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la rouille de tes os (epha)

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la rouille de tes os (epha) Vide
MessageSujet: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:14


epha vriska wieslawa szymborska
- nous sommes de ceux qui se délavent de jour en jour -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Âgée trente et un ans, elle est née au mois de février de l’année mille neuf cent soixante-et-onze à Varsovie, en Pologne. Plus de onze mille trois cents vingt jours qui ont perdu leur saveur d’antan, la fraîcheur du temps passé dans sa Pologne natale s’est estompée pour l’aigreur du fer et du sang de l’Angleterre. PROFESSION — Epha n’a jamais eu de réel emploi – d’un emploi légal, tout du moins. La misère de son enfance l’a menée dans une autre ; et de la poussière des ruelles d’un pays, elle est tombée dans les bas-fonds d’un autre. Elle a débarqué à Londres à l’aube de ses vingt ans, avec pour seuls bagages un passé écorché et un trafic d’antidotes et de poisons à sa sauce. Une poignée de mois plus tard et quelques dérives meurtrières, elle se perd corps et âme dans la mafia sorcière. Dix années se sont écoulées, pétrissant son âme d’une noirceur amère ; elle vient de monter au grade de lieutenant dans la mafia des Rosenbach. NATURE DU SANG — Née-moldue, une « sang-de-bourbe » ; ses racines la plongent dans un désintérêt profond en ce qui concerne le statut du sang et la suprématie qui peut en découler. Cela dit, maudit-elle la nature du sien qui n’a emporté que l’odeur âcre de la mort autour d’elle. De par sa famille moldue, on lui a arraché sa famille sorcière – un mal qui lui fait perdre la raison, sa dignité entachée ne sait plus que penser de la nature du sang. BAGUETTE — Sa baguette actuelle est faite de bois d’aulne, elle comporte une écorce de saule cogneur et mesure vingt-deux virgule trois centimètres ; elle est prédisposée aux sortilèges informulés. Elle ne l’apprécie guère, et l’alchimie avec sa baguette originelle en bois de sapin lui manque, bien qu’elle ne se soit jamais avérée réellement douée avec. STATUT MATRIMONIAL — L’amertume d’une trahison, une faute mal acceptée, et une famille décimée. Epha est veuve ; dans cette nouvelle chasse aux sorcières, on lui a pris son mari et son enfant. ANCIENNE MAISON — Elle n’a pas fait ses classes sur le sol britannique, néanmoins elle aurait pu intégrer Serdaigle ou Serpentard. PATRONUS — Un tiers d’existence, mais ses mauvaises passes et les dérives de son âme, en plus de ses capacités dérisoires en sortilège, l’ont dépourvu de la capacité de produire un patronus pendant de nombreuses années. Le déclic semble être lié à la rencontre de son défunt mari, et à la vie familiale qu’ils ont pu construire un certain temps ensemble. Depuis sa disparition et celle de leur enfant, le chamois qu’elle était capable de faire apparaître semble se dissiper dans les tourments de son âme. EPOUVANTARD — Des cauchemars récurrents durant ces dernières années ont dessiné la peur éprouvante de perdre sa famille, assassinée par ses propres mains, par sa folie. Si ce n’est pas réellement par sa personne, sa famille est désormais un tas de cendres. Les vieux fantômes, les premiers, les persistants, sont revenus. Epha se voit disparaître en elle-même, par ses démons, par ses tourments. Elle a peur de perdre la raison, de devenir ce monstre qui la ronge, assoiffé de vengeance et de sang. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — De vieilles cicatrices éparpillées sur l’ensemble de son corps comme vestiges de son enfance polonaise, elles ne sont qu’un amas discret qu’elle ne veut effacer pour se souvenir de la difficulté qu’elle a éprouvé pour grandir dans les rues de Varsovie en tant qu’enfant différente. Le plus conséquent reste l’invisible, l’âme éventrée qu’elle est devenue. GROUPE — hear me roar, elle n'est plus que l'ombre de son existence.
Killing is not so easy as the innocent believe


