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(lestrange) fire and blood.

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(lestrange) fire and blood. Vide
MessageSujet: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyJeu 14 Aoû - 23:51


rabastan léviathan lestrange
- tout les moyens sont bons quand ils sont efficaces -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — C'était deux ans et demi après la naissance de Rodolphus, un soir à la fin de l'automne ou la pluie et la brume avaient chassé durant quelques heures la neige qui blanchissait les horizons depuis quelques temps. Trente-cinq années sont passées depuis ce fameux 14 décembre 1966 ou Bianca mit au monde son second fils, dans un manoir des terres du yorkshire ou elle s'était installée avec son époux. PROFESSION — Il dirige le département de contrôle des créatures, une position de choix qui lui permet d'assouvir ses pulsions sadiques envers les animaux. Elle ne lui convient néanmoins que trop peu, et il souhaite, ou plutôt il a besoin d'avoir plus, toujours plus et dans cette obsession, il désire plus que tout gravir de nouveaux échelons au cœur du Ministère, quel qu'en soit le prix. NATURE DU SANG — pur depuis la nuit des temps, depuis que le monde est monde. Il ne saurait en être autrement pour un lestrange, et il souhaite continuer plus que jamais la chaîne de cette pureté sanguine, surtout depuis que son frère et sa belle-sœur sont décédés sans avoir mis au monde d'enfants – mais encore lui faudrait-il une femme pour cela. BAGUETTE — il observa la fine branche de bois, plus lisse, plus svelte, beaucoup plus courte également que celle qu'on lui avait cassé avant son envoi à Azkaban. L'homme a ses pieds n'avait plus de forces, et il aurait pu le délivrer des cordes qui le ligotaient que cela n'aurait pas changé grand chose, il était incapable de fuir. Le mangemort se pencha, cracha sur le visage meurtri par de nombreuses ecchymoses qui lui faisait face. « Quel bois, quel coeur ? » La réponse fut lente, faible, mais elle vint malgré tout, arrachée de justesse par un coup de poing dans le visage. « Frêne.. Et une.. griffe d'hip.. hippogriffe.. » Il la souleva au niveau de son visage, la regardant plus attentivement. C'était pas mal, mais il lui fallait vérifier une autre chose. Deux mots. Une lueur verte et vive. L'un des hommes rendit son dernier soupir sous le regard satisfait et, on put le voir un instant à la lueur de la lune, animé par la démence de l'autre. Elle obéissait. Sa respiration se fit saccadée, ses yeux roulèrent dans une expression malsaine, ses lèvres se tordirent dans une grimace bestiale. Enfin, la magie revenait en lui, enfin il pouvait à nouveau lancer des sortilèges. Il fourra la baguette dans la doublure de sa robe de sorcier avant de transplaner, ses émotions tournées à la limite de la jouissance mentale. L'avenir lui démontrerait que le bout de bois qu'il venait de récupérer et duquel il dépendrait dorénavant avec une inclinaison particulière pour les maléfices. La baguette parfaite. STATUT MATRIMONIAL — Un bras à un endroit. La tête à un autre, les yeux arrachés de leurs orbites camouflés par des feuilles mortes à quelques centimètres. Les jambes, le torse éparpillées ici et la dans une forêt, loin du reste du corps. Ce fut ce que l'on retrouva d'Alice Yaxley, épouse Lestrange, durant l'automne 1991, après que son époux ai appris son incapacité à concevoir des héritiers. Depuis Sir Lestrange est veuf, bien qu'il se cherche à s'unir à une nouvelle femme, capable d'enfanter cette fois, pour assurer la pérennité de son nom. ANCIENNE MAISON — Une poignée de gosses, dont la moitié avaient déjà été applaudis par les différents étudiants selon le choix du vieux chapeau miteux de Godric Griffondor défilaient devant ses yeux, comme les flammes d'une cheminée en plein hiver. Alecto et Amycus étaient déjà partis vers la maison des verts et argent, et il ne pouvait que les y rejoindre. Aucun doute ne perturbait son esprit, et il était relativement serein contrairement aux autres étudiants qui chuchotaient dans les rangs, échangeaient des paroles avec leurs connaissances faites dans le train pour savoir s'ils seraient séparés ou non. « J'ai hâte qu'on se retrouve chez les serpentards. J'en peux plus de ces abrutis qui bourdonnent dans tout les coins. » Rabastan inclina la tête aux paroles du jeune Evan Rosier, qui avait comme les Carrow quelques mois de moins que lui. « Ouaip. En plus, y'en a les trois quarts qui ont le sang pourri. » « Lestrange, Rabastan ! » Il sursauta, rejeta ses épaules en arrière en déglutissant. Il détestait qu'on l'appelle aussi fort, et il constata en s'avançant vers l'estrade, tandis que l'adulte lui demandait ce qu'il était en train de faire, qu'elle avait du l'appeler une fois avant sans qu'il ne l'entende, occupé comme il l'était à parler à Rosier. Il palit légèrement, laissa échapper d'entre ses lèvres quelques excuses qui s'accouplaient avec des insultes mentales et elle plaça le vieux couvre-chef dégueulasse sur sa tête. « Pense encore une fois que je suis dégueulasse et je t'expédie aussi sec chez les griffondors, gamin. » La voix résonnait dans sa tête, et les autres étudiants ne l'avaient pas entendu. Il sourit. Pensa mentalement pour transmettre le message au choixpeau que s'il faisait cela, il le découpait en morceau aussi sec et que les autres élèves devraient repartir chez eux. « Compte la dessus et bois de l'eau fraîche, Lestrange. Je suis protégé par la magie. » On lui avait dit, mais il ne l'avait pas cru. Un léger rire moqueur s'échappa d'entre ses lèvres, et il se demanda combien de secondes s'étaient écoulées depuis qu'il était monté sur l'estrade. Soucieux d'en finir, il songea que si le choixpeau était aussi malin, il n'avait qu'a l'envoyer dans la maison de sir Salazar. « C'est en effet ta destinée. Tu es certes aussi intelligent que vicieux, mais tu souhaite aller loin, très loin. Ton ambition aura raison de toi, et c'est la raison pour laquelle tu ne peux échouer que chez les.. SERPENTARDS ! » Il eut à peine hurlé ce dernier mots que les étudiants au blason sinople et argent s'étaient mis à applaudir bruyamment. En levant les yeux dans leur direction, Rabastan aurait juré voir son frère se lever l'espace de quelques secondes avant de se rasseoir aussi sec. La vieille McGonagall lui retira le chapeau redevenu silencieux en attendant le prochain élève, et il descendit de l'escabeau puis de l'estrade pour se diriger vers la table la plus proche de la porte d'entrée, ce qui le força à passer devant les griffondors et les poufsouffles - les serdaigles n'étaient pas tous à jeter dans le tas. Il s'assit loin de Rodolphus qui traînait avec ses étudiants de son âge mais, après s'être assuré qu'il y avait à côté de lui une place libre pour Rosier, il jeta un coup d'oeil en biais du côté de son frère. Ce dernier leva une coupelle en or qu'il tenait entre les doigts dans la direction de son frère, avant de la boire en le regardant d'une manière que Rabastan ne sut interpréter, occupé comme il l'était à regarder une fille aux cheveux noirs de jais qui gloussait ou riait d'une manière sadique en tenant Rodolphus par les épaules. Il sourit malgré tout à son aîné, et détourna le regard en direction de la répartition pour savoir lesquels de ses camarades viendraient le rejoindre à serpentard. PATRONUS — Il est incapable d'en produire, et aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'a jamais été en mesure de le faire. Que ce soit son ancienne baguette qui l'a accompagnée durant sa scolarité ou celle qu'il a obtenue en assassinant un homme à sa sortie de prison, il n'est jamais parvenu à faire crachoter ne serait ce que quelques gouttes de fumée argentée à l'une d'entre elle. EPOUVANTARD — Des chaînes qui claquent contre des barreaux et des murs, parfois capitonnés. Des gémissements de nouveaux venus, qui se tairont d'ici quelques jours quand ils auront pris l'habitude des lieux. Ne pas reconnaître son voisin et ne pas savoir si on l'a connu auparavant. Connaître le sens du mot devenir fou, l'avoir tellement proche de soi qu'on pourrait presque l'effleurer du bout des doigts. Des cellules. Et des capes qui s’avancent, recouvrant des créatures dont ceux qui voient se qui se caches en dessous de leurs couches de tissus ne peuvent jamais le raconter. Bienvenue à Azkaban. Bienvenue dans son cauchemar. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Il retient sur son corps deux balafres principales ; la première toute en longueur lui traverse le dos et descends sur une bonne partie de sa colonne vertébrale avant de dériver vers la gauche. La seconde est tranchée au niveau de son menton, dépassant finement sur sa gorge. Et naturellement, un tatouage de tête de mort vomissant un serpent, d'une couleur noir ébène qui, gravé dans la chair de son bras gauche, est la représentation parfaite de ses convictions, symbole qui se gonfle parfois en relief. GROUPE — shadow squad.
Killing is not so easy as the innocent believe

