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(or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved.

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Amelia Moore
Amelia Moore
WIZARDS ∞ It's where my demons hide
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 281
ϟ PSEUDO : red strings (manon).
ϟ AVATAR : lindsey morgan.
ϟ CRÉDITS : cristalline.
ϟ MES COMPTES : aucun.
(or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. Tumblr_inline_ni06dl1rGk1t69hj5
ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ SANG SORCIER : sang de bourbe.
ϟ PROFESSION : fugitive recherchée par le gouvernement et engagée auprès des red thunder.
ϟ ANCIENNE MAISON : la noble maison d'helga poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : trente-et-un centimètre, taillée dans le bois du sycomore elle est composée d'une écaille de sirène et est prédisposée aux sortilèges offensifs.
ϟ PATRONUS : un rhinocéros.
ϟ ÉPOUVANTARD : les images de la mort de sa famille, leurs corps inertes étendus sur le sol
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire.
ϟ POINTS RP : 34886

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MessageSujet: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:15



opal theodora rowle
- citation de votre choix -


Vous n'avez rien à craindre
si vous n'avez rien à cacher
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — opal a vu le jour il y a de cela vingt-huit années à l'hôpital sainte-mangouste, un quatre juillet 1973, sous la chaleur moite de l'été. PROFESSION — autrefois secrétaire au ministère dans le service des usages abusifs de la magie, elle a cependant perdu son travail suite au changement de gouvernement. si elle n'a pas eu de travail durant de longs mois, elle est aujourd'hui gérante d'un magasin d'accessoires de quidditch. NATURE DU SANG — issue de la famille rowle, opal est naturellement de sang-pur, même si elle n'a jamais accordé aucune importance à ce statut. elle voue secrètement un certain respect aux nés-moldus ainsi qu'aux sorciers de sang-mêlé, même si dorénavant, ces convictions se doivent d'être tues. BAGUETTE — sa baguette, longue de trente-deux centimètres, est taillée dans du bois de frêne et contient en son cœur une écaille de sirène. prédisposée aux sortilèges informulés, elle demeure une baguette assez efficace pour les sortilèges offensifs et révèle une certaine ténacité. STATUT MATRIMONIAL — fiancée à un de ses anciens geôliers, à l'un qui, de nombreuses fois, a vu son sang couler, et tente de se délecter aujourd'hui de ses chairs. opal, elle, a le coeur atrophié, soupçonné de ne plus jamais pouvoir aimer, soupçonné de ne plus jamais pouvoir la faire espérer, un instant. ANCIENNE MAISON — courageuse et tenace, opal ne pouvait appartenir qu'à la maison gryffondor. durant toutes ses années, elle s'est toujours sentie à sa place, et se révèle encore aujourd'hui demeurer assez téméraire. PATRONUS — le patronus d'opal, lorsqu'elle parvient à le produire, prend la forme d'une chenille. au destin prometteur, probablement, mais pas encore épanoui. EPOUVANTARD — les membres de sa famille se retrouvant entre les mains de la brigade rouge, torturés ou même tués. elle voit leur visages meurtris, tiraillés par la douleur ; elle en connaît chaque ligne, et en tremble chaque instant davantage.CICATRICES ET MARQUES VISIBLES —  torturée durant de longs mois par la brigade rouge, elle possède de nombreuses cicatrices dispersés sur son corps entier ; de son dos jusqu'au bout de ses doigts, opal est marquée par les longues séances d'interrogatoire qu'elle a dû endurer, physiquement, certes, mais pas uniquement. GROUPE — wandering souls.

