de rouille et d'os (cormac)

cormac mclaggen

- C’est l’Héroïsme qui est au bout du fil, vas-tu accepter les frais ? -

Vous n'avez rien à craindre
si vous n'avez rien à cacher

ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Il était une fois, un joli bébé qui naquit au sein d’un heureux foyer… L’histoire aurait pu parfaitement commencer ainsi. Oh un conte heureux, tendre de sentiments nobles et de douceur, mais si je commençais ainsi je m’éloignerai trop loin de la réalité. Oui, la vie n’est pas un conte de fées ou encore une histoire édulcorée pour mioches naïfs et innocents. Ma naissance fût brutale et sans chaleur humaine. Amené dans le lieu froid qu’est encore aujourd’hui Ste Mangouste, je ne sentis les bras nourriciers de ma mère que de longues heures après l'annonce de ma naissance. Enfant délicat ma mise au monde fût pour le moins compliqué et la raconter serait tout aussi inintéressante, je vous passerai donc le sang et les cris pour en venir directement à la beauté dont la nature m'avait déjà généreusement affublée à cet âge. Natif de Londres, il n'y aucune surprise de savoir que ma délicate mère accoucha dans ce réputé hôpital magique le 6 mars 1979. Si vous avez quelques prédispositions en calculs vous arriverez vite à la conclusion qu'aujourd'hui je suis âgé de vingt-deux ans, mais passons voilà que je vous l'ai confessé. PROFESSION — "Travailler", "job", "profession", des mots tellement barbares qui résonnent à mon oreille si étrangers et froids. Non, je n'ai jamais désiré travailler, mes rêves étaient à mille lieux de ça pour tout vous dire. Grand fan de quidditch de la première heure, je me revois encore, sac de bertie crochue en main, passer mes journées à regarder les matchs que disputées les différentes équipes, en rêvant un jour de prendre la place de ces illustres joueurs et de devenir aussi reconnu et célèbre. Plutôt doué d'ailleurs dans ce sport, à la fin de mes études je souhaitais plus que tout au monde participer à une sélection qui, je savais, serait le glas de ma renommée. Malheureusement, alors que mes fans scandaient déjà mon nom dans les gradins, je fus désarçonné de mon balai par un cognard qui brisa avec mes membres mes espoirs d'être un jour compté dans une grande équipe. Après de longs mois de convalescence et la montée du seigneur des ténèbres au pouvoir, je me suis dirigée (sous les ordres de mes géniteurs) vers un poste au ministère au sein de la sécurité magique où je suis fraîchement arrivé, et pistonné. Un poste qui me servira de simple tremplin pour atteindre de plus grands objectifs. NATURE DU SANG — Ma famille a souillé son sang il y a de ça plusieurs générations maintenant. Une véritable honte que les miens ont toujours essayé de gommer en devenant des juges du Magenmagot accomplis et reconnus. BAGUETTE — Ma baguette se révèle aussi singulière que son possesseur. Taillée dans un délicat bois de vigne, on peut y trouver en son coeur un cheveu de strongulo. Plutôt incurvée et finement taillée, le manche révèle un façonnage semblable à un enchevêtrement de racines qui serait apparemment un symbole de complexité d'être, j'y vois un lien indéniable avec mon charisme sans égal. STATUT MATRIMONIAL — En bon célibataire, j'aime aller butiner les différentes fleurs qui peuplent le monde. Loin de vouloir me poser avec une jeune femme en particulier, ce serait un crime de limiter ce beau visage en le réservant à l'exclusivité d'une seule demoiselle. Profondément généreux je me dois d'apporter du bonheur au plus grand nombre de ces dames qui se bousculent devant le pas de ma porte. ANCIENNE MAISON — La maison des courageux, des beaux et des braves, les lions évidemment. PATRONUS — Malgré mon aisance dans les arts magiques il se trouve que celui ci me donna plus de mal, j'ai néanmoins au bout de quelques années réussi à en faire apparaître un, prenant la force d'un paon. EPOUVANTARD — C’est étrange… Il représente un lourd manuscrit à l’apparence plutôt ancienne —semblable à ceux que l’on pourrait trouver dans une bibliothèque oubliée— sur lequel mon nom apparaît, mais dont les pages sont tristement vierges de tout contenus. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — mon corps d’albâtre ne revêt aucunes disgrâces qui soient, si ce n’est une marque acquises il y a de ça quelques années après une chute violente et malencontreuse d’un balai qui ne semble pas vouloir me quitter et qui me fait encore aujourd’hui légèrement boiter. GROUPE — BREATH OF LIFE

