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Seamus a toujours arboré avec fierté son statut de sang-mêlé, fils d’un moldu et d’une sorcière et diversité qu’il appréciait. Son caractère l’a toujours prédisposé à la maison Gryffondor, tête brûlée depuis l’enfance, impulsif, et ayant le chic pour se fourrer dans des situations impossibles. C’est donc les rouge et or qu’il intégra à sa première rentrée à Poudlard, et très rapidement, le jeune garçon se fit une solide réputation, aussi bien parmi les élèves que les professeurs, de faire exploser et partir en fumée à peu près tout ce qu’il touchait. Malgré son amour de la provocation et son courage teinté d’une légère arrogance, il était plutôt naïf, avec une tendance à croire tout ce qu’on lui disait. Extraverti et souriant, de nature très sociable, il n’eut aucun mal à se lier d’amitié avec ses camarades de maison. Mais c’est à la fin de sa quatrième année que tout est chamboulé : c’est le retour de Lord Voldemort. Au début, suivant l’opinion de sa mère, il resta sur son idée que ce n’était qu’un mensonge, se plongeant dans le déni. Cependant, il finit par comprendre petit à petit qu’il ne s’agissait pas d’une mise en scène et que Harry disait la vérité. Il se battit donc aux côtés de ces mêmes amis qu’il avait accusé.
Lorsque Voldemort, durant sa septième année de scolarité, prit le contrôle de Poudlard, sa puissance augmentant, Seamus a été dans les premiers à s’opposer à l’autorité de Rogue et des Carrow. C’est ce qui entraîna sa fuite à la mort d’Harry Potter, avec d’autres élèves de Poudlard, peu après avoir appris la mort de son père dans un soi-disant « accident ». Fou de rage, il envoie plusieurs missives à sa mère pour lui demander de les rejoindre dans leur fuite ; cependant, la seule réponse qu’il reçoit est une demande de sa part, le priant de la rejoindre et que leur famille n’aura plus rien à craindre, équivalent d’une trahison. Ne voulant plus avoir quoi que ce soit à faire avec elle, il décide de se rendre en France avec le reste des rescapés de Poudlard. Sa relation avec Ginevra Weasley, déjà proche, se noue de plus en plus. Après être resté là-bas pendant quelques temps, avec Mafalda Weasley – avec qui leurs échanges prennent rapidement un tour plus que houleux –, son impuissance devant la mort de son ami Harry le pousse à organiser, avec elle et Neville, leur retour en Irlande pour aider ceux qui en ont besoin, sous le régime autoritaire mis en place par Voldemort. Du moins, c’est l’idée qu’ils partagent. Seamus, lui, en a une toute autre derrière la tête. Il veut venger la mort de son père, la trahison de sa mère, et c’est en secret qu’il organise un attentat contre le gouvernement, visant plus précisément la banque Gringotts. Lorsque Neville apprend la nouvelle, une dispute éclate entre ceux qui, inconsciemment, sont devenus les deux voix opposées de la résistance. Sans qu’il le réalise tout de suite, Finnigan est prêt à faire couler le sang, et plutôt deux fois qu’une, si cela peut servir ses objectifs, et selon lui, au diable la mort des innocents, si cela lui donne l’occasion de se venger. Durant l’attaque de Gringotts, il récupère un des Horcruxes de Voldemort, la coupe d’Helga Poufsouffle. Cependant, il ignore tout de la nature de l’objet, bien que ce soit la clé de tout. Pour lui, pas le temps de réfléchir, c’est l’action qui prime sur la réflexion.
La scission interne entre Neville et lui se concrétise lorsqu’il se sépare de ses amis d’enfance et entraîne une partie des résistants à sa suite, ceux qui piaffaient à l’idée de se battre, à la violence quitte à tuer, insouciance envolée. C’est l’avènement du groupe terroriste des Red Thunder, qui agit pour la première fois en août 2001, lors de la Commémoration Merlin et met à feu et à sang l’atrium du ministère, avec, au passage, la mort du fils du ministre en place, Tommen Rosier. Durant l’attaque, c’est en parti les piques de Seamus à l’encontre du ministre qui ont poussé celui-ci à lancer un Feudeymon, et ainsi entraîner un nombre de morts et blessés épouvantable. Mais en fin de compte, il a rempli son objectif : montrer au monde le visage d’une résistance mature, violente et bien plus contestataire que ce que le gouvernement croyait jusque-là. De là s’est bâtie sa réputation de terroriste, et ce qui a suivi la Commémoration n’a fait qu’accroître celle-ci.
Il y a quelques mois (approximativement octobre), le jeune homme tombe dans une embuscade tendue par la Brigade Rouge, qui le capture et le soumet au même lavage de cerveau que Ronald Weasley. Le chef de la résistance n’est plus, remplacé par une machine à tuer obéissant aveuglément aux ordres du gouvernement, et rien, pas même les efforts de Ginny Weasley pour le faire revenir, ne semble pouvoir ramener Seamus à la raison.

