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when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.)

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Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 902
ϟ PSEUDO : red stars. aka eve.
ϟ AVATAR : holland roden.
ϟ CRÉDITS : tumblr (signa) twisted lips (avatar)
ϟ MES COMPTES : astorius greengarce.
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ϟ ÂGE : vingt-deux océans.
ϟ SANG SORCIER : sang-pur, qu'elle laisse couler, parce qu'il la dégoûte.
ϟ PROFESSION : aucune, elle est recherchée par voldemort et ses sbires.
ϟ ANCIENNE MAISON : elle n'a pas étudié à poudlard mais beauxbâtons, elle était chez les antares.
ϟ PATRONUS : un caméléon.
ϟ ÉPOUVANTARD : la perte. de contrôle, de ses amis proches.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : il la hante, silhouette blanche au milieu des ténèbres. mais elle lui tourne le dos, encore, et lui assène un 'c'est compliqué' sans même le croire.
ϟ POINTS RP : 34179

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MessageSujet: when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) EmptyLun 11 Aoû - 0:25


mafalda cecilia weasley
- Keep on dreaming, don’t stop giving, fight those demons
Sell your soul, not your whole self
If they see you when you’re sleeping, make them leave it -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Vingt-deux gouttes de sang sur un papier froissé, les vieux souvenirs d'un passé joyeux, une cause perdue, effacée. L'espoir, l'espoir qui lui retourne l'estomac, qui emplit sa tête. Vingt-deux ans, des rêves pleins la tête, des rêves de paix, de blanc, de gris cassé, jamais de noir. Le noir, c'est mauvais. Vingt-deux ans, des images floutées, en rouge, en bleu, en vert, en jaune poussin délavé. Vingt-deux ans, un passé qui lui colle aux pieds, un passé auquel elle s'accroche mais qui glisse sur sa peau comme de l'huile. Un passé qui lui semble tellement loin, à présent. Vingt-deux ans, vingt-deux morts. L'impression d'étouffer et de ne jamais avoir respiré jusqu'ici. Vingt-deux ans, des paroles trop sages pour une gamine, trop utopiques pour une adulte. Vingt-deux ans, du courage, de la bravoure, de l'intelligence, un soupçon d'incompréhension. Vingt-deux ans. Et si peu avant la fin inévitable. Née un premier janvier, la nouvelle année. Le début de quelque chose et la fin d'une autre. Le verre à moitié plein et à moitié vide. Une nuit d'hiver. Froide, sans neige cependant. 1979. Quatre chiffres à la suite. Une année. Une naissance. Un code dans un ordinateur, pour se souvenir des nouveaux-nés. En France, la jolie française, sa baguette et son béret. Cliché. Dans la grande maison Weasley, dans un luxe étouffant. Dans le salon parce qu'ils n'avaient pas le temps. Née au début d'une année, à la fin d'une autre. Entre deux mondes.   