ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Agée de tout juste trente-quatre ans, Alecto est née dans le manoir familial un beau soir d'hiver, le vingt-cinq décembre pour être plus précis. PROFESSION — Ambassadrice depuis quelques années, Alecto occupe un rôle important dans le ministère puisque c'est elle qui entretient les relations du pays avec le reste du monde.  NATURE DU SANG — Sang-pur bien évidemment, les Carrow tiennent à cette valeur et il ne viendrait jamais à l'esprit de la jeune femme de mêler son sang avec un impure. BAGUETTE — bois de cornouiller, imprégnée d'un cheveu de goule, vingt-huit centimètres trois quart, prédisposée aux maléfices. STATUT MATRIMONIAL — Officiellement célibataire mais Alecto entretient depuis des années une relation avec son frère. ANCIENNE MAISON — Serpentard, une honte pour la jeune femme si elle n'avait pas pu y rentrer. PATRONUS — Alecto possède une âme trop noire pour pouvoir en faire apparaître un. EPOUVANTARD — Elle morte, tuée par un traître. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Une petite brûlure sur le mollet lors de l'incendie qui tua ses parents. GROUPE — SHADOW SQUAD.

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MON ÂGE — Dix-neuf ans.
MON PAYS — France.
MON AVIS SUR LE FORUM — J'aime beaucoup pour l'instant.
MON PERSONNAGE — [] inventé [X] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Eva Green.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM —Par le projet.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — //.

Le début d'une vie... Olga s'assit sur le canapé, elle était fatiguée. Elle avait passé la majeure partie de la journée à préparer des festivités pour inviter ses amis au manoir. Elle aimait cela, elle aimait s'occuper de son manoir et se sentait fière quand son mari rentrait le soir de lui montrer tout ce qu'elle avait fait. Âgée de tout juste vingt ans, elle était mariée à Armand depuis un petit moment déjà et malgré le fait que ce mariage était arrangé, ils avaient finalement réussi à trouver l'amour.  « Olga, tu es là ? » La voix d'Armand la fit sursauter, elle ne l'avait pas entendu rentrer. Elle se hâta de le rejoindre et déposa un doux baiser sur les lèvres de son mari quand soudain, elle ressentit une violente douleur au niveau de ventre. Elle pose instinctivement ses mains sur ce ventre arrondit et leva les yeux vers Armand.  « Olga, que t'arrive t-il ? Tu as mal ? » « Je... Je crois que je vais accoucher... » Dit-elle d'une voix tremblante. Olga était paniquée à l'idée d'accoucher mais elle était tout de même heureuse de mettre au monde un enfant, ses enfants. Armand resta un moment sans bouger, puis il commença soudainement à courir dans tous les sens, criant aux domestiques de préparer les affaires et appela le médecin. Olga, elle, ressentait de plus en plus les contractions et essayait de faire bonne figure pour ne pas inquiéter son mari. Après plus de vingt heures de travail, le médecin commença à s'inquiéter pour la survie des bébés et amena doucement l'idée de procéder à une césarienne. Olga se sentit blanchir en comprenant qu'elle devait être opérée et malgré toute la confiance qu'elle portait au docteur, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur.  «  C'est pour le bien du bébé Olga » lui murmura son mari. Au fil des heures, Olga commença à se sentir de plus en plus mal, sentant la souffrance de ses propres enfants et alors que le médecin était prêt à faire la césarienne, les jumeaux décidèrent finalement de se montrer. Après vingt-huit heures de travail, le premier bébé commença finalement à voir le jour mais ce fut une naissance délicate. Il descendit dans une mauvaise position et sortit avec le cordon autour du cou.  « C'est une fille. » Peu de temps après, le deuxième enfant vu le jour. « C'est un garçon. » dit le médecin et avant qu'Olga ne puisse relever la tête pour voir ses enfants, le médecin était déjà parti à toute vitesse dans une autre pièce avec le premier né, il était mort-né. Elle supplia son mari de la laisser et de partir voir leur fille, ce qu'il fit après quelques secondes d'hésitation. Elle resta un moment seule dans la chambre, ce qui lui sembla une éternité et petit à petit, elle sentit la fatigue l'envahir et ne put lutter longtemps, elle ferma les yeux pour se reposer en attendant le retour de sa fille, sachant que son fils était en bonne santé, sans se douter qu'elle souffrait d'une hémorragie et qu'elle n'était pas simplement en train de s'endormir. « Madame Carrow, Maman Carrow, réveillez-vous ! » Elle entendit des voix, elle se sentit secouée et après un grand effort, elle ouvrit finalement les yeux. Elle aperçut le médecin penché sur elle et son mari au teint blafard.  «  Tu m'as une de ces peurs Olga, j'ai cru que je t'avais perdu. » Lui dit-il en lui caressant doucement la joue. « Mon bébé... Comment va ma fille? » Elle vit une domestique entrer dans la chambre, tenant le jumeaux dans ses bras. Elle tendit les siens pour accueillir les deux nouveaux nés et les serra contre elle.  « Mes bébés... mes tous petits bébés. Bienvenue dans ce monde Alecto et Amycus. »