 
quelques gouttes de Veritaserum
opal, dans un autre temps sûrement, était incendiaire ; elle était de ceux qui, instantanés, irradiaient quiconque de leur assurance et de leur générosité d'un simple sourire angélique qui se glissait sur ses lèvres, tel une réponse universelle. dorénavant elle semble avoir perdu de sa splendeur ; elle garde ses sourires pour elle, tant leur rareté fait d'eux une merveille. façonnée par le temps, il est difficile à présent de croire en une quelconque sincérité lorsqu'on la regarde. elle a le mensonge collé à la peau, comme une ombre qui se dresse sous chaque lumière et se noie dans d'autres le soir venu. indéniable alors, elle semble en façade être de ceux qui abandonnent, tant ses traits semblent figés dans le marbre, façonnés par la douleur ; aucun espoir n'est décelable si ce n'est celui qui n'a de cesse d'animer ses prunelles. embuées, et couvertes, elles aussi respirent la peine, et ces cicatrices, qu'elle tente si bien de cacher se retrouvent alors exposées, un instant, lorsqu'elle défaille. blessée à vif, elle n'en demeure pas moins combattante ; il y a cette rage qui se lit, parfois sur son visage lorsqu'on l'observe suffisamment. la mâchoire serrée, prête à encaisser d'autres coups encore, prête à mordre quiconque se dresserait contre elle, elle demeure pourtant un gladiateur silencieux, se battant pour les causes lui tenant à coeur en toute humilité, sans jamais demander gloire ou reconnaissance. courageuse, rowle garde les poings serrés, tenace, elle enfoncera n'importe quelle porte même si elle doit s'y briser les os. tant que son but se trouve de l'autre côté, jamais elle ne cessera la lutte ; acharnée, entêtée, elle ne s'avoue pas vaincue, ni par la vie, ni par la mort. tête brûlée, elle n'a peur de rien, plus même d'elle-même ; elle a combattu tant de démons autrefois qu'il lui paraît impossible d'en connaître de pires. loyale, rancunière, opal ne demeure aujourd'hui qu'une bête de sang froid, vengeresse et assoiffée de justice ; pour autant, elle s'évertue à dissimuler cette facette sombre de sa personnalité, car peut-être elle-même en semble-t-elle effrayée. si elle n'éprouve aujourd'hui que difficilement de compassion envers ses geôliers présumés et quiconque aurait un rapport de près ou de loin avec un massacre, une partie d'elle pourtant, insouciante, infantile, demeure intacte au sein de ce cœur atrophié.  rongé de toute part par la rage et la douleur, reste encore cette enfant qu'elle était il y a trois ans ; compatissante, généreuse, insouciante et magnanime. pourtant, si elle tente, secrètement de conserver cette part d'elle-même, ici réside aussi ses plus grandes faiblesses, car, si elle est capable encore d'aimer il lui est possible de souffrir. et, profondément, terré en son for intérieur, opal ne demeure qu'une enfant terrorisée, effrayée du lendemain, et si détruite qu'il semble aujourd'hui impossible de lui imaginer un avenir correct.  
Merci de répondre aux questions suivantes afin de savoir où penche votre personnage. Soyez précis !
QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — jamais elle ne s'y fera. où qu'elle pose son regard opal ne voit que terreur et noirceur ; douleur et colère. elle n'est, ni des profiteurs, ni des accommodés, elle est des résistants, secrets, qui se terrent dans un tissu de mensonge et oublient, parfois dans leur douleur  leur réelle place. elle est une révoltée ; une révolutionnaire, et espère encore aujourd'hui qu'un jour toutes ces vies brisées et terrassées parviendront à revivre, et triompheront sur l'injustice. opal tentait d'y participer, encore, il y a peu de temps, dans l'ombre de ses propres erreurs, a abandonné il y a peu. comment peut-elle être en mesure de sauver des vies quand elle est incapable de se sauver ?
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — r gloire et bonheur, admiration, aussi, malheureusement déchues. opal admirait autrefois les actes héroïques du jeune homme, même si leurs destins tragiques éveillent dorénavant douleur et révolte. pourtant, l'espoir semble aussi teinter ses pensées lorsque l'on évoque ces mots ; celui de savoir que quelque part, ailleurs, partout, se cachent plusieurs milliers d'âmes prêtes à se battre à ses côtés, et qui croient, elles aussi sûrement au lendemain, au renouveau, avec cette ferveur brûlante. harry potter, le martyr, demeurait le symbole qui ralliait avec ardeur et passion révolutionnaires et blessés, et sa gloire passée ne demandait à ses yeux, qu'à être ravivée. jusqu'à ce qu'elle ne sombre dans la peur et les doutes, l'horreur décimant ses espoirs, l'incompréhension parvenant à s'immiscer jusque dans ses forces les plus maigres, ultimes.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? —  elle n'a jamais cru en une valeur quelconque. elle n'a jamais cru en sa supériorité, ni même en une quelconque infériorité. ainsi le martyre des nés-moldus semble aujourd'hui demeurer pour elle un mystère insondable, une chose qu'elle ne sera jamais en mesure de comprendre et d'intégrer, et contre laquelle même elle aimerait se battre ouvertement. elle n'en a plus la force, a abandonné face à l'omniprésence des ténèbres dans son quotidien, face à l'oppression, cage argentée de laquelle jamais elle ne pourra s'échapper.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — elle a été punie. de longues heures. elle se rappelle la torture mentale, et cette force avec laquelle elle dût se battre contre quelques sortilèges, contre elle-même, aussi. aussi forte puisse-t-elle être, elle n'a pas résisté ; pas comme elle l'aurait voulu. si ainsi elle a tenu des semaines silencieuse, gardant le secret de ses activités, elle a pourtant fini par dénoncer quelques réfugiés et leur emplacement, contre son gré, sous l'impero. elle s'en veut, aujourd'hui encore, elle s'en veut terriblement ; c'est une culpabilité qui la ronge et qu'elle doit dissimuler, car, son parti entier la croit traître. quelques semaines de torture, oui. et un pacte qu'elle dût accepter. par fatigue. facilité. par ces nuits sans sommeil, ces sensations, terribles que pouvaient être celles de se sentir mourir, lentement, à petit feu. se fiancer à l'un d'eux publiquement pour qu'elle ait la vie sauve. vendre son âme au diable pour qu'elle ne finisse pas en cendres. opal accepta. et c'est à son bras qu'elle se promène, dorénavant, sourire aux lèvres, montrant au monde entier son soutien au parti, tandis que dans l'ombre elle ploie et se détruit, crie à l'aide à ceux qui ont cessé de l'écouter.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — si elle s'est battue durant le conflit aux côtés de l'ordre du phénix, ce ne fut que trop rapidement qu'elle dut prendre la fuite suite à la défaite d'harry potter. pourtant, elle ne resta que peu de temps cachée puisque, dénoncée, elle finit entre les mains de la brigade. aujourd'hui, cependant, revêtant le masque qu'on lui a demandé d'adopter, elle semble en apparence avoir accepté la discorde et les inégalités, mais il s'agit seulement d'illusions. elle sourit aux brigadiers, aux employés du ministère ; elle sourit, alors qu'elle est brisée. et cela sonne tellement faux, si faux que le chant des oiseaux, aujourd'hui. car jamais opal n'acceptera cela, jamais réellement.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — un dernier regard. et elle se rappelle de sa main glissant sur le parquet vers ses doigts ensanglantés, de ses appels à l'aide lancés dans la nuit, sous les sorts, de ces spasmes qui le secouaient tandis que son corps, inerte, se vidait de vie sous ses yeux impuissants. elle se souvient de sa surprise, de son corps qui s'interposa entre les sorts et elle, de sa protection, de son sourire, ses je t'aime, glissés au creux de l'oreille avant que la mort ne lui parvienne. l'étreinte de ses bras enserrés autour de sa taille, la chaleur de ses lèvres au creux de son cou, la caresse rugueuse de ses mains sur sa joue. elle se rappelle son amour. presque aussi bien du jour où il est mort.

derrière le masque
MON PSEUDO & MON PRÉNOM — red strings, manon.
MON ÂGE — seize ans.
MON PAYS — france.
MON AVIS SUR LE FORUM — toujours le même, l'est bô.
MON PERSONNAGE — [x] inventé (même si repris) [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — mila kunis.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — bazzart a long time ago.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — vous m'avez manqué.  (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
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Dernière édition par Opal Rowle le Mar 28 Oct - 16:05, édité 3 fois
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Amelia Moore
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ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ SANG SORCIER : sang de bourbe.
ϟ PROFESSION : fugitive recherchée par le gouvernement et engagée auprès des red thunder.
ϟ ANCIENNE MAISON : la noble maison d'helga poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : trente-et-un centimètre, taillée dans le bois du sycomore elle est composée d'une écaille de sirène et est prédisposée aux sortilèges offensifs.
ϟ PATRONUS : un rhinocéros.
ϟ ÉPOUVANTARD : les images de la mort de sa famille, leurs corps inertes étendus sur le sol
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire.
ϟ POINTS RP : 34886

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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:16



anyway to distract is a waste of time
- i will be your guardian when all is crumbling -