sir lestrange ne supporte pas que l'on écorche son prénom ✝️ sir lestrange est obsédé par la pureté de son nom et l'héritage qu'il possède ✝️ sir lestrange est poursuivi par la crainte de voir la mort en face sans avoir engendré d'héritiers auparavant ✝️ sir lestrange est un monstre de haine et d'insanité mentale ✝️ sir lestrange déteste plus que tout les trop hauts mouvements de foule ✝️ sir lestrange a toujours l'impression d'être suivi ou qu'il aille, et est persuadé que l'âme de son père est restée sur terre pour le hanter ✝️ sir lestrange torture des créatures magiques depuis un âge relativement jeune, et son métier lui conviendrait parfaitement si l'envie de gravir les échelons ne lui brûlait pas les doigts✝️sir lestrange adore tuer, mais torturer surtout au point que lorsqu'on tombe entre ses griffes, la mort, qu'il n'impose que longtemps après avoir commencé à montrer toute l'étendue de son art de bourreau, est presque une délivrance ✝️ sir lestrange est prêt à assassiner dans la souffrance toute personne qui s'opposera à ses projets quel que soit son sang - il a pour preuve alice yaxley, de sang-pur, torturée et démembrée à vif pour ne pas avoir su lui offrir d'héritiers.

Merci de répondre aux questions suivantes afin de savoir où penche votre personnage. Soyez précis !
QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — Comment pourrais-je ne pas m'accommoder d'un désir qui me poursuit depuis l'enfance, d'un souhait de toute une vie qui se réalise ? Le gouvernement actuel est la chose la plus formidable sur laquelle notre société est tombée, et je me dois de veiller à ce qu'il le reste. Nous ne retomberons plus jamais aussi bas que nous l'avons été autrefois, lorsque les amoureux des moldus dirigeaient la zone britannique, j'en fais le serment.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Ce qu'ils m'ont toujours évoqué dans les temps passés. Une belle brochette d'abrutis sans saveurs ni cervelles, incapables de protéger leurs précieux moldus et autres sang-de-bourbe, mais tenant quand même à se faire remarque. Une bande d'individualistes en sommes, qui se sont éparpillés après la mort de leur élu - qui n'en était pas vraiment un - comme du gibier lorsque sonne l'heure de la chasse.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — Les nés-moldus sont nés en tant qu'erreurs, et ils seront toujours des erreurs au moment ou ils seront rendus à la poussière de la fosse commune. La pureté du sang est la chose la plus importante qui soit au monde, et elles ne doit pas être contaminé par ces êtres, volant la magie à d'autres sorciers que sont les sang-de-bourbe. Leur souffrance est par conséquence une chose extraordinaire, à laquelle je participe avec plaisir.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? —  Je n'ai jamais rien fait d'horrible, uniquement des choses nécessaires pour parvenir à l'idéal que nous avons actuellement.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Fuir, jamais. Comment aurais-je pu ne pas acceptez de mon plein gré l'ère dans laquelle nous vivons et dans laquelle nous aurions toujours du vivre, celle de la suprématie sanguine ? Il n'est rien de plus agréable au monde que de la côtoyer chaque jour, grâce à notre Maître et sa puissance.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Celui d'une prison, et des années passées en son cœur. J'ai eu bien plus de chances que de nombreux mangemorts vous diront les gens puisque je n'y suis resté que quatre ans, mais ils ne savent pas à quel point même un mois passé à Azkaban vous torture, vous change. Aujourd'hui encore, cinq ans après ma libération, je ne supporte pas la présence de détraqueurs à mes côtés trop longtemps, même en sachant qu'ils servent notre Cause. Et le mieux dans tout cela, c'est que je vais devoir vous tuer pour que vous ne diffusiez pas cette information. Prêt à souffrir ?
chloée