    Epha est une enfant abandonnée, une enfant des rues poussiéreuses de Varsovie. De fait, elle n’a jamais connu ses parents – se considérant dès lors née-moldue par défaut de ne pouvoir connaître ses véritables origines, ainsi peut-elle mentir aisément qu’elle est une sang-mêlée de Pologne car il est difficile de retracer ses ascendances. Elle a vécu une dizaine d’années dans les rues, bien plus que dans l’orphelinat miteux où elle a été déposée nouveau-née. Ce n'était pas le meilleur endroit pour un enfant, presque délaissé, pauvre, alors les gamins vivaient bien plus dans la rue, mendiant, volant, essayant de survivre parmi un univers plus adulte, où seuls les plus forts survivent. Epha a donc grandi à la dure, sous les coups et les larmes, dans le sang et la sueur, avec les autres gamins. Elle a connu les pertes, les maigres victoires et la survie.
    Elle est fière de ses origines polonaises très ancrées en elle, et malgré le fait qu’elle ait presque passé la moitié de sa vie en Angleterre, elle porte encore un accent très prononcé. D’ailleurs, de son tempérament emporté, elle injure généralement en polonais. Sa vieille Varsovie lui manque, d’autant plus depuis qu’elle a perdu sa famille. L’idée d’y retourner pour s’échapper de Londres l’a bien traversé, mais Epha s’est résignée à rester de par son envie de vengeance – ce n’est même pas l’idée de tourner le dos à la mafia qui l’a retenu, cela ne lui faisait aucunement peur.
    Elle est membre de la mafia des Rosenbach depuis onze ans, recrutée alors qu’elle menait une certaine pagaille avec son trafic d’antidotes et poisons dans sa guérilla personnelle. Mauvais endroit au mauvais moment, quelques dérives sur un territoire déjà occupé, on ne lui a guère laissé le choix : partir, rester (et périr), être recrutée. Epha s’est donnée corps et âme dans la mafia sorcière, mais mène toujours son trafic personnel de potions. Quelque part pourrait-on penser qu’elle joue sur le terrain des McFadey, ce qui est assez contradictoire dans l’apparence – et l’a fait personnellement rire, mais son business tient bien plus en réalité d’une vente de poisons assez conséquente qu’elle fabrique elle-même et non de potions connues sur le marché. Son instinct de survie, ses capacités, ses expériences, tout ce bagage de vécu qu’elle traîne sur ses épaules comme la misère du monde, l’ont aidé à s’intégrer facilement et surtout, se rendre – très – utile. Ceci, ajouté à sa faculté de voyance, lui ont permis de monter récemment de grade, elle est maintenant lieutenant. Son appartenance à la mafia la préserve de la répression à l’égard des nés-moldus, elle peut se permettre de ne pas se considérer comme une fugitive malgré toutes ses crasses mais n’est pas non plus complètement libre de ses mouvements, devant encore se cacher de ci de là et se faire discrète. Son nouveau statut la protège d’autant plus ; mais concrètement, Epha est une marchandise. Elle vend ses services, son don, et on l’a protège.
    Epha est dotée du don du troisième œil depuis ses huit ans et ne l’a jamais accepté, il est une malédiction qu’elle considère comme sa plus grande faiblesse. Il lui a été très difficile de se faire accepter dans son enfance par l’étrangeté qu’elle était et était connue comme la vieille sorcière de l’orphelinat, l’aliénée qui devait redoubler d’effort pour se faire une place dans un monde dur. Désormais, elle sait plus ou moins le maîtriser, notamment quand les visions sont anodines, relèvent de banalités plus ou moins faibles et n’interfèrent pas dans ses émotions personnelles. Cela dit, en raison de sa personnalité instable, sa maîtrise reste assez aléatoire. Les visions qu’elle ne contrôle absolument pas et qu’elle redoute plus que tout sont celles de mort. Là est certainement la raison de ce rejet si violent à l’égard d’un don qu’elle aurait pu considérer comme une bénédiction – et qui aujourd’hui, est son moyen de sauvegarde. Elle a vécu tous les décès de ses défunts proches, les ressentant comme eux l’avaient perçu. Toujours pénibles à vivre, les plus difficiles ont été le meurtre de son meilleur ami d’enfance (représentant sa première vision), et surtout celui de son enfant (et de son mari par le biais des yeux de sa petite fille). Dans un univers où les faibles n’ont jamais eu leur place, des bas-fonds d’un pays à ceux d’un autre, Epha n’a connu que les mascarades, la loi du plus fort ; être toujours en mesure d’affronter n’importe quelle situation, avoir une maîtrise parfaite de soi. Sa faculté de voyance est le point noir de son existence, celui qui lui fait perdre le contrôle d’elle-même – ce qu’elle n’accepte pas. Il lui ôte toujours un peu plus de sa conscience, et elle a peur de perdre la raison, de n’être plus que l’ombre d’elle-même. Car Epha est hantée par ses démons, par les fantômes des décès qu’elle a vécu, et ceux des morts qu’elle a provoqué ; et ce don la plonge déraisonnablement hors de ses limites.  
    Elle a rencontré son défunt époux, Declan Nielsbricoe (sang-mêlé), dans la mafia des Rosenbach et il a été le seul et véritable amour qu’elle n’ait jamais eu – outre ses multiples relations éphémères. L’alchimie fusionnelle entre eux a été instantanée et ils ont rapidement fondé une famille, Epha donnant naissance à une petite fille du nom d’Anna. Suite à un malentendu, par sa faute, sa famille a été assassinée. Trahie par un de leurs plus proches amis, lui-même pensant avoir été trahi par Epha – ce qui n’était pas le cas. Dès lors qu’elle a eu connaissance de sa trahison, la jeune femme l’a tué sans l’ombre d’un doute ou d’un regret. Elle espère bien mettre désormais la main sur celui qui est à l’origine de ce désastreux quiproquo originel. Par ailleurs, elle a repris son nom de jeune fille, et récupéré la baguette de son mari sur le corps même du défunt – sa propre baguette ayant été détruite quelques temps plus tôt lors d’un duel. Epha est plus que jamais hantée par la mort de sa famille, notamment celui de son enfant qu’elle a pu ressentir comme sa propre mort ; une petite fille de trois ans assassinée étranglée. Elle rêve encore du regard bleuté du meurtrier, qui est la dernière chose qu’a vu sa fille avant de s’éteindre.
   INFOS/CARACT. EN VRAC — Epha est abîmée, depuis son plus jeune âge, par son difficile vécu. Être faible est, selon elle, synonyme de mort. L’échec, de même. (+) Elle reste très instinctive dans ses actions, mais également très réfléchie. C’est une mauvaise paire douteuse, mais son instinct représente sa plus grande faculté de survie. (+) Elle a toujours manqué d’attention, d’un amour sincère, ayant vieilli sans famille. Fonder la sienne l’a affaiblie aux yeux de son entourage, mais lui a également donné une force nouvelle. La perdre l’a anéanti, Epha est un cœur brisé qu’il serait difficile de faire battre à nouveau. (+) La jeune femme est une meurtrière, purement et simplement. Elle est hantée par des pulsions qu’elle n’assouvit qu’en ôtant la vie d’une personne, ce qu’elle fait généralement à l’aide des fameux poisons qu’elle fabrique elle-même. Son passé est trouble pour quiconque essayerait d’en apprendre plus, et il reste difficile d’avoir confiance en elle tant elle peut avoir un aspect instable, presque sauvage. (+) De par son passé dans les rues, Epha est bien plus douée dans la vie moldue à la rude, à rendre les coups et user d’armes moldues, que dans des duels de sorciers, n’ayant jamais excellé nulle part si ce n’était en potions. (+) Plutôt difficile à cerner en raison de son tempérament assez enflammé, Epha est une personne qui se montre toujours sûre d’elle et camoufle parfaitement les sentiments qu’elle peut ressentir – allant même jusqu’à être dénudée d’émotions quand ses démons s’emparent d’elle. (+) Elle n’a peur de rien, ni de personne – encore moins de mourir. Cet aspect de sa personnalité la rend insaisissable, on pourrait aller jusqu’à penser qu’elle serait prête à se suicider pour enfin acquérir une paix intérieur.


  QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — En tant que sang-de-bourbe, Epha est de ceux que l’on traite comme de vulgaires pantins, des animaux, de ces personnes premièrement visées par le gouvernement actuel. Traqués, anéantis, sans état d’âme. Se plier aux règles, se soumettre, ne garantissent même pas la survie. Autant dire qu’elle est incapable de se soumettre à ce régime de terreur, pas plus qu’elle n’a jamais été capable de se soumettre à de quelconques règles. Elle considère qu’il s’agit d’une nouvelle chasse aux sorcières, bien que menée par la communauté magique elle-même. Bien plus, elle crache sur les exécutions et les décrets, les disparitions et les oubliés, désignant cette dystopie comme un nouveau génocide à l’égard d’un peuple qui n’entre plus dans de nouvelles normes, à l’égard d’une race inférieure.  
  QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Cela ne lui évoque guère peu. N’ayant pas fait sa scolarité à Poudlard, et n’ayant eu aucun membre de sa famille y étant allé, elle ne s’est jamais sentie concernée par les actions de Potter, qui reste bien plus un étranger à ses yeux, une poignée de lettres sur une personne ayant enclenchée un conflit désastreux. Le jeune Potter n’était qu’un amas de significations, d’espoirs, qui se sont envolés en même temps que son âme s’est éteinte. Quant à l’Ordre du Phoenix, il en va de même. Jamais concernée par ses actions, vivant dans sa guérilla personnelle et égoïste, et ne s’étant jamais sentie concernée par les affaires mêmes du pays où elle a pourtant décidé de résider, Epha a l’impression de vivre cela à travers un écran, sans être directement concernée.
  LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Une connerie humaine, simplement. Une guerre sans raison, un conflit sans justification. Persécuter et exécuter des individus ayant les mêmes fonctions humanoïdes que les autres n’est rien d’autre qu’un délire de supériorité entretenu par une idéologie infâme.
  AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Des actes horribles pour survivre, Epha en fait depuis qu’elle a été capable de se traîner dans les rues de Varsovie sur ses deux jambes. La survie, c’est une partie intégrante d’elle-même, une raison d’être, un membre important de son corps ; sa raison de respirer et de penser. Epha vit survie, pense survie, dort survie, mange survie. Depuis longtemps, trop longtemps. La trahison n’est qu’une conséquence de la capacité de survivre, un dommage collatéral qui ne peut être évité. La confiance n’est plus envisagée, si jamais l’a-t-elle déjà été. Mais la jeune femme n’a jamais vendu de nom pour cette survie précaire, elle a toujours résolu ses différents par elle-même, comme ses maux.
  EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — S’il est évident qu’elle n’acceptera jamais cette situation, il l’est moins quant à sa condition. Epha n’a pas besoin de fuir loin du pays mais ne peut se balader en tout inconscience, misant sur la discrétion et parfois allant jusqu’à se cacher comme une fugitive. Cela dit, en raison de sa place dans la mafia, elle se sait bien plus en protection que de nombreuses victimes de ce conflit. Même si elle sait pertinemment qu’après son époux et son enfant, elle est celle qui doit disparaître.
  QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Sans nul doute, et parmi les nombreuses visions qu’elle ait pu avoir, les corps inanimé de sa famille. Les prunelles éteintes de son défunt mari, et la marque violacée enserrant le cou de la petite Anna. Perdre la chair de sa chair, sa raison d’être, l’ancre qui lui permettant de garder maîtrise de soi et éloigner ses troubles, a été dévastateur. Epha est plus éprouvée que jamais par ces pertes, qui ont enclenché en elle une descente aux enfers qu’un mariage et une naissance avaient pourtant freinés.
ell — élodie


  MON ÂGE — 21yo. en fin d'année.
  MON PAYS — france.
  MON AVIS SUR LE FORUM — de toute bôôôté ! la rouille de tes os (epha) 2155442247  I love you 
  MON PERSONNAGE —la rouille de tes os (epha) 1491109958 ] inventé [] prédéfini [] scénario
  MON AVATAR — tatiana maslany, la badasse.
  COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — le projet sur bazzart.
  UN DERNIER MOT MAGIQUE — me lapidez pas pour la monstruosité que je pourrais pondre, je n'ai pas été sur un forum depuis un an la rouille de tes os (epha) 4037489304  Arrow 
divide ut regnes (c)


Dernière édition par Epha Szymborska le Mar 12 Aoû - 18:59, édité 6 fois
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la rouille de tes os (epha) Vide
MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:14


la rouille de tes os (epha) 576479bannTatiana1
hear my heart burst again
- nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser -

EXÉCUTION PUBLIQUE, PREMIER MAI 1998.

