elle affichait souvent cet air de petite blonde, un livre à la main qui ne cesse de feuilleter tout ce qui lui passe sous le doigt ; Druella Rosier a toujours aimé briller grâce à son esprit malicieux, se faire remarquer dans un éclat d'intelligence d'une splendeur inégalée. On pouvait la traiter de "je sais tout", aucune moquerie ne parvenait jamais à atteindre la colombe aux ailes largement ouvertes qu'elle était déjà, dès son plus jeune âge : l'ambition de Druella n'a toujours eu d'égal que sa force de caractère, cette indépendance bouillonnant à la surface rosée de ses joues ≈ coquette en un certain angle, la Rosier soigne son apparence avec une minutie perpétuelle ; les cheveux toujours impeccablement longs et coiffés, elle est l'image sculpturale d'une perfection qu'elle a désiré être enviée par beaucoup. Qu'on l'envie elle, pour sa beauté imperturbable. Qu'on ait envié son mari, pour avoir eu chaque nuit à ses côtés, dans sa couche, une femme qui ne semblait guère atteinte par l'âge : adepte des concoctions diverses, des potions aux secrets de jouvence inespérés, Druella a toujours eu ses secrets pour conserver son teint hâlé et doucereux, encore aujourd'hui, on croirait ses cheveux faits de satin doré, et sa peau d'une soie impeccable - et même Directrice de son Département au Ministère, Druella aime resplendir, impressionner rien qu'au premier regard, aussi superficiel puisse-t-il sembler ≈ son reflet souvent lui renvoie l'image d'un être froid et tant au-dessus du monde qu'il en semble intouchable ; Druella a cependant été jeune, à une époque ; presque idéaliste idiote, aussitôt qu'elle a revêtu la robe de mariée qu'on avait soigneusement préparée pour elle. Tombé comme du ciel, inespéré tout autant que répugnant, son mariage a fait naître une flamme d'idéalisme mielleux chez la blonde. Pour un temps, le temps de plonger ses prunelles dans celles de son époux. Druella se nourrit de l'illusion qu'elle l'a aimé, un jour, de manière inconsidérément passionnelle - car aussi ardemment qu'ils se plaisaient tous deux à être indépendants, à être de fins stratèges, ils n'en restaient pas moins capables de se comprendre en un regard, se compléter en un assentiment. Druella n'était guère une femme malheureuse, asséchée et épuisée dans un mariage qui ne lui plaisait guère : de l'indécence de ce qu'on lui a imposé, bien jeune qu'elle avait été, Druella a su tirer profit, a fleuri et s'est émancipée plus encore dans l'union qu'était la sienne. Et au bras de son époux, elle était plus resplendissante que jamais ≈ précieuse d'une certaine manière, la Rosier n'a jamais aimé se salir les mains : au sens propre, comme au sens figurer. Si diriger, manipuler, mentir ne lui fait pas peur, exterminer comme une sauvage n'est pas dans ses habitudes ; elle aime se proclamer comme ayant plus de finesse que cela. Plus de talent également. Déjà jeune, au sein des couloirs de Poudlard, fouiller dans la boue ne lui plaisait guère : la botanique, les soins aux créatures magiques et le quidditch n'ont jamais capté son attention tant elle jugeait ces occupations salissantes dignes de barbares sans cervelles. Au contraire, les clubs de duels, les parties d'échec hautement stratégiques lui plaisaient sans conteste, et avaient le don d'éveiller tout l'esprit de la jeune femme ≈ il a semblé évident pour Druella, dès son plus jeune âge, qu'elle était destinée à diriger : diriger d'autres sorciers, diriger sa vie comme elle l'attendait. Du seul inconvénient qu'on a voulu accoler à son existence - son mariage - la Rosier a su tirer profit, et encore aujourd'hui, même mort, le nom de son mari demeure une empreinte imperturbable sur son existence, qu'elle n'estime en rien honteuse. Diriger, régner pour la sorcière, est un don fait dans les profondeurs d'un héritage on ne peut plus pur, un véritable sang sorcier : c'est pour cela, généralement, qu'elle éprouve aisément une profonde véhémence à l'égard des sorciers de statut inférieur