MON ÂGE — 20 ans
MON PAYS — La france ~
MON AVIS SUR LE FORUM — (lestrange) fire and blood. 1885394892 (lestrange) fire and blood. 3593521119
MON PERSONNAGE — [] inventé [∞] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Richard Armitage
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — Sur Bazzart :3
UN DERNIER MOT MAGIQUE — pureblood supremacy (lestrange) fire and blood. 1084901888 Et j'espère être à la hauteur pour le personnage (lestrange) fire and blood. 3865868227 
feudeymon (c)


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 18 Aoû - 23:12, édité 8 fois
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(lestrange) fire and blood. Vide
MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyJeu 14 Aoû - 23:52


(lestrange) fire and blood. Tumblr_mxq2zuNw5G1rftd23o1_500
tempora si fuerint nubila, solus eris
- i'm just a kid and life is a nightmare, i'm just a kid i know that it's not fair. -
La femme n'en pouvait plus. De la sueur perlait depuis trop longtemps sur son front et son visage, les douleurs des contractions animaient depuis trop longtemps son corps, la faisant se tordre et gémir de douleur. Elle ne criait pas, considérant qu'il serait indigne de son rang de le faire malgré la souffrance et se maudissant déjà mentalement de ces faibles plaintes qu'elle laissait échapper quand le futur nouveau-né lui laissait quelques secondes de répit. Elle n'aurait pas pu hurler sa haine même si elle l'avait souhaité d'ailleurs, elle n'en avait de toute évidence plus la force. La sage-femme soumise à l'impero effectuait sa tâche le mieux possible, essayait de calmer la mère qui transposait sa haine sur la médicomage, lui jetant un regard empli de haine et de venin à chaque fois qu'elle entendait les mots « respirez madame » ou « je vous en prie, essayez de vous détendre ». Si Bianca avait eu ne serait-ce que quelques gouttes de venin de basilic dans le regard à cet instant, elle les aurait dirigées sans la moindre hésitation vers l'accoucheuse pour l'empoisonner et la conduire à la mort. Elle serra les dents, se retenant dans un effort ultime de gémir, espérant que la libération viendrait bientôt. Pourquoi c'était si dur de mettre au monde ce second enfant dont elle ne connaissait pas encore le sexe – s'il s'agissait d'une fille, l'enfant paierait toute sa vie pour la souffrance occasionnée au cours de cette journée entière – alors que son aîné, le petit Rodolphus qui dormait sagement était né sans encombre, en quatre ou cinq heures à peine ? Son lit empestait la sueur dorénavant, et l'enfant avait intérêt à mériter sa venue au monde. Elle ne savait même plus depuis combien de temps le travail avait commencé. Ses pensées étaient brouillées, et elle ne pensait même plus à gémir. Elle était entrée dans une sorte d'état second, épuisée, la respiration difficile, ne réussissant même pas à se demander si elle allait survivre à son enfant quand ce dernier viendrait au monde. Cela dura encore longtemps malgré tout, et la délivrance fut le moment le plus heureux de sa vie. Elle ne sut pas si elle s'évanouit, ou si ce fut le sommeil qui la gagna mais les heures suivantes à partir du moment ou le cordon ombilical fut tranché d'un coup de baguette furent pour elle un trou noir total.

La sage-femme fit entrer le mari, et la nourrice qui s'occupait déjà de Rodolphus puisque la mère n'était pas en état de s'occuper du nouveau-né. Le frère aîné devait dormir, ou bien s'amuser à l'aide de la magie qu'il manifestait déjà du haut de ses deux ans et demi avec les modules en forme de tête de mort, de serpents ou d'acromentules qui servaient d'animations dans sa chambre d'enfant. On l'oublia pour le moment, la nourrice tout comme le géniteur concentrant leur attention sur le nouveau-né, qui était un second garçon. Théobald se gonfla de fierté, prenant l'enfant dans ses mains sans se soucier de ses hurlements et les prenant plutôt d'une bonne manière d'ailleurs – n'était ce pas la preuve d'une bonne santé pulmonaire de donner autant de voix le jour de sa naissance, après tout. Il examina le môme sous toute les coutures, le mettant à l'envers pour vérifier ses jambes, appuyant un doigt sur la poitrine au niveau du cœur pour s'assurer d'un rythme cardiaque correct, scrutant chaque zone de la chair enfantine à la recherche de la moindre « trace de vin » comme on disait, ou de la moindre imperfection mais rien. Soulagé, il jeta presque le gamin dans les bras de la nourrice avant d'aller s'asseoir prêt de sa femme dont il caressa légèrement les cheveux, avant de l'embrasser sur le front malgré l'inconscience de cette dernière, dans un geste de tendresse bien trop rare chez lui.

« C'est un héritier aussi parfait que le premier. Merci, ma chère. »

Il se releva, fit face à l'accoucheuse qui avait repris l'enfant et l'accompagna jusqu'à la salle de bain ou elle devait laver le nouveau porteur du nom Lestrange. Il ne parla pas jusqu'à ce qu'elle commence à faire couler quelques centimètres d'eau dans la baignoire d'or et d'argent, représentation à elle seule de tout le luxe qui animait le Manoir, du hall d'entrée jusqu'au grenier, des cuisines ou travaillaient les elfes jusque dans les chambres d'amis ou l'on recevait les invités qui venaient de pays étrangers. Elle y plongea l'enfant, et ne put le tenir que d'une seule main. Théobald avait saisi l'autre au niveau du poignet, la regardant avec austérité et dignité.