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Des deux jumeaux Carrow, c’est Amycus qui est né en second, cinq minutes après sa sœur Alecto. A l’époque, leur famille était déjà connue, non seulement pour leur sang pur, mais aussi pour la cruauté qu’ils cachaient sous des dehors de malice. Dès l’enfance, le jeune homme fait preuve d’une intelligence hors pair ; cependant, il est aussi calculateur, manipulateur, et plus sanguinaire qu’il ne le laisse paraître. Si sa proximité avec sa sœur n’avait, au début, aucune ambiguïté, elle est devenue au fil des années un lien incestueux, au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient. Les jumeaux n’ont jamais eu aucun mal à le cacher, leur famille étant habituée à les voir manger, dormir, vivre ensemble.
C’est seulement lorsqu’ils atteignent tous deux leurs onze ans que leur mère se rend compte de ce qu’est devenu la relation entre ses enfants. Horrifiée, elle tente alors de les séparer et d’envoyer Amycus à Durmstrang tandis que sa sœur irait à Poudlard. Pour la contrer, les jumeaux mettent au point leur plan en une nuit seulement et déclenchent l’incendie de leur manoir, dans lequel leurs parents succomberont. Le garçon voit cet acte comme une vengeance, particulièrement contre son père, qu’il craint et n’a jamais supporté. Et pour cause ? Celui-ci avait pour habitude de le battre, afin de lui « forger le caractère », contrairement à la vision de son fils. Rendus orphelins, les Carrow furent recueillis par la famille Lestrange, qui les garda jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs dix-sept ans. L’ambiance de cette maison, sombre et inquiétante, plut tout de suite à Amycus : on le laissait tranquille, et il trouvait tout cela normal.
Sans grande surprise, ce fut la maison Serpentard qui l’accueillit à son arrivée à Poudlard, toujours avec sa sœur. Leur lien incestueux devenait de plus en plus destructeur, mais ni l’un ni l’autre ne pouvait se résoudre à y mettre fin. Lorsqu’il quitta l’école de sorcellerie, le jeune homme obtint un premier emploi en tant que simple agent du Département des Mystères. Très rapidement, il s’allie au Maître des Ténèbres et son chemin en tant que Mangemort semble tout tracé. Aux côtés de sa sœur, ils suivent chaque montée, chaque mouvement de celui à qui ils ont juré allégeance. Quand Voldemort prend le pouvoir après la mort de Potter, la loyauté du Carrow n’est plus à redire, et le Sombre Seigneur lui accorde un poste haut placé au sein du gouvernement, où il se plaît, mélangeant cruauté, stratégie et giclées de sang.
Sa relation avec Alecto, bien que secrète, le consume toujours ; c’est le motif de leurs meurtres, de leurs mensonges. Cependant, il n’y a rien qu’il ne ferait pas pour la personne la plus importante du monde, du moins à ses yeux. L’un ne vit pas sans l’autre ; sœur, pilier, amante, amour, il lui est férocement fidèle. Cependant, ils n’ont jamais arrêté, maintenant adultes, de vouloir se rendre jaloux, se détruire mutuellement. Poison et vin, miel et fiel ; voilà ce qu’ils sont, moins un frère et une sœur que deux lames jumelles.
Le mépris qu’il porte à Ravenna Fawley, déjà conséquent, n’a jamais cessé de grandir depuis la trahison de Jarmal Shafiq. La perspicacité de la directrice de la Gazette et la provocation implicite dont elle fait preuve lui font peur ; et si elle avait deviné le secret des Carrow ? Maintenant que les soupçons pèsent sur toutes les têtes non-Mangemort du gouvernement, s’il trouve l’occasion d’évincer Ravenna de son piédestal, il le fera ; et qu’elle meure.
Enfin, il prend un malin plaisir à tourmenter Perceval Weasley. Après tout, qu’est-il de plus qu’un traître à son sang pur, un lâche qui a retourné sa veste et vendu sa famille à la première occasion qu’il ait pu trouver ? Que ce soit avec ses manières louches ou tout simplement son existence, Amycus ne peut pas l’encadrer. Il est évident, à ses yeux, que si l’occasion se présente à Percy pour le délivrer de ses tourments, le Weasley n’hésitera pas deux fois avant de la saisir ; et par conséquent, il fait tout pour l’empêcher. L’intimidation qu’il exerce sur le jeune homme est palpable, bien que Perceval fasse de son mieux pour ignorer les menaces d’Amycus, et il a appris à se tenir à l’écart des Carrow.

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Neville est né un 30 juillet 1980. Fils de Frank et Alice Longbottom, il n’a cependant pas pu les connaître très longtemps avant que le couple ne soit tortué par le couple Lestrange, leur frère Rabastan et Bartemius Croupton Jr, entraînant leur folie et leur internement définitif à Sainte-Mangouste. C’est donc avec sa grand-mère, Augusta Longbottom, que le garçon a grandi, sans figures parentales, mais sous la règle de fer de la vieille femme, une fois que son grand-père soit mort sous ses yeux de conséquences inconnues. Bien qu’étant de sang pur et ayant baigné toute sa vie dans la magie, il ne manifesta aucun signe de magie jusqu’à ses onze ans, laps de temps durant lequel sa famille le crut quasiment cracmol. Ses oncles et ses tantes n’hésitèrent jamais à mettre sa vie en danger pour susciter une réaction magique, quels que soit les dangers (entendez assommé, noyé, quasiment tombé d’une fenêtre) qu’il encoure. Lorsque ses dons se manifestèrent enfin, son grand-oncle Algie lui offrit un crapaud vadrouillard nommé Trevor, le même jour où il recevait sa lettre de Poudlard.
