retrouver en Allemagne à n'importe quel moment, mais il aime sa vie en Angleterre. Il refuse de s'exiler pour plusieurs raison, l'une d'entre elles étant qu'il ne se sent pas réellement en danger ici. Pour le moment il n'aime pas le gouvernement mais n'a pas fait l'objet d'enquêtes plus approfondies et n'est pas devenu un dommage collatéral. Ainsi, même si les choix du gouvernements sont discutables et très peu recommandables, Fitz s'accommode du mode de fonctionnement. Pour garder la petite fortune que ses parents lui ont laissé, mais également pour garder un emploi stable et bien payé et vivre de ce qu'il aime faire.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Si l'on y regarde bien, Fitz et Potter ont dû se croiser, dans Poudlard, une fois ou deux. Mais bien loin de cette célébrité émanant de la personne de Potter, Fitz n'a jamais prêté attention ni au Gryffondor, ni à ses exploits, qu'il trouve pourtant admirables. Le choix que Potter a fait de se dédier à cette cause, à essayer de renverser le Seigneur des Ténèbres, est réellement admirable. Même si probablement idiot. On ne se débarrasse pas comme ça d'un Seigneur Noir. Fitz n'aurait pas eu ce courage. Il aurait fuit. Très vite. Malgré un nombre évident de qualités, il reste tout de même un lâche de la première heure. Jamais il n'aurait aidé Potter et encore moins appartenu à l'Ordre. L'Ordre, parlons-en. Fitz en a entendu parler. Mais il n'a jamais trouvé l'idée d'une société secrète prête à dédier ses efforts à renverser le Seigneur des Ténèbres particulièrement judicieuse. Encore une fois, sa lâcheté doit parler assez fort pour les autres. Il aurait fuit, ou fait comme il agit tous les jours. Il se serait tut. Oui, la situation est horrible et injuste. Mais pour vivre, se taire est essentiel.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — La valeur du sang pour Fitz n'a justement aucune valeur. Bien sûr, le gouvernement ne pense pas la même chose, et donc Fitz préfère se taire que d'expliquer ce qu'il pense, pour éviter les ennuis. Mais profondément, il n'en a rien à faire concrètement. Il ne choisit pas ses amis par nature du sang, et certainement pas ses conquêtes par le même procédé. Si un membre haut placé du Ministère le lui demandait, Fitz répondrait probablement des inepties expliquant que la supériorité des sangs-purs est avérée. La réalité est bien différente. Fitz pense réellement que la valeur du sang ne fait pas la qualité d'une personne, et, même s'il s'évertuera à ne pas dire ceci en face de quiconque, certains sangs-purs - si ce n'est pas plus grande majorité - sont moins méritants que certains nés-moldus.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — La liste de ces méfaits est assez longue. De sa plus tendre enfance à maintenant, Fitz a plusieurs fois utilisé la ruse pour parvenir à échapper aux sentences plus ou moins lourdes. A Poudlard déjà il utilisait cette technique pour éviter de se faire prendre quand il lui arrivait de s'échapper, la nuit, ou très tard le soir, pour vagabonder dans les couloirs. Il prenait toujours la peine de s'inventer un alibi, et de trouver quelqu'un qui n'en avait pas. En revanche, la plus grosse erreur qu'il ait faite dans sa vie, c'est de dénoncer - entre gros guillemets - son meilleur ami, un né-moldu qui n'avait jamais rien demandé à personne, lorsqu'il fut torturé pendant trois semaines. Les trois psychopathes voulaient un nom. Son nom. Julian. Ce fut la plus grosse erreur de sa vie, puisqu'il ne fut pas capable de se taire, après des jours de torture. La douleur était trop forte. Insoutenable. A ce jour, Fitz ne se pardonne toujours pas cette trahison. Ni la mort de Julian.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Le conflit, Fitz l'a accepté. Par nécessité. Si, pendant un moment, il a fuit le pays pour retrouver son Allemagne natale, il est revenu de son plein gré. Parce que Londres est sa véritable maison et qu'il s'y sent chez lui. Le conflit, il l'a accepté. Malgré des idées probablement trop peu gouvernementales, il refuse de prendre parti. Il préfère être là, témoin silencieux et impartial de la guerre, à attendre que quelque chose arrive vraiment pour prendre part au conflit. Pour le moment il vit une vie plus ou moins tranquille, par rapport aux autres. Et si jamais un jour, il prenait part au conflit, sa position de journaliste serait probablement un véritable atout. Mais ça, ce n'est pas pour tout de suite. Pour le moment il observe, en silence, à l'écart de tout, et essaie de profiter de ce qui reste d'une vie en morceaux et d'un esprit en lambeaux.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Si la plupart de ses amis pensent que l’événement le plus douloureux de la vie de Fitz est la mort de ses parents, ils se trompent lourdement. L’événement le plus horrible de sa vie résulte de la mort de son meilleur ami. Toute cette période est bien trop sombre. Dès qu'il y pense, il a besoin de s'évader, avec n'importe quel moyen nécessaire. Tout ceci a commencé avec son kidnapping et sa torture, pendant trois longues - les plus longues de sa vie - semaines, puis par la mort de son meilleur ami. La mort de Julian. Il ne s'en est jamais remis complètement. Personne ne connait le véritable histoire. Personne. Ses amis de Poudlard ont juste pensé qu'il était triste d'avoir perdu son meilleur ami - encore une fois, l'affaire a été couverte par un titre inutile et idiot impliquant une planche à pain ou on-ne-sait quel instrument moldu - et pas qu'il était la cause du meurtre de Julian. Et jamais personne n'apprendra ce fait. Sauf si quelqu'un découvre le journal intime de Fitz.