à elle, qui se croient de légitimité égale à la sienne pour grimper les échelons, et demeurer au sommet. Cette Desmera, par exemple. ≈ depuis sa plus tendre enfance, Druella est soigneusement acclimatée aux règles de bienséance du monde magique ; bien se présenter en société a toujours été une valeur importante pour Mrs Rosier, et sa très jeune fille, bien que joyau d'une couronne en or, en a très vite fait les frais. Se tenir droite, danser avec grâce, saluer dignement son interlocuteur, Druella est une féline qui a, en mémoire, toutes les lois à même de se faire bien voir par tous. Elle charme d'un mouvement de cil gracieux, séduit dans une danse lascive et doucereuse et ne commet jamais la moindre petite erreur qui pourrait lui coûter trop cher. Tout dans Druella transpire l'inestimable héritage dont elle jouit depuis toute petite, et ces principes qui ont toujours guidé sa vie sont devenus des habitudes profondément ancrées en elle ≈ si elle n'a jamais fait dans la brutalité pure et dure, Druella n'en reste pas moins une fervente duelliste ; elle manie la magie avec autant de talent qu'elle manie l'esprit des gens, et sait toujours faire preuve de la bonne pensée ingénieuse pour tirer profit de n'importe quelle situation. Attaquante souple et agile, Druella se défend avec acharnement, croiser le fer avec elle revient à se lancer dans un duel somme toute complexe - son talent incontestable, est celui des sortilèges informulés, quelque chose qui lui est venu très vite, et qui fait d'elle quelqu'un de définitivement imprévisible ≈ derrière ces apparences de platine froide dont elle se pare, Druella est une amoureuse des plaisirs du monde ; elle peut se montrer mélomane lorsqu'on sait lui offrir une bonne portion musicale - elle sait également faire bonne chère, et se targuer d'en connaître un rayon dans les vins et tous les mets délicieux que les sorciers ont pu magnifier - rien à voir avec les picrates atroces inventés par les moldus. Femme mariée, comédienne incontestable pour feindre le souvenir de son mari, Druella a toujours été une amoureuse des plaisirs de la chair également, de la passion, chaude et bouillonnante ; insatiable et affamée, le luxe lui a toujours plu, et un homme charmant, fascinant, est toujours apte à la mettre dans les meilleures dispositions possibles.QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Comment ne pas s'en accommoder ? Le nom de Rosier est directement accroché à ce nouvel ordre mis en place ; Druella y a parfaitement sa place, et y trône comme une Reine au regard impérieux. Soigneusement, elle calcule ses chances, et chacun des gestes qu'elle accomplit sous la protection de son frère ; parfois, elle se plait à se cacher dans son ombre pour se faire oublier, d'autre fois, elle est une sœur presque provocatrice, qui se plait à défier l'ordre établi par quelqu'un d'autre qu'elle. Enfants, elle avait toujours été la figure leader de leur duo, stratège soignée et poupée au visage d'ange à la fois, elle avait le charme et la splendeur dont son frère était, somme toute, dépossédé. Cette innocence d'une fleur sauvage. Druella joue encore de ses charmes de femme exemplaire aujourd'hui, elle hoche la tête avec déférence face à son frère, mais demeure au fond de ses prunelles un éclat d'indépendance qui ne s'éteindra jamais vraiment.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Un ricanement, sarcastique et froid pourrait s'échapper d'un sourire torve si on venait à lui parler à nouveau de Potter. Sa cause semblait perdue dès le premier instant où son nom a été évoqué dans les colonnes inutiles de la Gazette du Sorcier. Druella s'est toujours rie avec arrogance de ce gamin que tous avaient passé des années à adorer. Un bébé. Juste un bébé, qu'elle a passé le plus clair de son temps à ignorer, tout comme Dumbledore, soigneusement caché dans son école magique pendant les quelques années de paix qui avaient suivi la soit-disant victoire de Harry Potter. Dans sa marche vers le pouvoir, les guerres, les déchirements ou même les soucis existentiels du Mage Noir n'ont jamais semblé être de réels obstacles ; pour leurs ambitions, les Rosier ont toujours été aptes à retourner leur veste, faisant preuve alors, d'une finesse à toute épreuve et d'un instinct de survie particulièrement aiguisé.