« Vous informerez vos collègues que l'enfant se nomme Rabastan Léviathan Loki Lestrange. »

Il ne prit pas la peine de lui expliquer les raisons de ce choix ; bien qu'elle soit de sang-pur – il ne pouvait en être autrement pour qu'elle ai l'honneur de mettre son fils cadet au monde – elle était d'un milieu bien trop inférieur au sien pour comprendre. Rabastan était un prénom qu'il avait soit inventé soit trouvé dans un livre, dérivé d'une partie d'une phrase arabe qui avait pour traduction la tête de serpent et qui représentait parfaitement son nouvel enfant, qui serait de toute évidence un étudiant de la maison Serpentard comme ses ancêtres. Léviathan était le nom d'un monstre mythologique, un mélange entre un serpent de mer, un crocodile et un dragon, symbole du chaos et de la destruction. Son fils serait ainsi, semblable à ce monstre capable de modifier l'ordre et le climat du monde, monstre associé au Jörmungand et souvent montré dans les livres de magie noire comme étant la bête de l'Apocalypse – le Jörmungand d'ailleurs, serait apparemment l'une des origines du Ragnarök, toujours dans les livres de mythologique mais venant du Nord cette fois. Et en parlant de la mythologie du Nord, elle expliquait le choix du troisième prénom de l'enfant. Loki y était un dieu utilisant sa ruse et sa malice pour semer le trouble parmi les autres divinités, en tuant d'ailleurs certaines. Rabastan, qui au début de sa vie serait timide et introverti, ferait par la suite honneur à ses deux autres prénoms au tant qu'au premier qui le mènerait dans les rangs des étudiants au blason vert et argenté. Il deviendrait sous les coups de son géniteur un monstre de haine comme Léviathan, dont l'un des crimes effectués envers les Londubat changerait à jamais la vision de l'horreur qu'avait jusque la l'Angleterre, et dont la fourberie dont il ferait preuve serait égale à sa démence mentale, de même que son impulsivité serait égale à sa ruse. Oui... Il mériterait ses trois prénoms, beaucoup plus que son Père ne le pensait ce 13 Décembre 1966, tandis qu'il fixait la sage-femme avec la même fermeté qu'il mettait à l'étreindre par le poignet. Théobald lâcha la jeune médicomage avec mépris, tourna les talons pour se rendre dans la chambre de son aîné, ne préférant pas assister aux premiers soins de Rabastan. Il trouva le bonhomme éveillé contrairement à ce que tout le monde pensait, occupé à faire tomber sur le sol des objets de verre en forme de diverses créatures maléfiques comme les inferis ou les détraqueurs en tapant dans ses mains et en riant d'une manière presque sadique pour son jeune âge lorsque les statues s'éclataient au sol, les éclats giclant à travers toute la chambre. Il se stoppa pourtant en constatant l'arrivée de son géniteur, se redressa sur ses jambes et s'assit dans son lit, regardant l'adulte avec un mélange de crainte et d'admiration tandis que ce dernier venait le rejoindre.

« Ton frère est né, Fils. Tu seras désormais l'aîné, et il marchera sur tes traces. Assure toi qu'il soit aussi doué que toi, fais en sorte qu'il t'admire et t'imite en toutes occasions, mais ne lui permet jamais de te surpasser. Tu es le Premier-Né, et tu dois le rester en toutes occasions. »


_________

« Viens avec moi, Fils. Je vais te présenter. »
« Non.. Je veux rester avec Mère. »

Je suis blotti contre cette dernière, regardant les alentours avec inquiétude du haut de mes trois ans et demi. Il y a du monde, beaucoup de monde, bien trop de monde. Je suis rassuré en présence de celle qui m'a mis au monde, la seule et unique personne qui m'aimera et me protégera jusqu'à ce qu'elle quitte la terre – et même encore après, elle m'aimera. Elle m'a appris que son âme resterait toujours à mes côtés pour me protéger. Père lui, ne m'aime pas, ou tout du moins comme un homme, il ne doit pas montrer ses sentiments. C'est ce qu'il me répète souvent, et cela ne l'empêche malgré tout pas de me parler constamment sur un ton sévère, trahissant la nervosité dont il fait preuve à mon égard. Je suis trop renfermé sur moi même à ses yeux, trop timide et effrayé par les gens pour être un bon sorcier, et il cherche à m'endurcir. Cela aidant, sa simple présence à mes côtés me fait baisser les yeux sous le coup de la frayeur et je cherche à l'éviter le plus possible. J'ai toujours peur de le fâcher, de subir ses gifles ou ses coups de ceintures. Je suis bien mieux avec ma Mère.

« Je ne t'ai pas demandé ce que tu souhaitait, Rabastan. Ce n'était pas une question, et je t'ordonne de me suivre. »
« Mais j'ai peur des gens. Il y a trop de monde.. »

J'attrape le bras de ma Mère, la regarde avec une expression terrorisée qui prouve à quel point je suis au supplice. Je ne veux pas aller avec mon Père, et je sais que si elle n'intervient je ne vais pas avoir le choix. Avoir protesté deux fois est déjà trop, et mes fesses vont le payer à coup de ceinture quand tout les invités seront partis du Manoir. C'est la première fête que l'on organiser au Manoir depuis ma naissance – auparavant, Père et Mère partaient chez d'autres sang-pur avec Rodolphus en me laissant seul avec ma nourrice – et je n'aime pas du tout ce mouvement de foule qui m'impressionne. Mère ne prononce pourtant pas un seul mot à l'égard de Père, se contentant de caresser mes cheveux avec douceur, et il faut dire qu'adorant les fêtes, les bals et autres réunions du monde, elle ne doit sans doute pas concevoir que son fils n'y trouve pas d'intérêt. J'ai envie de pleurer, mais ce n'est plus de mon âge. A bientôt quatre ans, je dois savoir me tenir d'autant plus que je n'ai encore montré aucun signe prouvant que je suis un sorcier selon mes parents. Je mordille mes lèvres, et c'est le geste de trop. Père me saisit par le bras, m'arrachant à l'étreinte que j'effectue sur son épouse et me traînant par le bras à travers la pièce tandis que j'essaie de me débattre, pour retourner vers l'Auteure de mes jours.