PROFESSION — Jolie journaliste, le nez dans les bouquins, le nez retroussé. Réflexion était son mot d'ordre. Si elle avait été à Poudlard, le choixpeau aurait longtemps hésité avec Serdaigle et Gryffondor. Le combat de chaque instant. Des facettes, d'une vie, d'une personne, d'un esprit. Jolie journaliste au début inutile. Combative. Une battante. Des espoirs fleuris, des roses sorties de terre, qui emplissent l'air. Des roses au goût de la réussite. Petits articles sont devenus grands, elle a su se faire une place. Puis le déclin. La cause des anglais. Perdus, désœuvrés. Il faut aider. La tête indépendante de la sagesse. De l'instinct de survie. Elle se jeta à corps perdu dans cette connerie. Aider sa cousine et les amis de celle-ci. Parce que la famille avant tout. La famille avant sa propre vie. Abandonner son travail durement gagné. La fuite. Courir après une solution inexistante. Mais ne jamais perdre espoir. Croire en lui, croire en eux. Coûte que coûte. La fuite, acte courageux et tellement paradoxale au fond. La fuite, seule solution pour soulager sa conscience, pour apaiser la voix qui crie justice.  NATURE DU SANG — Pur, pur partout et tellement impur aussi. Pur dans son corps, pur à leurs yeux. Impur à ses yeux, impur puisque des gens tuent pour ce sang. Des gens détruisent pour ce sang. Rose rouge parmi les tulipes, un peu trop rouge à ses yeux. Pur, pur, pur, ce mot partout en Angleterre, tabou dans son vocabulaire. Pourquoi serait-elle pure ? Pourquoi les autres ne le seraient-ils pas aussi ? Elle ne comprend pas. Incompréhension. Bribes d'une vie jamais entamée. Londres, le cœur de ces abominations. Londres, le lieu ou tout finira par se terminer. Pur, vous avez dit ? Elle n'hésitera pas à le faire couler, son précieux sang. Elle s'en fiche, après tout. Moins elle en aura, mieux elle se sentira. Sang rouge, avant tout.  BAGUETTE — Une jolie baguette. Une baguette fine et élégante, une baguette claire. Finement décorée, gravée avec goût. En bois d'acajou, bravoure. En son centre, de la morve de troll. Amusant. Joyeux. Pathétique. Unique. Vingt-cinq centimètres, entre deux. Prédisposée à la métamorphose. La baguette a choisit sa sorcière. Elle ne l'a jamais quitté, depuis ses onze ans. Elle sait que vivre sans elle se relèverait du suicide. C'est son dernier pilier, sa dernière arme dans ce monde ou la mort est sans doute une bonne chose, puisque l'enfer, c'est de vivre.  STATUT MATRIMONIAL — Libre comme le vent, jolie Mafalda. Accessible à un certain degrés, les amours ne l'ont jamais intéressé. Fut un temps, elle avait un petit-ami. Hugo. Hugo et un sourire éclatant. Hugo et un caractère maladroit. Hugo et des gestes imprécis. Mais aucun amour. Du respect, de l'amitié. Première fois, premier baiser. Hugo, un tout. Mais Hugo, une forme de rien. Mafalda et ses épines, elle n'est pas prête à plonger dans une histoire, mais c'est plus fort qu'elle certaine fois. Ses yeux qui glissent sur un jeune homme auquel elle n'aurait pas pensé plus tôt, puis finalement, un événement, et les yeux qui se détournent. Frivole. Incapable de penser à rester là ou elle est. Tout est si fragile. Tout peut se briser. Elle n'est pas prête à encaisser. Libre comme l'air, un cœur caché sous la pierre, un cadenas, une clé, dieu seul sait qui pourra