(or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. Tumblr_nc1zi6PMRd1si2ypro1_500
EVER SINCE I WAS A CHILD — CHILDHOOD — 1978
La petite chambre aux couleurs orangées était baignée de lumière ; filtrait à travers la fenêtre aux bâtis de bois les couleurs de l'aube dorée qui illuminaient la pièce. À pas de velours, son maigre poids faisant déjà craquer le parquet d'ébène qu'elle sentait, tiède sous ses pieds nus. S'approchant du berceau d'où provenaient quelques gazouillements nouveaux. Curieuse, une fois arrivée près du petit lit, seule elle parvint à peine à apercevoir le bout de son nez, en dépit des efforts fournis afin de se grandir. Ses petites doigts laiteux et rondelets recroquevillés autour des barreaux du lit, le menton levé, le nez retroussé et sur la pointe des pieds jamais Opal ne parvint à trouver le visage du nouveau né, trop petite. Déjà elle entendait quelques pas monter les escaliers du manoir, qui craquait et chantait de par son histoire, faisait savoir, lorsqu'il était habité, qu'il y avait bien des années qu'il existait. Prise d'une excitation sans pareille, elle partit dès lors en quête de quelque chose qui lui permettrait de parvenir à ses fins, posa son regard sur chaque objet de la pièce, prise par le temps, et finit par trouver un petit tabouret de bois qu'elle apporta près du berceau et sur lequel elle grimpa afin d'apercevoir son cousin. De ces défis, infimes, qu'elle se lançait à elle-même, princesse au cœur vaillant refusant aide ou alliés de manière féroce.
Il avait le teint du soleil ; des couleurs d'ailleurs et d'autrement, des couleurs de sa mère, épicées et terriblement envoûtantes. Déjà au terme de quelques jours lui semblait promis à un grand destin, de ces prestance que seuls les Shafiq paraissaient posséder ; un regard conquérant et le monde leur appartenait. Béate d'admiration, la bouche entrouverte, Opal observait la merveille en silence, reconnaissant en ses traits ronds quelques uns lui appartenant, esquissant des sourires dès lors qu'elle le remarquait, sourires promis à celui auquel un instant elle aurait tout donné.
Quelques pas. Elle sentit un souffle tiède parcourir sa nuque nue, glisser jusque sur le haut de sa colonne vertébrale et mourir sur l'encolure de son t-shirt. Tournant le visage vers l'ombre, l'enfant reconnut sa tante, et cette odeur singulière qui toujours émanait d'elle, délicieux mélange de pain d'épice et de coriandre. Esquissant un sourire, elle tourna de nouveau la tête vers son fils, sentit les lèvres de son aînée venir se poser sur sa joue avant qu'elle ne s'approche à son tour du berceau. « Il ressemble à Jarmal, ainsi qu'à Godric. » Détaillant de nouveau le nourrisson, Opal acquiesça d'un hochement de tête, et souffla, infantile. « Tu ressembles beaucoup à Jarmal aussi tu sais. C'est quoi son prénom ? » Joan posa son regard sur elle, Rowle le sentit, et se pencha au dessus de son fils pour venir le prendre dans ses bras, le berçant contre son cœur, murmurant quelques chansons enfantines qu'elle écouta avec attention. Sa voix raisonnait entre elles, séparées de quelques centimètres seulement, et, absente un instant jamais elle ne les quitta du regard. Déjà elle pouvait sentir le lien si fort les unissant ; Joan couvait son enfant du regard, et le serrait contre elle, si fort que le monde même jamais ne semblait apte à l'atteindre désormais. Mélodie du chant des oiseaux, gracieuse et délicieuse, Opal se perdit dans la contemplation d'un tableau dont elle se délecta ; un instant de répit, dans ces souffles et ces cœurs qui, infimes, semblaient ne plus faire qu'un.
Le répit cessa, et déjà son père pénétrait dans la chambre, sourire aux lèvres, venant auprès de sa fille pour embrasser son front. La sommant de descendre rejoindre sa mère avec lui, la petite descendit de son tabouret et suivit son père. Tandis qu'elle quittait le nid d'amour, juste avant qu'elle ne referme la porte, elle entendit la voix de Joan s'élever une dernière fois. « Silver Rowle. »

Le sourire aux lèvres elle s'émerveillait, dévorant les rues du regard, insatiable curiosité qui n'avait de cesse de se lire sur son visage. C'était écrit, quelque part, dans son sang que toujours elle serait fascinée par tant de simplicité et d'innocence ; elle se surprenait, parfois même, à commenter leurs expressions si moroses alors qu'ils n'avaient aucune idée de la chance qu'ils possédaient. Curieuse enfant, elle aurait aimé naître au sein d'une famille sans magie, sans facilité, et découvrir le monde avec avarie, travaillant, s'acharnant. Les rues de Londres et leurs habitants paraissaient prendre dès lors au travers de son regard une toute autre forme ; terriblement délicieuses de par leur simplicité, et de cette manière, humble, avec laquelle elles avaient été bâties. Serrant la main de sa maman, Opal arpenta Oxford Street avec lenteur, s'arrêtant devant chaque boutique, observant avec minutie vêtements et accessoires qu'elle trouvait sans grande surprise, étranges ou inutiles. Elle se satisfaisait pourtant de cette superficialité de surface, de ces naïvetés, de cette lenteur avec lequel ce monde semblait tourner tandis que le leur, plus confortable et excentrique n'avait de cesse d'évoluer miraculeusement. Elle semblait retrouver ici ce passé qu'elle s'imaginait fictivement, qu'elle couchait sur papiers, parfois, rues emplies de véhicules fonctionnant de manière rationnelle, d'objets inanimés, d'animaux simplets et dénués de l'intelligence des hypogriffes ou de dragons. Ainsi de longues heures ils arpentèrent les rues moldues, se délectant de leurs pâtisseries et occupations avec un plaisir incompréhensible, et ce ne fut qu'en fin d'après-midi que de nouveau ils empruntèrent le passage secret menant au chemin de traverse. Dès qu'ils eurent passé l'entrée, l'effervescence de la rue commerçante sembla dès lors étouffer Opal qui s'empressa de se serrer davantage contre sa mère, imaginant encore naïvement le Londres humain. C'était cette impression, terrible qu'elle avait parfois, de ne pas pas être à sa place, infantile sorcière qui aurait tant aimé se satisfaire de bien moins.