« Non, Père, non ! Je ne veux pas, je ne veux pas, je vous en prie.. »

Le reste de mes gémissements est perdu dans le brouhaha provoqué par les discussions à voix haute des différents groupes de sorciers. Il me maintient fermement par le poignet, m'ordonnant de me taire à voix basse et susurrant entre ses dents que je vais lui payer la honte que je lui inflige une fois que nous serons seuls, tout les deux. Rodolphus est déjà en compagnie d'un groupe d'adultes, parlant et agissant avec aisance du haut de ses six ans, lorsque Père et moi finissons par le rejoindre. Parmi eux, un homme aux cheveux blonds platine accompagné d'un adolescent ou d'un tout jeune adulte qui lui ressemble énormément ricane en me voyant, fait signaler à mon Géniteur sur un ton amusé qu'il est accompagné d'un garçon qui sait attirer l'attention sur lui. Je vois du coin des yeux Rodolphus rougir et tourner la tête avec fureur en entendant cela, de même que Père me pince le bras avec rage, comme s'il voulait me faire payer les paroles de l'adulte. C'est vrai que les paroles étaient moqueuses, humiliantes pour notre lignée peut être.

« Mon second et dernier fils, Rabastan. »

Mon Père use pour la première fois d'un impardonnable à mon égard ce soir la. Mes hurlements se répercutent sur les murs de son bureau, avec une puissance que je n'aurais pas pu soupçonner mes cordes vocales de posséder auparavant. Je me tords sur le sol avec violence pendant ce qui me semble des heures et longtemps, même lorsque que Père aura cessé d'utiliser sa baguette et aura retiré sa ceinture pour me fouetter, l'impression d'avoir les entrailles arrachées à vif me poursuivra. Le torse glissant sur le bureau, les bras maintenues par une seule main de mon géniteur, je subis une correction plus violente que les autres mais qui, à côté de ce que j'ai subis précédemment, me semble presque trop douce. La respiration rendue douloureuse parce que sentiment d'avoir la cage thoracique broyée et le ventre tordu et tiraillé à chaque fois que je respire, j'essaie de calmer mes émotions comme Père m'ordonne souvent de le faire, mais c'est peine perdue. J'ai mal, de tout les côtés. Ma tête me paraît remplie de coton, mes oreilles bourdonnent comme si des insectes s'y étaient enfoncés, et cela ajouté aux douleurs précédentes, forme un ensemble de souffrance intenable. C'est ce soir qui signe la première fois ou, lorsque Père me bat, je m'évanouis. Ce ne sera pas la dernière.



« Salut, toi. Moi c'est Rabastan.. Viens, j'ai des trucs à te donner à manger. Regarde, approche, c'est bon. »

A la suite de cet événement, Mère a commencé à passer de moins en moins de temps avec moi. Elle s'est rapprochée davantage de son fils aîné durant les mois qui ont suivis, et très rapidement je ne l'ai plus vue que durant les repas. Mais je m'en fiche, et je ne l'appelle plus, je n'ai plus besoin d'elle. Je ne cherche plus à la rencontrer, à me blottir contre elle comme avant, j'ai du haut de mes six ans d'autres passe-temps désormais. Je passe la plupart de mon temps seul, ou plutôt en compagnie de petits animaux, lorsque Père ne me torture pas ou lorsque je ne suis pas enfermé dans les cachots parce que l'on m'a puni. Je m'amuse à attirer des bestioles dans le parc ou les bois qui bordent notre Manoir et nos terres, à l'aide de nourritures ou de pièges bricolés rapidement mais efficaces. La victime du jour est un jeune niffleur, probablement attiré par les boutons d'or qui ferment ma chemise. Il s'approche de moi sans se soucier de la nourriture que je tends et commence à mordiller ceux de mon short, avant de grimper sur mes cuisses en profitant de ma position accroupie pour s'attaquer à ma chemise. C'est à peu près à ce moment la que je sors un petit couteau tranchant de ma poche le plus discrètement possible, et que j'enfonce la lame brutalement entre les omoplates de la bestiole. Elle pousse un cri de douleur, et j'écrase sa tête d'un coup de talon pour l'empêcher de fuir, lui éclatant un œil au passage. Du sang coule de ses orbites, et je me met à rire de joie, avant de ressortir la lame du dos de la bestiole et de la lui enfoncer dans l’œil déjà crevé. Je la trépane tandis qu'elle laisse échapper des cris pendant quelques secondes avant de laisser sa tête retomber, morte. Je m'amuse à presser du côté de son museau avec mon pied en appuyant sur le côté, pour faire gicler la cervelle sur le sol d'herbes et de feuille de la forêt. Je rigole. C'est con, qu'elle soit morte aussi vite, j'aimais bien sa façon de crier. C'était un peu suraigu, mais pas trop désagréable comparé à certaines autres créatures.

La bête qui a lâché son dernier souffle de vie quelques temps auparavant ne connaît pourtant pas de répit. Je reprends le couteau, le fait glisser le long de ses pattes pour lui ouvrir ce qui sert de doigts. Je me réjouis de voir le sang perler doucement puis couler totalement des entailles que je crée, et j'enfouis rapidement mes doigts à l'intérieur pour extirper les os à l'air libre, en les pinçant et en les tirant. Mon attention se porte ensuite sans transition sur l'estomac de la bestiole, que j'ouvre comme s'il s'agit d'un lapin ou d'un poulet - quoi que non, les poulets ont leur coupe la tête et il paraît qu'ils continuent à courir pendant quelques temps après leur décapitation... Il faut que j'essaie, Mère ne refusera sans doute pas de m'en offrir un, surtout si je lui dis que qu'il ne restera pas longtemps au Manoir et qu'elle n'aura même pas à lui acheter une cage ou de la nourriture. En attendant, il faut que j'en finisse avec le niffleur et pour cela, j'enfouis mes doigts dans les entrailles encore fraîches de l'animal, dévoilant au grand air tout ce que je peux en tirant vers moi - il n'aura plus besoin de rien la ou il va de toute façons. J'éclate de rire tandis que les tripes, les boyaux et les reins ainsi qu'une partie de la colonne vertébrale sortent de leur ancien propriétaire, et je porte le tout à mon visage, me teintant du sang comme un sauvage, un païen. Et puis je me relève, et puis j'éclate les os restants dans la bestiole à coup de talons. Sa gueule fait encore gicler quelques doses de sang et de cervelle, ses poumons produisent un bruit sec en explosant, et puis je saisis le cadavre sacrifié sur l'autel de ma démence mentale entre les mains. Je le soulève à mon visage, le contemple avec admiration, comme s'il s'agissait d'un trésor. Il me faut maintenant arracher le dernier élément, celui qui gère tout les autres, et qui impose la Vie à chaque être vivant. Je le saisi, l'arrache aux nerfs et aux muscles qui le protègent et lui permettent de tenir en place. C'est un organe minuscule, ridicule, et pourtant nécessaire. Je sens mes lèvres se tordre dans une grimace dont je ne pourrais pas déterminer l'expression étant donné que je n'ai pas de miroir en face de moi, et je porte le cœur du niffleur à mes lèvres.