Le silence était assourdissant, assommant, sorciers de tout âge – et de tout sang – se massait dans un même mouvement devant l’estrade. Chaque pas martelant le sol résonnait en Epha comme un coup de tonnerre, une claque de l’au-delà. Une particule malsaine résidait dans l’air, certainement en raison des esquisses pittoresques de certains, ébauches carnassières d’individus désaxés, ou désemparés, observant le ballet macabre qui se profilait de seconde en minute. De peu, elle pourrait entendre résonner les battements effrénés des myocardes de chacun, d’excitation ou d’appréhension, de peur ou de réjouissance. Nul affront sur ces visages fermés, d’autres amusés – le pouvoir des masses, celui convergeant nombres d’idéaux éloignés en un point unique. Celui, par la démonstration, par un coup de maître, de soumettre toute une population. La jeune femme attendait calmement que quelque chose de commun se passe, la mort sans nul doute. Un frisson secoua son échine, la chair de poule passa imperceptiblement le long de ses bras ; nulle délectation dans les prochaines exécutions – pourtant, elle avait toujours eu une relation bien particulière avec les (futures) morts. De par sa manière d’être, tant dans les fissures de sa conscience que dans ses dons de voyance.

Une nouvelle impuissance s’emparait d’Epha, de ce sentiment d’abandon, de lassitude, peut-être un peu de lâcheté, qui s’installe lorsqu’une nouvelle ère s’annonce. Lorsque le faible a courbé l’échine, pieds et mains à terre ; lorsque le plus fort écrase l’indésirable, du sommet de son piédestal. Moldus, sorciers, mêmes guerres – mêmes erreurs, aussi. Celles de soumettre un peuple dans la terreur et la division, celles d’abattre les pièces dénigrées, les individus traités comme des parias, des animaux. D’une nouvelle idéologie, apparaissait une nouvelle erreur, celle de sa naissance, du statut de son sang. D’un choix qui ne leur appartenait pas, celui d’être né ainsi, un sorcier pouvait tout perdre – jusqu’à lui-même.

Epha observa les visages affligés des terroristes, de ces jeunes accablés de cette étiquette alors même que leur maturité n’avait pas encore cessé de se développer. Abattus sans émotions, sans moyen de défense. Ce n’était tant pas eux qui marqueraient réellement la jeune femme durant cette exécution, elle ne s’était jamais vraiment sentie concernée par ce qui se tramait à l’école de magie de Grande-Bretagne. Non, ce n’était pas ces jeunes assassinés avant l’âge, avant d’avoir vécu, avant d’avoir décidé ce qu’il adviendrait de leur vie. Mais l’image de leur professeur, de cette femme dont le combat imprégnait chaque parcelle de son être, de son regard aux rides de son visage abîmé, marqué par une vie de convictions. Ces corps désarticulés, frappés du sortilège de la mort, peignaient le funeste tableau de la réalité. Dans un conflit, lors d’une guerre, les premiers à disparaître sont les plus jeunes, et les plus âgés. Les plus faibles et emportés dans leur idéologie, et les plus dociles dans leur vécu et expérience passés.

Dans son passé, la mort était douloureuse, pour peu qu’on était abattu correctement ; une mort teintée de sang, beaucoup de sang – d’un rouge écarlate imprégnant les souvenirs d’un voile de souffrance. Aujourd’hui, la mort se teintait de vert, et s’avérait indolore.
Mais, même fantômes.




   LOI BS850 (article 29) — Les nés-moldus n'ont pas le droit de porter des baguettes magiques. Ils doivent les remettre au sein du département de l'Héritage où celles-ci seront détruites. (…)
L’effervescence était palpable dans la salle, l’électricité statique de l’excitation se faisait pressentir – cela dit, bien différente de celle stagnante dans la pièce voisine. Epha était adossée contre un mur, celui mitoyen au bordel voisin où une légère vibration due à la musique glissait sur les pierres. Le club des Petites Maîtresses, propriété de la famille Rosenbach – un lieu insalubre pour quiconque supporterait difficilement l’ambiance lourde qui y régnait, en maîtresse des lieux. La jeune femme n’avait jamais apprécié cet endroit, très certainement en raison de la condition des femmes entre ces murs, peut-être bien également en raison de la cupidité avide qui étincelaient dans les prunelles de certains hommes habitués des lieux. Plus encore, probablement en raison de la couleur rougeoyante des murs, outre la signification pour les propriétaires, qui n’était pas sans lui rappeler la couleur du sang et engendrait souvent des démangeaisons internes, éveillant ses démons endormis depuis trop longtemps à leur goût. Perturbée, torturée, aliénée. Bien pire que les femmes se paressant dans la luxure pour satisfaire la moindre envie, aussi excentrique soit-elle, de ces messieurs. Epha se saignait, s’éviscérait, s’arrachait de l’intérieur. Pulsion sauvage, instinct animal, conscience effritée – elle ne croyait en aucun Dieu moldu, être vénéré sorcier, l’Enfer était sur terre. En elle. Dans chaque globule de son flux sanguin, chaque neurone de sa boîte crânienne. « Tu avais raison. » Évidemment, qu’elle avait raison. Non pas qu’elle avait une confiance absolue en sa propre personne – bien qu’elle n’en était pas loin, mais il était rare que les visions dont elle était le réceptacle ne se réalisent pas. Prédiction furtive, image éphémère – cela ne relevait pas de la grande voyance, quelques images éparses au détour d’un rêve bien léger. Des baguettes enlevées par centaines, nul autre détail, pas de plus amples explications. La signification en était assez évidente, mais ils n’avaient su si l’ensemble de la population magique était concernée, ou seulement des individus désignés – bien que la réponse se faisait d’elle-même. Hypothèse bien trop certaine, dans cette purge à l’égard des nés-moldus.