quelques gouttes de Veritaserum

“Arrogant, insupportable, jeune chien fou, séducteur invétéré, je m’en foutiste, imbu de sa personne, sanguin, soupe au lait, sociable, souriant, courtois, mielleux, vantard, …” voilà les dires qui circulent le concernant dans les ruelles de Londres. + Habitué des bars et toujours présent aux fêtes, il s’est rapidement fait une réputation d’épicurien et de grand fêtard. Le bruit court aussi dans tout Londres qu’il est un merveilleux amant. + Il souffre encore aujourd’hui d’une blessure qui a ruiné ses chances d’être sélectionné chez les Canons de Chudley. Cormac a vu ses rêves d’embrasser une grande carrière de Gardien être anéantis. Derrière ce masque d’arrogance et ce trop plein de confiance en lui, il souffre énormément de cet échec qu’il a essayé jusqu’à il y a encore quelques mois de noyer dans les beuveries, les filles et autres extras qui affligèrent profondément de honte ses parents + Il a été pistonné pour intégrer le département du Magenmagot et avoir au poste d’agent de service chargé de la sécurité magique, en formation. Il ne porte pas vraiment d’intérêt à ce job qu’il a accepté sous la pression familiale, il espère naïvement gravir les échelons dans les mois qui arrivent et que ce travail n’est qu’une passerelle, un moyen d’intégrer le gouvernement, d’être là où l’action se déroule pour devenir quelqu’un. + Il a d’ailleurs été affecté à un mentor durant sa formation, en la personne d’Hélios Abberline. Un agacement réciproque s’est très rapidement fait ressentir entre les deux hommes qui se retrouvent être des opposés sur tous les tableaux. Cormac ne supporte pas l’autorité de l’américain qu’il juge illégitime et prend donc un malin plaisir à lui faire dépasser ses limites, à tenter de le pousser à bout. + Il a toujours ressenti ce besoin d’être quelqu’un qui compte, une personne qui saurait marquer son nom dans l’Histoire. La plus grande peur du jeune McLaggen serait d’être oublié, que son nom ne résonne pas dans l’éternité, que tout le monde oublie sa superbe, voilà le but de sa vie : Entreprendre quelque chose pour lequel il deviendrait célèbre et adulé. Il ne rêve que de gloire et de reconnaissance, c’est un enfant à la dérive trop souvent oublié par les siens. + Il aimait autrefois accompagner son oncle Tiberius à la chasse aux Licheurs dans le Norfolk avec Bertie Higgs et Rufus Scrimgeour, avant que ce dernier ne devienne ministre de la Magie. + Il fait partie pendant une année du club de Slug, dont il est très fier.. + D'un caractère peu commode et bien que ce fût un grand séducteur, il n'a jamais eu vraiment d'amis. +

QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — “Le gouvernement veut notre bien à tous et nous devons nous sentir comblé de faire parti de cette nouvelle ère… C’est ça qu’il faut dire, n’est-ce pas ?” Je ricane. On nous avait que trop bien informé du sort qu’ils réservaient aux esprits en contradiction avec la doctrine et les idéaux du nouveau gouvernement. Pas par peur, mais pas nécessité, je m’y pliais donc. Le gouvernement reste ce qu’il est et maintenant que la loyauté pourvoit sur les compétences je compte bien m’y faire une place et briller moi aussi sous ce soleil. QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — “Ce binoclard était dans la même maison que moi du temps où nous fréquentions Poudlard, tout le monde le connaissait pour ce qu’il était, le chiard qui avait survécu” Je tournais la tête vers la fenêtre pour tenter de lui faire percevoir le dédain que j’éprouvais à son égard. Il avait toujours bridé et boudé mon talent lors des matchs de quidditch du temps où il était le capitaine. Néanmoins je ne peux pas dire que sa mort ainsi que celles des autres n’a jamais été un choc lors des annonces. J’admirai secrètement sa force et son courage, d’avoir réussi à se soulever face à l’adversité. Vous ne me ferez pas répéter ça deux fois ! En ce qui concerne l’Ordre, son nom résonne dans un coin de ma tête sans que j’en sache plus avant l’exécution de la plupart de ses partisans. Ils auraient été des héros s’ils avaient réussi, aujourd’hui ce ne sont que des fous que l’Histoire oubliera rapidement. LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — J’exècre ma nature de sang-mêlé aussi fort que le ressente mes parents. Notre sang a été souillé il y a de ça plusieurs générations et je sais que seul mon charisme sauvera et propulsera mon ascension dans la haute société. À contrario de ça, je n’ai jamais eu de mal à séduire et à me retrouver sous les mêmes draps d’une jeune femme de sang inférieur au mien et ce n’est pas pour autant que je cautionne les tueries à l’encontre des nés-moldus. AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — J’ai survécu à ma manière, ni bien, ni mal. Chacun essaie de s’en sortir, de sortir de son épingle du jeu, que ce soit en pataugeant ou en excellant, j’ai traversé ces deux étapes. J’ai longtemps laissé mes démons prendre le pas sur ma vie, les laissant régir mon quotidien. Et je dois bien vous avouer que contrairement à ce que l’on peut dire ou entendre de moi : Je n’ai jamais trahi d’amis. Pour les simples et bonnes raisons que ma famille a toujours été, bien que de sang-mêlé, très importante au sein du gouvernement, qu’elle s’est vite adaptée à son nouveau régime et… Que je n’ai jamais eu d’amis à proprement parlé. Qui aurais-je pu trahir quand j’ai souvent subi la jalousie des fausses amitiés? Dans ce monde, nous vivons plus longtemps sans amis. EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Vous voyez où je suis ? Vous pensez que je serai ici, à papoter tranquillement avec vous si je n’avais pas accepté ce nouveau climat et été dans les jolies paperasses de l’Etat ? Bien sûr que je l’ai accepté ! D’ailleurs je n’ai jamais été visé particulièrement alors pourquoi fuir ? J’aime mon pays et je ne me verrai mourir dans aucun autre pays. QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — « aucuns, ma vie est une succession de joyeux souvenirs » vous dira-t-il. Faux. Bien sûr, Cormac est loin d’être du genre à pleurnicher sur son sort et à raconter à qui le veut ses petits malheurs. Mais il existe néanmoins un souvenir qui le marquera à jamais : le glas qui sonna la fin de sa potentielle carrière dans le monde du sport. Blessé lors des sélections, il porte encore les stigmates de ses blessures sur son corps. Un souvenir dont il n’a jamais parlé, son talon d’Achille.

derrière le masque

MON PSEUDO & MON PRÉNOM — GURGI, Justine MON ÂGE — vingt et un ans, bientôt ! (le 5 décembre, donc on oublie pas, capish ? de rouille et d'os (cormac) 3508571908

) MON PAYS — France ! MON AVIS SUR LE FORUM — d'la grosse de rouille et d'os (cormac) 1491109958

c'est pour ça que je reste et que je ne peux pas partir deux jours de rouille et d'os (cormac) 3713397922

MON PERSONNAGE — [x] inventé [] prédéfini [] scénario MON AVATAR — ~~Peeta Mellark~~ Josh Hutcherson COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — à insérer ici UN DERNIER MOT MAGIQUE — à insérer ici