Je ne le garde en bouche que quelques secondes, avant de le recracher dans mes mains et de me frotter les lèvres un peu écœuré. L'odeur du sang, se mélangeant à ma salive, coulant dans ma gorge et roulant entre mes dents est mille fois plus forte et désagréable que d'en sentir à plein nez, et j'ai l'impression d'avoir la bouche en putréfaction. Une première expérience abjecte... Je recommencerais à l'avenir, pour m'habituer, et je suis persuadé que bientôt le sentiment de dégoût disparaîtra. Je pose un regard sur mes habits, propres à l'exception de quelques fines tâches de sang... Et j'appuie le corps du niffleur sur mes jambes, mes bras, ma chemises, mon short. De mes souliers jusqu’à la racine de mes cheveux, je me colore de rouge en pressant la bête comme un citron et en m'imprégnant vital dont il n'aura plus besoin.

Mère hurle de toute ses forces en me voyant revenir ainsi, elle qui prends tellement soin de ses affaires et qui accorde une position de choix à la bonne tenue. Et je soupire, presque de soulagement, devant ses cris indignés et la gifle qu'elle me flanque. Cette fois, quand mon Père lèvera la main et la ceinture, peut être la baguette, sur moi, il aura une bonne raison de le faire.


La tempête bat la nuit avec toute l'élégance que possède la pluie en s'écrasant contre les carreaux, ses petites gouttelettes d'eau dégoulinant le long des vitres comme le sang me dégouline le long de l'échine lorsque Père m'annonce qu'il va me battre. Des filaments devenus argentés grâce aux reflets de la lune se glissent lentement mais prudemment vers le bas des longues parois de verre qui permettent à notre salon d'être illuminé en journée. La nuit, comme actuellement puisque la lune a remplacé le soleil depuis plusieurs heures déjà, nous allumons les lustres d'or et de diamants qui sont présents dans de nombreuses pièces - si ce n'est pas toutes - du Manoir. Mes doigts caressent doucement les carreaux, et je souris un peu. Doucement. Je ferme les yeux pendant quelques temps, m'imprégnant de l'obscurité qui est ma période favorite puisque de nouvelles créatures sortent dans les bois, profitant du calme apparent que la vie nocturne prodigue à leurs horizons... Mais on ne me laissera pas sortir ce soir. La pluie tombe bien trop fort, le vent souffle bien trop violemment. Alors je sifflote doucement un air de ma connaissance, m'ennuyant et ne sachant pas comment passer le temps. Il me semble que je chante juste, et je ne prête pendant une demi-minute aucune attention aux deux adultes assis dans le canapé, celui dont je n'ai pas le droit de m'approcher tant que l'autre homme ne sera pas parti. Je suis pourtant bien vite ramené à l'ordre par Père, que mes talents de siffleurs ne réussissent pas à convaincre.

« Vas tu te décider à la fermer, petit imbécile ?! »

Je sursaute aussi violemment que si l'on m'avait jeté un sort dans le dos. Rouvre les paupières aussi vivement que je les ai fermées précédemment. Fait volte face pour regarder les deux adultes dans les yeux quelques secondes, avant de baisser les yeux devant la fureur visible de Père. Je lui fait honte, toujours honte. J'attends la suite avec patience, mais elle ne vient pas. Mon Père, après ce cinglant rappel à l'ordre qui attendra que l'autre sang-pur soit parti pour se solder par une correction, a décidé de ne plus me prêter attention et s'est renfoncé confortablement mais dignement dans le canapé, comme tout noble qui se respecte. Je plisse un peu les yeux, prenant une expression malsaine. Je voudrais sortir, prendre l'air, hurler à la lune, me rouler dans la boue, et puis trouver des animaux qui ne sortent qu'en période nocturne, leur ouvrir la gueule, leur enfoncer des bouts de bois pointus dans le palais et dans la gorge, leur arracher les poils ou les plumes. Je veux torturer, et à nouveau la folie me saisit. Ma respiration se fait soudainement saccadée, difficile. Mon ventre se tord, mais de plaisir, pas de douleur comme lorsque je reçois une correction. Je veux torturer, je dois torturer. Et j'éclate de rire, sous le regard des deux hommes qui ne comprennent pas, mais qui doivent sentir leur sang se glacer. Mon rire n'a rien d'enfantin, ou même quoi que ce soit d'agréable. C'est un rire dément, un rire d'une personne que la décadence mentale à saisi jusqu’à la plus petite parcelle cervicale. Je suis fou, je suis fou et je l'accepte. Et, comme on Mère m'a interdit de sortir ce soir, je me rue vers la cheminée, allumée en cette saison. J'attrape à mains nues un morceau de bois flambant dans les braises, et je le plaque contre mon épaule. La souffrance que ce geste me procure me calme un peu, comme une douleur positive. Mon tempérament perds de sa bestialité pour le moment, et j'en suis soulagé. Je respire plus lentement, prenant mon temps entre chaque inspiration et expiration. Mes yeux cessent de rouler dans tout les sens, et je me réjouis d'être redevenu normal... Pour le moment.