enfin le délivrer. ANCIENNE MAISON — Jolie française au physique attirant. A l'élégance comme code de conduite. Droite et talentueuse. Battante et douce. Beauxbâtons fut le seul lieu ou elle étudia, puisque française. Mais son père le lui a dit, une fois, rapidement. Tu aurais pu intégrer Gryffonfor, ou Serdaigle, je ne sais pas. Mais pas Serpentard, ni Poufsouffle. Elle était rassurée, un peu. La jolie rose qui rêve de s'épanouir, de n'être ni blaireau ni serpent. L'aigle et le lion sont tellement plus élégants à ses yeux d'enfant. Aujourd'hui, cela n'importe plus. Elle était chez les intelligents, ceux qui vont au bout de leurs idées. Ceux qui sont Espoir et qui n'abandonnent pas. Beauxbâtons et Poudlard, que cela change-t-il ? PATRONUS — Douceur et combat, couteau et plume, martyre et bourreau. Le caméléon. Son adaptation. Sa faculté à disparaître. A être et à paraître. A toujours innover. Elle aime son patronus, elle maîtrise ce sortilège bien plus que ses amis anglais. Ce sortilège, ils l'ont longtemps étudié. Parce que c'est de la belle magie. Parce qu'il faut du bonheur et de la maîtrise. Parce qu'il ne faut pas être brusque. Le caméléon, sous toutes ses formes, est ce qui ressemble le plus à la jeune Weasley.  EPOUVANTARD — Autrefois, sa plus grande peur était elle-même. Elle-même et son visage crispé, ses mains sur ses côtés, ses cheveux changeant de couleur. Rouge, colère. Noir, douleur. Gris, tristesse. Et ça enchaîne. Litanie sans fin. La perte de contrôle, sa plus grande peur. Ne pas arriver à devenir un autre. A ne plus redevenir elle-même, à ne plus se connaître, à se perdre. Devenir blonde quand elle était rousse. La peur de perdre son identité. Puis la peur se modifia. Encore et encore jusqu'à devenir distinctes. Les perdre. Ceux pour qui elle a abandonné sa vie. Ceux en qui elle croit. Lui, le pilier, elle, la famille. Eux, les innocents, les combattants. Des morts et des morts qui l'enterreraient avec eux. Parce que Mafalda, au fond, elle n'a qu'une peur. Disparaître. Changer d'âme, de caractère. Dans leur mort comme dans la perte de contrôle, elle finirait par changer parce que l'absence modifie les gens.  CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Tableau blanc, sans marque. Une peau parfaite, à son image. Un petit signe sur le poignet droit, qui date de ses seize ans. Avec Hugo et Camille. Mafalda la courageuse. Mafalda, l'espoir. Ils parlaient puis elle leur a dit qu'elle aimerait un tatouage, un tatouage qui représente ce en quoi elle croit. Rien ne se termine jamais. Et là ou le monde prend fin, un autre débute. L'infinité des choses. Trois jours plus tard, elle avait ce petit signe au creux du poignet. Il signifie beaucoup plus qu'on ne le croit. Pour elle, c'est aussi douloureux d'une cicatrice. Une marque de passé, qui ne s'effacera jamais. Une bouée dans le naufrage, qui lui rappeler pour quoi et pour qui elle se bat. Un souvenir douloureux mais présent, qui ne s'effacera jamais, malgré le temps. GROUPE — we never forgive.
Killing is not so easy as the innocent believe

