ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Il y a de cela vingt-deux ans, le 25 janvier 1979 précisément, au coeur de l'énigmatique Ecosse, dans la demeure ancestrale des Nott, une nouvelle venue prénommée Callidora donna naissance à son premier enfant. Pour la beauté de l'histoire, les heures de souffrance furent mises de côté. Tout comme l'entêtement du petit Theodore refusant de montrer le bout de son nez. Peu de monde peut encore témoigner que ce nouveau-né ne devait être que le premier dont les cris raisonneraient dans la grande maisonnée maintenant délaissée. PROFESSION — La profession de Theodore n'en est pas vraiment une ou plutôt elle est devenue sa philosophie de vie, il est un agent double qui double tout le monde. L'homme ne travaille que pour son propre compte, se jouant de cette guerre pour en retirer le plus d'avantages. Parce que même si l'idée de contaminer son sang le dégoute au plus haut point, il ne conçoit pas le fait de déclencher une guerre. Son seul camp est lui-même ce qui facilite amplement la prise de décision. Pendant à peu près trois ans, l'homme a disparu, rentrant dans la résistance ou plutôt s'insinuant peu à peu dans ses méandres afin d'en obtenir les secrets. Pendant tout ce temps où il jouait l'ami, il n'était au fond qu'un serpent envoyé par la brigade rouge, un employé du service d'infiltration et d'espionnage qui poursuivait la mission qu'on lui avait confiée. Sauf qu'il n'était pas que cela, il était un homme qui servait sa propre cause, s'amusant à berner les deux camps pour sauver sa propre peau. Parce que tout cela, il n'en a que faire. Depuis peu de temps, sa mission est terminée, il n'a toutefois pas encore réintégrer la Brigade profitant d'un temps de repos ou peut-être d'un moment pour se remettre les idées en place. NATURE DU SANG — L'idéologie du sang a toujours été forte chez les Nott et le petit Theodore a eu tout le loisir d'entendre ses ancêtres lui narrer l'importance de conserver un sang parfait. Dernier des siens et parfait égoïste, certains auraient pu croire qu'il se moquerait de conserver cet héritage, il n'en est rien. Personne ne sait si ce sont les idées de ces prédécesseurs qui se sont ancrées dans son esprit ou bien sa volonté propre mais jamais le nom des Nott ne sera barré du registre pas sa faute. BAGUETTE — La baguette de Theodore est faite en bois de cornouiller tandis que le coeur de cette dernière est composé d'une griffe d'hippogriffe et mesurant vingt-cinq centimètres. Elle est prédisposée dans les sortilèges informulés. Au fond, sa baguette aurait pu être tout autre que cela n'aurait rien changé pour lui, il n'est pas du genre à penser qu'une baguette exceptionnelle amène forcément un sorcier qui l'est tout autant. STATUT MATRIMONIAL — Avoir l'avenir de la famille Nott sur les épaules aurait pu pousser Theodore à se lancer à coeur perdu dans la chasse à la parfaite sorcière. Trouver la perle rare qui redonnerait plus d'un héritier à la maisonnée. Il n'en est toutefois rien. Du haut de ses 22 ans, l'homme ne pense absolument pas à se caser, il trouve même l'idée risible. Au contraire, il préfère encore profiter un peu de sa liberté avant de s'enchainer à vie à une demoiselle qui n'aura pour lui jamais aucun autre intérêt que celui de renflouer sa maison tout en préservant la pureté de siens. Pour lui, l'amour est une notion totalement surfaite. ANCIENNE MAISON — Le jeune homme a passé sa scolarité dans la maison Serpentard ce qui ne l'a pas particulièrement touché. Comme si le choixpeau magique aurait pu l'envoyer autre part. Theodore n'a jamais été le genre d'adolescent à courir voir les matchs de Quidditich ou à tenter d'avoir de répondre aux questions des professeurs pour amener des points dans sa maison. Il ne détestait pas non plus quelqu'un parce qu'il n'était pas de la même maison, cette façon de penser lui a toujours paru si puérile. Cela ne veut pas dire qu'il appréciait la personne pour autant. Il restait seulement en harmonie avec sa propre personne ce qui parfois était assez compliqué en soi. PATRONUS — Theodore n'a jamais été capable de réaliser le sort du patronus, aucune fumée blanche n'a jamais réussi à s'échapper de sa baguette. Les raisons de cette incapacité sont inconnues ou peut-être multiples. Peut-être que vivre avec un mangemort n'assure pas un épanouissement réalisé dans le bonheur. Peut-être que la perte de sa mère a tôt fait de lui faire enfuir les souvenirs heureux au plus profond de son être, si loin qu'ils en deviennent