derrière le masque

PSEUDO & PRENOM — weazles&kevin
MON ÂGE — vingt ans.
MON PAYS — france.
MON AVIS SUR LE FORUM — well well hi there.
MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — jack 'imma-take-all-your-hopes-away-because-i'm-hot' falahee.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — j'le connaissais déjà et puis boom hi.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — if we burn, you burn with us.

- yellowflag (c) -

one.

hogwarts is a beautiful place to live

Chère maman, cher papa,
Poudlard est un endroit magnifique. Je vous avais dis que je vous écrirais dès que j'arrivais. J'ai mis un peu plus de temps à cause de la masse de devoirs que nous imposent déjà les professeurs. Mais je me plais énormément ici. J'ai été réparti à Serdaigle. Je ne sais pas trop si j'y suis à ma place mais je ne peux pas dire si c'est véritablement le cas en une semaine. En tout cas, l'endroit est magnifique. Je ne peux pas en dire plus, je n'ai pas encore eu le temps de tout visiter, mais je me plais beaucoup ici. Ceci dit, vous me manquez beaucoup.
Je vous recontacte bientôt, avec plus de nouvelles, et peut-être mes premiers résultats.
Je vous aime.
Fitz.

Fitz posa la plume dans l'encrier et soupira. Ses parents lui manquaient horriblement. C'était la première fois qu'il était séparé de ces deux personnes qu'il adorait, qu'il aimait plus que sa vie. Mais en même temps, il adorait Poudlard. L'endroit était magique et magnifique. Le parc était probablement l'endroit qu'il préférait, depuis son arrivée ici. En une semaine de temps, il avait prit le temps de le visiter de fond en comble, d'admirer les arbres, et la chaleur de l'endroit, même par ce temps maussade. Ses parents connaissaient cet endroit, il le avait, et il était sûr qu'eux aussi avaient adoré ces arbres d'un vert à nul autre pareil et ces couloirs sans fin, ces escaliers mouvants, ces tableaux que l'on comptait par centaine. Il savait bien qu'une partie de la vie de ses parents se trouvait ici, et c'était ce qui le rattachait le plus à l'endroit, au final. Il aurait aimé en savoir plus sur la scolarité de ses parents. Mais après tout, il aurait sept ans pour trouver de quoi les retrouver dans les couloirs de Poudlard. Peut-être même avaient-ils gagné quelque chose en tant que services rendus à l'école? Ou bien en tant que joueurs de Quidditch? Il ne s'inquiétait pas outre mesure, il trouverait bien.