- yellowflag (c) -

entre spleen et idéal

- J’appelle pas ça voler, j’appelle ça tomber avec panache.-

de rouille et d'os (cormac) Tumblr_n5iof5T2ao1qjjlcto1_500

ON HIS WAY ON THE BOULEVARD OF BROKEN DREAMS ⤖ ste mangouste, vingt ans. Je sentais ma poitrine se soulever doucement, douloureusement. Mes yeux se plissèrent sous la lumière blanche qui agressait violemment mes pupilles soudainement. Un râle étrange émana de ma gorge. Je m’éveillais. J’inspectais prudemment l’environnement qui m’entourait. Une odeur vint alors brûler mes narines. Ah cette odeur de désinfectant ! J’ouvris alors plus grand les yeux, m’étant habitué à la pureté du lieu. Trop pur… Un hôpital ! Sainte Mangouste ? Mais… Je me relevais et une puissante bride de souvenirs vint alors meurtrir mon esprit et me renvoya sur le terrain… Je fus assailli de flashs qui me firent tourner de l’œil avant de sombrer une nouvelle fois dans les limbes de l’oubli. Un cognard rasa de près ma tête, tout sourire, une bouffée de fierté gonfla mes poumons. Un, deux, trois coups, rien ne passait. J’étais sur le point d’embrasser mon destin et mon rêve : être sélectionné dans la prestigieuse équipe des Canons de Chudley. Je me laissais aller à quelques rêvasseries en savourant les encouragements et doux mots scandés depuis les gradins de jeunes fleurs venues me soutenir. Je leur souriais et passais machinalement ma main dans ma blonde chevelure avant de leur adresser un charmant clin d'oeil qui saurait les faire fondre. Une attention particulière ? La foule appréciait toujours. Soudain alors que j'effectuais un sans faute digne des plus grands joueurs, un cris strident s'éleva dans l'assistance, pensant à la fin des sélections je me mis à chercher hâtivement la source de ce cris. Derrière toi ! Hurla quelqu'un. C'est ainsi que le temps sembla alors se figer lentement jusqu'à n'être plus qu'un ralenti exagéré. Je me retournais jusqu'à apercevoir quelques secondes trop tard un cognard lancée à toute vitesse dans ma direction, jusqu'à venir frapper violemment le crâne. Sous la violence du choc je fus désarçonné de mon balai jusqu'à m'effondrer lourdement sur le sol. Sir McLaggen ? Monsieur Cormac ? Vous êtes réveillés ? Je me réveillais brutalement à la fin de cet réminiscence forcée et fus retenu par les bras de l'infirmière. Restez calme monsieur vous êtes en sé-cu-ri-té ! vous êtes à l'hô-pi-tal ! dit-elle en prenant bien soin de tout articuler comme si elle discutait avec une personne très âgée ou déficiente mentale. Encore déboussolé je regardais autour de moi. Je devais très certainement ressembler à une biche effrayée par des phares moldus. Encore ahuri, aucuns mots ne savaient passer la barrière que semblaient former mes lèvres. J'avais envie de hurler, de détacher tous ces fils autours de moi, de me réveiller, mais c'était comme si je ne m'appartenais plus, que mon corps refusait de m'obéir. J'étais tétanisé, incapable de faire le moindre geste. Un