They say the end is coming sooner
But the end's already here
I said today is but a rumor
That we'll laugh at in a year
Or two, or three, or four, or five, whatever

Unique, seule, très famille. Des rêves d'enfant mais rien de concret. Mafalda et les enfants. Mafalda et sa famille. Incapable de ne pas protéger ceux qu'elle aime. Suicidaire, la plupart de temps, elle se jette en face du danger et ça lui importe peu. Tant qu'ils sont sauvés. Mafalda, fille unique. Sans frère et sœur, la petite fille gâtée, le monde à ses pieds, la tête dans les étoiles. Une bonne éducation, des valeurs. + Enfant sage, enfant image. Heureuse, par vent et marée. Quelques petits malheurs additionnés sur le tableau mais rien de concret, l'équivalent existe chez chaque jeune fille de la jolie France. Ne jamais flancher, une de ses règles d'or. Depuis qu'elle connaît les réfugiés, elle se sent coupable de la douleur sourde qui grandit quand elle observe les morts. Compassion et perte. Mafalda, elle est persuadée de ne pas avoir le droit. D'être celle qui sourit puisqu'elle n'est pas d'ici, et à part quelques membres de sa famille, elle n'a rien perdu. Alors elle sourit. Elle amuse les plus jeunes en faisant abstraction du monde. Elle se débrouille. Pour effacer les cicatrices des pertes qu'ils ont subi. + Hugo, une partie de son passé, un fragment de sa vie. Seul petit-ami de toute une vie, elle pense souvent à lui.+ Métamorphose. Matière dans laquelle elle excellait. Mafalda, elle a collectionné les meilleurs résultats durant toute sa scolarité. Un don évident pour cette matière compliquée. + Courir. Elle adore se défouler. Courir jusqu'à en perdre haleine, courir jusqu'à ne plus pouvoir avancer et continuer. Apprendre à persévérer. Les poumons en feu, apprendre à se calmer. + Elle a souillé sa peau à l'âge de seize ans. Petit signe Infini au creux du poignet. Cicatrice éternelle. + Différente des autres petites françaises, Mafalda a toujours envié l'Angleterre pour le quidditch. L'équitation étant le principal sport ici. Si elle avait rencontré Ginny dans d'autres circonstances, elle lui aurait demandé de lui apprendre. Mais elle ne peut pas. + Petite étrangère, l'accent amusant, mignon, elle parle bien anglais. Un Anglais presque parfait. Souvent, elle parle en français quand elle cherche une insulte. Seule Ginny est apte à comprendre, et encore, alors ça lui convient. + Un chat. Abandonné. Récupéré, soigné, nourri. Yop, de son prénom. Elle l'adorait. Elle a dû le laisser, elle n'en avait pas envie. + La belle France. Elle lui manque. Elle a le mal du pays, mais elle n'en parle pas. Elle se sent coupable d'envier son ancienne vie et au fond, elle a l'impression de n'avoir jamais vécu vraiment. + Nourriture. Très peu. Une bouchée, puis deux, déjà terminé, un repas court et jamais très équilibré. Tout le monde a peur qu'elle se brise, famine. Mais elle mange assez. Appétit d'oiseau, simplement. + Échapper au monde. Disparaître. S'envoler comme une hirondelle vers d'autres mondes. Livre. Le nez dans les bouquins, elle passe le temps. Les heures défilent, s'échappent, s'éternisent mais elle ne les voit pas. Une fois la lecture commencée, c'est un véritable parcours du combattant pour la faire cesser. + Fascinée de tout ce qu'elle ne connaît pas, toujours prête à apprendre et comprendre, elle pose trop de question. Pourquoi, ou, qui comment, les mots s'échappent et elle n'arrive pas à les arrêter. + Elle a appris à contrôler ses émotions. Calme, amicale, ses cheveux ne changent pas beaucoup, ils deviennent simplement plus clairs ou plus foncés. S'ils changent de teinte en une seule et unique seconde, je vous conseille de vous éloigner. + Don incertain. Incontrôlé. Incapable de changer de visage, le caméléon qui refuse la couleur. Elle s'entraîne, elle s'épuise, elle cherche à prendre le visage d'un autre parce qu'elle sait que ce sera bénéfique. + Française. Loin des combats. Aucun droit d'être malheureuse. Le pitre de la troupe, le clown qui doit redonner des sourires, quitte à être ridicule. Elle cache sa propre peur, sa propre douleur aussi futile soit-elle et épaule ceux qui l'entourent. + Toujours assise au bord des choses, au bord de la chaise, au bord de la table. Habitude de la fuite. Être sur ses gardes, toujours prête à filer au moindre problème. Pourtant, toujours au front, affronter la mort de face. Toujours celle qui protège les autres, au détriment d'elle. + Piètre cuisinière. Trop salé, sans farine, pas assez d'eau. Mais elle y arrive, quelque fois. Elle a un don pour les gâteaux, tant qu'il y a du chocolat à l'intérieur. + Dépaysement, nouveau pays, une langue qu'elle parle couramment mais dont les mots lui paraissent étrangers. Elle a du mal. Mais elle se tait. + Musique. Les notes qui volent, qui tourbillonnent dans ses oreilles, moldues ou sorcières, elle adore. + Mafalda, l'artiste. Douée de ses dix doigts, elle a un don certain pour le dessin et la peinture mais aussi une facilité déconcertante pour écrire, poser les mots les uns à côté des autres, elle a aussi appris à jouer du violon, moldu et sorcier, ainsi que du piano. Le mélange des deux mondes est, à ses yeux, féerique. + Elle a peur de la nuit. De se coucher, puis ouvrir les yeux et se rendre compte qu'elle a tout perdu. Le Noir. Ce phénomène n'apparaît que depuis le début de leur fuite.


QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Elle est révoltée. Ils se disent purs, ils se disent meilleurs, mais tuer quelqu’un est-il promesse d’éternité ? Quand ils seront morts, asséchés, leur sang ne perdurera pas, comme celui d’un né-moldu. Quand ils seront morts, ils seront cadavres, ils s’effriteront. La seule chose qui continuera d’exister malgré tout ? La mémoire. Les actes commis. Peuvent-ils penser que quiconque voudra se rappeler d’eux ? Non. On les oubliera comme on oublie les guerres, on oubliera parce que c’est douloureux et parce qu’on n’aime pas souffrir. Mafalda, elle ne croit pas en ce nouveau gouvernement. Elle en connaît les atouts, elle en connaît les enjeux, et ça la dégoûte. Ça lui retourne l’estomac. Quand elle voit ce qu’ils font, elle a une subite envie de vomir, parce que c’est horrible. Mafalda, elle ne comprend pas, elle ne veut pas comprendre. Alors elle se bat. Maigre combattante sur un champ de bataille. Petite fille aux milieux des adultes. Gamine qui n’a jamais connu la douleur. Elle n’a connu que le blanc, le blanc cassé, le gris quelque fois. Pas le noir, c’est moche le noir, elle n’en veut pas. Mais y’en a tellement, ici, là, elle n’en peut plus. Alors elle tente de le faire partir.
Faire tomber ce foutu gouvernement qui n’apporte que la mort, le noir. Les Ténèbres.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Potter, le petit-ami de Ginny. Potter, un personnage dans l’arrière-plan de sa vie, chez les Weasley.  Potter, l’Elu. Potter, le chagrin. Potter, le mort. Mafalda n’a rien ressenti à la mort du garçon. Simplement de la compassion. Une profonde peine pour Ginny, Seamus, Neville et les autres réfugiés. Rien de concret. Peut-être le regret de ne pas l’avoir rencontré, peut-être. Elle ne sait pas. Encore coupable d’être intacte, elle se sent mal. La douleur dans les yeux de Ginny, la colère dans ceux de Seamus, la perte dans ceux de Neville. Elle se rend compte que les siens pétillent encore, envers et contre tout. Malgré la mort du héros. Alors quand on parle d’Harry, elle ravale les mots et s’étouffe dans sa curiosité, parce qu’elle a l’impression de ne pas avoir le droit de parler de lui.
Potter, l’inconnu.
L’ordre du Phoenix, un combat. Des guerriers. Baguettes levées. Ce mot ne lui évoque pas grand-chose. Elle aime écouter Neville et Seamus lui en parler, elle les écoute, elle voit les étoiles dans leurs yeux. Nostalgie. Ils parlent d’une chose dont Albus, Mafalda l’appelle par son prénom depuis qu’elle a entendu son nom, faisait partie. Un morceau du passé. C’est vague, elle ne comprend rien. Elle ne connaît pas, elle, tout ça. Et ça s’ajoute dans la longue liste des choses pour laquelle elle se sent coupable. Ne pas les avoir connus, ne pas les avoir aidés avant. Être restée là, à attendre que son père finisse par proposer d’accueillir Ginny. Le Phoenix, qui peut renaître de ses cendres, qui ne mourra jamais vraiment. Un combat. Infini. Qui ne se terminera que lorsque l’un des camps sera mort.
L’ordre du Phoenix, l’espoir.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Elle ricane. Parce que ça l’amuse. Pur, pur, pur, Londres n’a plus que ce mot à la bouche. Mafalda, des fois, elle aimerait s’ouvrir le poignet, et leur dire, regardez mon précieux sang, il est n’est pas violet, bleu, ou doré, juste rouge. Rouge et il coule comme tout le monde, vous avez vu ? A ses yeux, tous les sorciers sont identiques dans leur diversité. Seamus n’est pas moins doué qu’elle, et pourtant, n’est-il pas sang-mêlé ? C’est stupide. Stupide, puérile, agaçant.  Elle ne comprend pas, et elle se sent insultée. Insulté parce qu’on fait d’elle quelqu’un de haut placé pour une question de sang. C’est faux. Le sang n’a aucune valeur à ses yeux. De l’hémoglobine dont elle n’apprécie pas la vue.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Danger. Consciemment. Elle s’y est jetée, toute entière.  Elle n’a pas fui pour survivre, elle a aidé les autres à fuir pour vivre, pour soulager sa conscience. Pour aider. Pour revoir une parcelle d’elle. Sa cousine. Elle s’est faite d’autres amis, avec qui elle ne cesse de courir, effrayée ou en colère, perdue ou désœuvrée. Nouveaux compagnons d’infortune qui se succèdent. Elle a accueilli les réfugiés anglais. Mais c’était trop peu. Ginny ne voulait pas, Mafalda n’a pas cherché à la comprendre. Elle les a suivi jusqu’à Dublin, elle a contacté Ravenna pour qu’elle les aide. Mafalda, dans l’ombre, pilier des plus brisés par une guerre silencieuse. Mafalda, dont le cœur bat, qui constitue en soi un crime.  
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — répondre ici.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Les souvenirs de la belle Française, majestueuse. Un temps passé qu’elle a accepté d’embraser. Les souvenirs qui s’étiolent et dont il ne reste qu’un arrière-goût amer qui lui brûle la gorge.  Sa mère, et son père. Souvenir douloureux puisque lointain. Autrefois heureux. Il ne provoque plus qu’une grimace, un visage crispé, des cheveux se grisant à vue d’œil. Souvenirs dont elle ne veut pas se débarrasser mais qui la font souffrir, marquée au fer rouge par un bonheur trop intense, retiré du jour au lendemain au nom d’une cause qui ne la concernait en rien. La douleur est là, mais elle ne regrette pas.
red stars. aka eve.

