ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — vingt-cinq ans, né le vingt-cinq août dix-neuf cent septante six, non loin de York. PROFESSION — il est journaliste chez Sorcière Hebdo et compte bien gravir les échelons dans la profession le plus vite et le mieux possible. NATURE DU SANG — son ascendance est de sang-mêlé. BAGUETTE — bois de frêne, contenant une écaille de dragon, vingt-cinq centimètres, légère et facile à manier. STATUT MATRIMONIAL — célibataire, il n'est que très peu concerné par une éventuelle relation (sérieuse ou non) pour le moment. ANCIENNE MAISON — ancien serpentard. PATRONUS — autrefois, il créait un patronus qui prenait la forme d'un fennec. EPOUVANTARD — avoir la langue nouée et être dans l’impossibilité d'user de son poison préféré. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — une vilaine cicatrice le long du bras gauche, vestige d'un match de Quidditch un peu trop endiablé. GROUPE — shadow squad.

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MON ÂGE — dix-huit ans.
MON PAYS — belgique wesh.
MON AVIS SUR LE FORUM — envoûtant mamamia.
MON PERSONNAGE — [] inventé [] prédéfini [x] scénario
MON AVATAR — thomas sangster.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — bazzart.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — yolo je fais ma fiche au lieu de réviser.

Assis confortablement dans l’un des fauteuils à coté de la réception, le jeune aspirant journaliste regardait fixement le mur devant lui comme pour y chercher la moindre faille, le moindre écaillement de peinture. Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes qu’il patientait là, dans ce fauteuil, mais il était doté d’une patience légendaire que beaucoup lui enviaient. Aujourd’hui était un grand jour. Un jour de victoire, même, presque. Atticus avait décroché son premier entretien d’embauche pour une revue de presse anglaise. Depuis ses toutes jeunes années à Poudlard, le jeune homme avait aiguisé son sens de la récolte d’informations. Ayant l’âme et la prestance d’un digne successeur de Rita Skeeter, il pensait fortement avoir ses chances d’éblouir la journaliste chargée de rencontrer les postulants au titre de journaliste au sein de Sorcière Hebdo. La porte s’ouvrit alors et une divine créature apparut au coin du couloir, cherchant du regard le principal intéressé. Sourire carnacier et ravageur, Atticus savait comment plaire même s’il avait le physique d’un garçon de campagne et une carrure à briser d’un seul coup de bâton. Il avait cette malice dans le regard, ce sourire envoûtant, ces yeux perçants qui faisaient de lui une personne que l’on remarquait, sur laquelle on se retournait lors de son passage. Il avait ce « truc en plus » comme disaient certaines de ses connaissances. Une poignée de main ferme et de courtoisie et il s’engouffra, confiant, dans le bureau de la journaliste. Il tenta alors d’effacer l’idée qui lui trottait en tête ; journaliste chez Sorcière Hebdo n’était qu’un premier échelon, une première étape dans son plan de carrière. Certes, ce n’était qu’un début mais un début qu’il se devait de réussir avec brio. Se focalisant alors sur cet entretien, il chassa cette ambition permanente qui lui obstruait l’esprit. La jeune femme prit place derrière son bureau, coincée dans son tailleur de marque. Il prit place lui aussi, confortablement, et plaça ses deux mains entrelacées sur ses genoux, prêt à écouter la demoiselle. Cette dernière avait ce regard qui en disait long ; ce regard souhaitant vous prendre de haut et vous mettre mal à l’aise. Ils échangèrent quelques brèves banalités et ce fut assez pour Atticus pour avoir cataloguée la jeune femme : fausse, ennuyante, hypocrite. Elle se forçait tellement à avoir l’air gentille que ça en devenait une scène trop grossie. Elle ne voulait certainement pas engager quelqu’un qui peut-être, plus tard, pourrait lui voler une place plus hautement placée. Atticus la sonda du regard, pénétra ses yeux électrisants dans celle de la jeune femme et lorsqu’elle lui demanda la sempiternelle question « Pour quelles raisons pensez-vous que vous seriez meilleur à ce poste que les vingt autres qui attendent dans le couloir ? », il ne prit pas la peine de tourner sa langue sept fois. « Simplement parce que je peux déjà décréter sans vous avoir interrogée que vous êtes effrayée à l’idée d’avoir un nouveau collègue, que votre récent mariage est un échec cuisant car vous le suspectez de donner quelques coups de canif au contrat de temps à autre, que vous vous sentez terriblement seule et que vous êtes une ancienne obèse. » Il avait parlé sur un ton monocorde, en gardant son éternel sang-froid et son calme olympien. Le visage de la jeune femme se décomposa en l’espace d’une seconde et l’on aurait dit que l’on venait de lui annoncer qu’elle allait accoucher d’un gobelin. « Voyez, très chère, il suffit d’ouvrir grand les yeux et les oreilles. Votre façon d’agir à mon égard est révélatrice d’une certaine peur concernant ces entretiens d’embauche, les cancans des deux réceptionnistes se sont révélés très intéressants puisque j’ai appris en tendant l’oreille que vous aviez confié à l’une d’elles des doutes sur la fidélité de votre récent mari, la présence de votre bague de mariage sur le bord du bureau et non pas à votre annulaire signifie clairement que vous souhaitez vous afficher comme libre et ce cadre photo à gauche de votre main vous montre avec une bonne trentaine de kilos en plus il y a... hm... je dirais, deux, trois ans ? Sacré régime que vous avez fait là. Vous feriez les choux gras du prochain numéro à vous toute seule. » Lorsque le jeune homme sortit, toujours aussi décontracté, du bureau de la journaliste vraisemblablement sur les fesses, il était déjà en train de réfléchir à la couleur des murs de son désormais futur bureau. Telle était la façon dont Atticus percevait sa vie ; se créer un but et y parvenir, rien de bien compliqué.