seconde personne entra alors dans la chambre. Âgé, grisonnant, plutôt enrobé, nul doute que c'était le médicomage. Docteur, je crois que c'est plus grave que prévu... essaya-t-elle de chuchoter. Il n'entend plus apparemment quand on lui parle et... Bien sûr que j'entendais, je voulais hurler, montrer que j'étais toujours là. J'entends parfaitement et j'aimerai bien que vous arrêtiez de faire comme si je n'étais pas là ! criais-je alors soudainement, je sursautais. Ma voix sonnait étrangement, comme si je muais une seconde fois. J'étais enroué et ma voix tintait d'un son plus grave. Je voulais bouger, je repoussais le drap léger qui était négligemment posé sur moi et tentais de poser mes pieds à terre avant que l'infirmière ne vint m'arrêter. Restez allongé monsieur, vous êtes resté dans le coma plus d'une semaine, laissez votre corps reprendre des forces... dit-elle avec une bienveillance qui m'exaspéra. Je la repoussais sans ménage, je voulais me déplacer. Puis soudain la réalité me percuta de plein fouet, tel un coup de poing bien placé, la douleur ressentie dans mes jambes me fit me rendre compte des paroles que l'infirmière avait eu un peu plus tôt : "une semaine de coma". Je flanchais et m'écroulais à terre. Mes jambes ! Je ne savais que difficilement les bouger. Mais... Pourquoi... J'étais au bord de larmes et à une pincée de devenir complètement hystérique devant l'air totalement abruti et passif du médicomage. Si j'en avais eu la force, pour sûr qu'il aurait embrassé mon poing ! L'infirmière m'aida à m'installer une nouvelle fois sur le lit de fortune. Vous avez visiblement une impuissance au niveau des jambes, merci Merlin d'éclairer ma lanterne ! je soupirai et ne me gênais pas pour lever les yeux au ciel, complètement hors de moi. Vous allez devoir suivre une rééducation musculaire, mais il se peut que vous ne retrouviez plus jamais l'entière maîtrise de vos membres... je le regardais noter sur son calepin ce qu'il me disait, mais une question subsistait pour moi et je le voyais déjà s'en aller voir d'autres patients. Je l'interpellais, le coeur tambourinant violemment dans ma poitrine et mon attention à son paroxysme. Mais docteur ! Je pourrais refaire du Quidditch, hein ? j'étais suspendu à ses lèvres. Il se tournait vers moi une dernière fois, son silence me glaça et brûla mon torse. Je crains malheureusement que ce soit impossible... Je suis désolé, il tourna les talons et sur ces derniers mots brisa tous les plans que j'avais minutieusement préparé pour mon avenir. Je sentais mon être se briser et une peine immense m'ensevelir. Comme un enfant je me recroquevillais alors sur le lit en ramenant le drap contre moi. Je sentis l'infirmière se rapprocher de moi, SORTEZ ! j'avais besoin d'être seul pour pleurer le torrent de larmes que je retenais avec difficulté. Lové dans le drap, je laissais mon regard aveuglé par des sanglots silencieux se projeter vers l'extérieur. Tout était fini.