I FELL IN LOVE AS YOU FALL ASLEEP — ARTHUR — 1991 & 1997
Il lui souriait. Peut-être était-ce la seule chose qu'elle parvenait à voir ou même à ressentir en cet instant, entre les effluves de whisky pur feu et les ombres qui n'avaient de cesse de lui faire perdre son regard. Pourtant, toujours elle y revenait. Comme la solution éphémère d'une question éternelle. Un point de fuite, et d'échappatoire.
Son visage était noyé dans les ombres, dévoré de toute part, dessinées grossièrement sous les lumières tamisées du pub. En un soupir elles s'évanouissaient un instant, revenaient toujours de plus belle, parcourant son visage comme le soleil l'aurait fait, de manière sûrement plus impressionnante encore. Et elle n'avait de cesse de le regarder, de lui sourire, de lui répondre. Sans jamais rien d'autre. Sans jamais un mot. Comme de ces défenses invisibles et dérisoires, illusoires aussi, presque aussi réelles que l'éphémère d'une nuit. Et encore il s'abandonnait à la contemplation de son verre, glissant son index sur son contour, discutant avec d'autres, la laissant seule quelques instants pour venir la rechercher irrémédiablement. Et elle, glissant parfois ses doigts de pianiste sur le bois meuble de la table, baissait les yeux, sirotait sa boisson, croisait les jambes et glissait une main dans ses cheveux, nerveuse. Enfant un instant, elle attendait, se jouant de ce qu'il se permettait à lui donner quelques secondes, attendant patiemment. Et quelques minutes encore s'écoulèrent sans qu'elle ne fasse quoi que ce soit, déversant ses peines éphémères dans l'alcool tandis que dans quelques espoirs fous elle en revenait toujours à son regard. Qui s'approcha, et s'intensifia, au terme de plusieurs heures, et déjà elle tournait la tête de nouveau pour le retrouver à ses côtés. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Elle esquissa un sourire, de nouveau huma ses parfums oubliés, cendrés et salés, s'en délectant quelques secondes. Il avait les traits changés, tirés davantage encore, un peu moins juvéniles, d'autant plus viriles, et elle les détailla quelques instants, caressant de son regard le moindre trait changé, la moindre évolution, qu'elle aurait su deviner dès le premier instant. Ainsi un léger rictus s'échappa d'entre ses lèvres, et après avoir bu une gorgée de son whisky pur feu, Opal planta de nouveau son regard dans le sien, défiant. « Pas grand chose de plus que toi à priori. Ca fait un moment. C'est quand la dernière fois qu'on s'est vus déjà ? » Elle marqua une pause, détournant le regard, ajoutant les gestes à la parole. Elle lui en voulait. Tellement, elle lui en voulait tant qu'elle pouvait sentir la colère, éteinte jusqu'à aujourd'hui, se distiller dans ses veines et s'infiltrer dans ses chairs. Irrémédiable. Le manque de réponses provoquait souvent cela chez elle. « Ha, ça y est, ça me revient. Depuis que t'as décidé de partir en Roumanie étudier les dragons. C'est passé vite, un an, je n'ai même pas remarqué que tu étais parti à vrai dire. » Elle observa sa mine déconcertée, qui ne précéda qu'un rictus, animant un agacement sans précédent chez elle. Elle l'observa encore se délecter de son impatience, de sa rancœur, elle l'observa pour le haïr davantage encore et en tomber amoureuse presque autant. Cela lui revenait, comme les refrains, la pratique du vélo, le soleil après la nuit, cela lui revenait comme si ce n'était jamais réellement parti, jamais réellement oublié. Ainsi désarçonnée quelques instants elle termina son verre cul-sec, tandis que lui, posant son regard de nouveau sur elle, tandis qu'elle appelait le serveur. « Tu sais très bien que j'avais des obligations Op... - Un whisky pur feu s'il vous plaît. - Mettez en deux, et c'est pour moi. T'as fini oui ? » Enfin elle retrouva son regard, reprenant son sérieux, poussant un soupir. Ceci n'avait aucun sens. Ni ces batailles qu'ils n'avaient de cesse de se lancer ni même ces complications qu'elle ajoutait, par plaisir ou revanche, elle n'en était certaine. Ainsi pianotant sur le bois abîmé de la table elle ne répondit en premier lieu, attendant une explication, un instant de faiblesse, une chose, seule, qui lui permettrait peut-être de se douter qu'elle lui avait manqué. Quelque chose à quoi se raccrocher, pour se dire, un instant, que ces soirées au coin du feu et ces syllabes alignées avaient un sens quelque part. Et il reprit. Comme s'il n'avait jamais perdu le fil. « J'aurais voulu rester. Et t'avais qu'à accepter de venir. Je t'en ai donné l'opportunité. Alors maintenant arrête tes conneries, et arrête de faire comme si tout était de ma faute. » Elle fronça les sourcils, blessée dans son ego, sûrement, et se replia sur elle-même un instant, croisant les bras sur la poitrine. Le pire était probablement de savoir qu'il avait raison. Que les gens qui s'aimaient se perdaient toujours. Que c'était irrémédiable, et que rejeter la faute sur lui ne les avancerait en rien, tout du moins si c'était ce qu'elle désirait. Ainsi yeux baissés, elle attendit son whisky, le sirota honteusement, et ainsi de longues minutes ils restèrent silencieux. Il y avait ces mots brisés qui s'échouaient de nouveau dans son esprit, se répercutaient dans sa boîte crânienne, cohue indescriptible qui un instant la fit défaillir. Elle se souvenait à la perfection de ses mots, de son rire, et de ces heures passées, secondes dorénavant qui s'égrainaient, si longues qu'elles en devenaient insoutenables. Un souffle court, des cœurs battants, et un silence de plomb. C'était tout ce qu'il leur restait. Et puis il reprit. Il reprit et elle espéra qu'il lui pardonne, tandis que lui faisait comme si c'était le cas, souriait, et reprenait là où ils avaient tout abandonné. De nouveau des rires s'échappèrent comme s'ils étaient toujours restés ici, là, là où ils s'étaient quittés. Et Opal l'observa encore et encore, l'aima davantage chaque instant à la lueur de leurs souvenirs.
Quelques pas claquant sur le sol, irréguliers, et son bras qui enserrait sa taille, chaleur inouïe. Elle pouvait sentir son souffle venir s'échouer, parfois, contre sa joue, et quand de manière exceptionnelle elle redressait le visage vers le sien elle pouvait retrouver son visage à quelques centimètres, s'en défaisait dès qu'elle le pouvait, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait résister que peu de temps. Ainsi lorsqu'ils arrivèrent au bas de son appartement, elle l'observa un instant, esquissa un sourire, plantant son regard dans le sien. « Merci de m'avoir raccompagnée, Arthur. » Et elle se mordit les lèvres, enfant, se perdant dans son regard noirci par la nuit, tentant vainement de retrouver ses traits perdus dans les ombres. Peut-être aurait-elle tout fait pour les retrouver de nouveau. Alors ils se toisèrent de longs instants, sans rien dire, lui répondant d'un hochement de tête indistinct sans jamais la quitter. Se retournant pour échapper à l'étreinte de son regard, elle ouvrit la porte de l'immeuble, lançant un regard au dessus de son épaule, bien loin d'être innocent. « Tu veux monter boire un dernier verre ? » Et encore sans un mot, il la suivit, et seuls leurs pas pouvaient s'entendre encore tandis qu'ils s'engouffraient dans l'escalier. Pas un bruit. Que des souffles courts. Rien. Et quand finalement Opal ouvrit la porte, elle put sentir les mains d'Arthur se glisser sur sa taille pour venir l'attirer contre lui, soudainement. Brûlure irradiant sa peau, elle se retourna, et sans forme de cérémonie, sans ne serait-ce qu'un instant d'hésitation leurs lèvres se trouvèrent pour la première fois, teintées d'une sensation d'accomplissement qui trop de temps auparavant les avaient fait se languir respectivement. Réponse universelle, c'était la chaleur de sa respiration s'échouant contre sa peau et la puissance de ses doigts se resserrant contre ses chairs, et cette odeur, si singulière, émanant de son cou qu'elle retrouvait irrémédiablement. Et ainsi tandis qu'ils se trouvaient finalement, il cessa, un instant, plantant son regard dans le sien, maintenant son visage entre ses mains puissantes en souriant. « Tu m'as vraiment manqué. »