non-douloureux. Peut-être qu'il ne s'agit de rien de cela, peut-être qu'il est tout simplement incapable d'éprouver assez de bonheur pour y arriver parce qu'il est un être égoïste, capable de tout même du pire. EPOUVANTARD — Pendant une grande partie de son existence, son épouvantard a pris les traits de sa mère non pas belle et souriante mais semblable à un mort-vivant. Toutefois, depuis qu'il est rentré de sa mission, il a eu le loisir de constater que certaines choses avaient changé et que maintenant ce dernier prend la forme d'une femme, elle ne dit rien, elle n'est pas horrible à regarder, ni zombifier. Non, elle se contente de le regarder droit dans les yeux tandis que des cris horribles sortent de nulle part. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Seul un idiot penserait qu'en arrivant frais et comme une fleur, il est possible de s'infiltrer dans la résistance. Pour passer pour un homme qui a échappé à la mort, il n'a pas hésité à s'infliger certaines blessures qui bien que refermées depuis longtemps ont laissé quelques cicatrices sur son corps. Toutefois, la plus imposante est celle qui s'étend dans son dos, l'infiltration n'est pas sans danger et cette marque le lui fera comprendre à vie. Malgré tout cela, celle qui pour lui représente le plus n'est pourtant qu'à peine visible c'est une minuscule entaille sur son bras, un bobo qui n'aurait laissé aucune marque s'il n'avait pas tant tenu à ce que ce soit le cas. GROUPE — hear me roar (pas certain que ça soit le bon)

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MON ÂGE — majeure mais pas vaccinée
MON PAYS — le plat pays
MON AVIS SUR LE FORUM —
MON PERSONNAGE — [x] inventé [x] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Jack O'Connell
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Bazzart
UN DERNIER MOT MAGIQUE — Abracadabra ?

no kid anymore CIl ne partait pas, il ne partirait plus jamais. Non, il s'était installé, doucement, comme s'il était un ami et peut-être que finalement c'est ce qu'il était devenu. Lui qui était-il ? Rien d'autre que le silence, parfois si réconfortant mais par moment capable de briser les coeurs les plus durs. Pour lui, il devenait une délicate harmonie. Tel un musicien, il composait sur sa douce mélodie des idées qu'il enfermait précieusement dans son esprit. Le petit homme savait combien les mots pouvaient penser, combien une vérité omise permettait d'arriver à une situation plus agréable. Au début cela n'avait été que de tous petits mensonges, des moyens détournés de monter dans le grand chêne du jardin. Petit à petit, ils étaient devenus une manière de fonctionner dans la grande maisonnée. Silence et mensonge avaient observé les deux mâles se faire face si souvent. Le senior cachant une partie de sa nature, préférant la révéler, petit à petit, au junior qui feignait un intérêt certain pour tout ce qui se racontait dans la grande pièce marron. Des cours après les cours, des leçons à apprendre, un passé à comprendre. Il devait savoir ce qui était advenu de ses ancêtres. Combien ils s'étaient battus pour les idées qu'ils pensaient juste, pour garder un sang pur. Alors, Junior écoutait, se laissait bercer par l'histoire des siens, du monde sorcier, de la société. La grande pièce marron renfermait le savoir, le moment le moins silencieux de la journée. Le silence ne les dérangeait pas, il les protégeait des mots qui ne pouvaient être prononcés, de regrets qui ne partiraient jamais, de cette impression qu'elle restait là, avec eux. Junior refusait souvent de penser à elle, de se rappeler combien son rire pouvait apporter de la gaité. Parce qu'elle était le tout, la pièce apportée, celle qui n'avait pas le sang des Nott dans ses veines. Malheureusement, elle n'avait pas résisté et maintenant, ils ne savaient plus totalement fonctionner. Ils se cherchaient une méthode dans laquelle tout ne se désagrégerait pas. Oh les nourrices avaient bien fait leur travail mais à un moment, ils s'étaient éloignés. Le senior poursuivant dans sa vision de la justice tandis que l'enfant commençait à développer ses propres idées. Le grand sorcier pensait avoir bien pratiqué, que ses leçons resteraient dans l'esprit de son enfant, que celui-ci ne serait pas trop influencé par les idées progressistes et ridicules qu'enseignaient certains professeurs de Poudlard. La maisonnée, il avait bien fini par la quitter, maintenant, c'était dans les dortoirs qu'il se plaisait à retrouver une bride de silence. Un acte qui se relevait malheureusement