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L'éclair jailli (VICTOIRE)

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Ginevra Weasley
Ginevra Weasley
WIZARDS ∞ It's where my demons hide
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 271
ϟ PSEUDO : VOYOU.
ϟ AVATAR : Sophie Turner
ϟ CRÉDITS : avatar : © Wicked | Gifs : © Tumblr | Signature : © Alaska | Citation ; Revenge
ϟ MES COMPTES : Chair fraîche
L'éclair jailli (VICTOIRE) 800758Ginnymafalda
ϟ ÂGE : vingt ans.
ϟ SANG SORCIER : Officiellement pure, officieusement traître à son sang.
ϟ PROFESSION : Plutôt difficile de trouver un job quand on est une sorcière recherchée
ϟ ANCIENNE MAISON : Give me your ROAR.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : vingt trois centimètre et demi de Chêne Rouge contenant une écorce de Saule Cogneur, elle est prédisposée aux sortilèges offensifs
ϟ PATRONUS : Un cheval, plus particulièrement un Curly.
ϟ ÉPOUVANTARD : La fin de l'espoir.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : Célibataire au cœur rongé par la culpabilité
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MessageSujet: L'éclair jailli (VICTOIRE) L'éclair jailli (VICTOIRE) EmptyLun 13 Juil - 0:57



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L'éclair a jailli
Victoire & Ginny



Des cernes violacées soulignaient ton regard azuré alors que tu scrutais distraitement le tableau blanc sur lequel vous aviez répertorier les noms des mangemorts qui demeuraient aux côté du Seigneurs des Ténèbres, cloîtrés dans le château qui t'avais vu grandir et t'épanouir. Tu buvais un gorgée de cafés, laissant le liquide brunâtre se répandre dans ton organisme pour y distiller un soupçon d’énergie. Tu aurais pu te laisser tenter par l'une de ces fioles de potion énergisantes à la mode, mais tu éprouvais un certain plaisir à consommer cette boisson moldue qui laissait une pointe d'amertume et d'aigreur contre ton palais. Tes cheveux était relevée en un chignon haut, cela t’empêchait de les torturer comme tu le faisais souvent lorsque tu travaillais en compagnie de Victoire. La sulfureuse blonde profitait d'une pause bien mérité en dehors des locaux que vous vous étiez octroyer lorsque vous vous étiez emparé du ministère. Il demeurait, ici et là, quelques trace de la détestable Dolorès Ombrage qui avait occupé les lieux pendant bien trop longtemps, déversant sa haine comme on répandrait un poison. Tu te posais contre l'ancien bureau de la directrice du département de l'héritage des sangs pures, dardant d'un regard absent les visages menaçant de tes ennemis. Parmis eux figurais Ron et Seamus. Tu pinçais les lèvres et retenant un soupire, tu portais à nouveau la tasse à tes lèvres. Ennemi. Le mots ne semblait pas vouloir s'imprimer en toi. A chaque fois que ton regard se heurtait à ses visages familier, tu ressentais les plaies béantes et putrides s'ouvrir à nouveau. Tu baignais dans l'incompréhension, refusant d'accepter leur perte, leur trahison. Tu avais déjà suffisamment perdu pour renoncer à eux. Non. Certainement pas. Ils étaient la raison qui te poussait à continuer, qui te forçait à donner le meilleur de toi, qui t’insufflait la force de combattre lorsque tout semblait perdu. Jusqu'à ce qu'ils ne poussent leur dernier souffle, ils étaient possible de les sauver de cette noirceur qui les engloutissaient chaque jour un peu plus. Jusqu'à leur dernière heure, tu croirais en la possibilité de leur rédemption. Tant qu'ils étaient en vie, tu gardais l'espoir qu'il soit possible de ranimer la flamme, la lueur qui se terrait dans la profondeur de leur âme. Sans t'extirper de la contemplation de ses visages assassins, tu contournais le bureau pour prendre place dans le fauteuil. Tu tenais fermement la tasse entre tes mains. Tu te perdais dans tes pensées, cherchant la solution ultime pour les ramener sur la voie de la raison, la voie qu'ils avaient choisi avant que leur jugement et leur conscience ne leur soit enlevé.