Les lumières tamisées du restaurant se glissaient sur ses traits qu'elle connaissait par cœur, et qu'elle parcourait, chaque instant un peu plus avec avarie. Elles dessinaient sur l'arrête de son nez quelques ombres et illuminaient ses cheveux de quelques rayons dorés, infimes. Le regard plongé dans le sien, ils partageaient tous deux un repas sans grand intérêt, terriblement complices, riant de temps à autres et s'échangeant tant de choses qu'il aurait été bien complexe d'en faire le sommaire. Des années ainsi qu'ils se connaissaient, et, à chaque fois qu'Opal reposait le regard sur lui elle semblait se convaincre davantage qu'il était le seul homme qu'elle aimerait de toute sa vie.
Le repas se déroula dans la plus grande des simplicité, si banal qu'il aurait pu ne jamais être écrit dans ces histoires, que l'on se raconte, si banal qu'elle aurait pu ne jamais le mentionner. Sortant du restaurant, pourtant, Arthur prit la jeune femme par la main, lui demandant, un instant de le suivre les yeux clos. Esquissant un léger rire, elle l'observa, lui qui était si sérieux, et accepta avec intrigue le défi qu'il lui lança, entremêlant ses doigts aux siens avant de venir un instant déposer ses lèvres sur les siennes tendrement. Fermant les paupières, lui posa ses mains sur sa taille, brûlure délicieuse qui lui valut quelques frissons, et elle se laissa guider dans un dédale de rues dont elle ne reconnaissait rien. Seuls lui parvenaient au nez et aux oreilles quelques odeurs délicieuses s'échappant des restaurants encore ouvert, le grésillement des lampadaires, les rires s'échappant au loin, et ce souffle, terrible qui s'échouait contre sa nuque, et cette voix, tant chérie, qui retentissait au creux de son oreille. Ainsi elle se laissa guider durant de longues minutes, ne trichant pas, manquant de tomber de nombreuses fois et se rattrapant contre le torse de son amour, joueuse et rieuse, profitant à plusieurs reprises pour retrouver ses lèvres tandis qu'elle l'assommait de questions plus nombreuses chaque seconde. Il y avait ce torse qu'elle sentait se soulever dans son dos, venait l'effleurer avec angoisse, et ce cœur qui battait, s'écrasait contre sa cage thoracique, si fort que sûrement aurait-elle pu l'entendre si elle avait assez tendu l'oreille. Sans un bruit, pourtant, il finit par l'abandonner au terme d'un parcours inconnu, sans rien dire, la laissant seule au milieu d'un endroit qu'elle ne reconnut pas. L'appelant à de nombreuses reprises sans avoir de réponse, elle finit, curieuse et inquiète, par ouvrir les yeux sur un spectacle inattendu et insoupçonné.
Il était beau. Ce fut la première pensée qui parvint à se frayer un chemin dans son esprit embrumé, incertain. Ainsi un genoux à terre, jamais ne semblait-il avoir été plus beau. Posant son regard autour d'elle, Opal put reconnaître le bar dans lequel tous deux ils s'étaient retrouvés. Son cœur loupa un battement, irrémédiable. Il y avait ces souvenirs qui lui revenaient en mémoire, cette manière que depuis toujours ils avaient de se regarder, se dévorer, s'aimer. Les lèvres tremblantes, glissant une main dans ses cheveux, de nouveau elle reposa le regard sur Arthur, les prunelles brillantes et la vue trouble. Sur son visage elle pouvait lire probablement une crainte qu'elle ne lui avait jamais connu, mêlée à une excitation certaine, indicible, celle d'attendre le bon moment. Les lèvres pincées, seul il était éclairé à la lumière jaunâtre de lampadaires vieillots. Et dans des promesses intenables en ces temps il entama quelques mots dont elle ne connaissait que trop bien le refrain. « Je t'ai toujours aimé. Depuis l'instant où j'ai posé le regard sur toi, je t'aime. Jusqu'à la dernière image que j'aurai de toi, je t'aimerai. Alors... Opal Théodora Rowle... Accepterais-tu que l'on se fiance ? » Une larme qui perla au coin de son oeil. S'approchant de lui, Opal prit sa main pour qu'il se relève, colla son front contre le sien, peinant à trouver ses mots. Glissant ses bras autour de sa nuque, le coeur au bord des lèvres, elle lui répondit dans un souffle, échoué contre sa peau. « Oui. Oui bien sûr... » Et tandis qu'elle retrouvait ses lèvres lui promettant sa mort, elle se serra davantage contre lui encore, redécouvrant sa peau qui, sous ces promesses de l'amour d'une vie semblait posséder une saveur dorénavant bien différente.


LIVING WITH EYES CLOSED — JARMAL, INDE — 1997
Quelques effluves lui revenaient, délicieuses et entêtantes, si fortes que parfois elles l'étourdissaient, légèrement. Mille couleurs lui agressaient la rétine, si puissantes, si belles et nombreuses, trop belles et nombreuses. Pour autant Opal n'avait de cesse d'en revenir à lui, sa stature dessinée au couteau entre ornements et meubles, silhouette baignée de lumière, tant qu'elle en paraissait irréelle et illusoire. Elle l'observa, inlassablement, bras croisés sur la poitrine, mâchoire serrée. Il n'était qu'un tissu de mensonge. Qu'une entité de papier glacé, aux reflets multiples, tant et si bien qu'elle s'y perdait dorénavant. Sans savoir quel discours croire. Révoltée. C'était une incompréhension qui se distillait dans ses veines, terrible, qu'elle tentait de contenir difficilement, cette dernière annihilant toute raison. C'étaient des milliers de vies, des milliers d'âmes, une cause plus grande encore. Elle ne comprenait pas, non. Elle ne le comprendrait peut-être jamais. « Donc tu comptes rester là les bras croisés le cul posé sur tes fauteuils dorés pendant que des milliers de sorciers se font lapider au royaume-uni ?! » Il se retourna, planta son regard dans le sien, silencieux un instant. Il semblait être coulé dans le marbre de par sa force de conviction, et ainsi le visage impassible, Opal le dévisagea de nouveau, tentant de le faire réagir du mieux qu'elle le pouvait. Rien. Rien d'autre qu'un silence assourdissant. De ceux que l'on ne connaissait plus à Londres, déconcertants et incertains. Jarmal ne bougea pas, répondit, force tranquille. «  Je n'irai pas là-bas Opal, et tu ne me feras pas changer d'avis. » Abasourdie, elle leva les bras au ciel, s'approcha de lui pour appuyer ses propos, ne le quittant jamais des yeux tandis qu'elle pouvait sentir une colère inouïe s'emparer de son faible corps. Il n'était que superficiel, infime, et pourtant si important. Seule la déception en ces instants égalait peut-être cette rage indicible. Elle avait nourri tant d'espoirs en lui, se serait damné pour le garder en vie. Sans qu'il ne lève le petit doigt. Jamais. « Tu n'es qu'égoïsme et trouille réunis. Tu veux rester ici ? Bien, soit. T'es le seul en qui je croyais, pourtant. T'es le seul en lequel j'avais confiance pour cela. Visiblement c'est tout ce que tu sais faire. Nourrir des espoirs pour les détruire ensuite. Faire mille promesses pour les briser. Je m'étais peut-être trompée sur toi. Mais Jarmal, ce n'est pas que les sorciers que tu abandonnes. C'est ta famille restée là-bas. Et crois-moi, vu la force de leur conviction, tu seras le dernier à compter les morts parmi les siens. » Encore quelques instants, infime, elle l'observa, puis se retourna et réunit ses affaires de manière machinalement, en gestes fins et précis, entendant quelques soupirs se profiler dans son dos. Elle n'avait que faire. Il l'abandonnait. Ainsi enfilant sa cape, une dernière fois, Opal lui adressa un regard, esquissant un sourire léger et mesquin avant de se retourner. « Si tu crois pouvoir éviter la culpabilité en agissant ainsi tu te trompes. Ceux qui ne font rien auront aussi du sang sur les mains. » Et sans autre forme de cérémonie elle sortit de la majestueuse pièce, claquant la porte derrière elle, et empruntant le réseau de cheminées pour retourner chez elle. Rentrer à la maison. Et défendre les siens.