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Il ne pourrait pas y avoir de cause moins intéressante à l'avis de Druella, que le destin des pauvres nés-moldus du monde magique. Ceux-ci ne sont qu'à peine des sorciers pour elle ; l'héritage d'un sang noble pourri par des lubies de certains, des réminiscences impures de ce qui n'aurait jamais dû exister. La Rosier n'en a cure, de ce qui peut advenir de ces parasites qui n'ont que trop pris leurs aises au sein du monde magique, qui ont copulé avec des sorciers au sang-pur et ont créé des lignages pourris par l'incapacité à exercer la magie. C'est sans conteste à cause des croisements incessants du sang sorcier avec le sang moldu, que les lignages magiques sont de plus en plus fins et restreints. Si elle ne se dresse pas comme fervente destructrice de ces vermines pourrissant le monde magique, elle n'en reste pas moins habitée d'un profond dégoût, aussitôt que l'on vient polluer son air avec des êtres aussi abjects et insipides.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Imperturbable, la Rosier serait prête à répondre qu'elle n'a fait que le nécessaire, pour gravir les échelons et obtenir la situation qui est la sienne actuellement. Druella a charmé, joué de stratégies, opté pour des menaces explicites parfois, et laissé la magie suivre son cours en d'autres occasions. Traitresse, elle pourrait en être une décisive, armée de dents aussi tranchantes que celles dans la gueule d'un requin : les meilleurs desseins que Druella pourrait servir, ne seraient que les siens - et si elle voue une fidélité sans faille à sa famille, son héritage et son sang ; sa survie, son succès et ses volontés prévalent sur bien des choses. L'orgueil des Rosier a fait son chemin dans l'esprit de la petite fille qu'avait été Druella, en un temps - et désormais, sa volonté d'accomplir sa destinée est bien plus farouche que tout autre obstacle pouvant se poser sur sa voie.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Fuir n'aurait jamais été une option pour Druella ; trahir, feindre, mentir, auraient été des options plus acceptables que la fuite. La fuite n'est que lâcheté ; et rien n'aurait pu détourner la Rosier du trône qu'elle visait depuis le début. Le nom Rosier ne s'est retrouvé que galvanisé par le nouveau Gouvernement mis en place, et la renommée de Druella n'est plus à faire désormais ; pourquoi fuirait-elle, un ordre qui lui semble tout naturel ?
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Elle se plait à se montrer sous le visage d'une guerrière froide et calculatrice, une combattante farouche et décidée à ne jamais laisser les affres du passé la prendre au corps. Druella a depuis bien longtemps, laissé son passé au passé, et ses souvenirs profondément enfouis dans un coin de son esprit. Elle avance, sans jamais se retourner ; peut-être parce que l'arrogance pulse dans ses veines et alimente chaque nouvelle journée qu'elle passe à évoluer dans ce monde sauvage. Peut-être parce qu'elle a honte, rongée qu'elle est par les sombres secrets qui jalonnent ces années d'autrefois. Si lointaines. Et pourtant, toujours si enclines à ressurgir, en une fraction de seconde, une phase d'inattention.

MON PSEUDO & MON PRÉNOM — dixons.
MON ÂGE — vingt-deux ans.
MON PAYS — la terre du milieu, rivendell plus précisément.
MON AVIS SUR LE FORUM — il est classe, et ce personnage il tue !  
MON PERSONNAGE — [] inventé [x] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — lena jesuisparfaite headey.
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — dans ma boîte à chaussures, (y).
UN DERNIER MOT MAGIQUE — wingardium le-vi-ooooo-sa.