A l’école de sorcellerie, il se lia rapidement d’amitié le trio formé par Harry Potter, Ron Weasley et Hermione Granger, partageant avec eux l’appartenance à la maison Gryffondor. Lors de leur cinquième année, il fut l’un des premiers à rejoindre l’Armée de Dumbledore, encore plus motivé par l’évasion d’Azkaban de Bellatrix, ayant torturé ses parents, et devint rapidement l’un des meilleurs éléments du groupe. S’il a été, au début, timide et un peu ridicule, tout cela disparut aux yeux du monde lors de la fuite de Poudlard avec d’autres élèves, avec lesquels il se réfugia chez Mafalda Weasley, en France.
Bien que Seamus soit considéré, avec lui, comme un leader de leur résistance, il ne réagit pas – comme lui – au quart de tour après le drame et, malgré la mort de leurs amis, il décida de privilégier leur survie plutôt que leur vengeance. En compagnie de Mafalda, Seamus et de ceux des réfugiés de Poudlard qui voulaient combattre le gouvernement, il retourna à Dublin où le groupe élut domicile pour un moment. Pendant leur séjour en Irlande, l’écart entre les deux leaders, autrefois amis, se creusa encore plus ; là où Seamus était aveuglé par la rage, Neville préférait réfléchir mûrement à chaque décision plutôt que de risquer de perdre des vies, là où ils en avaient déjà si peu, et épargner au possible les innocents. De là à ce qu’ils arrivent au manoir Shafiq, les deux leaders n’étaient plus d’accord sur rien. Bien que le jeune homme soit intelligent, réfléchi et bon stratège, il n’a jamais été extrêmement téméraire. Mais l’espoir ? L’espoir avait toujours été là pour lui, et il croit fermement qu’il existe une solution qui permettrait de gaspiller le moins de vies possibles, tout en faisant tomber le gouvernement.
Cependant, les événements précipitèrent le tout ; entre la séparation de la résistance entre Red Thunder et We Never Forgive (donc le départ de gens à qui il tenait, tels que Ginny Weasley, de qui il avait été proche depuis Poudlard, liés par une amitié de longue date, et qu’il considère quasiment comme une petite sœur), la découverte récente de la capture et trahison de Seamus au profit du gouvernement, l’incendie du château Shafiq, leur plus solide refuge, la volonté de Neville vacille. Sa relation avec Mafalda, confirmée peu avant, a également été frappée par le départ de celle-ci sans donner de nouvelles. Mais il continue d’espérer, Neville. De voir la lumière au bout du tunnel.  De continuer à penser qu’ils vont y arriver, retrouver Seamus et le ramener parmi eux, restaurer tout ce qui était bien, avant. Mais ce n’est pas la seule chose qu’il doit penser à présent, loin de là ; il n’est plus question de pacifisme et de révolution douce. Lui, leader des We Never Forgive, doit s’arranger avec Ginny et son amie de Poudlard Victoire, devenues leaders des Red Thunder en succédant à Seamus. La guerre est là, réelle, trop réelle, et il n’a d’autre choix que de l’affronter tête haute.

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Rabastan Lestrange. Un visage qui a longtemps orné les affiches détrempées sur les murs, l'oeil fou empli d'une haine ardente qui semblait défier les badauds. Et pourtant, peu connaissent l'histoire de cet homme plein de mystères. Cadet de la noble fratrie Lestrange, Rabastan grandit dans la gloire et l’exigence d'une famille de renom, élevé pour réussir. Pourtant, c'est un gamin introverti, maladif et timide, bien loin de son aîné si brillant et ça son père ne le supporte pas, et sera dur, très dur avec le jeune Rabastan qui développe alors un tempérament sadique et dangereux, aimant à faire du mal autour de lui, torturant les animaux et brutalisant les autres enfants.

Fier de son sang et de sa lignée, le jeune homme fait de brillantes études dans la maison de Salazar ou il se fait rapidement la réputation d'un garçon violent et sadique. Alors âgé de vingt-cinq ans, il épouse la fiancée que son père lui choisi, la jeune Alice Yaxley. Jeune et belle, héritière d'une riche famille, la jeune fille âgée de dix-sept ans a tout pour être l'épouse parfaite, celle qui lui offrira l'héritier parfait, ce qui lui permettrait enfin de battre son frère dont l'épouse ne lui a encore donné aucun enfant. Et pourtant, à peine quelques mois après les noces, le couperet tombe. Implacable. Alice est stérile. Dans un accès de rage incontrôlé, Rabastan laisse libre cours à sa violence et assassine sa femme après l'avoir longuement torturée.