Epha effleura son visage, imperceptiblement, nerveusement, et ses doigts vinrent masser délicatement ses tempes. Doucement, myocarde et envies contre-nature se calmèrent, et les désirs incertains s’effacèrent – jamais bien longtemps. Une main pressa son épaule, rapidement, sobrement, comme pour acquiescer les paroles précédentes. La remercier, par là-même. Un coup d’avance, dans ce conflit de grande envergure. Un peu de triche, pourrait-on aisément clamer. Une anticipation non négligeable, quoi qu’il en était. Grâce aux prédictions, même futiles, de la sorcière, les Rosenbach s’étaient préparés en avance à pallier à la détresse de nombreux sorciers. Des paroles fusaient en tous sens, les langues claquaient sur les palais, d’innombrables échos qui dansaient, flottaient dans l’air saturé de l’arrière salle du club. Un temps, Epha ne fut plus certaine si les voix qu’elle entendait étaient de celles présentes dans la pièce, et non dans un quelconque avenir – présent parallèle. Des images traversèrent son esprit, des souvenirs fugaces, d’un temps passé – d’un temps au goût de fer, teinté de douceur. L’effervescence de la jeunesse oubliée, désemparée, dans la vieillesse reculée de Varsovie ; quand, minots de tout âge, ils ramenaient leurs trouvailles à leur aîné ; quand, martyrs des adultes, ils ne pouvaient qu’accepter en silence les règlements de compte. Epoque éloignée, même combat, celui de se faire une place. La meilleure qui soit, pour survivre.  




HUIT ANS, VARSOVIE, LE TERRAIN VAGUE NON LOIN DE L’ORPHELINAT.
Des doigts frêles, pâles, presque brûlants, se pressèrent hâtivement sur la surface de ses cils pour y ôter le surplus de gouttes qui y perlaient. Un goût salé, un goût un peu rude, Epha se perdait. De la sueur ou de la pluie, peut-être même ses larmes, cette quelconque substance l’aveuglait. Ou bien était-ce un crachat, de ces enfants ignobles qu’elle ne pouvait distinguer dans ses soubresauts, ces piètres hoquets qui lui ôtaient la respiration en même temps que les coups qu’elle recevait. « Stara czarownica ! » Epha s’égarait, dans le temps et l’espace, sur les visages incertains qui l’entouraient. À travers son regard brouillé, elle ne distinguait que des formes aux allures irrégulières, percevait les insultes criardes, et les mains qui se pressaient de lui arracher les cheveux, et les pieds qui se hâtaient de lui martelait les muscles. Pathétique corps abîmé, de pantin désarticulé, de petite fille de la pauvre Varsovie, de ces enfants abandonnés, égarés, élimés par le temps et la misère, oubliés. Oubliés de tous, et d’eux-mêmes. Vieille sorcière, qu’on lui criait à perdre poumon, à cette petite chose recroquevillée sur elle-même. Une poignée de lettres soufflées par le vent, mais dont la pluie ne pouvait laver la dureté de cette insulte. Ce n’était plus des enfants autour d’elle, ce n’était plus les gosses de l’orphelinat appauvri ou des bas-fonds des vieilles rues. Ce n’était que des fantômes, des rires diaboliques quoique certainement apeurés, des injures polonaises. Epha flottait dans une réalité parallèle, petite fille échouée dans deux instants aussi présents l’un que l’autre. Les montres qui l’apeuraient n’étaient pas autour d’elle, pas entre ces marmots qui percevaient ses pupilles dilatées, presque blanches – trop blanches ; ils se trouvaient en elle. Dans les tréfonds de son être, que nul autre ne pouvait distinguer. Dans chaque fibre de sa peau, chaque parcelle de son hémoglobine ; dans ce souffle saccadé qui s’amenuisait, à la fois le sien et celui de quelqu’un d’autre. Quelque part dans la vieille Varsovie, l’âme d’un enfant s’éteignait. D’une balle dans la poitrine, délaissé dans sa flaque de sang. Un être que la petite fille aimait, qui l’avait protégé, guidé dans cette misère dans laquelle on oubliait les enfants abandonnés, mal-aimés. Un énième souffle rauque, un relâchement de ses poumons tiraillant ses entrailles. La douleur disparaissait doucement, mais la peur s’immisçait au plus profond de ses tissus musculaires, crispant sa mâchoire alors que la pression du corps se relâchait. Quelque part dans la vieille Varsovie, son ami allait être assassiné.
Et Epha se mourrait avec.