« On ne m'avait donc pas menti sur votre fils... Vous n'avez pas de chance, mon pauvre ami. »

L'autre homme a pris la parole en m'évoquant pour la première fois depuis que l'on m'a fait entrer dans la pièce, il y a un bon quart d'heure. Il considère dorénavant mon Père avec une pitié que ce dernier ne peut supporter, et que je vais probablement payer cher une fois l'heure venue. Du haut de mes onze ans, je me frotte discrètement les fesses comme si elles me cuisaient déjà d'avance. Père n'a pas renoncé aux châtiments corporels et il les amplifie même, à l'approche de mon entrée au collège et au fur et à mesure que je grandis. J'envie Rodolphus qui a pris le train au début de l'année pour la troisième fois. Trois ans en arrière, lorsqu'il nous avait écrit son entrée dans le dortoir des étudiants vert et argent, Père avait considéré ce fait comme la simple et pure représentation de la gloire, alors que ce n'était ni plus ni moins qu'une chose normale, anodine. Il était un Lestrange, et atterrir à Serpentard était une banalité, mais on avait auréolé mon frère, et dans les réunions de sang-pur il passait plus que jamais pour un enfant digne de son éducation.

« Enfin, cela ne change rien à notre affaire.. Revenons en aux enfants Carrow. »


Je ne sais plus si c'est une sœur ou une cousine de Père qui est décédée il y a quelques jours en compagnie de son mari, dans un incendie d'une rare intensité à ce que j'ai entendu de la conversation que j'écoutais d'une oreille tout en regardant la pluie battre les carreaux. Il est question de les recueillir chez nous puisqu'ils nous faisons partie de leur famille, et c'est la raison de la présence de l'homme. Les deux jumeaux, un garçon et une fille, ont quelques mois de moins que moi mais j'entrerais à Poudlard en même temps qu'eux, puisque je suis né à la fin de l'année du calendrier et que je n'avais pas encore onze ans en Septembre. Fichue naissance retardée, qui m'empêche d'être loin des coups de mon Père et du silence permanent de ma Mère.

« Je n'aurais rien contre le fait de les recueillir, si toutefois je ne craignais pas que Rabastan... »

Il ne termine pas sa phrase, et si l'homme qui lui fait face incline la tête pour l'encourager à terminer sa sentence, je n'ai pas besoin d'en écouter plus. Mon Père craint que je ne termine le travail que l'incendie n'a pas eu le temps d'effectuer. Je souris légèrement, me rappelant un souvenir brumeux comme la ville de Londres en période hivernale, et je tourne les talons pour retourner vers la vitre. Il pleuvait aussi, ce jour la, je m'en rappelle maintenant.

« T'es vraiment sur ce que tu disais, y'a tout un stock de bonbons dans cette grotte ? »

Je gonfle mes joues d'air que je relâche quelques secondes plus tard dans une pression exercée par l'énervement. Les deux gamins sont très jeunes, le plus âgé des deux doit avoir cinq ans et demi tout au plus. L'autre a deux ans de moins que son aîné, et il se trimbale sur ses petites jambes de mioche qui doit encore porter des couches – ce sont des fils de sang-de-bourbe après tout selon les dires de Père, et leur génitrice souillée doit encore leur torcher les fesses à tout les deux. Sont cons, l'un autant que l'autre, ou alors ils sont réellement naïfs. Un stock de bonbons dans une grotte, en dessous d'une falaise.. J'aurais pu trouver mieux, mais je n'avais pas envie de me creuser la cervelle pour des mioches au sang pourri, dégueulassé par leurs ancêtres moldus. Le vent et la pluie nous fouettent violemment le corps, inondant nos habits et nous trempant jusqu'aux os. C'est le seul moment que j'ai trouvé pour les attirer avec moi... J'ai volé la baguette de mon frère aîné pour l'occasion, et je la cache bien soigneusement dans la doublure de ma blouse, en compagnie d'une dague dont j'ai précédemment imprégné la lame de quelques gouttes de poison. Le mélange malveillant à ce qui était marqué sur l'étiquette... Je l'ai trouvé dans le bureau de Père, et nul doute que lorsqu'il va s'apercevoir de la disparation de la fiole, je vais la payer extrêmement cher. Mais je m'en fiche pour le moment, j'ai envie de m'amuser avec mes pouvoirs découverts l'an dernier, et avec la baguette de mon aîné. C'est mon anniversaire après tout, et puisque Père m'a oublié et que Mère est partie à une réunion de femmes du monde, j'ai bien le droit de me faire plaisir quitte à subir une correction à la fin de la journée. Je les fais passer devant moi dans les boyaux de terre et d'obscurité qui se dressent devant nous et dans lesquels nous serons à l'abri de la pluie. Une fois que l'aîné est passé, je sors ma dague et en profitant du fait qu'il me demande ou sont les stocks de sucreries en me tournant le dos, je lui enfonce la lame d'un coup sec dans la colonne vertébrale. Il pousse un hurlement de douleur, battant des mains derrière lui pour essayer de retirer l'arme blanche mais en vain. Le sang gicle, tâche ses vêtements et dégouline le long de son corps sous mon sourire. L'autre enfant s'est mis à hurler à plein poumons, mais personne ne l'entendra ici. Nous nous sommes trop éloignés du village, et la pluie ainsi que le vent aidant, ses beuglements d'animal se perdront à travers le mauvais temps même si les parois de la caverne les répercutent avec violence. Il se tait pourtant, au bout d'une demi minute, alors que son frère convulse violemment sur le sol et que j'essaie de retirer la lame pour la planter à une partie de son corps. Trop occupé à ma tâche, je ne cherche pas la raison de sa frayeur et ce n'est que lorsque je me sens violemment empoigné par le bras que j'y prête attention. Je blêmis, et mes lèvres se mettent à trembler. Père est la, devant moi, le visage ravagé par la haine. A nos pieds, le gamin commence déjà à saliver et à respirer avec lenteur, tandis que ses yeux s'agitent et se retournent dans leurs orbites... Le poison que j'ai utilisé est formidable, et je suis content d'être tombé dessus. Cette pensée m'arrache un sourire, et je ne pense même plus à me demander comment Père a fait pour réussir à me trouver aussi vite.. La trace qui suit chaque sorcier de moins de dix-sept années, sans doute. Je baisse la tête pour éviter les coups et mon regard se penche sur le gamin en train de crever, la potion empoisonnée contaminant son sang goutte par goutte à une vitesse impressionnante. Je ferme les yeux. Je suis un assassin. Je suis un assassin, et j'aime cela.