BETRAYER IT'S IN THE BLOOD — ARTHUR, BRIGADE ROUGE — 1998
Elle sentait son cœur s'échouer contre son dos, et son souffle, court, venir dévorer sa nuque parcourue de nombreux frissons. Il était frais, comme quelques vents d'hiver se glissant sous les étoles ; glacé même, et si davantage encore elle se serrait contre lui ce n'était que dans l'espoir qu'il parvienne à se rassurer. Ils s'étaient promis monts et merveilles ce soir. S'étaient rappelés combien ils s'aimaient, dans un élan d'inquiétude qu'ils avaient fini par accepter. Jamais les nuits avaient été aussi noires. Ne filtrait ni lune ni même aucune lumière à travers la fenêtre ; seuls, bercés par les ombres et ces peurs grandissantes, Opal et Arthur n'avaient de cesse de s'enlacer comme s'il s'agissait de la dernière fois. Pourtant aucune chaleur n'émanait de son corps. Qu'une tiédeur étonnante, inquiétante, qu'elle ne souligna pas cependant. Ils avaient bien d'autres soucis.
Un craquement. Un bruit de vitres brisées. Déjà elle se redressait, alerte, se glissant hors du lit avec précaution, prenant garde de ne pas réveiller son fiancé. Assise sur le rebord du lit, elle tendit l'oreille, le coeur battant et les mains moites. Elle avait craint ce moment si longtemps, l'avait imaginé tant de fois qu'elle pensait en devenir folle, entendre des sons là où le silence régnait, et n'avoir peur que d'elle-même alors qu'elle imaginait monstres et démons. Ainsi elle resta de marbre, sans bouger, écoutant avec attention chaque infime son lui parvenant. Quelques pas parcourant le rez de chaussée. D'autres lattes craquant sous de nombreux pas. Et vite, trop vite. Si vite qu'elle n'eut le temps de se reculer, ni même de le réveiller. Une porte qui vola en éclats, fragments désolidarisés qui lui valurent déjà quelques égratignures au visage. Attrapant sa baguette de sous son oreiller - elle avait pris, récemment, quelques précautions - Opal la brandit face à elle, se levant, prête à riposter. Seul le silence l'atteignit. Et elle les détailla avec attention, parcourant leurs silhouettes noircies. Huit en tout. Si elle se savait brave elle ne se considérait pour autant pas idiote ; elle se savait perdue, puisque c'était bien elle qu'ils étaient venus chercher, bien vers elle que toutes baguettes se pointaient, menaçantes et tremblantes. Tension. Elle sentait la peur se distiller dans ses veines, parcourir son corps entier, l'alimenter, sûrement, suffisamment d'adrénaline pour qu'elle ne tienne un peu, rien qu'un peu, par fierté. Ainsi chiens de faïences ils se toisèrent tous durant de longues secondes, se jaugeant, mâchoires contractées et doigts refermés autour des baguettes. Pourtant, l'un des hommes brisa le rang, s'avança d'un, ou deux pas, ce qui eut pour effet de tendre davantage la jeune femme, et, froid et glacial, il entama quelques mots. « Opal Theodora Rowle ? Nous vous arrêtons pour crime de conspiration contre le gouvernement.Nous avons été informés de vos activités de passeuse de sorciers vers le continent Européen. Suivez-nous de votre plein gré ou battez-vous au péril de votre vie. » Un instant qui lui parut éternité. Infime, elle adressa un regard à Arthur, incertain et questionnant ; assez pour qu'il devine son incompréhension. Un instant. Ce fut tout ce qu'on lui accorda tandis qu'elle pouvait sentir son cœur s'atrophier, ses poumons se compresser, sa cage thoracique imploser. Un instant. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir. Déjà de leurs baguettes jaillissaient faisceaux de lumières menaçants, impressionnants, et ce fut par surprise qu'elle fut attaquée, se protégeant au dernier moment. Et ainsi le combat fit rage durant quelques minutes ; elle parvint, infime, à asséner quelques coups ici et là, minimes. Dotée d'une férocité extrême elle se défendit du mieux qu'elle le put, se battant à en perdre le souffle, lionne défendant sa peau du mieux qu'elle le pouvait. Un moment de faiblesse, de baisse de garde. Et déjà deux d'entre eux s'emparaient de ses bras faiblards, avant de la mettre au sol en lui infligeant deux clés de bras. Craquements lugubres accompagnés d'un cri de d'effroi, Opal sentit la douleur irradier son corps entier et se retrouva bien vite genoux au sol, peinant déjà à respirer. Quelques larmes déjà roulaient le long de ses joues, incontrôlables, et tandis qu'elle tenta, un instant encore de se débattre, elle fut bien vite arrêtée par deux coups de poings qui virent s'abattre contre son ventre, lui brisant une ou deux côtes. Souffrant le martyr elle s'abandonna aux bras de ses tortionnaires, encaissant les coups avec difficultés mais sans pour autant jamais riposter. Il y avait ce souffle saccadé qu'elle ne maîtrisait que difficilement, ces douleurs qui irradiaient sa peaux, la brûlaient, de l'intérieur, terribles et incontrôlables. Elle crut entendre dans un murmure Arthur tenter de la défendre, une fois ; elle entendit ce combat comme un bourdonnement indistinct, et ne parvint sur le moment à déterminer s'il l'emportait ou non. Ainsi possédant un moment de répit, elle caressa l'espoir fou et inconscient de s'en sortir, rouvrit les paupières, légèrement. Une seconde. Et déjà elle put entendre les mots redoutés, le son d'un corps s'échouant au sol, l'inertie de son amour. avada kedavra. Elle tenta de se relever, d'une nouvelle force retrouvée, s'échappa un infime instant de ses tortionnaires pour venir s'échouer sur le corps sans vie de son fiancé, hurlant à la mort, le priant de lui revenir. Quelques instants. Alors que de nouveau on la rouait de coups, sans scrupule. Elle sentait d'autres os se briser, s'éclater, et hurlant à la douleur jamais ils ne s'arrêtèrent. Pas un seul instant elle ne les pria d'arrêter, puisqu'elle, ne leur devait rien. Ainsi dans son orgueil elle tourna une ultime fois le regard vers son défunt amour, l'observa un millième de seconde, peut-être, avant de s'écrouler au sol dans une inconscience terrible, seules larmes continuant de couler, comme un flot incessant de peines tues.