MON ÂGE — treize.
MON PAYS — france.
MON AVIS SUR LE FORUM — moche, horrible, il me brûle les yeux.  when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) 1243160711 
MON PERSONNAGE — [] inventé [X] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — holland roden.  when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) 2534075639 
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — projet bazzat.
UN DERNIER MOT MAGIQUE — CAROTTE.  when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) 970503419 
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Dernière édition par Mafalda Weasley le Lun 11 Aoû - 17:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) EmptyLun 11 Aoû - 0:25


when i wake up i'm afraid, somebody else might take my place. (mafalda.) 200353mfa
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- lueur du passé -

« Rien ne ravive mieux le passé, que l'odeur qu'on lui a autrefois associée. »

Mafalda glisse ses doigts sur son torse. Caresse légère. Pareille au vent. Mouvement circulaire, continu. Comme une machine. Poupée désarticulée qui bouge au rythme de ses pensées. Perdue dans un autre monde, loin, la noyade, loin, le naufrage. Une question, le nez retroussé, les cheveux qui s’éclaircissent, un châtain clair étrange, le rouge aux joues, les lèvres pincées. Intense réflexion. Ses doigts qui caressent le tissu. Douce. Il sourit. Seize ans et déjà si belle. Belle comme un matin d’été pluvieux. La magnificence d’un soleil qui se lève derrière le rideau d’eau, si proche qu’on pense pouvoir le toucher, si lointain qu’on finit par abandonner. Puis les mouvements s’arrêtent. Elle se rallonge, le dos contre le sol, la tête sur le torse d’Hugo. Hugo, son petit-ami. Elle observe les branches de l’arbre au-dessus de sa tête. Mafalda laisse ses doigts rencontrer l’herbe verte et l’arracher doucement, brin par brin, éliminant idée par idée dans sa tête.  « Je ne sais pas. J’aimerais … quelque chose qui représente l’infini. », finit-elle par dire. Son visage se relâche. C’est parfaitement ce qu’elle veut. L’éternel au creux du poignet, pour se souvenir que rien n’est jamais terminé. Même quand tout va mal, quand elle est seule ou quand elle perd la tête, rien n’est fini, ça peut encore changer, s’améliorer, peut-être aussi dégénérer. C’est ça qui fait la beauté du monde. Et elle la veut au creux du poignet. Pour être sûr que rien ne cessera jamais. Elle ne relève pas les yeux vers Hugo, parce qu’elle sait l’ignoble sourire qui doit se cacher sur ses lèvres. Ce retroussement attendri que l’on réserve aux enfants qui disent des choses amusantes. Mafalda lui a déjà dit, enlève-moi ce sourire, il ne te tirera pas d’affaire, je le déteste. J’ai l’impression d’être minuscule à tes yeux. Mais Hugo, il est rare qu’il écoute. Ce n’est pas son genre, ça ne l’a jamais été. Et Mafalda le préfère comme ça. Détestablement lui.  « Tu accepterais de te faire tatouer ? Dans trois jours, cap ? » La jeune Weasley n’est pas du genre à reculer. Elle fait partie de ceux qui acceptent les défis sans broncher. A vrai dire, elle se complique même la tâche. Pour s’amuser. Pour tracer ses limites à l’encre blanche. Mafalda sait que son père n’acceptera jamais. Sa mère la préviendra de la douleur qui la cueillera durant une semaine. Puis elle le fera, elle maudira Hugo pour l’avoir obligé à ça et le remerciera mille fois. La seule difficulté dans toute cette histoire, ce serait son père. Droit. Il n’est pas de ceux qui acceptent des débordements de la part de ses enfants. C’est sans doute pour cela qu’il n’a eu qu’une fille. Sans doute loin d’être celle dont il a pu rêver, elle semble lui convenir. Il l’aime. Et il acceptera. « Tu la connais mal, Hugo. », dit Camille. Elle susurre le prénom Hugo mais Mafalda n’y fait pas attention. Camille Cressel, sang-mêlé, seize ans, visage aristocratique, petit nez, des yeux émeraude et des cheveux noirs mais colorés. Bleus, roses, violets. Camille, ce n’est pas la godiche de service, elle ne tient pas la chandelle, alors quand ils ont rendez-vous tous les trois, elle dort. Trio qui ne marche qu’à moitié. Trio pourri jusqu’à la moelle. Secrets, secrets. Mais Mafalda s’en fiche, elle les aime, c’est tout ce qui compte.  Camille, sorcière belge, foncièrement étrange. Jamais la langue dans sa poche, farouchement honnête, pour elle toute vérité est bonne à dire. Plus blessante elle est mieux elle se sent. Faire souffrir est devenu son seul bouclier pour qu’elle évite de s’attacher. Sauf avec Mafalda, elle, elle évite de trop pousser le bouchon. Parce qu’elles se connaissent depuis le jardin d’enfant. Camille, belge qui a toujours vécu en France. L’une ne va pas sans l’autre et la réciproque est plus que vrai. « Bien mieux que toi, Camel. » Ce surnom, Camille le déteste, Mafalda l’a appris à ses dépens. Elle a toujours entendu le père de cette dernière l’appeler comme ça, alors, pour s’amuser, elle a essayé. Un œil au beurre noir pour l’effort. Un bras cassé pour les résultats peu concluants. Les professeurs ont été profondément choqués, Mafalda s’en fichait. Se faire taper a été bénéfique : elle s’est remise au sport, trop lourde et incapable à son goût. Courir, le matin, quand la rosée est encore présente sur les fleurs. Pour le plaisir de courir. Mafalda sait que ses cheveux sont blonds, blonds platine, signe d’amusement. Elle s’entend rire. Rire cristallin qui brise le silence. Un sourire amusé pour Camille, une mine refrognée pour Hugo. Et Mafalda qui se roule pas terre. Hugo pense-t-il mieux la connaître que Camille ? Elle en doute. Camille, c’est une partie d’elle. Elles se sont détestées, puis rapprochées, puis encore haïes. C’est une relation en dent de scie. Mais Camille, ça reste un fragment de sa vie, sans doute une moitié, un truc trop important pour être oublié. Hugo ne comprend pas, il ne peut pas. « Hugo, tu es fier de toi ? Elle va mourir d’une crise d’hystérie maintenant. », siffle la voix de la jolie brune. Mafalda ravale son rire du mieux qu’elle peut. Elle sait que ses cheveux ont dû trouver toutes les teintes possibles et imaginables durant cette petite crise passagère.  « Cap. J’en parle ce soir à mes parents. », elle finit par articuler, avec un grand sourire. Elle murmure un je dois y aller et dépose un baiser sur la joue d’Hugo, qui grimace. Chaste. Le pauvre. Elle se redresse et attrape la main de Camille, qui elle-même adresse un clin d’œil à Hugo. Il est en train de devenir fou. Ces deux filles sont cinglées.

« Mais en refusant de jouer, on se condamnait à ne jamais savoir. »

en cours.


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