d'une complexité importante. Ils étaient là, pas tous, mais certains l'épiaient comme s'ils cherchaient à découvrir si le mal avait rongé son organisme. S'il allait devenir le fils de son père. Les nouvelles allaient vite, les mots sortaient parfois, il les entendait sans pour autant réagir. Il restait de marbre, emmurer vivant dans un monde où ils n'avaient guère d'importance. Les autres n'étaient à ses yeux que des pions, des êtres dont il pouvait se passer sans ressentir la moindre gêne. L'adolescent les trouvait idiots, ces êtres vivants, pensant que leur vision du monde valait mieux que celle d'autrui. Oh, il n'était pas l'élu possédant la vérité absolue. Il était simplement un être en soi, capable de penser par lui-même, choisissant de ne pas entrer dans cette masse de sombres idiots. La pureté du sang possédait plus d'un avantage mais celui qui l'exaltait au plus haut point était sans aucun doute le manque de tares intellectuelles. Il les observait si souvent ces bouffons croyant qu'en amusant la galerie leur stupidité serait moins flagrante. « Nott, tu es demandé dans le bureau de Rogue. » Cette phrase le fit doucement reprendre contact avec la réalité. Qu'est-ce que le directeur de sa maison pouvait bien lui vouloir ? Il ne faisait pas partie de ses lèches-culs persuadés que quelques réponses bien données amenaient une vie meilleure. Il n'était pas le genre d'idiots intéressé par ce concours de maison. Il ne le serait jamais et son manque d'esprit d'équipe n'était au fond que la révélation profonde d'un égoïsme que les années n'avaient fait qu'exacerber. Arrivant finalement devant le bureau, le sorcier toqua doucement à la porte. Oh, il ne craignait pas ce qui l'attendait, rien ne pouvait l'effrayer. Il n'était pas n'importe qui. « Professeur Rogue vous vouliez me voir ? » Dans les mots qu'il employait rien ne laissait paraitre combien il se moquait éperdument d'être bien considéré par l'homme qui lui faisait face. Combien il pouvait, comme à l'ensemble du corps enseignant, trouver certaines de leurs mimiques d'un ridicule sans fin. « Asseyez-vous Nott. » Et il obéit, parce que ce n'était pas le genre de situation où son esprit pouvait se rebeller, décidant de choisir une autre voix. « Je n'ai malheureusement pas une très bonne nouvelle à vous annoncer. » Son sourcil droit s'arqua. Que pouvait-il lui arriver de si dérangeant ? Et il écouta, pour une fois, il ne perdit pas une miette de ce qui était raconté. Il savait que le regard observateur du directeur n'annonçait rien de bon. Qu'il cherchait à voir l'émotion se déverser dans son regard mais il n'en était rien. Ils se contentaient d'écouter sans laisser paraitre une seule chose. Le discours terminé, il se leva sans demander son reste. « Merci de m'avoir prévenu professeur, veuillez m'excuser mais je ne veux pas être en retard pour mon prochain cours. » Et il s'en était allé, comme si le monde n'avait pas changé, comme si ce qu'il avait appris n'était rien de bien important. Parce qu'il était un homme de l'intérieur, un gardien de secrets, un corps qui changeait sous sa propre volonté. « Nott, tu es encore là. Quel dommage. J'étais persuadé que les dégénérés dans ton espèce finissaient par être emmené à Azkaban. On dit toujours que la pomme ne tombe pas loin de l'arbre ce n'est seulement qu'une question de mois avant que tu ailles le rejoindre. » En d'autres temps, son corps n'aurait pas bougé d'iota en direction de l'autre homme. Il se serait contenter d'avancer mais parfois le corps ne peut supporter la décharge de l'intérieur, alors il réagit. Une minute tout au plus, c'est le temps qu'il mit pour prendre conscience que son corps se trouvait au-dessus de celui de son adversaire et que le nez de ce dernier n'était plus aussi droit qu'au départ. Un peu de sang se trouvait sur ses mains. Non, il n'était pas comme son père. Il n'était pas un mangemort. Non, il n'avait pas décidé de donner allégeance à un homme dont l'existence prenait maintenant la forme de rumeurs. Etrangement, il ne pensait pas que Potter était cinglé. Son père n'aurait pas été emprisonné pour servir une chimère. Ce temps était maintenant passé. Il venait aujourd'hui de devenir le dernier des Nott parcourant cette terre et un nez cassé, c'était peu cher payer pour l'avoir cherché. Il n'était pas un sorcier comme les autres, non, dans son être brule un feu qui jamais ne s'éteindra. Une volonté ne se formalisant pas du bien et du mal. Etre un Nott donne l'avantage de ne pas se poser ce genre de questions.