Elle pouvait sentir la fatigue se glisser dans ses muscles endoloris et exténués. Elle les observait, tremblants, ces membres qui lui hurlaient à la facilité, la priant instamment de céder, bientôt. Les paupières battantes, les prunelles vacillantes. Opal pouvait sentir sur son corps martelé de bleu quelques couches de crasse tant le temps passé ici s'était écoulé ; des semaines, peut-être, elle ne savait plus vraiment. L'endroit suintait la mort et l'horreur, et parfois même, par intermittence ou à cause de quelques substances hallucinogènes, elle semblait entendre des hurlements de douleurs s'échapper des geôles voisines à la sienne. Exténuée. Il se tenait face à elle, mesquin et sournois, tournait autour de la chaise sur laquelle elle était immobilisée, rapace attendant le moment opportun pour dévorer sa proie.
Elle n'avait rien lâché. Rien jusqu'ici. Guerrière se battant contre elle-même, ils avaient usé de tant de techniques, tant de tortures, tant de douleur. Jamais, dans un souffle, lâchait-elle à chaque fois qu'ils lui ordonnaient de leur divulguer quelques informations. Si le monde entier sûrement la croyait morte à présent, elle même parfois se surprenait à se poser la question, lors d'évanouissements, de pertes de conscience qui n'étaient devenues qu'un quotidien, une routine terrible à laquelle il était impossible de se faire.
Soudainement il s'approcha d'elle, dans un sursaut, elle sursauta, légèrement, n'ayant pas même le courage de crier de surprise. Un rire tonitruant s'échappa d'entre ses lèvres tandis que de nouveau il venait lui murmurer à l'oreille horreurs et menaces, d'une voix arrogante et menaçante. Elle ne répondit pas, le fit même se reculer en balançant sa tête vers lui dans un élan de courage ultime. Agacé, il finit par se poster face à elle, les bras croisés sur la poitrine, plantant son regard dans le sien. « Tu es tenace. » Un sourire naquit sur son visage, Opal ferma les yeux, déglutissant difficilement, la gorge sèche et brûlée. Il attendit quelque peu, espérant probablement la prendre par compassion, ou admiration, flattant de nouveau son égo comme il avait pu le faire de nombreuses fois. Pourtant rien. Quelques minutes passèrent. Et il finit par reprendre, terrible, tandis qu'elle attendait sa sentence. « Je te croyais plus docile, plus opportuniste, et ne pensais pas devoir en arriver là... » Un instant, un souffle, et ces regards qui se retrouvaient dans l'effroi. Une baguette qui se levait. Quelques prunelles qui de nouveau vacillaient. Sans espoir. « Impero ! »

Elle l'observait, dégoût dans les prunelles et sourire aux lèvres. Lui le faisait de cette même manière, condescendante même tandis qu'au monde entier ils exposaient leur amour fictif. Opal avait dû se faire aux mensonges, à l'horreur, au mépris, à la haine, à la colère ; à eux. Ceux qui, louables s'étaient-ils dit, l'avaient pardonnée pour ses trahisons en échange de quelques noms, quelques refuges. Ceux qui, à la pitié grandissante tentaient de la remettre en état, de la rendre présentable depuis des semaines pour que finalement ce jour arrive. Elle les regardait, sourire aux lèvres, et seule elle pouvait lire dans le regard la peur qu'elle suscitait, mêlée à une méfiance qu'elle devrait faire disparaître. Piètre actrice. Ils devaient y croire. Ils devaient la croire. Ainsi elle se leva, observa les convives avec un grand sourire qui se voulut franc, invitant au silence pour une annonce importante, souligna-t-elle. Marquant une pause, Opal invita Soren à venir la rejoindre, laissa ses mains souillées et sales se glisser sur sa taille en lui offrant même un regard qui se voulu tendre. Prenant la parole d'un ton assuré, elle posa son regard, au loin, mimant les mondanités à la perfection. « Comme vous le savez tous, j'ai récemment pris conscience des enjeux du gouvernement, de ma place au sein de celui-ci, de l'importance de mes choix et de leurs conséquences. Il y a de cela quelques mois que Soren et moi nous nous fréquentons, quelques mois que j'ai ouvert les yeux... Il m'a aidé, avec énormément d'amour et de tendresse, à me repentir de ces actes répréhensibles dont j'ai pu être actrice, il m'a comprise, et m'a permis de retrouver ma place... Ma réelle place, au sein de l'élite sorcière. Je lui en suis très reconnaissante. Ainsi, en ce jour, nous vous avons tous convié afin de vous faire part d'une grande annonce. Soren et moi avons décidé de nous fiancer. » Des applaudissements retentirent, vacarme bourdonnant auquel elle répondit par un sourire avant de venir embrasser hypocritement celui qui deviendrait officiellement son futur mari. Tous riaient aux éclats et félicitaient l'engagement, dans une bienveillance étrange qui décidément ne leur allait pas au teint. Et, un instant alors dans leurs regards vitreux elle put lire une compréhension, une certaine acceptation, aussi ; ainsi dans leurs regards elle put imaginer que toute cette mascarade fonctionnait finalement tandis qu'elle, secrètement, nourrissait des espoirs de révolution.
Feudeymon (c)


Dernière édition par Opal Rowle le Mar 28 Oct - 16:01, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:17

