CHAPITRE 1 + FLASHBACK. La neige tombait sur Londres comme une grande nappe blanche. Cette hiver, c’était plus tôt frisquet, enfin, un peu plus que les autres où Dymphna avait participé. Dehors, on pouvait y trouver toutes les lumières de noël. Dymphna, depuis son plus jeune âge, avait toujours aimé l’effet que les lumières faisaient quand elles reflétaient sur la neige. L’ambiance de cette festivité rendait tout le monde de plus en plus excité, dont elle. Elle avait seulement dix ans cette journée-là. Dymphna était une jeune petite fille assez solitaire, en fait. Elle aimait beaucoup être seule et tomber lunatique dans son coin, sans que personne ne la dérange. Elle était comme ça, c’était une partie de sa personnalité qui ressortait le plus chez elle. C’était une très bonne enfant, mais de temps en temps, ses parents se doutaient de sa santé mentale. Pas niveau psychiatrique, mais bien psychologique. Ils se demandaient si elle n’avait pas des troubles de concentration. À l’âge de dix ans, habituellement, c’est là qu’on peut y découvrir des symptômes. Seulement, ils ont été à mainte reprise voir des spécialistes, et puis rien. Ils ont décidé de la laisser faire, pensant que tout ce cirque allait passer. Dymphna avait ses deux petites mains complètement aplatis sur la fenêtre de son salon. Elle regardait les flocons de neiges tombées doucement et s’écraser contre la fenêtre où elle se trouvait. Ça faisait déjà plusieurs fois qu’elle rêvait d’attraper un petit flocon pour pouvoir le faire neiger dans son salon. Elle trouvait ça si beau, lorsque sa tombait. Elle déplia doucement sa main pour essayer d’attraper un petit flocon au travers de la vitre. Elle ferma les yeux, espérant que les flocons tomberaient au travers de la fenêtre du salon. Elle retomba par la suite dans la lune. Quelques minutes plus tard, elle attendit le son d’un bol se fracassant sur le sol. C’est ce qui lui a fait sortir de la lune. Elle se retourna, et remarqua majestueusement les petits flocons de neiges qui tombaient de nulle part dans le salon. Tout doucement, tranquillement. Un large sourire lui transcrit sur son visage. Dymphna était heureuse, elle avait réussis ce qu’elle désirait. Seulement, le regard horrifié de ses parents lui fit froid dans le dos. Ils la regardaient, comme si elle était un monstre. Des moldus était très rarement habitué de voir de la neige tombé de nulle part du plafond de leur salon. C’est à ce moment-là que les parents de Dymphna ont su pourquoi elle était si distante et lunatique. C’est ensuite, un an plus tard, que la jeune fille eut sa première lettre pour l’école de sorcellerie Poudlard.


CHAPITRE 2 + QUELQUES ANNÉES PLUS TÔT. Cela faisait déjà cinq ans que la jeune femme partageait sa vie de sorcière à l’école de sorcellerie Poudlard. Assise à l’une des grandes longues tables de la Grande Salle, elle avait ouvert son livre de Potions, mais sans aucun succès. Elle était tombée dans la lune, encore une fois. Elle réfléchissait, à bien des choses. Trop de chose, même. Son sang, ses études, ce qu’elle voulait faire dans la vie, les garçons. Elle était bien trop préoccupée par tout ça pour remarquer que sa meilleure amie, Mia, lui faisait des simagrées. Youhou, Dymph. Bon sang, Dymphna. Sort de ton monde, Merlin t'appelle à Poudlard. Sans réaction, Dymphna tourna simplement ses yeux vers son amie. On pouvait y voir son trouble et son dérangement qui la grugeait de l'intérieur. Trop de questions. Trop de temps qu'elles cherchent des réponses. Aussi simple. Elle détourna son regard pour le re poser sur son livre de potions, qu'elle avait ouvert, malheureusement, sans succès. Mia, complètement désespéré, faisait signe de droite à gauche en bougeant sa tête. Elle bu une gorgée de café et tourna une page de la Gazette. Dymphna sentait un regard lourd et pesant sur elle. Elle leva la tête, en toute vitesse. Un regard bleu. Le regard bleu qui l'a troublait depuis déjà une semaine. La cause de toutes ses questions. Elle ne connaissait même pas ce jeune homme, mais il réussissait à lui semer le trouble avec un simple regard. Il avait quelque chose de ... de féroce. Oui, c'est ça, féroce. Et lourd. Pesant. Par contre, il était charmant. Carrément sexy. Un grand brun aux yeux pâles, costaud. Elle était carrément dans l'impossibilité de baisser le regard. C'était un regard qu'on ne pouvait oublié. Mystérieux, intense. Mia, sa meilleure amie, essayait de découvrir qu'est-ce qu'elle regardait. Quand elle découvrit, elle se retourna vivement, et tapa ses deux mains sur la table des Gryffondors, ce qui a su créer un bruit sourd et résistant. Par merlin Dymphna, dit-moi que t'es pas sérieuse. Bon sang, ce serpent ? Allez ma vieille, ne tombe pas dans le panneau comme toutes les autres, en plus ... c'est un putain de serpent, Dymph. Sort de tes rêves, oublie ça. J'te jure, t'es mieux d'arrêter ça tout de suite. Je fais ça pour ta santé mental. Dymphna regardait Mia. Elle avait raison. Un vicieux serpent. Tous pareille, aussi dégoûtant et insensible que leurs ancêtres. La jeune femme était loin d'être une fille qui cherchait les problèmes, mais dès qu'il l'a regardait, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir aller vers lui, découvrir c'était quoi avoir des problèmes, clancher le mystère qui l'a troublait tant chez lui. Elle voulait courir en pleins dans la gueule du loup, tout simplement. Ta raison, Mia. C'est un serpent. Dégoûtant. Bon ... on va en cours ? Les deux lionnes c'était levées pour aller en cours de potions. Elle voulu le regarder une dernière fois, mais il n'était plus là. Volatilisé. Elle avait pris sa décision : elle allait découvrir qui était ce jeune homme, et pourquoi elle lui accordait une importance aussi forte à son égard. Elle pouvait sentir qu'il était différent. Oui, c'est ça. Différent. Il l'a regardait d'une façon rassurante, d'une façon que personne d'autres ne l'avait regardé avant.