the new era Le chaos était partout autour de lui. Il ne pouvait l'éviter tout comme les autres élèves. Certains criaient, d'autres pleuraient, d'autres encore se révoltait contre le nouveau système mis en place. Lui, il gardait son ami silence tout contre lui, se contentant d'observer la folie qui s'était dégagée en si peu de temps. Huit jours c'est le temps qu'avait mis l'école de sorciers pour exploser. Une action à laquelle il ne trouvait qu'une faible utilité. L'avantage avait changé de camps et étrangement, il ne faisait pas partie de ceux qui fêtaient cela avec le plus d'envie. Parce que le monde ne lui paraissait pas meilleur qu'hier. Il changeait pour un côté bien plus noir. L'emballage était bien plus joli à regarder puisqu'il lui offrait une liberté qu'il n'aurait pu posséder avec l'ancien. Parce qu'il s'en sortait bien. Il était un pur, quelqu'un dont la famille n'avait pas laissé son sang se laisser souiller pour un moment de plaisir. Le monde entrait dans une nouvelle ère dans laquelle il fallait évoluer. Oh tout cela était bien loin de lui faire peur, il n'était pas celui qui devait craindre, il ne le serait jamais. Il était du bon côté de la barrière non ? Un père mangemort sous un régime décidé par Le seigneur des ténèbres ? Que pouvait-il bien lui arriver. Theodore vomissait sur cette étiquette toute faite, sur ces gens qui maintenant se montrait compatissant avec sa personne. Parce qu'il avait perdu un père, peu de temps avant la liberté nouvelle. Gentiment, il les envoyait se faire foutre, parce qu'ils ne l'intéressaient pas. Il n'était pas sorcier à accepter quelques courbettes pour des amitiés vaines et sans aucune valeur à ses yeux. Dans le chaos ambiant, il avançait, doucement, comme l'ombre qu'il se plaisait à être, il se dirigeait vers la personne qu'il avait envie de voir. Sa victime apparut un peu trop vite à son goût à sa vue mais il n'en avait que faire. La baguette du sorcier était pointée sur sa tête comme s'il s'attendait à une certaine envie de duel de sa part. Non, il n'était pas là en tant que bon petit soldat prêt à défendre la même cause que son géniteur. Il n'avait aucune cause à part la sienne. « Je ne suis pas venu pour t'attaquer ou pour t'aider. Je voulais juste te donner cela. » Et il lui lança une petite bourse en cuir contenant une partie de son argent. L'homme le dévisageait se demandant sans aucun doute si Theodore Nott n'était pas devenu malade. Peut-être l'était-il depuis toujours ? Peut-être qu'on finirait par l'enfermer à St Mangouste et qu'on ne le laisserait plus jamais sortir. Il s'en moquait éperdument. « Pourquoi ? ». A cette question, il l'attendait et finalement la réponse était toute faite dans sa tête. « Pourquoi pas ? Je suppose qu'avec toute cette agitation nous n'allons pas pouvoir aller à Pré-au-Lard autant que ça serve à quelque chose. Et disons que je fais un pari avec moi-même. Est-ce que l'argent contenu dans cette bourse s'éteindra avant toi ou est-ce que tu perdras la vie avant d'avoir pu tout le dépenser ? » Et il s'éloignait sans un mot de plus comme si ce qu'il venait de dire constituait une réponse en soi, dans son esprit c'était bel et bien le cas. Il ne choisissait pas de schéma habituel pour agir, il se contentait de poursuivre sa propre route qui l'avait conduit à vouloir un tant soit peu rendre le duel plus intéressant. Comment des jeunes gamins pas encore diplômés allaient-ils pourvoir survivre dans un monde qui allait sans nul doute vouloir leur mort s'il n'était pas un tant soit peu aidé par la valeur la plus sur du monde : l'argent ? « Essaye de survivre au moins jusqu'à ce soir Longbottom. » Et il s'en était définitivement allé. Cette bataille n'était pas la sienne. Le camp des gentils c'était bien trop mièvre pour lui. Il ne survivrait pas un jour avant de demander à en finir sur-le-champ s'il devenait une personne douce et défendant la vie des bébés lapins. Non, ce n'était pas sa nature.