Le geste qui changea une vie... La petite fille passa en courant dans le salon, ne remarquant même pas ses parents parler avec d'autres personnes. Alecto se retourna tout en continuant de courir et s'aperçut que le petit garçon ne la poursuivait plus. « Aziel? Aziel ? » Chuchota-t-elle. Soudain, alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle sentit des bras l'entourer et la soulever du sol. Elle lâcha un petit cris de surprise mais très vite, elle envoya un coup de pied au jeune garçon qui la laissa partir en étouffant un cris de douleur. Alecto, elle, partit en riant aux éclats. « Arrête Alecto, c'est pas drôle ! Tu me fais tout le temps mal ! » La petite fille se retourna.  « Mais arrête de te plaindre, on dirait un bébé ! Moi je trouve ça très drôle et comme tu es chez moi, c'est moi qui décide ! » Le jeune garçon n'eut pas le temps de répliquer, qu'ils entendirent la voix du père d'Alecto.  « Les enfants venaient ici, nous avons quelque chose à vous annoncer. Voilà, avec Richard, nous avons décidé de conclure un pacte de fiançailles. Quand tu seras en âge de te marier Alecto, à dix-huit ans, tu épouseras Aziel. » En entendant cette nouvelle, Alecto fronça les sourcils. Elle aimait beaucoup s'amuser avec Aziel certes, mais elle trouvait cet enfant trop docile, trop... gentil. Déjà à l'âge de huit ans, Aziel exprimait un intérêt profond pour la méchanceté et le sadisme. Il ne se passait pas une journée sans qu'elle martyrise un autre enfant et déjà dans la cour de récréation, elle avait su s'imposer comme un leader qui ne fallait surtout pas embêter. Ses parents étaient fiers d'elle, et même s'ils recevaient souvent des plaintes des autres parents par rapport au comportement de leur fille, ils ne la punissaient jamais. Alecto était à leurs yeux, une battante, une dirigeante et ils n'auraient pu espérer mieux, pour être dans un futur proche, à la tête de la famille Carrow. Ils en étaient certains, elle ferait de grandes choses tout au long de sa vie et c'est pour cela qu'ils la poussaient à devenir aussi froide.  Pourtant, à cause de cela, Alecto n'avait plus aucune limite, même avec ses parents.  « Je ne me marierai pas avec lui, je n'en n'ai pas envie. De toute façon, je fais ce que je veux, tu n'as pas ton mot à dire. » Et avant qu'elle ne puisse réagir, elle sentit une brûlure au niveau de la joue. Son père l'avait frappé. Peut-être n'avait-il pas supporté qu'Alecto défi son autorité en public ou peut-être n'avait-il simplement pas accepté le comportement de la jeune fille. Alecto cligna des yeux plusieurs fois sans réagir, son père n'avait jamais levé la main sur elle, personne n'avait jamais osé la main sur elle. Et plutôt que te ressentir une grande triste, la haine prit place dans son cœur. A partir de ce moment-là, elle se mise à haïr son père de tout son être.