Il avait enfilé un manteau très chaud, à cause de la température au dehors. Pour un mois de Septembre il faisait extrêmement frais. S'il n'avait pas été habitué à ce climat il aurait pu mourir de froid. Mais bien évidemment, en vivant en Angleterre ou en Ecosse, on s'expose à une météo dangereuse, n'est-ce pas?

Arrivé à la volière, Fitz se précipita vers un des hiboux, au hasard. Il n'en avait pas un lui-même, et ne souhaitait pas en avoir un, pour être honnête. Les seules personnes qu'il devrait contacter étaient ses parents et son abonnement à la Gazette, que ses parents lui avaient souscrit, arrivait par un hibou qui n'avait pas besoin d'être le sien. Ainsi, s'encombrer d'un hibou aurait été inutile puisque certains de ces rapaces étaient disponibles à qui le souhaitait dans la volière. Fitz se dirigea vers les étages, où une multitudes de rapaces étaient présent et prit, au hasard, un hibou qui lui semblait être un Grand Duc, majestueux. Il avait apprit à les différencier grâce à un ami de son père, qui élevait les rapaces de toutes sortes et lui avait donner quelques leçons. Il caressa la tête du Grand Duc avec douceur et lui accrocha le petit rouleau de parchemin à la patte. Quelques secondes plus tard, le hibou s'envolait, la lettre accroché à sa patte, ses longues ailes se déployant. Il regarda avec envie le rapace voguer vers de nouvelles terres. Il aurait aimé avoir des ailes. Des ailes. Voler. Ce doit être si libérateur. Être libre, sentir le vent dans ses cheveux, et sur tout son corps. En un sens, s'il avait du être autre chose qu'un être humain, qu'un sorcier, il aurait voulu être un oiseau. Les oiseaux sont des créatures fascinantes et magnifiques, libres de s'envoler où bon leur semble, sans obéir à des lois de la gravité. Mais en même temps, Fitz ne pouvait pas se plaindre, lui, sorcier, dans ce paradis géographique. Poudlard était véritablement un endroit magnifique. Superbe. Chaque centimètre carré de cet endroit reflétait la joie de vivre, sentait la pierre et les draps propres.

two.

the kiss of a boy went wrong

La soirée avait été détestable. Pour un samedi soir, il pouvait avouer être exténué. A vrai dire, il avait rarement passé d'aussi mauvaises journées depuis longtemps. La semaine avait été éreintante, et tout allait de mal en pie. Les cours étaient éreintants, les devoirs étaient éreintants. La fatigue s'accumulait, et Fitz refusait de se laisser abattre par cette dernière. Il restait donc des heures entières à perfectionner ses sortilèges, à écrire ses devoirs sur les propriétés des Scroutts et passait son temps entre la table de la salle commune des Serdaigles et les tables entourées de livres tous aussi volumineux les uns des autres de la bibliothèque. Fitz passait littéralement toutes ses journées à essayer d'être le meilleur possible. Il n'aimait pas abandonner. Et certainement pas pour voir ses résultats se désintégrer comme un boursoufflet qu'on écrase. Le jeune homme avait décidé depuis bien longtemps que si quelque chose avait de l'importance, c'était bien les études. Il refusait de finir comme Rusard, en concierge ou dans un travail qui ne lui conviendrait jamais. Même ne sachant que faire de sa vie - et il était bien trop tôt pour en décider de toute manière - il refusait de se laisser abattre et de ne pas réussir, en n'étant pas l'un des meilleurs. Bien sûr, il ne se voilait pas la face, il n'était pas LE meilleur. Il savait bien qu'il ne le serait jamais. Mais s'il arrivait au moins à être l'un de ceux dont on se souvient pour leur intelligence, alors son oeuvre serait accomplie.