the end Son regard avait perdu toute humanité tandis que tout son être semblait être parcouru de tremblements. Était-ce le froid régnant dans le camp de fortune qui le rendait toute chose ou le silence nouveau qui y régnait ? Il n'en savait rien ou plutôt, il avait arrêté de réfléchir. Tout n'était plus qu'action. Parce que Theodore savait depuis le début quel serait sa mission, ce qu'elle l'amènerait à faire et surtout la seule fin qu'elle aurait. Aujourd'hui était le jour de liberté, celui où Theodore Nott ne serait plus un réfugié, un homme fuyant un système pour lequel il n'éprouvait que de la haine. Oh l'homme avait joué son rôle à la perfection, après des jours d'errance, seul dans les bois, il avait fini par tomber sur le groupe de réfugier qu'on lui avait demandé d'infiltrer. Tout avait été prévu, tous les détails inventés, retirés de sa propre histoire pour en créer une nouvelle. Le plus facile avait été de se servir de son père, de l'élément le moins glorieux de son histoire comme un atout à sa décision. Un enfant, élevé par un monstre dont le seul désir était de voir le retour du seigneur des ténèbres. Chaque jour, le pauvre enfant devait supporter son affreux discours, ses vilaines pensées pour les nés-modus. Combien son emprisonnement avait été un soulagement car il avait ressenti qu'il pouvait enfin se dégager de sa propre personne, devenir un être à part entière et se battre pour ses propres envies. Un tissu de mensonge, une manière de montrer qu'il n'était pas l'odieux garçon un peu sadique qu'on se plaisait à dire. Et peu à peu, il a réussi à les embobiner, à leur prouver qu'il n'était en aucun cas un membre de la brigade rouge que c'était justement en voulant entrer chez les rouges qu'il avait compris combien le monde avait besoin du bien pour combattre le mal qui dominait maintenant toute vie en Grande Bretagne sorcière. Finalement, tout ce qu'il avait fait n'avait été que transformer la vérité pour la retranscrire à son avantage. Ce n'était pas vraiment un mensonge, c'était plutôt rendre les choses différentes. Peut-être bien que la mort de son père lui avait fait comprendre combien se serait ses propres traces sur cette terre qui importerait. Et il n'était pas d'accord avec toutes les idées proposées par le gouvernement même s'il en était devenu un soldat. Un membre de la brigade rouge pourtant dénué de tout uniforme. Parce que le mensonge et la tromperie étaient ses armes, il fut choisi pour infiltrer la résistance, trouver dans cet assemblage mal formé, un petit groupe. Et il devait devenir l'un deux jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de secret pour lui, jusqu'à ce qu'il puisse rentrer à la maison. Personne n'avait jamais deviné combien il lui était difficile de ne pas appeler un né-moldu sang-de-bourbe. Ni non plus comment il pouvait trouver déplaisant de les côtoyer. De les entendre se dire qu'ils étaient le bien, que leurs actions permettraient de sauver le monde sorcier. Mais lui, il avait bien compris, qu'aucun des deux camps ne pouvaient arriver à cet eldorado. Parce que l'un comme l'autre laissaient passer la violence. Aucun des deux côtés ne l'avait amené vers le bien, dans un cas comme de l'autre, sa baguette magique n'avait fait que répandre la violence et la mort. Il haïssait ces bons penseurs incapables de voir le mal qu'ils propageaient. Parfois même, il avait envie de s'arracher les cheveux en voyant combien ces personnes prétendaient contenir les clés d'un mieux vivre. N'étaient-ils pas des proies chassées ? Des êtres qu'on trouvait maintenant si répugnants ? Mais par le passé, certains n'avaient-ils pas fait de même ? Considérer qu'un être intéressé par le mal n'était qu'une répugnante créature ? Oui, aucun des deux partis n'arrivaient à avoir sa préférence. Dans sa tête tout cela était bien loin d'une bataille entre le bien et le mal, entre le juste et les ténèbres. C'était un jeu de pouvoir dans lequel il y aurait toujours un