THE TIME WILL COME WHEN YOU'LL HAVE TO RISE ⤖ foyer familial, vingt-deux ans. Deux ans passèrent, le climat de terreur s'était brutalement installé en Angleterre. Cormac était à la dérive. Après de longs mois de rééducation, il retrouva partiellement l'entière maîtrise de son corps. Encore faible et fatigué, il se déplace en boitant légèrement et s'est mis à noyer ses peines dans les bars miteux de la capitale.

Un, deux, trois. J’abattais en cadence les verres contre le comptoir en riant à gorge déployée. J’avais chaud, j’enlevais alors plusieurs boutons, laissant une vue agréable à la barmaid sur mon torse légèrement taillé. Je ne peux même pas vous payer un verre ? Allez quoi ! Vous n’allez quand même pas me laisser m’amuser tout seul ? lui demandais-je en lui faisant une moue faussement triste, espérant la faire plier. Elle me souriait, je compris que la partie était jouée. Je la vis se servir un verre de whisky. Je lui souriais à mon tour, heureux de la voir capituler en déglutissant mon verre d’une traite. J’étais le chasseur, elle la proie. Si douce, fragile, telle une biche… Il m’appartenait à présent de décider de ma stratégie, maintenant qu’elle se trouvait avec un pied dans mon piège, il me suffisait de tirer le piège avec précision, mais en règle générale il était plutôt rare que je puisse rater ma cible. Doué dans les arts de la séduction et de la traque, je n’étais pas de ceux qui attendaient derrière le comptoir dans l’espoir qu’on les remarque, j’allais au devant de ma destinée. Les verres s’enchainèrent rapidement jusqu’à ce que l’alcoolémie qui bouillonnait dans nos veines deviennent sœurs. Il était tard, peu de clients viendraient encore se ruer dans l’établissement ; Un timing parfait. Comme je le savais, elle m’annonçait plutôt rapidement la fin de son service jusqu’à me demander si je désirais prolonger cette agréable soirée. D’un sourire que j’avais longuement affiné pour qu’il devienne ravageur, je l’invitais donc chez moi, sur MON territoire. Encore une fois je détenais ficelles et je comptais bien garder l’avantage. Nous sortîmes alors du bar et sous les blancs lampadaires je pus mieux la distinguer : Jolie. Brune aux longs cheveux, yeux foncés, je ne savais distinguer s’ils étaient noirs ou verts, mais sa beauté d’une banalité implacable me plut. Trop tamisé, je n’avais su détailler ses traits alors que nous étions au bar, je me plaisais alors à la contempler un instant, la faisant même rougir. Elle devait certainement se sentir flatter. Après tout, quelle demoiselle ne se sentirait pas gargarisée par l’intérêt que je lui porte ? Futile soit-elle, j’aimais leur donner cette impression d’être unique à mes yeux. C’était la clef de tout bon séducteur et je dois bien avouer que je faisais parti des meilleurs dans ce domaine, pour ne pas dire le meilleur. Souhaiteriez-vous boire un dernier verre dans mon humble chez-moi ? Je lui offrais un autre de mes plus beaux sourire, faussement timide. Il fallait lui donner cette impression de choix pour qu’elle se sente envieuse de continuer la soirée chez moi. Sans surprise elle accepta et en lui proposant d’étreindre mon bras nous transplanèrent loin d’ici.

Qui était donc cette fille encore, Cormac ? Je baillais et m’étirais lentement en entrant dans la cuisine. Encore les traits tirés par ma courte nuit, je me regardais dans une casserole métallique suspendue et frottais mon visage, dans l’espoir de le déplisser, mais non il était parfait. Un clin d’œil à mon reflet et je venais m’asseoir à la table où ma mère m’avait préparé mes œufs et mon bacon. Cormac je t’ai posée une question, tu pourrais au moins me répondre ! Elle semblait furieuse. Je la regardais directement, en roulant les yeux, agacé d’être réveillé de la sorte. Mais je me reprenais, ne voulant pas d’une énième dispute surtout ce matin où je réalisais que mon crâne était en train de se scier en deux. Je massais mes tempes, cherchant une réponse à lui donner. Elle s’appelle Melinda si tu veux tout savoir ! … Ou Alexandra… Cara ? Bref je sais qu’il y a un A dedans… Heureuse ? » dis-je ironiquement en souriant toujours. Mais elle ne semblait pas apaiser par ma réponse quand elle se mit à soupirer avec fureur, en calquant violemment la poêle qu’elle tenait en main sur le plan de travail. Je sursautais sous le coup de son geste imprévisible. « Je préfère calquer ce truc moldu plutôt que de t’en coller une ! » elle était excédée. Deux ans que je supporte tes frasques, tes beuveries, tes coucheries, que tu me ramènes une fille différente chaque soir ! Je suis fatiguée Cormac… Quand vas-tu enfin prendre ta vie en main et arrêter de trainer notre nom dans la honte ?! Je me sentis alors amoindri, penaud, comme un enfant qui viendrait de se faire prendre la main dans le sac et sévèrement réprimandé. Souvent colérique, impulsif et rejetant tout type d’autorité, mes parents étaient les seuls envers lesquels je ne savais me soulever et qui savaient me faire plier. Je me sentis rougir et m’en rendre compte décupla cette sensation de brûlure qui émanait de mes joues. Je baissais le regard, ne sachant pas quoi lui répondre. Je me surpris même à triturer mes mains, comme plus jeune j’en avais l’habitude. Soit tu acceptes ce poste dont nous t’avons déjà parlé, soit tu n’es plus le bienvenu dans cette maison ! Je relevais mon regard vers elle et force est de constater que le temps des blagues n’était plus au goût du jour. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine, près à en sortir à tout moment. Et je n’hésiterai pas à te déshériter si ton choix ne me convenait pas, alors… Choisis bien ! dit-elle en figeant son visage dans la glace avant de s’en aller et de quitter rapidement la pièce, comme pour me laisser me torturer entre ce choix de raison et ce choix de cœur.