Fitz posa un point final à son devoir et reposa la plume dans son encrier. Il était exténué. Il ne prit pas la peine de rouler son parchemin. Personne ne viendrait voler son devoir de toute manière. Il était désormais seul dans la salle commune. L'heure annonçant deux heures quinze, il n'y avait rien de plus normal. Tout le monde était couché dans les dortoirs, et personne ne souhaitait rester un Samedi soir pour peaufiner un devoir. Il devait être fou, probablement. De toute manière Julian ne se sentait pas bien, donc il n'aurait rien fait de plus s'il n'avait pas fait ses devoirs. Julian. Depuis leurs arrivée à Poudlard, ils se connaissaient. Ils s'étaient rencontrés pendant la cérémonie de répartition, leurs noms de succédant. Depuis ils avaient partagé plus que de raison une amitié pleine. Fitz adorait Julian. Julian était probablement l'une des personnes les plus importantes de la vie de Fitz. En quatre ans, ils avaient eu leurs lots de disputes, il est vrai, mais la majorité du temps, ils étaient inséparables, et leurs disputes n'entachaient pas leur amitié. Le gros problème de Fitz résidait dans ses sentiments... Qu'il n'oserait jamais montrer.

Le jeune homme quitta sa chaise pour venir s'installer près du feu, à terre. Il détestait les canapés de cette salle commune. Ils étaient trop mous à son goût, pas assez confortables. Alors il s'asseyait toujours par terre, près du feu, sur ce tapis bleu magnifique et beaucoup plus confortable que les canapés ou les chaises. Le feu le réchauffait. Et il aimait poser son regard sur les braises fumantes, et réfléchir, pendant de longues minutes, à des sujets divers. Et souvent, Julian était là. Mais depuis hier soir, il ne se sentait pas bien. Il avait donc passé son Samedi entier dans son lit. Fitz plongea une énième fois son regard dans les braises et se perdit dans ses pensées.

'Fitz? Qu'est-ce que tu fais là?' Fitz se retourna avec stupeur, sortit de ses pensées. Il regarda avec longueur son interlocuteur. Julian. Celui qu'il espérait justement voir. Le jeune homme, en pyjama et chaussons, s'assit avec lourdeur sur le sol, sur ce tapis magnifique, et regarda Fitz avec insistance, qui n'avait toujours pas dit un seul mot. 'Je réfléchissais. A diverses choses. Toi, pourquoi es-tu réveillé? Vu ton état tu devrais dormir.', lâcha Fitz dans un souffle. Julian avait vraiment une tête à faire peur, des petits yeux, les cheveux mal coiffés, des cernes. 'Mphf. Arrive pas à dormir.", grommela Julian, avec mauvaise humeur. La relation entre Julian et Fitz avait toujours été très fusionnelle. Ainsi, ils n'avaient jamais cherché à cacher l'un à l'autre quand ils avaient besoin d'affection. Et Julian en avait besoin, de toute évidence. Fitz se rapprocha de son meilleur ami et passa ses bras autour de son cou. La chaleur du corps de Julian le réchauffait et il aimait tellement la proximité avec son meilleur ami.

Les minutes défilaient, les deux jeunes homme dans les bras d'un de l'autre, un peu plus loin du feu, désormais. Ils ne parlaient pas, ils se tenaient juste, l'un et l'autre, transmettant à l'autre la chaleur de leur corps. 'Roy?', demanda finalement Julian, avec une toute petite voix. 'J'ai quelque chose à te confier... Mais je ne sais pas comment le dire...' Fitz relâcha son emprise sur le corps de Julian et se plaça en face de lui. 'Tu sais que tu peux tout me dire, Ian.' Ian. Le surnom de Julian. Fitz l'avait adopté assez vite, et quand ils étaient à deux ils n'utilisaient pas leurs vrais prénoms. En tout cas, ils utilisaient ces deux surnoms. Ian et Roy. 'Je ne sais pas comment le dire.' Julian baissa la tête et reprit. 'Je vais te le montrer ce sera plus simple. Ferme les yeux.' Fitz s’exécuta. Il n'avait aucune idée de ce qu'il l'attendait, et pour être honnête, il espérait que ce soit une grosse surprise. Il attendait, les yeux fermés, totalement coupé de toute vie, les mains sur ses cuisses, assit en tailleur sur le sol. Il sentait Julian bouger autour de lui. Son meilleur ami mit trois minutes, au moins, à vue d'oeil, à s’exécuter.