Dangereux et implacable, il sera un allié de choix pour un Voldemort qui monte en puissance, c'est lui qui dirigera aux côtés de son frère et de son épouse, la torture des Londubat. Recherché durant de longs mois, il sera capturé et envoyé à Azkaban durant des années. Enfermé dans une cellule humide, plus bas que terre, Rabastan nourrit un désir de vengeance viscéral, presque obsessionnel. C'est ainsi qu'à sa sortie de prison, lors du retour de son maître, Rabastan n'est plus que l'ombre de lui même. Violence et folie d'un homme qui cultive la mort et se nourrit de ses fruits, prêt à tout pour le pouvoir. Chef du département de contrôle des créatures magiques, il est un agent fidèle de Voldemort, savourant enfin le gouvernement qu'il a aidé à construire dans le sang et les cris. Mais il rêve de bien plus.
Depuis la chute du Ministère et la fuite de Voldemort à Poudlard, Rabastan a vu tous ses rêves, tous ses espoirs s'effondrer. Sa folie qu'il avait réussi à maîtriser est désormais libre. Son désir de vengeance n'en est que plus profond et il ne recule devant rien pour satisfaire ses pulsions. Le sang doit couler, et il coulera, et les rues seront rougies par le sang des résistants. Ils doivent mourir, jusqu'aux derniers, ceux qui l'ont enfermés, ce qui ont détruit sa carrière. Ils paieront tous.
Même Druella Rosier avec qui Rabastan s'est toujours très bien entendu, à cause de leurs caractères forts, n'arrive plus à le raisonner. Ils ne se sont jamais avoués qu'ils s'appréciaient mais c'est le cas. Druella tente de tout faire pour ramener Rabastan à la raison, ne souhaitant pas perdre un allié précieux car c'est un sorcier puissant.
Le fait que Neville Longbottom soit l'un de ceux qui l'a chassé du Ministère ne fait que renforcer sa haine à son égard. Rabastan se rappelle les moindres détails du meurtre de ses parents avec délectation, de leurs cris, de leur souffrance, et il ne rêve que d'une chose: faire subir à leur unique fils le même sort.
Autrefois, Rabastan usait de son charme afin de s'amuser avec Dolores Umbridge alors en charge du Département de l'Héritage magique. Il a toujours été attiré par le pouvoir, poussé en cela par son frère Rodolphus, et s'amuser avec Dolores c'était flirter avec ce pouvoir. Elle était son jouet, il était l'araignée tissant lentement s toile autour d'elle. Désormais, Dolores ne représente plus rien à ses yeux. Elle n'est plus rien. Il rêve néanmoins de s'amuser avec elle, mais les jeux prendront un tournant bien plus mortel.

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Troisième enfant de la (nombreuse) famille Weasley, Percy est né en août 1976. Comme tous les autres, il a grandi au Terrier, entouré de sa joyeuse et vivante fratrie. Que demander de plus pour être heureux ? Et pourtant, le jeune homme s’est toujours détaché entre les autres membres de sa famille. Plus appliqué, prenant les choses plus au sérieux, il a toujours rêvé, lui l’ambitieux, d’une grande carrière. Après avoir brillamment mené sa scolarité, devenant préfet puis préfet en chef de la maison Gryffondor et rapportant toujours des résultats impeccables, sa voie était selon lui toute tracée, à la sortie de Poudlard. Après avoir passé ses ASPICs (avec mention, comme il aime à le préciser), il entra au ministère de la magie, en tant qu’assistant de Bartemius Croupton, le directeur du département de la coopération magique internationale. Son ambition et sa détermination le détachent alors, peu à peu, de sa famille, le poussant à privilégier sa carrière et assouvir ses rêves de gloire.

Malgré cela, le jeune homme se battit cependant du côté de la rébellion avec le reste de sa famille, à la mort d’Harry Potter, tout en voyant les ténèbres s’étendre peu à peu sur le monde. C’est avec selon lui des terroristes, des prêts-à-tout, qu’il combat, mais il accepte, voulant renverser ce gouvernement qui a plus que perdu les valeurs qu’il admirait autrefois. Cependant, il est capturé au début du mois de mai 1998, peu de temps après avoir assisté à l’exécution de ses frères Fred et Georges. Terrifié et sous la pression exercée par la brigade, il dénonce la famille d’Oliver Wood et leurs proches pour sauver sa peau et pour que la torture cesse. Cette action l’excusa aux yeux du gouvernement et il fut autorisé à y obtenir un poste, qui a depuis évolué en juge du Magenmagot, tout ce dont il rêvait avant que la guerre n’éclate. Mais les ponts avec sa famille et ses anciens idéaux ont définitivement été coupés par sa capture. Son plus grand regret est sa plus jeune sœur, Ginny. Cracher sur l’image du bébé de la famille, refuser de témoigner le moindre égard, la moindre pitié lorsqu’il parle d’elle en apparence, c’est difficile. Mais au fond de lui, il sait qu’il s’inquiète toujours, qu’il regrette de l’avoir trahie, surtout elle. Il est bien plus facile de fermer les yeux et voir seulement l’avenir, l’effaçant de son passé, plutôt que tenter de l’aider en une manœuvre trop risquée. Et puis, un souvenir disparu ne peut plus brûler.