VINGT-NEUF ANS, GRANDE-BRETAGNE, UN ENTREPÔT DÉSAFFECTÉ PRÈS DE LONDRES.
Le flacon se brisa instantanément si tôt percuta-t-il le sol et une brume éparse s’en échappa, provoquant un toussotement léger. Qu’elle ne ressentit pas. Dans cette fraction de seconde où sa préparation lui glissa des mains et termina sa course selon la loi moldue de la gravité, Epha avait basculé dans une dimension que le commun des mortels ne pouvait percevoir. Elle ne comprend pas, pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus. Allongé là, à même sur les pierres froides de la jolie rue ; elle est tombée par terre en même temps que lui, s’étant retrouvée emportée par la chute de ce corps bien trop lourd pour elle. Alors elle s’approche à quatre pattes, inquiète, et s’accroche à son pantalon qu’elle secoue doucement. Pourquoi est-ce qu’il est tombé bêtement, son papa, pourtant si solide. Les mains tremblantes, Epha attrapa nerveusement le rebord de la table de bois. Un geste trop hagard, trop fort, et ustensiles et flacons entreposés là s’entrechoquèrent brutalement dans un carillon tristement mélodieux. Vingt-et-unes années maintenant, deux cents cinquante-deux fichus mois, et cette putain de malédiction qu’elle a vainement tenté de maîtriser dans la sueur et les larmes, parvint encore à la plonger dans cette amère impuissance si caractéristique de la perte. « Gówno ! » Mais ce ne fut pas l’insulte qui s’échappa d’entre ses lèvres que la jeune femme entendit, elle ne percevait qu’un sifflement taquin qui lui parvenait d’un présent encore ancré dans un futur proche. Elle ne lâche pas la jambe de son père, mais une de ses mains se porte instinctivement à son oreille alors que parmi les hommes qui s’approchent, l’un d’eux émet un sifflement dérangeant. Pourtant, elle ne fait pas attention à eux, à leurs sourires carnassiers alors qu’ils la regardent silencieusement agitant désespérément son géniteur. Il ne fait pas la statue son papa, même s’il a les yeux ouverts, fixés sur un point invisible au-dessus d’elle. Sa poitrine ne se soulève plus, pourtant une statue humaine respire quand même, elle le sait. Même une statue sorcière, comme son papa, et sa maman. D’ailleurs sa maman leur avait dit de faire attention, et son papa l’avait rassuré, il avait répondu quelque chose comme quoi ils n’étaient pas recherchés, elle avait entendu des mots comme ‘sang’, ‘mêlé’, ‘répression’. Des paroles trop compliquées pour ses trois ans. Un des hommes l’attrape par les aisselles pour la soulever mais elle s’accroche, elle se débat, elle ne veut pas qu’on l’enlève de son papa. Il y a quelque chose qui lui fait peur, outre le fait qu’il ne bouge plus, quelque chose qui a disparu de ses prunelles éteintes. Dans ses gestes désemparés, elle cogne la baguette d’un des hommes qui lui retourne une claque. Jamais on ne l’avait frappé aussi fort, que cela lui coupa le souffle. Les larmes surgirent si facilement, inondant le visage d’Epha, elle les ressentait aussi bien qu’elle avait senti la brûlure du coup sur sa joue. Son subconscient comprenait ce qui se passait un laps de temps avant sa conscience, elle n’était que l’esclave de ce don de voyance, soumise à l’imprévu et l’impuissance, le désespoir, et le courage qu’il en coûtait pour le surmonter. Elle n’a pas le temps d’appeler son papa, son cri s’étouffe dans sa gorge en même temps que l’homme appose ses mains autour de sa gorge. Elles sont bien trop grosses ces mains pour son si petit cou, tellement qu’il parvient presque à croiser les doigts derrière sa nuque. Elle comprend, dans son insouciance d’enfant, qu’il pourrait la briser, comme ça, dans un craquement, d’un seul geste sec. Elle a peur, terriblement peur ; elle ne peut plus respirer, elle se sent sursauter comme si son corps luttait contre un démon invisible. Mais c’est contre ces mains qui l’enserrent toujours plus fort, qu’il lutte. Contre ce regard d’un bleu brillant, et si sombre, qui l’observe, rictus indéfinissable posé sur les lèvres. Soudainement, elle ne trouve plus cette rue parsemée de fleurs si jolie. Pourquoi trouverait-elle sa mort jolie, d’abord ? Epha relâcha l’emprise de ses mains sur son propre cou, qui retombèrent mollement le long de son corps alors qu’elle s’affaissa sur le sol poussiéreux de l’entrepôt. Une plainte s’échappa de ses entrailles, profonde et mélancolique, salement déchirante. Un goût amer de bile lui assena la gorge, et le contenu déjà bien maigre de son estomac s’échoua au sol.
Plus tard, Epha arrivera trop tard sur les lieux, et ne pourra que constater de toute son impuissance, les cadavres déshumanisés de son mari et de sa petite fille. Le premier tué d’un sortilège propre et efficace, la deuxième assassinée cruellement de manière animale ; le tout discrètement. Un message, Epha. La brutalité moldue est également appliquée par les sorciers, un traitement à l’image d’une sang-de-bourbe.




Les faux-semblants, il était difficile de s’en délester une fois que l’on maîtrisait cet art à merveille. Le verre glissait doucement entre ses doigts, d’une main à l’autre, Epha paraissait songeuse, quoiqu’un peu perdue bien que physiquement présente ; elle n’avait pas touché à la nourriture dans son assiette si ce n’était pour se contenter de jouer avec du bout de sa fourchette. En réalité, elle était présente tout ce qu’il y avait de plus réel, attendant la première faille de son interlocuteur. Ramsey, également, se complaisait dans l’art et la manière du laisser paraître. Sur les rides de son front lui donnant un air soucieux, teinté d’inquiétude, il observait son amie en feintant de s’intéresser à son état actuel. Ils se perdaient mutuellement dans leurs mensonges, leurs secrets. Malgré le chemin qu’ils avaient mené ensemble, si longtemps, depuis le début. Ramsey, fidèle à lui-même, fidèle à son plus cher ami et époux de la jeune femme, Declan. Des foutaises, de l’incertain. Une fidélité si incertaine lorsque la peur et le chagrin pénètrent un être au plus profond de lui. Ramsey, Epha, un bout de lui, un bout d’eux, un bout des deux, se faisaient face dans le silence le plus pesant. Fidèles à la vie, fidèles à la mort. Surtout à la mort.