Seul le crépitement du feu se faisait entendre, ainsi que l'appréhension silencieuse du meilleur ami de Fitz. Puis, sans le moindre bruit, et sans prévenir, les lèvres de Julian se posèrent délicatement sur celles de Fitz. Il ne compris pas tout de suite. Les mains de Julian s'agrippaient désormais à son visage. Et Fitz ouvrit enfin les yeux. Le visage de Julian et le siens étaient collés. La sensation de sentir les lèvres, brûlantes, de son meilleur ami sur les siennes était fantastique, et jamais il n'aurait voulu arrêter. En revanche, Julian, qui avait les yeux fermé, coupa court au baiser et se releva précipitamment. Il tourna le dos à Fitz. Et baissa la tête. 'Je... Je ne sais pas ce qui m'a pris. Désolé Roy.', dit-il, toujours retourné, sans accorder à regard à son meilleur ami.

Quel imbécile. Fitz aurait voulu prolonger le baiser pendant des minutes entières. Ce fut à lui de se lever, et alors que Julian se précipitait dans les escaliers, il le rejoint et lui attrapa la main avec brutalité, et non de la douceur, comme on aurait pu s'y attendre. Julian se retourna, la tête toujours baissée, le dos à présent collé contre le mur menant aux escaliers. Fitz n'y réfléchit pas à deux fois. Sans un mot, sans une parole, sans un bruit ni un murmure, il attrapa avec plus ou moins de délicatesse le visage de Julian et posa, à son tour, ses lèvres sur les siennes. La sensation était si agréable. Jamais il n'aurait voulu que tout ceci s'arrête. Il aimait les lèvres de Julian.

Feudeymon (c)

three.

nightmare from the night before

Une allée. Noire. Tout était noir. Un fouet. Des sortilèges. Un rire sadique. Des paroles. Puis il se réveilla. De la sueur perlait sur son front. Il avait chaud. Terriblement chaud. Trop chaud. Pourtant il était quasiment nu, sous cette couverture de laine. Un simple boxer était placé là, au milieu de son corps, l'empêchant d'être complètement nu. Tout s'était passé une semaine avant. Une semaine. Il en faisait encore et toujours des cauchemars. Les trois premiers jours avaient été affreux. Insoutenables. Il n'avait pas dormi pendant ces trois jours. Il avait eu un regard de zombie... Puis on lui avait prescrit un médicament, une médecine moldue apparemment, quelque chose pour dormir. Il avait redormi. Puis il avait tenté de redormir normalement. Mais depuis deux jours, les cauchemars revenaient. Et c'était toujours la même chose. Lui, attaché à une chaise, du sang coulant de ses abdomens, son dos ruisselant, des larmes se figeant sur son visage. Et ce rire sadique de ses trois attaquants. Mais le pire n'était pas tout ça. Le pire c'était Julian. Il avait échappé à la mort. Mais pas Julian. Pas Julian. Julian n'avait pas été assez fort, avait succombé à ses blessures. Et désormais, Fitz s'en voudrait toute sa vie. Il n'avait même pas pu dire au revoir à Julian. L'enterrement aurait été trop dur à supporter. Depuis leurs quatrième année, ils avaient bien changés. Leur relation également. Même s'ils n'avaient jamais voulu l'avouer aux autres, ils étaient plus que des amis. Bien plus que des amis. Evidemment. Et leur relation passionnée était connue de très peu de monde, mais Fitz vivait pour cette relation. Pendant deux ans ils avaient vécu dans le secret, mais dans le bonheur. Et désormais, le coeur de Fitz était brisé. Il avait demandé, supplié, hurlé. Il leur avait dit de ne pas faire de mal à Ian. Il aurait voulu partir à sa place. Prendre sa place. Être mort à sa place. Mais non. Ian était parti. Et Fitz devrait vivre avec ce poids sur la conscience pour le reste de sa vie.