Tu posais finalement la tasse sur le bureau en bois massif. Un bureau grotesque et excessif. Ombrage avait probablement dû le commander pour impressionné ceux qu'elle recevait. Une femme vulgaire, sans valeur ni scrupule. Maudite face de crapaud, l'emprisonnement était un sort bien trop doucereux en comparaison de ce qu'elle avait fait au cours de ces dernières années. tes doigts effleuraient la surface du meubles et se glissaient jusqu'aux tiroirs. cela faisait peu de temps que vous aviez pris possession des lieux et si vous aviez vidé avec plaisir cette salle remplie de chaton mièvre et mielleux, vous ne vous étiez pas encore débarrassé de tout ce qui avait appartenu à cette vieille goule. Dans le premier tiroir un album photo. Tu ne savais pas Ombrage aussi sentimentale. Tu ne lui connaissais d'ailleurs aucune famille vivante. Curieuse, tu sortais l'objet de sa précieuse cachette pour le poser sur son bureau. Avide d'en savoir plus, tu tournais rapidement les pages de cuire pour découvrir en son sein un nombre incalculable de coupure de presse retraçant son ascension fulgurante. De son poste de grande inquisitrice à celui de directrice du département des héritages du sangs purs. L’ego démesurée de la sorcière se trouvait confiné dans ces pages. Cela t'arracha un sourire. Tu te gavais encore du contenu du recueil lorsque Victoire te rejoint. Tu relevais le regard vers elle, une lueur malicieuse dansant dans la profondeur de tes orbes azurées. Viens voir. Tu revenais quelques pages en arrière alors que la sulfureuse blonde s'approchait. Tu t’arrêtais sur une image de la fameuse brigade inquisitoriale qu'Ombrage avait mis en place à l'époque. Une époque lointaine qui te ramenait à une période où la vie paressait bien plus belle et idéaliste, une période où vous vous sentier encore fort et unis. Outre l'extravagance de la sorcière aux chats, vous connaissiez encore une once de bonheur et de joie. Tu te souviens de ce que c'était? Je crois que je donnerais tout pour redevenir à l'époque où nous n'avions qu'à nous tracasser de cette vieille chouette. Un sourire venait fendre tes lèvres. Un sourire baigné dans la nostalgie, car chacun des souvenirs qui vous animaient aujourd'hui, portaient l'emprunte d'une personne perdue. Tu quittais l'album pour te laisser retomber dans le fauteuil de cuire. Tu avais le regard rêveur, tu t’évadais, tu remontais le temps, à une époques lointaine et pourtant... Pas tant que ça. C'est à ce moment à que j'ai su que Neville allait devenir quelqu'un. Un confidence doucereuse. parce que malgré les épreuves, malgré la perte, Neville était devenu ce garçon fort et charismatique que nul ne soupçonnait. Tu portais ton regard vers Victoire. Tu n'avaiss pas vraiment envie de travailler, pas ce soir. Vous pouviez bien vous accordez quelques minutes, quelques heures de répit.

feudeymon © 2014


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Victoire Starkweather
Victoire Starkweather
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 1044
ϟ PSEUDO : blackthorns (kim)
ϟ AVATAR : teresa badass palmer.
ϟ CRÉDITS : myself.
ϟ MES COMPTES : nope.
done with your shit.
ϟ ÂGE : vingt-et-un ans, seulement.
ϟ SANG SORCIER : sa mère était une sorcière et son père un moldu; la jeune femme revendique fièrement son sang mêlé.
ϟ PROFESSION : elle occupe depuis peu la position de leader des red thunder avec ginny weasley; cependant, elle maintient ses fonctions de mécanicienne et feu-follet auprès de la résistance.
ϟ ANCIENNE MAISON : gryffondor, lionne bafouée, courage balancé à la gueule du monde.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : elle a perdu sa vraie baguette à azkaban; celle qu'elle utilise présentement, elle l'a volée, et attend mieux.
ϟ PATRONUS : le prince des nuées de baudelaire, un fier albatros qu'elle ne fait que bien rarement apparaître.
ϟ ÉPOUVANTARD : un détraqueur pointant sur elle une baguette; et le doloris frappe, frappe...
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire déterminée à le rester. (ou pas.)
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MessageSujet: Re: L'éclair jailli (VICTOIRE) L'éclair jailli (VICTOIRE) EmptyJeu 16 Juil - 19:45



the clouds go black and the thunder rolls
and i see lightning

Elle respire, Victoire, une seule grande bouffée d’air avant qu’elle ne serre les dents pour retourner à l’intérieur du bureau. Pas autant que le travail lui-même, qu’elle sait nécessaire, c’est l’environnement dans lequel Ginny et elle sont plongées qui l’insupporte. Tant que son regard reste fixé sur les fiches qu’elles ont fait retirer des archives du ministère pour comptabiliser les effectifs, tout va bien. Mais elle relève la tête, de temps à autre, ne serait-ce que pour faire en sorte que les petits caractères à l’encre noire arrêtent de danser devant ses yeux, et c’est assez pour qu’elle se reprenne une dose de dentelles et que ses yeux se reposent sur le trou de la porte d’entrée. Elle se souvient du moment où elle a poussé la porte des bureaux s’étendant devant cette pièce, et où l’œil, massif et bleu, s’était tourné vers elle en un mouvement inquisiteur. Son mouvement de recul, d’horreur, en reconnaissant l’orbe qui avait autrefois appartenu à une personne vivante, avant de se retrouver collé à un panneau de bois comme un vulgaire œil-de-bœuf. Même depuis qu’elle l’a enlevé de cet emplacement, la sensation persiste au creux de son estomac, à chaque fois que ses yeux dérivent de nouveau vers la cavité. Alors elle a fini par sortir, se perdre dans les couloirs, la môme, pour éviter de faire face.

Elle croise des visages trop connus, dans ces papiers. Ron, qu’elle a si longtemps associé à Harry, au bien. Mais force lui a été de constater, il y a un peu moins d’un an, que si elle avait eu une once d’espoir à son sujet, ce n’était pas suffisant, pas encore, pour le ramener parmi les leurs. Quant à Seamus…elle se souvient de ses poings, crispés à la surface de la table et les ongles enfoncés dans ses paumes, en se faisant encore à l’idée que ce visage-là n’était plus celui de son chef, mais d’un ennemi. Un à abattre, et s’il le fallait, elle tenait à le faire elle-même. Elle a trouvé le dossier de Jem aussi, parmi ceux des brigadiers, l’a écarté d’un geste rageur en se retenant de le jeter au feu. Après tout, Victoire, elle ne sait plus où elle-même en est – comment espèrent-ils d’elle qu’elle puisse diriger une portion de la résistance ? Cœur désordre, se dit l’amère. Un problème futile, qu’elle ne peut pas laisser la gêner.

Mais elle regarde Ginny, aussi. Ginny qui a pris les coups, enduré, et pourtant est toujours là, brûlante d’une énergie renouvelée. Et se rappelle qu’ils ont l’avantage, que ça ira mieux, à défaut de bien. Que les choses devraient aller montantes. Peut-être pour une chute plus rude encore – mais ils pourront dire qu’ils ont volé, même si ç’aurait alors été pour se briser les ailes. Et c’est avec cette pensée et un optimisme remonté qu’elle s’arrache à la fraîcheur du couloir pour revenir dans le bureau, heureusement débarrassé de ses mièvres chatons sur leurs assiettes en porcelaine. De toute façon, elle n’aurait pas supporté les billes leur servant d’yeux une seconde de plus. Quand elle revient, c’est pour trouver une rouquine lui faisant signe de se rapprocher, penchée sur une coupure d’un journal qu’elle reconnaît comme datant de sa cinquième année d’école. « Oh mon dieu. » lâche-t-elle, dans un gloussement, presque, si elle n’avait pas été Victoire. « Un peu que je me souviens. Je me suis éclatée à les faire tourner en bourrique. Et me suis prise plus d’heures de retenue que pendant toutes mes autres années cumulées – la septième exceptée. » pouffe-t-elle. Cette année-là, avait-elle béni sa connaissance de l’artisanat moldu. Certains brigadiers, bien plus innocents alors, n’avaient pas pas compris ce qui leur arrivait tandis que de petites machines remontées leur couraient dans les pattes, se cachaient dans leurs sacs et se glissaient parfois, par chance, dans leurs dortoirs, pour mettre leurs draps en miette. Sa septième année, par contre…celle-là, elle ne pense pas pouvoir jamais l’oublier.

Se penchant sur la photo, elle effleure la date du bout des doigts, ses yeux courant sur les visages aux sourires triomphants, se tenant droits et presque immobiles, sur une image pourtant magique. Des visages qu’elle connaissait bien. Pansy Parkinson, Millicent Bulstrode, les visages jumellement patibulaires de Crabbe et Goyle. Les cheveux blonds de Draco Malfoy, parfaitement reconnaissables même en noir et blanc. De ceux qui se tiennent là, d’un elle n’a plus eu de nouvelles depuis la fuite, d’un autre une seule fois, deux elle a entraperçu, et le dernier est mort. Elle ne peut s’empêcher, un instant, de se sentir mal, un certain vague à l’âme qu’elle fait passer en une fraction de seconde. « Neville a toujours été destiné à être quelqu’un, Gin. Même la prophétie, alors, même si on ne savait pas… » fait-elle d’une voix radoucie. « Je te connaissais à peine, en fait, à l’époque. » Elle énonce l’observation en fronçant un sourcil, se laissant tomber dans le fauteuil en face de celui de la Weasley. Après tout, Neferâh n’est pas là, et elles ont bien droit à un break, même dans l’œil de la tempête. « Je me souviens de t’avoir vue danser avec lui, au bal de Noël en quatrième année. Et bien entendu, tout le monde te connaissait à cause de la Chambre des Secrets. Mais à part ça… » Et elle est repartie dans sa spirale de souvenirs. Méli-mélo doux-amer, au parfum des choses perdues.

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MessageSujet: Re: L'éclair jailli (VICTOIRE) L'éclair jailli (VICTOIRE) EmptyMer 22 Juil - 13:55



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L'éclair a jailli
Victoire & Ginny



Oh mon dieu. Le sourire file sur tes lèvres alors que la blonde couve de son regard les élèves qui gonflent le torse, baigné par l’orgueil de recevoir ce poste prestigieux par cette pseudo grande inquisitrice qui n'était à tes yeux qu'un imposteur. Un peu que je me souviens. Je me suis éclatée à les faire tourner en bourrique. Et me suis prise plus d’heures de retenue que pendant toutes mes autres années cumulées – la septième exceptée. Un sourire empreint de nostalgie.Tu ne peux pas t'empêcher de penser que vous étiez incroyablement innocent et naïf à l'époque. Vous vous battiez pour une cause honorable et des idéaux forgés par des cœurs pures, vous vous battiez pour un combat qui ne ressemble en rien à celui d'aujourd'hui... Et pourtant, c'était le début de cette guerre dans laquelle vous vous êtes engouffrer au fil des années. C'était le début de l’oppression et vous, vous n'étiez que des mômes, luttant comme ils pouvaient, avec une pointe d'amusement, alimenté par l’excitation de braver l'interdit. Le danger était alors une notion abstraite, vous ne connaissiez rien des ténèbres, si ce n'est ce que Harry avait pu vous en dire, si ce n'est ce que Harry avait vu. Harry. Ton cœur se serrait douloureusement à sa simple pensée. Tu repousses ce nom et l'emporte au plus profond de ton âme, là où la cicatrice béante et putride saigne encore, là où Ginny hurle encore de douleur. C'est une plaie qui ne se referme pas. Une douleur constante avec laquelle tu as appris à vivre. Perdue de tes pensée, ta coéquipière t'en extrait avec une constatation doucereuse, presque douloureuse. Neville a toujours été destiné à être quelqu’un, Gin. Même la prophétie, alors, même si on ne savait pas… Et là, le temps d'un battement de cœur, tu imagines ce que la vie aurait été si leurs places avaient été échangées, si le Seigneur des Ténèbres s'étaient tournés vers Neville plutôt que vers Harry. Oui, le temps d'un battement de cœur, tu imagines Harry à tes côtés, se battant pour la résistance qui garde précieusement le nom de son élu, tombé au combat. Neville n'est plus... Et cette pensée te cloue au sol. Tu ne supportes pas cette perspective. Il est ton frère, ton ami, ton allié, il est cet essentiel auquel tu ne peux renoncer... Même pour Harry. T'es un peu chamboulée par cette réalité, tu toises curieusement Victoire. Neville a toujours été celui qui devait vivre... Il en est la plus belle preuve aujourd'hui. Le mage noir se serait-il lui même trompé? Je te connaissais à peine, en fait, à l’époque. Tu pinces les lèvres et souris presque aussitôt. Elle n'a pas tord, vous n'étiez que de vague connaissance, des élèves appartenant à la même maison, mais rien de plus, rien de moins. Ce n'est que votre fuite qui vous avait rapprochée l'une de l'autre. Qui y aurait cru. Aujourd’hui, tu imaginais difficilement ta vie sans cette blonde. Je me souviens de t’avoir vue danser avec lui, au bal de Noël en quatrième année. Et bien entendu, tout le monde te connaissait à cause de la Chambre des Secrets. Mais à part ça…