Depuis trois ans, aucune nouvelle des Weasley survivants ne filtre, et ce silence radio l’étire entre ses ambitions et le profond dégoût qu’il se porte. Il a souvent cru, qu’il n’y avait plus d’espoir. Même au sein du gouvernement, il ne se sent pas toujours satisfait de son travail, avec l’ombre d’Amycus Carrow et de sa jumelle Alecto qui hantent ses pas, guettent le moindre faux pas, la moindre trahison de la part du rouquin, et ne manquent jamais une occasion de le tourmenter et le voir enfin céder pour tenir leurs preuves et le faire enfermer à Azkaban – il tente d’ignorer, mais c’est dur, n’est-ce pas ? Mais maintenant que la résistance enfle, qu’elle se soulève en une vague menaçant de mettre à bas Voldemort, il se reprend à chérir une illusion, un fantôme qu’il croyait avoir abandonné. Mais après sa trahison et sa coopération, les résistants et même sa propre famille voudront-ils encore de lui ?

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Dès l’enfance, Phineas n’a jamais manqué de rien, en tant que fils unique ; cependant, naître chez les Flint, c’est être prédestiné au Quidditch. Le petit garçon, initié au sport très tôt par ses parents, s’est rapidement passionné pour celui-ci, au point d’intégrer l’équipe de Serdaigle, sa maison de Poudlard, dès sa première année, et de ne la quitter qu’à la fin de la septième, avec la réputation d’un des meilleurs gardiens que l’équipe ait jamais connu. On lui a même attribué un surnom, à l’époque : le Mur, infranchissable, et n’encaissant qu’extrêmement rarement un but, au bonheur de ses coéquipiers dont il était devenu le capitaine en cinquième année. Cependant, cette admiration pour ses talents de joueur se répercuta également sur son caractère, le rendait assez hautain, narcissique, semblable à un élève sous les bannières de Serpentard. Il pensait que son sang pur, son talent et la renommée des Flint dans le monde magique le plaçaient légèrement au-dessus de ses condisciples.
Malgré ces défauts, qui lui valurent une certaine impopularité dans les maisons Gryffondor et Poufsouffle, il était extrêmement apprécié de ses professeurs, doué de façon générale, bien qu’il n’ait jamais obtenu le poste de préfet, peut-être par manque de certaines qualités requises, comme le sens de l’écoute, la compassion et la solidarité envers les autres. Si des études dans un autre domaine se seraient révélées également brillantes, sa carrière fut décidée lorsqu’un club de Quidditch le contacta juste à la fin de sa scolarité, lui proposant un poste de gardien remplaçant, qu’il accepta dans l’optique de commencer, comme son père et son grand-père avant lui, une carrière de joueur. Après un an et demi au remplacement, il devint le gardien titulaire. Et c’est ainsi, dans la gloire de sa célébrité montante, qu’il rencontra celle qui deviendrait sa femme : Amalya Nott, une journaliste de la Gazette du sorcier, jeune mais ambitieuse, et à la plume acérée ? Coup de foudre ? C’est ce qu’on pourrait dire. C’était la première fois que Phineas se voyait ainsi démuni, incapable de se retirer de l’aura d’une femme, et nul ne peut dire qu’ils ne se vouaient pas un amour puissant et, selon tous, destiné à durer – ce qu’il fit, du moins jusqu’à un certain stade.
Le deuxième bouleversement de sa vie fut malheureusement moins plaisant : lors d’un match, un batteur adverse envoya un Cognard droit sur lui, lui fracassant la rotule droite. Malgré les soins reçu, son genou ne se remit jamais entièrement et la douleur restait là, sourde mais constante, entraînant même aujourd’hui une légère claudication. Par le même coup, elle mit fin à sa carrière de joueur de Quidditch, la douleur trop insoutenable dès qu’il tentait de solliciter l’articulation autant que sur un balai. Ce fut Amalya qui le sortit de ses mois d’alcool et de dépression ; les tourtereaux se marièrent quelques mois plus tard.
Ce fut également la journaliste qui le poussa à tenter sa chance au bureau des Aurors. Malgré son handicap, il passa les épreuves requises avec brio, sous la tutelle d’Alastor Maugrey, ou « Fol-Œil ». Le vétéran devint pour lui bien plus qu’un enseignant ; il fut son proche, son confident, et son ami par-dessus tout. Flint semblait s’être remis de tout ; son mariage était heureux, sa blessure se calmait un peu, il retrouvait son cercle d’amis et un boulot stable. Ce fut sans compter la Vertelangue, une maladie grave et mortelle, qu’Amalya contracta après plusieurs années de vie conjugale. Impuissant, Phineas ne put qu’assister et accompagner sa femme dans son agonie, tentant toute les solutions qu’il pouvait trouver pour lui fournir un remède – sans succès. Alors qu’elle restait clouée au lit, elle confia son dernier souhait à son mari : elle voulait un enfant, qu’elle était pourtant incapable de lui offrir du fait de son état. Ce fut Phineas lui-même qui proposa d’adopter une gamine née-moldue de deux ans, ayant survécu à un accident de voiture, dans un orphelinat londonien. Si ça brisait la lignée de sang-purs ? Evidemment. Mais personne n’en saurait jamais rien, et il ne désirait que satisfaire le moindre des vœux d’Amalya, la laissant glisser dans l’autre monde aussi doucement, chaleureusement qu’il pouvait. Le couple put connaître ensemble leur petite fille toute neuve, Cersei, pendant quelques mois avant que sa mère s’éteigne finalement, emportée par la maladie qu’elle avait longuement combattu.  