Fitz se leva de son lit et se dirigea vers la salle de bain. Il avait besoin d'eau. De fraîcheur. Il ouvrit la porte de la salle de bain et enclencha le robinet, faisant couler de l'eau très froide, presque glacée. Il prit un gobelet et bu quelques gorgées, puis il posa de l'eau sur sa nuque et sur son visage. Et il leva le visage. Il avait des marques de blessure sur le visage. Au dessus du sourcil. Sur la lèvre inférieure, à gauche. Sur les pommettes. Sous les yeux. C'était la première fois qu'il voyait son visage depuis qu'on l'avait récupéré de cet enfer. Pendant trois longues semaines il avait été là-bas, collé à une chaise, avec des chaines magiques. Une semaine après sa capture, un matin, alors qu'il se faisait réveiller brutalement, il avait vu Julian, à ses côtés. Il ne sut jamais pourquoi ces trois cinglés les avaient pris, enlevés de leurs maisons respectives, pour les attacher à des chaises, et leur faire subir des tourments inimaginables. Il n'y avait pas de raison vraisemblable. Selon leur voix et ce qu'il voyait des visages de ses attaquants, Fitz ne reconnu personne qu'il ne connaissait de Poudlard, ou d'ailleurs. Pendant de longues heures, il avait essayé de savoir, en vain.

La vue de son visage dans le miroir lui donnait envie de vomir. Il baissa la tête. Il aurait voulu pouvoir protéger celui qu'il aimait. Pour toujours. Mais désormais Julian était parti. Et soudain, tout s'était effondré. Y compris lui. A présent Fitz se retrouvait à terre, ses jambes ne tenant plus. C'était la première fois que ça lui arrivait. Il s'éclata la tête contre le rebord de la baignoire, s'infligeant probablement une blessure de plus. Mais rien ne comptait plus. A vrai dire, il aurait voulu mourir. Comme il y a longtemps, dans son enfance. Désormais il avait seize ans. Seize longues années. Et les prochaines seraient si douloureuses, sans Ian à ses côtés. Il éclata en sanglots. Les larmes perlaient sur ses joues. Il ne pouvait les contenir. Et le bruit sournois qu'il faisait amplifiait l'horreur de son malheur. Bientôt, cinq minutes passèrent, sans qu'il ne puisse s'arrêter de pleurer. Et la porte s'ouvrit. Bradley. Son oncle. Un des seuls qui ait jamais été là pour lui. Les autres vivaient bien trop loin. Bradley lui, avait décidé que sa vie serait à jamais anglaise, depuis la fin de ses études. Et il était resté près de la famille, depuis ce jour. C'était le seul oncle que Fitz connaissait comme membre proche de la famille. Le reste de la famille était à l'écart. Fitz était né en Allemagne... Et deux ans plus tard la famille déménageait à Londres, sur conseil de Bradley. Si Bradley n'avait pas insisté, Fitz aurait été pour toujours en Allemagne probablement.

'Fitz? Oh Fitz.', dit Bradley, dans un murmure de compassion. Bradley se précipita pour relever Fitz, et l'aider à retourner dans sa chambre. Le chemin fut assez long, les jambes de Fitz refusant de lui obéir. Il était désormais un légume, et ce pour le reste de la nuit. Bradley, consciencieusement, amena son neveu dans son lit. Fitz était toujours en train de pleurer, son esprit ressassant toutes les aventures périlleuses, toute cette horreur qu'il avait subit. Il ne pensait même pas au bonheur qu'il avait eu avec Julian. C'était trop tôt pour penser au bonheur. Il voulait arrêter de pleurer. Mais n'y arrivait pas. Il tenta de parler. 'J... Il me m... anque.', dit-il, dans un étranglement de sanglots. 'Je sais mon bonhomme. Je sais.' Bradley passa ses bras autour du corps de Fitz. Un câlin. Fitz en avait bien besoin. Il se sentait si mal. Et ça n'irait pas mieux vite.