Les plaisirs interdits... Elle se glissa silencieusement dans la nuit. Après toutes ces années, elle connaissait le chemin par coeur, elle connaissait les marches d'escalier qui grinçaient, elle savait exactement où marcher pour passer inaperçu. Elle s'approcha doucement de la porte et entra sans un bruit, tout était calme, seul le bruit d'une respiration comblait le vide. Elle s'avança vers le lit et se faufila dedans, rejoignant ainsi la seule personne pour qui elle ressentait des émotions.  « Mmhh Alecto, il est tard, demain nous faisons notre entrée à Poudlard, laisse-moi. » La jeune femme ne comptait pas se laisser abattre si facilement et plutôt que de partir comme lui demandait son jumeau, elle commença à déposer des baisers le long du cou d'Amycus.  « Allez, ne me dis pas que tu n'as pas envie de me voir. Je sais que c'est faux. » Soudain, Amycus attrapa les poignées de sa jumelle et se mit à califourchon sur elle.  « Tu es vraiment pas croyable. Tu ne me laisses jamais tranquille, une vraie diablesse. » Chuchota t-il le sourire aux lèvres. Et alors qu'il l'embrassa fougueusement, il entendit un cris venant de la porte.  « Oh mon dieu, Amycus, Alecto, que faites vous... » Dit Olga avec une expression horrifiée avant de poser les yeux sur Alecto et de murmurer.  « Je suis sûr que tout est de ta faute... Tout a toujours été de ta faute... Votre père va être tellement en colère... Je dois lui dire... il doit savoir... Il faut vous séparer. » Et elle partit en courant comme si ces enfants n'étaient pas dans la pièce.  Alecto fut plus vive que son frère et se releva faire les cent pas dans la pièce.  « Si tout le monde l'apprend, ce sera fini... Ils ne peuvent pas nous séparer... ils ne peuvent pas nous séparer...» Et alors qu'Amycus se contentait de regarder sa sœur, cette dernière releva la tête avec détermination.  « On va déclencher un incendie dans la maison, ils vont tous périr dans le feu et tout le monde croira à un accident. Nous deviendrons les deux orphelins qui ne faut surtout pas séparer. » Amycus se leva à son tour et prit fermement le visage de sa sœur entre ses mains, sentant sa folie monter.  « Alecto calme-toi... On ne peut pas faire ça, on ne peut pas tuer nos parents tout de même... »  «  Mais réfléchis, on n'a tout à y gagner. On restera ensemble, personne n'osera nous séparer après cela. Et puis, notre père doit payer pour tout ce qu'il nous a subir. Il mérite ce qu'il lui arrive. Après tant d'années à nous battre, tu ne vas tout de même pas le défendre ? Tu n’éprouves tout de même pas de l'amour pour lui ? » Amycus regarda un long moment sa jumelle, pesant le pour et le contre. Finalement, le regard de sa sœur le convainquit et en l'embrassant, il ajouta.  « Tu as raison, tu as toujours raison. Je te suis. » Ces derniers mots scellèrent le destin des deux jumeaux. Le lendemain, le manoir des Carrow n'étaient plus qu'un tas de ruines. On conclut vite à un accident, les parents avaient péris dans cet incendie meurtrier et on confia les jumeaux à la famille Lestrange jusqu'à leur majorité.

L'entrée dans un nouveau monde... « Bianca dépêches-toi, on va être en retard ! J'en ai marre de toujours t'attendre. » « Oui, oui j'arrive Alecto. Ne t'énerves pas comme ça voyons, tu vas devenir toute rouge. » Alecto se contenta de pousser un soupire de désespoir, elle avait tellement peu de patience envers sa nouvelle tutrice. Elle trouvait que Bianca était une femme faible, juste bonne à faire ce qu'on lui demandait, elle fuyait constamment les conflits et elle ne tenait jamais tête à son mari. Alecto ne supportait pas ce genre de caractère, à chaque fois qu'elle voyait Bianca, elle avait envie de la secouer pour la réveiller ou de tout simplement lui mettre des claques pour qu'elle réagisse. De plus, Madame Lestrange était une femme très coquette et à cause cela, elle était tout le temps en retard mais aujourd'hui, Alecto ne pouvait se le permettre. Pour la première fois, elle allait aller à l'école de Poudlard et elle en était très heureuse. Depuis des années, elle attendait ce moment pour apprendre la magie et pouvoir enfin voler de ses propos ailes.  « Bon, tu te souviens ma chérie, tu ne parles pas aux sangs impures, reste avec ceux de notre rang. » Alecto leva les yeux au ciel. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle éprouvait un profond dégoût pour ce genre de personnes et en aucun cas elle ne perdrait son temps à les fréquenter, ou peut-être juste pour s'amuser. Elle ne s'en rappelait pas mais en réalité, cette haine envers les né-moldus lui avait été insufflé par ses parents depuis sa naissance. Tout au long de son enfance, on lui avait appris que ces êtres n'étaient pas comme elle et qu'ils ne méritaient même pas de vivre.  « On est arrivée. »  Alecto se retourna brusquement vers Bianca et cette dernière eut un mouvement de recul, ce que Alecto trouva pathétique. Bianca avait peur de cette enfant, elle sentait en Alecto une noirceur malsaine.  « C'est bon tu peux partir maintenant. » Et Alecto continua son chemin sans attendre de réponse.  ...  « Mmhh...une Carrow... Je me demande bien où je vais t'envoyer... »  « Choisis bien Choipeaux sinon tu ne feras pas long feu... » Murmura Alecto.  « Je vois une âme emplie de noirceur, une avidité de pouvoir et de reconnaissance... Je vois la souffrance et le mal autour de toi... »  Alecto souffla. Elle savait déjà tout cela, elle savait déjà de quoi elle était faite et ce qu'elle amènerait dans ce monde.  «  Ça sera... SERPENTARD ! » Alecto se leva rapidement, enleva brusquement le choipeaux, et partit rejoindre sa table la tête haute. Elle n'était qu'en première année mais elle comptait bien s'imposer dans sa maison. 