Feudeymon (c)

Comme je te l'ai dis par MP, je suis littéralement fan de ce nouveau toi !!! Enfin, du choix, pour le reste il me tarde d'en découvrir davantage
Rebienvenue ancien frero

Josh en Cormac, je suis fan de ton choix. de rouille et d'os (cormac) 2283431874

Rebienvenue parmi nous, tu connais la maison. de rouille et d'os (cormac) 2534075639

(et pour ton anni je risque pas d'oublier, le mien c'est le 4. de rouille et d'os (cormac) 3713397922

)

Merci les filles de rouille et d'os (cormac) 1873345134

ginny - tu mets la pression là de rouille et d'os (cormac) 1634637626

laeti - Ah ouais ( de rouille et d'os (cormac) 3865868227

), les sagittaires c'est les meilleurs ! de rouille et d'os (cormac) 2833491734

et au moins on s'oubliera pas de rouille et d'os (cormac) 1243160711

d'ailleurs je veux des liens alors on n'hésite pas de rouille et d'os (cormac) 3508571908

Je suis aussi sagittaire (du 13)
Bon j'arrête de quatter et je retourne à mes cupcakes

Re, et quel choix de personnage vraiment de rouille et d'os (cormac) 3207508622

merci

il me faudra un lien avec un de tes tc de rouille et d'os (cormac) 2870128747

OMG TU REVIENS JOTEEEEM. de rouille et d'os (cormac) 1873345134

josh en cormac, ça gère. jore j'veux un lien, direct. de rouille et d'os (cormac) 3825880913

PROUT tu sais ce que je t'ai dit via mp, t'es un bg
rebienvenue ma belle

OMG CORMAC AVEC JOSH
excellent choix de personnage, j'exige un lien, c'est certain
bienvenue en tout cas

jôtem.
et t'es beau.
voilà. c'est tout ce que j'avais à dire de constructif.

Vla' le gamin que je me tape à éduquer de rouille et d'os (cormac) 1950674804

Love you, rebienvenue, tralalalala jetaime. de rouille et d'os (cormac) 2696326756

TELLEMENT D'AMOUR LES BÉBÉS de rouille et d'os (cormac) 3865868227

jôvousnem tellement de rouille et d'os (cormac) 970503419

j'espère que le petit con vous plaira de rouille et d'os (cormac) 3839010037

ce nouveau personnage avec jooooosh de rouille et d'os (cormac) 2696326756

j'exige un lien de rouille et d'os (cormac) 3865868227

rebienvenue I love you

Re Bienvenue I love you

Josh + le personnage de rouille et d'os (cormac) 3865868227

Je ne savais que Cormac était autant aimé de rouille et d'os (cormac) 1873345134

et bon après en voyant ça je comprends : de rouille et d'os (cormac) 3508571908

Spoiler:

en espérant que mon interprétation vous plaise de rouille et d'os (cormac) 2534075639

merci les chatons de rouille et d'os (cormac) 2696326756

et ma boite mp est ouverte pour les discussions de liens, vous l'savez de rouille et d'os (cormac) 1320893554

de rouille et d'os (cormac) Tumblr_inline_mn47k3nsFP1qaxqrv

le vent souffle sur les plaines

tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

Cormac est un personnage qui a l'air vraiment très intéressant, l'accident surtout est assez inattendu et rajoute une touche personnelle qui est très intelligente puisque détermine tout

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillet, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition

feudeymon

2014

» la rouille de tes os (epha)
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de rouille et d'os (cormac)

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