four.

the complete stranger helping pain

Tout était passé si vite. La peine n'était pas partie, bien au contraire. Elle s'était renforcée. Et désormais chaque parcelle du corps de Fitz était douloureuse et se souvenait de Ian. Julian manquait à Fitz atrocement. Mais il ne pouvait pas se laisser abattre. Il refusait cette éventualité. Alors il se battait, plus ou moins. Un an était passé. Le temps de repartir chez lui. Il avait passé trois jours à broyer du noir, de retour dans son ancienne chambre, dans ce manoir de Londres. Mais ce soir était différent. Tout était différent. Il avait envie de sortir. De se vider la tête. Il était donc parti dans le Londres moldu. Ce Londres où les souvenirs avec Ian étaient inexistants. Parce qu'il était important qu'il n'y pense pas. Pas ce soir. Il souhaitait juste se vider la tête, et ne pas penser au passé, mais s'amuser. A l'aide d'une de ces fausses cartes d'identité dont il avait le secret (magique évidemment), il était parti en chasse d'un bar. Un bar. Avec de l'alcool moldu. Il n'en avait jamais été friand, mais si c'était le seul moyen de se vider la tête, alors c'était une idée. Boire pour oublier. Peut-être pas la meilleure des méthodes. Mais il refusait de rester chez lui, ou de penser au passé, à ces choses qui lui faisait du mal.

Très rapidement il avait trouvé son bar... Avait enchaîné les verres... Et plus rapidement qu'il ne faut de temps pour le dire, son esprit vagabondait.

Son partenaire était un jeune homme moldu de vingt ans, de ce qu'il lui dit à leur rencontre. Il était étudiant à l'Université d'Oxford et rendait visite à des amis. Fitz ne vit pas les amis en question, mais peu lui important. Victor, de son prénom, était un grand brun musclé aux yeux bleus magnifiques. Et il ne fallut pas très longtemps à Fitz pour tomber sous le charme. Ou du moins l'alcool qu'il avait ingurgité avait aidé. Très rapidement, la conversation avait dérivé. De leurs noms à leurs situations familiales... Puis à leur situation amoureuse. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire les lèvres de Fitz étaient collées à celles de Victor. Il n'avait pas ressenti ce désir, cette étrange chaleur, parcourant ses lèvres, se déposant sur celles de son partenaire, depuis très longtemps.

[...]

La porte s'ouvrit sur une chambre magnifiquement décorée, de rouge et de noir, dans un style très sobre. Ce qui n'était pas sobre en revanche, c'était bien Fitz. Il voyait plus ou moins trouble, les vapeurs d'alcool ne s'étant pas dissipée. Mais il voyait assez bien pour être sûr que ce qu'il voyait était beau. Et qu'il avait envie de faire ça. Ce serait la première fois qu'il coucherait avec un homme. S'il ne pouvait pas avoir Ian, alors il aurait un total inconnu. Victor lui tenait la main, et le fit s'allonger sur le lit, très confortable.
'Tu vas pas t'endormir au moins?', demanda t-il, inquiet.
'Oh non, ne t'inquiètes pas, rien ne pourrait m'endormir là tout de suite', répondit Fitz, avec une voix étrangement douce.
Et c'était vrai. Rien ne pourrait l'endormir. Il n'avait jamais été aussi réveillé de sa vie, probablement. Pourtant l'alcool aurait du l'assoupir. Mais non.

[...]