La continuité d'une histoire...  « Alors c'est ici qu'à fini la grande Alecto Carrow... Quelle fin pathétique... » Alecto fit volte-face et se retrouva face à un homme qu'elle ne connaissait pas.  « Qui êtes-vous ? »L'homme sourit et jaugea la jeune femme. Il avait tant entendu parler d'elle. Pendant ses années à Poudlard, Alecto s'était montrée être une élève très douée pour la magie, plus spécifiquement pour la magie noire. Très tôt, elle avait montré une facilité déconcertante pour cet art et dans les noirceurs du monde, son nom s'était de plus en plus fait entendre. Elle avait fini sa scolarité haut là main et tout le monde s'était attendu à ce qu’elle fasse de grandes choses mais au final, elle avait fini dans une pauvre boutique à Barjot et Beurk « Tu n'as pas à savoir qui je suis. Le maître des ténèbres m'envoie te chercher. Il a eu vent de tes tendances et de tes... capacités. Il souhaite que tu rejoignes ses rangs. » Et c'est ainsi que Alecto devient une des plus fidèles au seigneur des ténèbres, par une simple rencontre qui changea sa vie. Pendant des années, elle lui fut loyale en attendant dans l'ombre que Voldemort décide de se montrer. Quand ce fut fait, elle fut nommée ambassadrice. Petit à petit, elle devient une sorcière crainte de tous, sa réputation la précédent souvent.  Elle était heureuse de son rang, heureuse de pouvoir agir librement et heureuse de pouvoir encore compter sur son frère, son seul amant.

L'obscure délice...  « Débout ! Lève-toi! » « Je vous en supplie Alecto, laissez-moi vivre. Je ne sais rien, je vous le promets, je ne sais rien » Répéta en boucle le jeune homme. Cela faisait des mois que Alecto était à la recherche des derniers Weasley en vie, après avoir entendu des rumeurs. Elle les avait traqué et petit à petit, elle avait commencé à remonter la piste. Elle le savait, cet homme mentait.  « Aucune dignité...Doloris. » Soudain l'homme se mit à hurler, se tordant de douleur et Alecto se laissa hypnotiser. Elle était tellement fascinée par cela, par la torture et la souffrance qu'elle pouvait faire endurer avec de simples mots.  « Je ne sais rien, je ne sais rien » Pleura l'homme. Alecto se contenta d'éclater de rire, ce rire qui était si emblématique de la jeune femme et ne fit rien.  « Avada Kedavra! » Le sort frappa l'homme à terre qui mourut sur-le-champ. Alecto sentit sa colère grandir envers un homme qu'elle ne connaissait que trop bien.  « Amycus ! Comment as-tu osé ? » Il lui répondit calmement.  « Il ne savait rien Alecto... »  «  Et alors ? J'étais en train de m'amuser ! Ecoute-moi bien Amycus, nous sommes peut-être amants mais si j'avais tu me refais un coup comme celui-là, tu le regretteras amèrement. » Et Alecto décida de partir avant de commettre l'irréparable.