Pour le sorcier, ne jamais se remarier était une évidence ; c’est seul qu’il a élevé sa fille, et porte toujours son alliance, vestige du passé. L’enfant est devenue le centre de sa vie, et il ne lui a jamais caché qu’un secret : sa naissance moldue, ses papiers falsifiés, faisant croire à tout le monde, connaissances, proches, et même elle, qu’elle était la fille d’Amalya, de ses premiers mois de maladie. Leur relation peut être qualifiée de fusionnelle, même aujourd’hui, et l’un et l’autre pourraient se faire confiance les yeux fermés. Surmontant son propre deuil, il a aidé la petite à faire celui d’Amalya, restant avec elle aussi longtemps qu’il pouvait, lui lisant des contes (elle adorait ceux de Beedle le Barde, particulièrement le Conte des Trois Frères), racontant ses activités d’Aurors et les grands méchants qu’ils arrêtaient, et transmettant à sa fille la même passion que ses parents lui avaient inculqué : le Quidditch. La seule embûche que Phineas rencontra jamais durant ces années plus ou moins douces s’incarna en la personne de Jarmal Shafiq. Avant d’être nommé directeur du département des Sports magiques, celui-ci n’était qu’un sorcier au carnet d’adresses bien rempli et avec des ficelles partout : c’est ainsi qu’il a découvert le statut de née-moldue de Cersei Flint, et en agitant celui-ci telle une menace qu’il réussit à extorquer au père l’argent nécessaire pour partir aux Indes. Si ce dernier n’entendit plus parler de Shafiq, sa réapparition avec le gouvernement de Voldemort dans sa librairie a mené à une véritable bagarre, menaces à l’appui. ‘Si tu touches à ma fille, tu es un homme mort, Shafiq’. Des paroles que Phineas n’oubliera pas, mais que le sorcier a semblé, sur le moment, prendre assez peu au sérieux, se considérant lui-même un homme parfaitement différent.
Mener de front sa carrière d’Auror et l’éducation de Cersei ne fut pas toujours facile, mais la chute du gouvernement et ainsi la dissolution du bureau des Aurors mirent un terme à cette situation. Malgré son sang pur, Phineas refusa d’intégrer la Brigade Rouge à sa formation, contrairement à certains de ses collègues. Au contraire, il se retira et utilisa une partie de sa fortune pour racheter la librairie Fleury & Bott, redonnant une nouvelle chance à cette institution abandonnée à la Chute, la rénovant et se faisant libraire. La vie fut de nouveau paisible, pour presque quatre ans, malgré l’intégration de sa fille dans la Brigade – ce qu’il n’approuvait qu’à moitié – et sa relation avec feu Draco Malfoy, qu’il voyait d’un mauvais œil, considérant le statut du sang caché de sa fille, qui pourrait lui attirer bien des problèmes. Ce n’est pas la querelle qui a manqué entre ces deux-là, à un moment, lorsqu’elle lui reprochait d’avoir abandonné action et gloire, qu’elle s’apprêtait à intégrer, pour une vie quasi-anonyme de libraire.
Cependant, récemment, c’est le Ministère lui-même qui est tombé : sa chère Cersei est maintenant à Poudlard avec le reste de la Brigade, et le conflit ouvert est on ne peut plus clair. Jarmal Shafiq lui-même siège au conseil des résistants, et ajoute un doute de plus dans l’esprit du Flint. Désormais, Phineas n’a plus tellement le choix de prendre un parti, et s’il ne peut s’empêcher de se faire un sang d’encre pour sa fille, définitivement du côté du Sombre Seigneur, les principes du sorcier se questionnent : ce qui est bon pour eux, ou ce qui est bon pour tous ? Et l’image de liberté, de résistance à l’oppresseur que les révolutionnaires offrent est-elle véritablement celle qu’elle sera pour lui si jamais il les rejoint ?

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On fait rarement plus chaleureux et soudés que les Diggory : et c’est parmi eux que Lorcan a grandi, avec ses parents et deux grandes sœurs, dont il a toujours été proche, tout particulièrement sa grande sœur Mari-Jane, à qui il vouait une confiance aveugle. Elle a toujours su l’écouter lorsqu’il se confiait, comme il l’a toujours complétée. Son enfance dorée déboucha sur sa répartition, sans surprise (considérant sa famille), dans la maison Poufsouffle, avec son cousin Cedric, de quelques années son aîné. Si la plume du jeune sorcier était déjà extraordinaire tout jeune, comme le lui firent remarquer ses condisciples à qui il faisait de temps en temps lire ses écrits, Lorcan ne se fit jamais remarquer par d’excellents résultats, quoique ses essais et rédactions s’accompagnaient régulièrement de commentaires appréciateurs. Ce qu’on n’aurait pu lui nier, c’était l’ambition et l’amour du travail : il n’était pas rare de le voir dans la salle commune à des heures tardives, relisant ses leçons et les mémorisant aussi bien qu’il pouvait. On lui dit qu’il se surmenait, qu’il mettait la barre trop haut – mais le jeune homme a toujours été habité d’une détermination sans faille, accompagnée d’un désir de laisser une trace sur le monde, un souvenir, voire, dans ses rêves les plus fous, faire entrer la famille Diggory dans l’histoire.