QUELQUES SEMAINES PLUS TARD. Elle ouvrit ses paupières, découvrant de jolis yeux bleus baignés de larmes. Une de ses perles salées roula doucement le long de sa joue pour mourir au coin de ses lèvres. Baigné dans une rivière de sueur, Dymphna pleurait à chaudes larmes. Un regard vide accompagné d'un corps lourdement fatigué, la jeune femme de  quinze ans semblait totalement perdu dans ses pensés tout comme dans ses cauchemars. Cela faisait déjà plusieurs jours, même des semaines, qu'elle faisait le même cauchemars. Elle était tellement épuisée par ces images qu'elle en perdit le fil du temps. Ça faisait déjà une semaine complète qu'elle n'allait pas en cours. Personne ne l'avait vu, à part sa meilleure amie et celles qui étaient dans le même dortoir que Dymphna. Ça faisait une bonne heure qu'elle occupait la même position avec un regard effacé de toutes émotions. Lorsqu'elle sentit un poids descendre sur son épaule, elle ne pu réprimer des yeux de surprise mais simplement avec l'odeur de rose qu'elle dégagait, elle savait que c'était sa meilleure amie, Mia. La jeune fille en personne passait ses doigts fins dans ceux de Dymphna. Elle sentit que ses doigts se prenaient dans quelques noeuds au passage. Personne n'osait sortir un mot, ni même croisé un regard. Dymphna était déprimé depuis déja une semaine et personne n'avait réussis à la faire sortir de son lit et même lui arracher un seul mot. Elle n'avait pas besoin de se vider de ses sentiments ou d'ouvrir la bouche pour qu'elle aille mieux, elle voulait tout simplement avoir une présence réconfortante autour d'elle. Dymphna était capable de régler ses problèmes seules. Quinze minutes passa à une vitesse si lente que la jeune femme pensait que ça faisait une heure que sa meilleure amie était là. Trop concentré sur les images qui lui vient en tête, elle n'avait même pas remarqué que Mia était partie en cours depuis déjà dix minutes. Dans son cauchemars, elle se faisait tuer. Tout simplement. Tout bonnement. La cause ? Son sang, considéré dégoûtant, impur. Elle avait sentit que les gens avaient pris un plaisir énorme à la tuer. C'est ça qui l'avait le plus bouleversé. Le fait qu'on l'avait tué, et qu'on y avait pris du plaisir à le faire. Un acte si cruel. Dymphna décida que la course était loin d'être une solution. Elle ira affronter les imbéciles qui l'insultent. Elle devait le faire, pour elle-même.

Les regards que les autres élèves lançaient à Dymphna était remplis de haine ou de compassion. Certaines personnes ne lui tenaient même aucune attention, comme d'autre lui lançait que des regards agressifs. Cela faisait déjà deux semaines que personne n'avait vu son visage dans les parages. Mais, aujourd'hui, contre toute attente, elle était sortie de son dortoir, livre en main, pour se diriger vers la bibliothèque pour être seule. La jeune femme avait pris son courage à deux mains, ne voulant pas se laisser faire. Hey, Sang-De-Bourbe. Où vas-tu comme ça ? En entendant ce mot, elle crispa ses ongles dans son livre de potions. Bien sûr qu'elle s'y attendait, elle était dans les cachots. Ne voulant se retourner, elle respira un grand coup et continua à marcher droit devant elle, d'un pas plus rapide, par contre. Elle savait que toutes ces insultes allait la suivre durant toutes ses années scolaires, mais à ce point, elle ne s'y attendait pas. Elle voyait bien que ça les faisait rire, qu'ils en dégustaient chaque paroles. Dans sa bulle, elle n'avait pas remarqué que le Serpentard était rendu si proche d'elle. Elle eu seulement le temps de sentir une main l'empoignée et la tourner brusquement. Je t'ai posé une putain de question Purkiss. Répond-moi. La peur lui prit

U.C

CHAPITRE 3 + U.C