Fitz approcha sa bouche de tous les endroits possibles et imaginables du corps de Victor. La peau du jeune homme était si chaude et douce. Il aurait voulu y rester plongé pour une éternité. Tout allait si vite. Ce n'était pas horrible. C'était doux. Et en oubliant le fait que Victor soit un complet étranger, c'était très romantique. Victor était doux, et laissait Fitz faire ce qu'il voulait, plus ou moins. Bien évidemment, Victor, de ce qu'il disait à Fitz, était plus expérimenté. Il prenait donc la charge de pas mal de choses. Mais Fitz avait loisir d'embrasser et mordiller Victor où il le souhaitait.

Feudeymon (c)

five.

long day at the funeral

à venir

six.

back in london, pain away

à venir

Feudeymon (c)

mon dieu tout ces post réservés FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2283431874

Et mon dieu qui est cet homme tellement beau, tellement chexy, tellement inconnu à mes pupilles ? FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2283431874

In my bed, NOW FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1950674804

FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 898565604

Bienvenue ici mis à part ça, hâte de lire ta fiche FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1084901888

GOD mais ce vava ! Je connaissais pas ce type FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1838801780

c'est tellement un dieu FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3825880913

bonne chance pour la suite de ta fiche, il me tarde de voir la suite en tout cas !

Ah bah t'es déjà là toi FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1634637626

Rebienvenue le moche FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 898565604

FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2696326756

toi, j'espère que c'est la bonne cette fois FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 898565604

ton vava, il ressemble à milo ventigimachintruc FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1838801780

bienvenue

rebienvenue et bonne chance pour ta fiche

Woh sexy monsieur FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3865868227

Rebienvenue si j'ai tout compris FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 4267979547

mais les gens regardez how to get away with murder, non seulement y'a des gars sexy dont jack, mais en plus c'est biiiiiiiiiiiiiiien.

Bref, bienvenue et bon courage pour ta fiche qui promet d'être longue FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1243160711

FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1243160711

et très bon choix d'avatar FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3865868227

Marcus Rookwood a écrit:: mais les gens regardez how to get away with murder, non seulement y'a des gars sexy dont jack, mais en plus c'est biiiiiiiiiiiiiiien.

Tout est dit FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2155442247

merci à tous FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3713397922

Helios Abberline a écrit:: mon dieu tout ces post réservés

Et mon dieu qui est cet homme tellement beau, tellement chexy, tellement inconnu à mes pupilles ?
In my bed, NOW

tout est dit. je ne connais pas mais il est vraiment vraiment pas mal. je réclame d'ores et déjà un lien parce que ton pseudo est étrange mais plutôt sympa (sauf le nom de famille.)
bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! si tu as des questions, n'hésite pas!

EDIT : MAIS OMG LE NOM LONG LA FICHE LONGUE LE KEVIN. C'EST TOI. FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1634637626

MAIS JE TE VEUX TOUJOURS PAS, OUST, OUST, OUST. FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2155442247

re bienvenue avec ce super choix ! I love you

Welcome here FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2155442247

pas fatigué pour l'histoire hein? FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 1243160711

KEVIN JE VEUX MON LEMON
rerererebienvenue bg t'es trop boooww bonne chance pour ta fiche

bonjour, cela fait une semaine que tu as posté ta fiche, des nouvelles I love you

?

Il me manque quelques petites choses mais elle devrait être finie demain I love you

je te laisse jusqu'à mercredi dans ce cas pour bien la terminer I love you

bienvenue parmi nous !
dommage pour nous les femmes que tu sois homo

Hello

Ton délai arrive à terme, peut-on savoir où tu en es ? FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3865868227

J'ai pris pas mal de retard, mais j'avance, et je pense raccourcir la fiche un peu donc ce soir ou demain, ce sera fini I love you

Okey

FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3207508622

Hâte de lire ça alors ! FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2696326756

Je ne connais pas le monsieur sur l'avatar, mais il est plutôt canon, dis donc. FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2870128747

bienvenue sur le forum. FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 3593521119

Coucou

ta fiche n'est toujours pas terminée, où en es-tu ? FITZ † would you let me see beaneath your beautiful 2696326756