JE T'AIME (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2283431874 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1717250155 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2577139265
Rebienvenue parmi nous, tu connais la maison (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639 Je suis contente de te revoir parmi nous (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1885394892 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3207508622
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Amelia Moore
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ϟ MES COMPTES : aucun.
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ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ SANG SORCIER : sang de bourbe.
ϟ PROFESSION : fugitive recherchée par le gouvernement et engagée auprès des red thunder.
ϟ ANCIENNE MAISON : la noble maison d'helga poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : trente-et-un centimètre, taillée dans le bois du sycomore elle est composée d'une écaille de sirène et est prédisposée aux sortilèges offensifs.
ϟ PATRONUS : un rhinocéros.
ϟ ÉPOUVANTARD : les images de la mort de sa famille, leurs corps inertes étendus sur le sol
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:20

JE T'AIME AUSSI. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1084901888 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247
merci beaucoup t'es adorable. I love you
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:31

mon opal (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
rebienvenue ici ♥️ pardonnes moi pour mon départ inopiné de la dernière fois.. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
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Mafalda Weasley
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:34

manon. je t'ai déjà fait une déclaration en privé. (en preum's, j'suis sûre. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3931322374) t'es toujours aussi belle. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1634637626
alors rebienvenue à la maison et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247
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Amelia Moore
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 0:54

clem, t'en fais pas, je comprends puisque j'ai fait la même chose quelques semaines plus tard. I love you on se retrouvera des liens du tonnerre, that's obvious. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1873345134

eve, en preums et la seule, en plus, après je dis ça je dis rien. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3931322374 merci beaucoup ma jolie. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247
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Cho Chang
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 2:12

MANOOOON (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2352674563 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2870128747 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2929279609 je suis trop contente de te revoir (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 970503419 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3865868227
rebienvenue I love you mila est trop parfaite (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2870128747 bonne chance pour ta fiche I love you
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Amelia Moore
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 2:21

morgaaaaaaaaane. I love you oh oui moi aussi. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
merci beaucoup. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 6:20

bienvenue et bonne chance pour ta fiche (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2870128747
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 7:37

Rebienvenue ici Mademoiselle et puis avec la Mila Kunis, c'est un plaisir de te revoir parmi nous (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3713397922 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2218252637
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Victoire Starkweather
Victoire Starkweather
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 1044
ϟ PSEUDO : blackthorns (kim)
ϟ AVATAR : teresa badass palmer.
ϟ CRÉDITS : myself.
ϟ MES COMPTES : nope.
done with your shit.
ϟ ÂGE : vingt-et-un ans, seulement.
ϟ SANG SORCIER : sa mère était une sorcière et son père un moldu; la jeune femme revendique fièrement son sang mêlé.
ϟ PROFESSION : elle occupe depuis peu la position de leader des red thunder avec ginny weasley; cependant, elle maintient ses fonctions de mécanicienne et feu-follet auprès de la résistance.
ϟ ANCIENNE MAISON : gryffondor, lionne bafouée, courage balancé à la gueule du monde.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : elle a perdu sa vraie baguette à azkaban; celle qu'elle utilise présentement, elle l'a volée, et attend mieux.
ϟ PATRONUS : le prince des nuées de baudelaire, un fier albatros qu'elle ne fait que bien rarement apparaître.
ϟ ÉPOUVANTARD : un détraqueur pointant sur elle une baguette; et le doloris frappe, frappe...
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire déterminée à le rester. (ou pas.)
ϟ POINTS RP : 34461

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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 9:09

REBIENVENUE (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247 c'est super que tu sois revenue (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639
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http://www.feudeymon.com/t1592-victoire-if-you-get-hurt-hurt-the
Invité
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 10:42

omg omg omg omg omg (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2352674563 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2870128747
ça c'est la bonne nouvelle de la journée, voir de la semaine et du mois (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247 (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247
je te souhaite un bon retour parmi nous et une bonne chance pour ta fiche (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2929279609 je suis très contente de te retrouver sur le forum et j'espère que tu te sentiras bien ! je demanderai un lien avec Aiden, je pense que nous pouvons partir sur quelque chose de sympa et pourquoi pas avec Charlie ! (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 4267979547
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Neville Longbottom
Neville Longbottom
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ϟ ÂGE : 21 ans
ϟ SANG SORCIER : Pur.
ϟ PROFESSION : En fuite - Leader de la résistance.
ϟ ANCIENNE MAISON : Gryffondor FTW
ϟ PATRONUS : Un lynx
ϟ ÉPOUVANTARD : La victoire de Lord Voldemort.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : Trop de travail, il s'y plonge pour oublier.
ϟ POINTS RP : 35056

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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 10:55

Rebienvenue alors, si j'ai tout compris (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 4267979547
Mila Kunis la plus belle OMG (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3865868227 jôlem tellement (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3865868227
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Amelia Moore
Amelia Moore
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ϟ AVATAR : lindsey morgan.
ϟ CRÉDITS : cristalline.
ϟ MES COMPTES : aucun.
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ϟ ÂGE : vingt-et-un ans.
ϟ SANG SORCIER : sang de bourbe.
ϟ PROFESSION : fugitive recherchée par le gouvernement et engagée auprès des red thunder.
ϟ ANCIENNE MAISON : la noble maison d'helga poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : trente-et-un centimètre, taillée dans le bois du sycomore elle est composée d'une écaille de sirène et est prédisposée aux sortilèges offensifs.
ϟ PATRONUS : un rhinocéros.
ϟ ÉPOUVANTARD : les images de la mort de sa famille, leurs corps inertes étendus sur le sol
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire.
ϟ POINTS RP : 34886

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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 12:07

mon dieu vous êtes trop adorables, ça me fait vraiment plaisir. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639 pas de soucis pour les liens marine, opal est toute à toi. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 3508571908

merci beaucoup, tous. I love you (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1873345134
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Invité
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyLun 27 Oct - 18:10

welcome back (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2155442247 I love you
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Amelia Moore
Amelia Moore
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ϟ PROFESSION : fugitive recherchée par le gouvernement et engagée auprès des red thunder.
ϟ ANCIENNE MAISON : la noble maison d'helga poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : trente-et-un centimètre, taillée dans le bois du sycomore elle est composée d'une écaille de sirène et est prédisposée aux sortilèges offensifs.
ϟ PATRONUS : un rhinocéros.
ϟ ÉPOUVANTARD : les images de la mort de sa famille, leurs corps inertes étendus sur le sol
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyMar 28 Oct - 13:43

merci beaucoup. I love you
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Invité
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MessageSujet: Re: (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. EmptyMar 28 Oct - 16:30



(or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. Tumblr_inline_mn47k3nsFP1qaxqrv

le vent souffle sur les plaines
tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

Ta plume m'avait manquée (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1885394892 J'aime beaucoup les quelques modifications que tu as apporté à Opal, le personnage est encore plus énormissime qu'avant (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 2534075639 Et je vote pour la résurrection d'Arthur (or.) ≈ im standing in a graveyard made by people i thought i loved. 1634637626

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillet, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition
feudeymon ©️ 2014


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