Ses années de scolarité furent heureuses, ne s’émaillant que d’une aimosité : Atticus Goyle. Celui-ci était autrefois surnommé le Skeeter de l’école, faisant courir des rumeurs farfelues et sans queue ni tête, dont le jeune garçon fut un jour victime, une sale plaisanterie s’étalant sur des semaines. Leur sainte détestation l’un de l’autre ne faisait que commencer.
Il n’était qu’en quatrième année lorsque le Tournoi des Trois Sorciers se tint à Poudlard. Le jeune garçon l’attendait avec impatience, ne pensant jamais revoir cet événement historique à sombre réputation de son vivant. Trop jeune pour y prendre part, il fut pourtant fier comme un coq lorsque son cousin Cedric fut choisi, ainsi qu’Harry Potter, pour représenter Poudlard. Le rêve devint cauchemar à la mort du jeune homme, lâchement assassiné par Peter Pettigrew, un fidèle et homme de main de Voldemort. Ce deuil frappa toute la famille, et ses membres jurèrent de se venger coûte que coûte.
Cependant, à la prise de pouvoir du Seigneur des Ténèbres, Lorcan surprit tout le monde en se déclarant pour ce nouveau gouvernement, au service duquel il mettrait ses capacités. Retournant sa veste sur les siens, qui pour la plupart fuyaient et devenaient fugitifs recherchés, il considéra qu’être dans les bonnes grâces des dirigeants ne ferait que l’élever plus vite dans l’échelle sociale, comme il le désirait. Personne ne le comprit, pas même sa chère Mari-Jane, et encore aujourd’hui on demande dans des murmures quelles raisons ont poussé ce choix. De mauvaises fréquentations, peut-être ? L’influence de sa branche maternelle, ayant compté des pratiquants de magie noire ? Un problème mental ? Si c’est un secret, celui-ci est bien gardé. Les Diggory encore en vie ont renié Lorcan, et cela définitivement ; la seule mention de son nom parmi eux est assez pour allumer une étincelle de colère dans leur yeux, et ils demandent pour la plupart sa tête. Depuis que le Basilic, le journal où travaille le jeune homme, a publié des articles traînant sa propre famille dans la boue, seule Mari-Jane cherche encore à comprendre son petit frère, lui faire ouvrir les yeux sur les horreurs perpétrées par Mangemorts et Brigadiers et le pousser à rejoindre la résistance, mais elle est bien la seule. Ce que Lorcan sait, c’est qu’il a définitivement choisi la promesse d’un futur brillant et rejeté ses proches. Cependant, il n’a jamais pu se résoudre à dénoncer son aînée durant les brèves visites qu’elle lui rendaient, bien qu’il ait toujours ignoré et ses cris, et ses prières.
A Mari-Jane, il se peut qu’il ait aussi préféré Olivia Parkinson, une jeune femme rencontrée en rédigeant son fameux article sur les Greengrass et les Parkinson, les accusant de lâcheté lorsqu’ils prirent la fuite à la montée de Voldemort. Cependant, il a trouvé en son interlocutrice une paria de sa propre famille, tout comme lui, et elle s’est rapidement prise d’affection pour le jeune homme. Cependant, c’est également en ignorant qu’il a toujours des contacts avec sa sœur résistance, camp qu’elle méprise de tout son cœur. Le milieu du journalisme ne compte pas que des amis, cela dit : Atticus y travaille aussi, et les deux jeunes hommes se sont posés en rivaux acharnés, se disputant les meilleures places. Si le Serpentard avait laissé tombé leurs histoires de jeunesse, peut-être que tout ça se serait terminé. Mais il ne l’a pas fait, et Lorcan ressentait toujours la même douleur d’humiliation en le croisant dans les couloirs, dans le sourire narquois du Goyle et son ricanement.
Mais le monde du jeune talent a basculé de nouveau, et tout récemment : son cher ministère a été repris par la résistance…et donc par sa famille, et particulièrement sa sœur. Il ne sait plus où se mettre, ne sait plus à qui faire confiance. Il a la certitude que si les Diggorys mettent la main sur lui, ou n’importe quel résistant se souvenant de ses articles cuisants enfonçant la famille de chacun d’entre eux, c’en est fini de son existence. Et pourtant…pourtant, une petite partie de lui tend à essayer de se retrouver de nouveau dans les bonnes grâces du camp vainqueur, même si cela pourrait également signifier sa propre fin.