perdant et un gagnant quel que soit l'issue. Aujourd'hui, la flèche pointait en direction des dirigeants actuels et il venait sans doute d'aider un peu plus cette voie. La mort, voilà ce qu'il laissait sur passage, des corps qui pour la plupart semblaient endormis. Le poisson contenu dans la soupe de ce midi lui avait permis d'en éliminer certains, d'autres ayant compris la supercherie avaient tenté de le tuer mais il avait été plus rapide, plus malin. Sans une once de remords, il avait décimé des personnes avec qui il venait de partager du temps, avec qui il avait feint de s'amuser, avec qui il avait combattu. Sans aucun regret, il avait éliminé l'homme qui lui avait sauvé la vie après une mauvaise embuscade. Ils étaient tous partis rejoindre un monde meilleur, tout sauf elle. Ils se faisaient face depuis quelques minutes maintenant et le silence continuait pourtant de régner. Elle avait compris toute seule ce qui venait de se passer. Que le Theodore Nott qu'elle connaissait n'était qu'un mensonge, une tromperie dans laquelle elle avait plongé un peu trop facilement. Elle se sentait salie par de veines promesses, par un homme qui ne représentait rien de ce qu'elle attendait, rien de ce à quoi elle croyait. Mais dans tout ce flot, elle refusait de lui faire le plaisir de réagir. Non, elle ne désirait pas attendre combien il avait dû être dégouté de supporter sa présence, de devoir prétende apprécier une sang-de-bourbe. De l'avoir embrassé pour enlever la méfiance de certains. Elle se sentait ridicule de l'avoir apprécié d'avoir commencé à l'a... Non, elle ne penserait pas à ce mot, il n'en valait pas la peine. « Je continuerais de te regarder droit dans les yeux jusqu'à la fin. » Et il savait qu'elle était honnête parce qu'elle l'avait toujours été cette sang-de-bourbe. Pour rendre un mensonge plus crédible, il fallait parfois faire des sacrifices et elle avait été le plus horrible de tout. Prétendre apprécier une telle femme l'avait détruit, lui avait si souvent donné envie de vomir mais elle était bien vue sur le camp et quoi de mieux pour confirmer son histoire qu'observer un Nott main dans la main avec une dégénérée de naissance ? Mais contrairement à beaucoup de gens de sa race, elle était maligne, assez pour savoir qu'une seule issue résulterait de cet échange. Et elle restait digne pour une morte respirant encore. Elle savait qu'elle ne pourrait pas gagner contre lui et étrangement cette résignation était loin de le satisfaire pleinement. « Fais-le. Pour une fois au moins tu montreras ton vrai visage et ce que tu penses vraiment de moi. » A cet instant précis, Theodore aurait vraiment donné beaucoup pour être capable de lancer un sortilège impardonnable sans avoir besoin d'ouvrir la bouche mais il n'était pas un sorcier suffisant puissant pour réaliser cette prouesse. D'un seul geste, il pointa sa baguette dans sa direction. « Avada Kedavra. » Elle lui sourit. L'éclair vert fit son apparition. Tout était fini. Il était maintenant libre de rentrer chez lui et en laissant sur son passage, juste un tas de cadavres, juste ça n'est-ce pas ?

Okay. Je. Ta. fiche.     Franchement j'ai juste adoré ta représentation de Théodore, vraiment. Tu respectes les quelques éléments que JKR a mis à notre disposition pour ce personnage tout en te l'appropriant c'est fou. J'aime ta vision du personnage, j'aime le fait qu'il ne soit ni tout blanc, ni tout noir mais qu'il soit vraiment un personnage complexe sans être un cliché soit du résistant héroïque ou du méchant mangemort pas bô.   Tu as une très jolie plume (malgré deux trois fautes que j'ai pu voir, rien de méchant malgré tout ) et je te valide avec grand plaisir ! A savoir qu'un lien avec Tobias n'est même pas négociable    

   Félicitations petite chouette, te voici validé   Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin   voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
   Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition