ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Vingt-quatre ans ; née au Caire (Égypte) le 31 octobre 1978 → Nephtys poussa ses premiers braillements au sein de la pyramide familiale, implantée dans Le Caire, capitale égyptienne ainsi que ville de renom. Ce ne fut pas seule mais plutôt accompagnée que Nephtys vit la lumière du jour, sa sœur jumelle Neferâh ayant été extraite quelques instants avant elle du corps de leur mère. Une nuit d'Halloween chez les anglais et à côté, une nuit d'exception pour les Zahir qui accueillaient les premières jumelles de la lignée entière. Maintes prédilections à succès furent débitées en l'honneur des deux nourrissons, qui virèrent pourtant - et malheureusement - au cauchemar pour l'une dans le futur. PROFESSION — Auror → Une direction qu'elle souhaitait ardemment prendre depuis sa plus tendre enfance. Une vocation qui lui fut refusée par ses parents, sous prétexte qu'une sorcière de son rang ne devait pas mettre sa vie en danger de la sorte et que de toute évidence, elle serait destinée à maintenir l'équilibre au sein de la famille en tant que maîtresse de maisonnée. Telles étaient les femmes Zahir. Nephtys s'y refusa de très nombreuses fois, si bien qu'on lui céda en lui autorisant tout d'abord à entamer une formation en Égypte sans forcément lui accorder le droit d'exercer ses talents dans le Moyen-Orient. Machisme ambiant, traditions familiales, mentalités conservatrices. Leur arrivée en Grande-Bretagne changea pourtant la donne lorsque son époux consentit à ce qu'elle intègre le bureau des Aurors, plus serein à l'idée de la voir voler de ses propres ailes dans une société plus ouverte. NATURE DU SANG — Sang pur → Descendante des Zahir, le liquide écarlate coulant dans ses veines ne peut que l'être. Une pureté aussi solide que le roc, aussi agressive et perfide que l'Orient. Ce sang oriental si ancien, pur mais désapprouvé chez les occidents. Car Nephtys n'échappe pas à la règle familiale : issue d'une panoplie de mariages incestueux, inutile de préciser que cette particularité n'a nullement attisé la sympathie de ces anglais qui la voient davantage comme étant le fruit d'une tare. Si Nephtys n'éprouve aucune aversion envers les sangs-mêlés et nés-Moldus, cela ne l'empêche pas de tirer une certaine fierté de la pureté de sa lignée. BAGUETTE — Bois d'if ; plume d'hippogriffe ; 29 centimètres → Fabriquée par un artisan égyptien, la baguette magique de Nephtys n'est pas si différente de celles fabriquées par Ollivander dans la forme. Les capacités ne sont guère différentes non plus. L'objet est favorable pour les sortilèges offensifs, tout en fonctionnant à la perfection dans les autres domaines si l'alchimie est bonne avec le propriétaire. La baguette magique de Nephtys ne la quitte jamais et reste sa meilleure alliée. STATUT MATRIMONIAL — Mariée à Seyyed Zahir ; époux depuis le 24 juin 1997 → Aussi incroyable et détonant soit-il, Nephtys épousa son frère de deux ans son cadet. Les festivités furent fêtées en grande pompe durant plusieurs jours selon les coutumes égyptiennes et restent à ce jour encore gravées dans la mémoire des invités. Une union solide et choisit par les deux concernés, à la plus grande surprise de tous. Un mariage par défaut pour Nephtys, qui savait qu'elle ne pourrait épouser celui qu'elle aimait et qui opta pour la facilité. De cette manière, Nephtys se plia aux traditions ancestrales du clan Zahir tout en choisissant d'elle-même celui qu'elle épouserait. Qui d'autre que son frère Seyyed, qu'elle chérissait plus que tout au monde après Neferâh ? Un duo perdu entre Paradis et Enfer, dont aucun enfant n'est né pour l'instant. ANCIENNE MAISON — Aucune → N'eut pas le loisir de se voir répartir dans une maison, ayant étudié à l'école d'Alexandrie en Italie. Mais si Nephtys aurait étudié à Poudlard, sans doute le verdict du Choixpeau se serait porté vers Serpentard ou Serdaigle. Serpentard pour sa détermination, son désir absolu de faire ses preuves et son pouvoir indécent de manier la manipulation pour avoir le monde à ses pieds. Serdaigle pour sa soif de savoir, une langue acérée cachée sous des mots sages, justes et pertinents. PATRONUS — Un opaloeil des antipodes → Il prend la forme de ce dragon nacré et gigantesque. Ceci est une belle coïncidence, sachant que le Patronus de sa jumelle représente la même créature, la seule différence étant la race. Nephtys parvient à le reproduire en songeant à ses plus beaux souvenirs : quand tout allait pour le mieux entre elle et sa sœur jumelle. La jeune femme sait produire un Patronus depuis l'âge de seize ans. EPOUVANTARD — Un labyrinthe, sans doute synonyme de perte. La peur de se perdre elle-même, les siens, de perdre ses principes, de ne plus être elle. Tout simplement. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Possède une tache de naissance en forme d'étoile au niveau de sa nuque. PARTICULARITÉ — Aucune particularité magique. GROUPE — RED THUNDER.

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Les hurlements s'étaient estompés à la fin de la nuit. Les hurlements de sa propre soeur jumelle. Sa moitié, sa vie, celle qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau et qui avait eu la malchance de se faire mordre par un loup-garou lors d'une nuit étoilée. Les hurlements de Neferâh, qui se transformait en lycanthrope lorsque la pleine lune pointait le bout de son nez une fois dans le mois. Et à chaque fois, Nephtys entendait. Les oreilles aux aguets malgré elle, morte d'inquiétude et de culpabilité, ne parvenant pas à trouver le sommeil alors que d'autres se permettaient de dormir comme si de rien n'était. Car eux, ne voyaient que La Bête. Eux, n'entrevoyaient plus l'humanité restante de Neferâh. Comme si les rires innocents de Neferâh n'étaient plus que fantômes.

Les doigts de Nephtys pianotaient sur les pans de sa couverture, lorsqu'un jeune garçon se faufila dans le mince espace lui permettant d'entrer dans la chambre de sa soeur aînée. Il se glissa dans le lit de Nephtys, rabattant la couverture jusque ses épaules. Les yeux bruns de Seyyed confrontèrent ceux plus clairs de la demoiselle. « La Bête ne crie plus. » chuchota-t-il, partagé entre candeur et anxiété. La Bête, c'était ainsi que Seyyed nommait sa soeur lycanthrope. Il n'était encore qu'un nourisson lorsque le drame était survenu. Leurs parents avaient immédiatement pris des mesures nécessaires - selon eux - pour contrôler et réguler la nouvelle condition de Neferâh, en l'enfermant dans les catacombes de la pyramide familiale. De ce fait, les plus jeunes n'avaient jamais eu l'occasion de connaître les meilleures facettes de Neferâh, voir même de pouvoir la fixer plus de dix secondes. Parce que Neferâh ne devait pas sortir. Neferâh était devenu un monstre, voilà ce que répétait sans cesse les adultes. Elle restait Zahir malgré tout, mais était cette Bête que tous craignaient. Sauf que Nephtys n'avait jamais entendu les choses de cette manière. « Ce n'est pas gentil, de l'appeler comme ça. » chuchota-t-elle dans la pénombe, le ton empli de reproches. Nephtys, elle ne se fâchait que peu. Et surtout pas avec Seyyed. Le cadet l'avait toujours mieux apprécié que les autres et chaque nuit de pleine lune, venait se réfugier sous les draps chaleureux et réconfortants de son aînée. « Mais... c'est ce qu'elle est, n'est-ce pas ? » Âgé de neuf ans seulement, Seyyed était encore bien curieux et ignorait bien des informations capitales sur le monde. C'était sans doute pour cela qu'il voyait Neferâh sous cet angle. Nephtys, quant à elle, considérait Neferâh comme sa jumelle... une jumelle frappée d'une dure malédiction. « Non. Neferâh n'est pas une bête... elle est exactement comme moi le reste du temps. C'est la peur qui vous fait dire que c'est une bête. » La peur, Nephtys ne la connaissait que peu. Seulement, un poids semblait être tombé dans le creux de son estomac : et si un jour Neferâh se perdait ? Si un jour, Neferâh changeait ? En cet instant précis, Nephtys craignait par-dessous tout de ne plus entrevoir sa soeur de la même façon dans le futur.

« C'est fini. » Aussi abrupt et radical qu'une épée s'abattant sur le cou de sa victime. Nephtys, devenue jeune femme, se tenait face à l'homme qu'elle avait toujours aimé. L'homme avec qui elle avait souhaité - elle le désirait encore dans le plus profond de ses entrailles - finir ses jours, avancer dans la vie, fonder une famille unie. Celui avec qui elle avait partagé un nombre incalculable de fous rires en cours, celui qui représentait son premier baiser, celui qui faisait tout simplement battre son coeur à la chamade. Pourtant, Nephtys se tenait là et détruisait volontairement une partie de sa vie. « C'est une blague, j'espère ? » Alekseï et son éternel sourire. Alekseï, que personne n'impressionnait. En toute sincérité, Nephtys aurait largement préféré que cela soit une plaisanterie. Sauf que la scène ne pouvait qu'être réaliste, car tôt ou tard, cela devait arriver. « Mieux vaut prévenir que guérir, Alek. » Elle ferma les yeux, recherchant la dose de courage et de volonté nécessaire pour continuer sa phrase, tout en ne se blessant pas elle-même au passage. « Je vais me marier. » Tu vas te marier, pour le meilleur et pour le pire, lui souffla la petite voix. C'était ainsi, chez les Zahir. On n'épousait pas n'importe qui, encore moins l'individu de son choix. Pire, ils exécutaient encore la vieille tradition qui était de s'unir entre Zahir uniquement. Petite, Nephtys avait déjà eu le pressentiment qu'on lui imposerait son époux. C'était - à l'époque - sa plus grande crainte. Bien qu'enfant quasi favorite, elle n'échappait pas aux règles ancestrales de la famille. Tous disposaient d'une certaine égalité, hormis Neferâh qui représentait un cas à part au sein du clan. Pourtant, elle n'en avait fait qu'à sa tête en entamant une relation vouée à l'échec avec Alekseï. « Avec un de tes cousins, c'est ça ? Formidable, vous ferez de fabuleux rejetons qui prendront le risque d'être victimes de malformations. » Cynique jusqu'au bout des ongles, n'était-il pas ? Alekseï avait eu vent de la situation quelques années auparavant, alors qu'ils n'étaient qu'amis. Peut-être n'avait-il pas cru que Nephtys choisirait la facilité, tandis qu'elle associait son choix à un acte de bravoure. « Stoppe tes sarcasmes. C'est mon frère que j'épouse. » (...) Le dernier souvenir qu'elle avait d'Alekseï somnolait encore dans la Pensine lorsque Nephtys s'en éloigna, plaçant une de ses longues mèches brune et particulièrement dérangeante derrière son oreille. Six ans s'étaient écoulées depuis cette rupture. Une séparation dont elle ne s'était pas vraiment remise même si elle s'évertuait à prétendre le contraire. C'était une question de fierté, d'autant plus que Nephtys ne souhaitait en aucun cas blesser l'ego déjà surdimensionné de son frère - et époux - qui ne pouvait accepter qu'un autre ait déjà existé dans le passé de sa sœur. L’Égypte et les Zahir avaient préservé un état d'esprit conservateur ; le fait d'avoir eu une quelconque relation amoureuse chez une jeune femme était encore mal perçu au sein de la société si le lien ne s'apparentait pas à des fiançailles ou un mariage. L'union de Nephtys et Seyyed était une véritable réussite selon leurs parents, une bénédiction inattendue sachant qu'ils ne les avaient pas incité à se marier. Les deux concernés avaient choisi d'eux-mêmes de ne faire qu'un, prouvant de cette façon qu'ils refusaient qu'on leur impose des prétendants tout en appliquant les traditions ancestrales de la famille. Un mariage grandiose fêté au sein même de la pyramide des Zahir, une de ces festivités destinées à être ancrée dans la tête de chaque invité pour toute une vie.

Ce mariage était dans l'ensemble plutôt réussi. Nephtys et Seyyed avaient toujours été proches depuis leur enfance. De deux ans plus jeune, elle l'avait protégé, choyé, aimé comme personne ne l'avait aimé. Son frère lui vouait un amour frôlant la dévotion, bien qu'il ne savait le montrer qu'à travers une jalousie mal placée. Il l'avait enfermé dans une sphère étrange, lui interdisant le travail en prétextant que les hommes du Moyen-Orient n'étaient guère ceux de l'Italie et du reste de l'Occident. Qu'il était hors de question qu'une femme Zahir exerce ses talents aux yeux de tous et que son devoir se trouvait ailleurs, auprès de leur famille. C'était lors de ces instants qu'elle regrettait leur union, avant de se rappeler qu'il était inutile de fuir bien loin. Qu'elle aimait Seyyed, également. Cependant, son corps fut saisi d'un frisson lorsque ses doigts frôlèrent le journal qui s'étendait sur la table. L'article relatait l'actualité anglaise et une minuscule photographie d'Alekseï Vladerov s'affichait sur l'extrémité gauche de la page. Lui aussi, était en Angleterre. « On piste son bon vieux calice, sœurette ? » Une voix suave et sauvage à la fois, provocante et sifflante. Neferâh dans toute sa splendeur. Nephtys ne retint pas un soupir de désespoir, se dégageant du rebord de la table et toisant sa jumelle. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » répondit-elle avec détachement, frôlant la sécheresse dans le but de prouver une indifférence parfaitement maîtrisée avec le temps. Car Nephtys aimait avoir le contrôle de chaque situation. Sauf que depuis leur arrivée en Angleterre, elle ne semblait plus avoir le même sens du contrôle lorsqu'il s'agissait de Neferâh. Celle-ci goûtait pour la première fois aux plaisirs grisants de la liberté, d'une indépendance qu'elle n'avait jamais connu auparavant. La lycanthrope était comparable à une tigresse venant de s'échapper d'un zoo. Il arrivait fréquemment à Nephtys de compatir - sa compassion était ce qui avait longtemps maintenu une relation stable avec sa sœur alors que tous la fuyaient - mais l'inquiétude reprenait le dessus, si bien qu'elle s'était surprise à penser que leurs parents n'avaient peut-être pas eu tort de l'enfermer dans les catacombes de la pyramide familiale. « Tu vois très bien de quoi je parle. » Neferâh éclata d'un rire rocailleux, buvant une gorgée de son jus de melonade tout en habillant Nephtys d'un regard félin et avide. « Je sens que je ne peux qu'adorer l'Angleterre et ses problèmes. » Nephtys adressa une œillade méfiante à son double maléfique, en même temps qu'elle eut la désagréable impression que Neferâh n'avait pas tort. L'Angleterre n'avait définitivement rien de l’Égypte, apportant son lot de soucis et de noirceur.
   

TA FICHE. elle était fabuleuse, je l'ai dévorée. j'aime beaucoup ta façon de voir nephtys, et tu colles parfaitement au rôle que j'attendais. j'aime beaucoup ta plume, et j'ai hâte de rp avec toi, honey .
Félicitations petite chouette, te voici validée ! Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille personnalisée !
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