Un soupire s'extirpe de tes lèvres alors que tu secoues la frimousse à la négative. Je crois que je préfère largement être la fille qui a dansé avec Neville plutôt que d'être une seule seconde de plus celle qui a ouvert La chambre de Secret. Tu baisses les yeux, tes doigts se nouent et se dénouent nerveusement. Tu n'as jamais vraiment parlé de ce que ça avait été pour toi, de survivre à cette étiquette collée dés ta première année. Non, tu t'étais contentée de te relever, de vivre, de sourire, pour qu'ils oublient tous que tu avais été cette fille. Je me suis longtemps sentie comme si j'avais quelques choses à prouver. Pas uniquement parce que tu avais été le pantin du plus célèbres des mages noires, mais également parce que tu étais la petite dernière de la famille Weasley. Chacun était parvenu à faire ses preuves, d'une façon ou d'une autre et toi... Toi tu n'étais que cette môme qui s'était livrée aussi facilement aux ténèbres. Tu rêvais que tout le monde oublie, tu rêvais d'être plus que cette image toute faite. Mais Neville se fichait pas mal de tout ça. Neville était... Neville. C'était si simple d'être soit même. je crois que je ne me suis jamais autant amusé que lors de ce bal. J'étais à nouveau moi même. Neville avait une incidence particulière sur ta vie. Il t'avait offert l'opportunité d'être réellement toi. Un sourire venait s'emparer de tes lèvres. Parce que derrière le trio, il y avait toujours eu Neville, Luna... Toi. Comme un écho à leur pas, vous vous étiez épanouis, acceptant entièrement ce que vous étiez les uns et les autres. Tu relevais ton regard vers Victoire. Et toi? C'est dingue quand tu y penses, on ne sait pas grand chose sur ce que l'on était avant tout ça et pourtant, cela fait partie de ce que l'on est... Non? T'essayes de t'en convaincre. Oui, parce que même si tu n'as aucun espoir de retrouver ce que tu as perdu, tu espères redevenir celle que tu étais. Hm. Dis moi quelques choses que je ne sais pas... Sur toi, sur La Victoire de Poudlard...

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MessageSujet: Re: L'éclair jailli (VICTOIRE) L'éclair jailli (VICTOIRE) EmptyMer 5 Aoû - 20:54



