Merci de répondre aux questions suivantes afin de savoir où penche votre personnage. Soyez précis !
 QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? —

Comment s'accommoder de la catastrophe et de la barbarie ? Ceux qui se taisent méritent le même sort que ceux qui agissent.

Ma famille est sans doute ravie de faire partie de la grande intelligentsia des tortionnaires et des génocides. Un jour, aussi pur que vous pensez votre sang, vous vous roulerez dans souillure et la ruine. Et je serais là. Ou mes enfants, ou les lointains descendant de mes enfants. Ils porteront mon nom pour que vous vous rappeliez que c'est par ma main que vous chutez.  Alors je prendrais vos armes, tout ce qui coupe, et tout ce qui fait couler le sang et j'irai dans vos maisons. J'irais tout droit au milieu de vous,  hommes imbéciles, et je me ferais exploser avec une joie que vous ne pouvez même pas imaginer. Je vous offrirai une beauté égale à ce que ce siècle a produit en laideur. 

 QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Je revois très précisément l'enfant qu'il était quand il a franchi pour la première fois les portes de la Grande Salle. Ses épaules frêles et sa douceur. J'ai aimé le petit garçon pour sa faiblesse merveilleuse. C'était un   adolescent humble qui portait un destin  trop lourd sur ses épaules. Il a fini par l'écraser et  cela ne cesse de me briser le coeur. Je ne veux pas me consoler, laisser la douleur s'apaiser. Pour ce qui est de l'ordre du phoenix, je ne peux que comprendre leurs actes. Il aurait fallu frapper plus fort, sans doute, mais sans eux, l'espoir aurait été écrasé, rapté, réduit en cendres.  
 LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Le sang est constitué de fer. Le fer n'a aucune valeur marchande. Demanderiez-vous à un Sang-Pur de se vider de son sang pour payer ses dettes ? La vie humaine, par contre, est inestimable. Le sacrifice est un prix élevé pour servir la cause qui nous semble juste. Ainsi, j'estime les actes et non l'ascendance. D'autant que la consanguinité a tendance à produire des résultats pour le moins étonnant.  Quant aux sévices que subissent les nés-moldus, ils sont tout simplement intolérables.  Sang-mêlée moi-même, je prendrais mille fois leur place. Non comme proie mais comme martyre au sens premier du terme, c'est-à-dire comme témoin. Ainsi, quand il sera temps de juger les bourreaux et de le devenir moi-même, je les mettrais devant leurs actes et leur infligerai l'exacte punition pour leurs crimes. Oeil pour Oeil. Dent pour dent. Mort pour mort.
 AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Pour survivre, nous assassinons, volons, extorquons. Il existe des victimes collatérales à tout conflit. Je ne les oublie pas sans me sentir responsable. Le libre-arbitre appartient à chacun et ils n'ont jamais été forcé de se terrer comme des pleutres dans les jupes d'un gouvernement extrémiste. La peur n'explique pas tout.  Mon seul regret sera pour les justes qui nous on protégé pendant les premières heures du conflit alors qu'il n'existait nul lieu où nous cacher et qui sont tombés pour nous avoir apporté de l'aide.
 EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Il m'a fallu fuir et prendre le maquis afin de rechercher une faction appropriée et s'organiser. J'accepte de mourir pour la cause et de payer le prix du sang et de l'exil pour faire tomber la tyrannie.
 QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — De voir la foule silencieuse rassemblée pour la curée. Les corps sans vie d'adolescents s’amoncelaient les uns sur les autres,  en une somme monstrueuse de l'horreur et de la terreur. Personne n'a bronché. J'aurais voulu m'arracher les yeux pour ne plus les voir et me crever les tympans pour ne pas entendre ce vide assourdissant des consciences satisfaites.