Lorsque, enfin, le sorcier porta son verre à ses lèvres et avala une bonne gorgée de son contenu, un vin quinze ans d’âge apporté par Epha, une esquisse se profila sur les lèvres de cette dernière. Fin du jeu, le voile s’affaisse et le masque tombe. Alors qu’elle posa délicatement son propre verre devant elle, Ramsey s’affaissa partiellement sur son siège, immobilisé en plein mouvement. « Paralysie musculaire. » commença la jeune femme, comme un écho en réponse à la question informulée de l’homme, dont les traits du visage s’étaient figés dans une surprise mêlée de consternation. Epha se redressa, et apposa son menton sur ses mains alors que ses coudes reposaient sur la table. Elle se délecta de l’évolution du silence, de ce changement d’atmosphère, moins pesante, moins secrète. Les secondes s’écoulèrent encore, une minute passa, puis une deuxième. « C’est plaisant, de ne pas entendre ton ramassis de conneries. Tu ne trouves pas ? » Plus une affirmation qu’une question, cette remarque. Le flot de mensonges que pouvait déverser cet homme pouvait s’avérer méprisable, salement fatiguant, et surtout irritable. Finalement, la jeune femme se leva doucement et s’approcha de son ami, laissant glisser ses doigts le long de la table de marbre pour aller ramasser le verre qu’il avait laissé tomber par terre et dont le contenu s’était déversé comme une flaque de sang. « Tu peux être tellement naïf, parfois. Tu pensais réellement que j’accepterais ton invitation en toute innocence ? Si facile. C’est la première fois que j’amène du vin, Ramsey. En toute amitié, j’entends. Autrement, tu sais ce qu’il advient des pauvres idiots qui en prennent une gorgée, en l’occurrence des individus comme toi. » Elle déposa délicatement le verre sur la table, puis admira son œuvre. Sa belle toile, où se peignaient l’inattendu et la consternation, l’erreur et la complaisance. Epha était rancunière, cela ne faisait plus aucun doute depuis si longtemps ; cela n’avait jamais été un doute quelconque. Elle arrachait ce qu’on lui prenait, elle retournait ce qu’on lui donnait, si ce n’était plus. Œil pour œil, dent pour dent. Cela avait toujours été ainsi, du terrain vague à l’entrepôt désaffecté. De fantôme en macchabées, d’amour en haine. Elle apposa sa main à l’emplacement du cœur de l’homme, le sentant battre sous ses doigts frêles, forts. Presque trop froids. « Paralyse partielle, en fait. Cette immondice bat encore et tes fonctions respiratoires ne sont pas touchées. Elle avait trois ans, Ramsey. Elle te considérait comme son oncle. Comment peut-on assassiner un enfant de ses propres mains sans sourciller ? » Il les avait dénoncé, et de cette trahison, ils en étaient morts. Sauvagement, brutalement. « L’immobilité est pour Anna. » Fidèles à la vie, fidèles à la mort. Une mort en équivalait à une autre, ou plus. Particulièrement plus, en l’espèce. Epha, la mère brisée, la veuve délaissée. Comme l’enfant abandonnée de jadis. Epha, le fantôme de sa propre existence, l’esclave de ses pêchés, de ses maladresses. De ses pulsions. Epha, la stara czarownica. Epha, le monstre. Le prédateur. Pour sa petite fille, elle lui avait pris ses deux enfants. Pour son époux, sa femme, et maintenant lui. Pour une famille, une autre. Un fourmillement glissa le long de son échine, s’échoua à la racine de ses cheveux. Ce sentiment de bien-être si particulier, cette mélancolique complaisance. Un léger soupir passa la barrière de ses lèvres toujours étirées dans une esquisse, presque discrète ; un soupir de lassitude, de fatigue, d’abandon, de renaissance. La jeune femme s’éloigna de quelques pas, pencha légèrement la tête sur le côté. L’envie de vengeance. Le plaisir de détruire. Un capharnaüm de pulsions contradictoires. Elle sortit sa baguette, du moins celle de son défunt époux. « Ça, pour mon mari. » Lumière verte, et Ramsey n’était plus.
À la vie, à la mort.
Declan, Anna.
Epha.
L’oubliée d’elle-même.

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Aiden Wheeler
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ϟ ANCIENNE MAISON : c'était un élève de la maison gryffondor, il a été préfet puis préfet en chef.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : nouvelle baguette fournie par la mafia, bois de noyer, croc de dragon, vingt-neuf centimètres et prédisposée à la lévitatio.n
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ϟ ÉPOUVANTARD : dorcas et ses deux enfants sous la menace d'un mangemort.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : fiancé à dorcas hopper et père d'un petit garçon de trois ans, james, bientôt père une seconde fois.
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:17

la rouille de tes os (epha) 3593521119 LE personnage
il me tarde d'en lire plus I love you
bienvenue ici ma belle la rouille de tes os (epha) 3593521119
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:23

bienvenue parmi nous la rouille de tes os (epha) 3865868227
bon courage pour ta fiche, hâte d'en voir plus sur ton perso ♥️


Dernière édition par Bellamy Callaghan le Lun 11 Aoû - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:25

merci beaucoup la rouille de tes os (epha) 3593521119 
j'espère ne pas te décevoir marine ! la rouille de tes os (epha) 2534075639
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:33

putain, tatiana, mon bébé I love you
orphan black et sa protagoniste, c'est juste la vie la rouille de tes os (epha) 2870128747
bienvenue ici, ton personnage a l'air fantastique  la rouille de tes os (epha) 1084901888 
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Victoire Starkweather
Victoire Starkweather
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ϟ PROFESSION : elle occupe depuis peu la position de leader des red thunder avec ginny weasley; cependant, elle maintient ses fonctions de mécanicienne et feu-follet auprès de la résistance.
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ϟ BAGUETTE MAGIQUE : elle a perdu sa vraie baguette à azkaban; celle qu'elle utilise présentement, elle l'a volée, et attend mieux.
ϟ PATRONUS : le prince des nuées de baudelaire, un fier albatros qu'elle ne fait que bien rarement apparaître.
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:40

Tatianaaa la rouille de tes os (epha) 1084901888 la mafia ceylebien la rouille de tes os (epha) 3508571908

Welcome here la rouille de tes os (epha) 3593521119
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 19:55

merci les filles ! I love you
je confirme pour orphan black et la mafia, ceylavie la rouille de tes os (epha) 1084901888 
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 22:39

J'aime ce choix d'avatar. la rouille de tes os (epha) 3207508622
Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 22:46

le personnage l'air génial, j’approuve totalement.
et que dire de l'avatar la rouille de tes os (epha) 2929279609
bienvenue chez nous ma belle I love you
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 22:50

TATMAS+MAFIA, JE.  la rouille de tes os (epha) 1885394892 la rouille de tes os (epha) 970503419 la rouille de tes os (epha) 1084901888 et puis ce début de personnage, bon dieu.  la rouille de tes os (epha) 2929279609 je viendrais t'harceler pour un lien.  la rouille de tes os (epha) 3207508622 
sinon, bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite!  la rouille de tes os (epha) 3713397922 
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 22:54

Bienvenue jolie fille !
Bonne chance pour ta fiche, et bon courage ! la rouille de tes os (epha) 3207508622
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyLun 11 Aoû - 23:44

ohlala que de compliments, merci merci pour cet accueil  la rouille de tes os (epha) 2534075639 I love you
gregory, avec plaisir pour le lien !  la rouille de tes os (epha) 2155442247 la rouille de tes os (epha) 3865868227
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Mafalda Weasley
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ϟ ANCIENNE MAISON : elle n'a pas étudié à poudlard mais beauxbâtons, elle était chez les antares.
ϟ PATRONUS : un caméléon.
ϟ ÉPOUVANTARD : la perte. de contrôle, de ses amis proches.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : il la hante, silhouette blanche au milieu des ténèbres. mais elle lui tourne le dos, encore, et lui assène un 'c'est compliqué' sans même le croire.
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 2:01

l'avatar, le pseudo, le personnage, je n'ai rien à dire de plus que mes voisins du dessus. la rouille de tes os (epha) 2155442247
bienvenue et bonne chance pour ta fiche. la rouille de tes os (epha) 1885394892
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Cho Chang
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ϟ PROFESSION : ancienne fugitive, elle est désormais bras droit de neville et sauveuse dans la résistance
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ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait d'un bois de séquoia et d'une plume d'hippogriffe, elle mesure vingt-six centimètres et est prédisposée aux sortilèges défensifs
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ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire au coeur de glace, éprise de deux hommes qui hantent ses nuits les plus sombres.
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 8:56

tatianna la rouille de tes os (epha) 2870128747 j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire  la rouille de tes os (epha) 2929279609 et puis le prénom la rouille de tes os (epha) 3825880913
bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 10:37

diantre, j'espère que je ne vais décevoir personne et faire un perso pourri  la rouille de tes os (epha) 1243160711 Arrow
merci beaucoup les filles ! I love you
& arden pour cho, c'est un choix parfait ! la rouille de tes os (epha) 3865868227
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 13:26

Quel choix, je plussoie! Bienvenue et courage I love you
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 14:54

merci !  la rouille de tes os (epha) 1160292464 la rouille de tes os (epha) 3593521119 
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 15:02

Excellent choix d'avatar, de pseudo, le personnage a l'air top également la rouille de tes os (epha) 1084901888 la rouille de tes os (epha) 1084901888 la rouille de tes os (epha) 1084901888

Tatiana la rouille de tes os (epha) 3825880913
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMar 12 Aoû - 16:50

merci belle demoiselle  la rouille de tes os (epha) 1084901888 la rouille de tes os (epha) 3865868227 
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMer 13 Aoû - 14:16



la rouille de tes os (epha) Tumblr_inline_mn47k3nsFP1qaxqrv

le vent souffle sur les plaines
tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

Fiche parfaite, voilà c'est dit ma petite Elodie I love you et Tiatiana te va si bien la rouille de tes os (epha) 3865868227

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition
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MessageSujet: Re: la rouille de tes os (epha) la rouille de tes os (epha) EmptyMer 13 Aoû - 14:24

je meurs de soulagement, tu me fais tellement plaisir la rouille de tes os (epha) 2534075639 la rouille de tes os (epha) 2534075639 I love you
merci merci merci la rouille de tes os (epha) 3865868227 
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