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Depuis l’enfance, Jarmal Shafiq s’est distingué des autres enfants par son don de manipulation, pouvant pousser à peu près n’importe qui à lui donner ce qu’il voulait à coups de mots subtils et élaborer des plans servant son propre intérêt. Issu d’une famille de sang-pur, il pensait pourtant pouvoir se distinguer comme un homme fort, respectable – en un mot, bien. Cependant, malgré leur sang sorcier intact, les Shafiq n’ont jamais roulé sur l’or, et même aujourd’hui, leur fortune n’est pas de taille à rivaliser avec celles de beaucoup de familles sang-pur, que ce soit au Royaume-Uni ou ailleurs. Lorsque le jeune sorcier fut envoyé à Poudlard, il fut sans grande surprise réparti à Serdaigle, pour sa malice, son intelligence, et autres qualités de l’esprit diverses et variées. Sa réputation grandit rapidement, notamment parmi les professeurs, celle d’un adolescent en avance sur son âge, destiné à faire de grandes choses.
A sa sortie de Poudlard, il se fit des alliés de la mafia sorcière, s’engageant dans un commerce de produits pour l’immense majorité illégaux. Il ne s’établit pas non plus, au grand désarroi de ceux qui avaient vu en lui une porte d’accès aisée à de hauts postes dans le gouvernement, préférant espionner sur gages. Cependant, les espions de Voldemort le repérèrent rapidement et n’allaient pas le laisser continuer son « travail » en paix. Fatigué de la dissimulation, il décida de retourner avec sa famille dans les Indes, mais manquant de fonds, il fit chanter plusieurs sorciers pour obtenir leurs secrets et ainsi un dossier de taille sur chacun d’eux, rassemblant de quoi payer son retour au pays. L’une de ces victimes fut Phinéas Flint, dont, à l’aide d’assez d’observation, il déduisit que sa fille Cersei n’était en aucun cas la sienne. Non sans menaces et promesses de vengeance, l’apport d’argent généré par ce dernier fut ce qui suffisait pour sa fuite à New Dehli.
En arrivant en Inde, il se sentit tout d’abord dépaysé, mais ses méfaits, si on pouvait les qualifier ainsi, continuèrent jusqu’à sa rencontre avec celle qui deviendrait sa femme, Ansya Shacklebolt. On ne pouvait pas appeler cela un coup de foudre, mais sa cour envers elle commença dès leur premier regard et elle ne mit pas bien longtemps à changer. Elle changea sa vie, cherchant à utiliser les qualités de Jarmal à bon escient, et à l’étonnement général, même le sien, il l’écouta, renonçant à l’illégalité pour mener une vie à peu près honnête – du moins, il ne faisait plus chanter les innocents, plus ou moins. Quelques années plus tard naquit leur fils unique, Rohan.  Le couple couvrit le garçon d’affection, mais un accident coûta la vie à quelques années plus tard. Coup terrible porté à Jarmal, il tenta de s’en remettre, sans succès. C’est à la mémoire de feu son épouse qu’il décréta que plus jamais il ne tomberait dans les filets d’une femme, se consacrerait totalement à son fils.
Après avoir voyagé avec celui-ci pendant quelques années, les rumeurs de la montée au pouvoir de Lord Voldemort parvinrent à ses oreilles, mais il refusa catégoriquement de revenir en Angleterre. Ce ne fut que quand Kingsley Shacklebolt, au nom de la famille d’Ansya, fit appel à son secours, qu’il ne consentit à revenir au Royaume-Uni. Il y prêta allégeance à Voldemort, ou du moins, en apparence. Sous la surface, il sait où placer ses cartes et joue un double-jeu. Puisque son intérêt ne réside pas dans le régime autoritaire établi, il préféra aider les résistants, notamment en les abritant dans son manoir de Flagley-le-Haut, malgré les doutes des réfugiés à son égard. Dans la société sous le Seigneur des Ténèbres, il occupa la place de directeur du département des sports magiques, bon poste pour espionner le camp adverse et avoir accès aux autres départements. Certains ont bien essayé d’y voir plus clair dans son jeu, mais Occlumens accompli – un don acquis juste avant son départ de l’Angleterre –, Jarmal sut très bien fermer son esprit aux trop curieux. Lorsqu’il recroisa le chemin de Phineas et Cersei Flint au ministère, le sorcier évita le père mais tenta d’éloigner la fille de l’influence du gouvernement, sans succès. Une autre des rencontres faites fut celle de Ravenna Fawley, directrice de la Gazette du Sorcier, qui lui rappela étonnamment Ansya par sa volonté de droiture – et avec qui il collabora, tous deux infiltrés de place importante au sein du gouvernement.
Récemment (février 2002), une taupe a vendu le château des Shafiq comme étant un refuge de résistant. Officieusement, c’est Molly Weasley, portant la trace, qui a grillé sans le vouloir la couverture de Jarmal. Le manoir a été incendié dans une nuit restée dans les mémoires comme celle du Château en Feu, et Jarmal arrêté et enfermé dans le ministère en attendant un jugement, et très probablement une condamnation. Le sort de son fils Rohan est à ce jour inconnu, le garçon ayant pu périr dans les flammes aussi bien que s’échapper avec le pan de la résistance n’étant pas tombé dans les filets des brigadiers.