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and i see lightning

La chambre des Secrets. Aucun commentaire ne passe les lèvres de la blondinette, mais elle se souvient de cette année – qui ne le pourrait pas ? Ce qu’elle a retenu de ces neuf mois de terreur ? La peur, oui. Mais pas pour elle, loin de là ; pour Helen, Helen qui pouvait potentiellement, de par ses parents moldus, se révéler une victime du monstre. Pour ce que ça l’a avancée, de mourir à dix-sept ans au lieu de douze, se dit-elle maintenant d’un ton amer. Elle se demande, Victoire, si elle aura un jour une tombe sur laquelle pleurer, ou si, comme les cendres de Starkweather Manor, Helen a juste rejoint cette foule de choses qu’elle ne reverra jamais, ni vivante ni morte. Elle secoue la tête, se débarrassant de ces pensées qui la suivent, des fantômes qui se coulent dans ses pas alors qu’elle ne le veut même pas. « Eh bien, reste la fille qui a dansé avec Neville. Je resterais celle qui a passé le bal entier à danser avec sa meilleure amie pour ne pas avoir l’air célibataire et le reste du temps à baver sur quelqu’un. » Un léger rire retentit à sa bouche, mais il est teinté de tristesse à nouveau ; mélancolie pour cette fête-là, où tout allait bien, où ses seuls soucis étaient ce qu’on allait dire sur elle si jamais elle restait assise à manger toute la soirée et si oui ou non elle rassemblerait un jour les tripes de demander à Jem Macmillan de sortir avec elle, puisque le jeune homme ne semblait pas faire le premier pas de lui-même. Oh, ce qu’elle aurait donné pour que ses problèmes redeviennent aussi simples…

« Si tu avais quoi que ce soit à prouver, considère qu’à ce stade-là de nos vie, c’est fait. »
Elle écarte les bras dans un geste moqueusement théâtral, englobant le bureau abhorré d’un regard dédaigneux. « Regarde-toi. Mise à prix. Tête plus que connue de la résistance. Leader des Red Thunder. On a fait pire, comme rattrapage de vie ? » N’est-ce pas ce qu’elles ont fait, ramasser les lambeaux de leurs existences détruites, et les raccommoder aussi bien qu’elles le pouvaient ? Parler de Neville lui serre le cœur, un peu, elle pense aux chances qu’elle a peut-être gaspillées sans même y faire attention. Mais la présence de Ginny améliore un peu les choses ; au moins, elle comprend. Elle sait aussi ce que ça a fait, de quitter les We Never Forgive pour rejoindre la faction toute neuve que les partisans de Seamus étaient alors. L’adrénaline, et plus que tout, le désir de faire payer le sang par le sang.

Elle hausse les épaules, un mince sourire éclairant ses lèvres, involontairement. Penser à la Victoire de Poudlard, la Victoire d’avant, réveille un mélange doux-amer au fond de son cœur, mélangeant les souvenirs heureux et y ajoutant le goût acide de la perte, de ce qu’elle ne reverra plus. Mais pourtant elle se lance, d’une voix douce, évitant peut-être de trop déranger les spectres. Peut-être que si elle y fait attention, ça ne fera pas cette impression habituelle, celle du jus de citron qu’on verse sur la plaie rouverte. « …Je pense que tu le sais déjà, mais mon père était moldu. Fabricant d’automates. » La seule mention de ces inventions donne un éclat un peu plus vif à son visage, et son regard se perd un instant dans les images avant qu’elle ne se force à revenir à la réalité. « Et ma mère était sorcière, ce qu’on ne savait pas tous les deux jusqu’à ce que je commence à manifester mes pouvoirs aussi. Le pire, c’est que je voyais toujours les gens de la branche sorcière de ma famille…mais non, pas un mot ! » Cette fois, c’est un véritable rire qui passe ses lèvres, et ses yeux brillent plus qu’avant. « En arrivant à Poudlard, j’ai eu Helen. Ma meilleure amie. Alias, celle avec qui j’aurais eu deux ou trois fois plus de retenues que ce que j’ai reçu. Elle était à Serdaigle. » Une tendresse sans nom teinte sa voix, mais elle continue. « J’ai toujours voulu faire du Quidditch, mais entre ça et mes bricolages, il ne restait pas tellement de temps pour les devoirs…malheureusement. Sinon, qu’est-ce que je peux dire ? Que j’ai participé à l’un des accidents de Scroutts à Pétards de cinquième année ? Que j’ai enfermé le chat de Rusard dans les toilettes de Mimi Geignarde une fois ? Que j’ai eu mon premier petit copain à quinze ans et pas d'autres depuis, même en ayant fricoté et chez des garçons, et chez des filles ? Des détails. » Mais des détails qui la rendent moins tristes, cependant, qui remettent des étoiles dans ses iris bleus.

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