Maintenant que j'y pense, je n'ai jamais su comment mon Père avait fait pour étouffer l'affaire de la mort de l'enfant au sang souillé. Il m'avait congédié à coup de pieds dans les jambes, m'ordonnant de rentrer au Manoir immédiatement après lui avoir remis la baguette de mon aîné venu pour les vacances de Décembre. Peut être avait-il modifié la mémoire du dernier enfant, peut être lui avait-il lancé un oubliette pour lui permettre de ne plus jamais avoir en tête la mort de son frère, je ne le saurais jamais. En tout cas, la crainte des coups étant le commencement de la sagesse, je n'avais plus jamais pris la baguette de Rodolphus ou d'un quelconque autre membre de ma famille après la raclée reçue ce soir la.

« Tentons l'expérience alors. Faites venir les enfants dès que possible. »

J'ai du louper des bouts de conversation, mais peut m'importe même si j'ai raté les arguments avancés par l'autre homme pour convaincre mon Père. Peut être qu'il n'en a pas eu besoin de toute façons, la famille reste la famille tant qu'elle se conduit dignement et en fonction de la pureté de son sang. Je souffle doucement dans mes mains, souriant un peu en tout bon sadique qui se respecte. Je vais avoir de nouvelles victimes à portée de main, même si Père m'interdira probablement de les toucher compte tenu de leur noblesse de sang. De toute façons, avec mon entrée à Poudlard dans quelques moins, je n'aurais pas le temps de me soucier des jumeaux qui vont arriver. Je vais me concentrer sur les animaux, c'est plus sûr et cela prends moins de temps.



feudeymon (c)


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 18 Aoû - 14:47, édité 20 fois
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(lestrange) fire and blood. Vide
MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyJeu 14 Aoû - 23:52


(lestrange) fire and blood. 4d9c3602bb30cbeae8d43cae700e12cc
tempus edax, homo edacior
- les mauvaises pensées ne sont permises qu'aux gens importants. -
Six années plus tard, j'errais comme un pantin entre diverses tombes. Des allées remplies de gravier, de stèles et de fleurs s'étendaient devant mes yeux, et mes doigts exerçaient une pression sur mon pantalon noir de jais que j'aurais souhaité exécuter sur le poignet de Rodolphus. Il marchait à mes côtés, et notre silence en disant plus que tout les mots que nous aurions pu nous dire. C'était comme cela chez les Lestrange depuis bien longtemps, et probablement même avant notre naissance à tout les deux. Nous n'étions pas une lignée loquace, la qualité valant bien mieux que la quantité et l'enterrement de notre mère ne nécessitant pas de longs discours entre nous. Je fermais les paupières quelques instants, essayant d'humer l'air ou de le jauger, à la recherche d'un quelconque signe de ma génitrice... N'avait elle pas dit, un jour de ma petite enfance, que son âme resterait toujours près de moi pour me protéger, même lorsque son corps aurait quitté la terre ? Et aujourd'hui, elle n'était pas la. Un sentiment de terreur me saisissait les tripes tandis que mon frère marchait dorénavant devant moi, et pour la première fois je réalisais que nous les êtres humains n'étions pas éternels. 1982 avait étendu son voile depuis de nombreux mois, et j'avais passé mes buses avec succès quelques mois auparavant. C'était la première fois que je venais dans ce cimetière, Père n'ayant pas jugé nécessaire de m'informer de la mort de Mère auparavant en pensant que cela perturberait davantage mes études déjà chaotique. Au collège, j'avais la réputation d'un adolescent dont la violence était égale au degré de vice dont je faisais preuve, et Slughorn décrivait mon caractère comme aussi malsain que pervers, sans juger nécessaire pour autant d'écrire à mes parents. Avec les temps qui couraient, on ne renvoyait personne du collège et l'ont se contentait de m'envoyer dans les cachots ou de me mettre en retenue dès la sortie des cours jusqu'au moment du couvre-feu pour m'empêcher de faire du mal aux autres étudiants. Je me vengeais alors sur les serpentards, glissant des araignées vivantes dans les lits des étudiants de première année, et des cadavres d'animaux divers dans ceux des années supérieures. Père me fouettait plus que jamais pour me faire perdre cette habitude, qui nuisait à la réputation de notre famille, et je ne l'avais autant vu que depuis que j'étais entrée dans la maison des serpentards, six années auparavant. J'approchais désormais de mes dix-sept ans. J'avais entamé ma sixième année, mais je ne préparais plus mon avenir avec autant fougue et de passion qu'auparavant. Autrefois, j'avais eu le projet dès que mes études seraient achevées de rejoindre ses rangs mais cet idéal avait été mis en déroute quelques temps plus tôt par un enfant portant encore des couches.

Tandis que je pensais, nous étions arrivés devant la stèle de notre Mère et Rodolphus s'était agenouillé respectueusement quelques minutes auparavant. Moi le cadet, j'étais resté debout tout en réfléchissant, et ce ne fut que lorsque je baissais les yeux, les posant sur les inscriptions de la tombe que je songeais à imiter mon frère. On avait emporté notre Mère pour toujours, ou plutôt elle s'était emportée pour toujours. En glissant un regard du côté de mon aîné, je constatais que sa manche de chemise était rabattue, comme toutes celles qu'il portait depuis des mois. La marque des Ténèbres ne se voyait plus après l'anéantissement du Maître, mais il gardait l'habitude de ne pas montrer ses bras au grand jour. Des larmes roulèrent sur mes joues, silencieuses. Notre Mère s'était suicidée, et je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était ma faute. La honte que j'avais attiré sur notre nom était elle en cause comme le prétendait Père ? N'avait-elle pas abandonné la vie en voyant le monstre qu'elle avait mis au monde ? Ces pensées et ces questions auraient pu me faire changer si, une ou deux minutes après que les larmes aient commencées à couler de mes glandes lacrymales, mon frère n'avait pas levé la main et ne l'avait pas abattu violemment derrière mon crâne. Je laissais échapper un gémissement de chien battu, tandis qu'il m'ordonnait de me taire et de cesser de chialer, les dents serrées par la rage. Je rabattis ma chemise sur mon visage, essuyait mes yeux contre le tissu en vitesse et reportais mon attention sur mon frère. Majeur depuis quelques temps, il avait épousé Bellatrix dès sa sortie de Poudlard et il attendait probablement désormais que leur mariage se solde par quelques héritiers. L'image de la jeune fille sadique mais riante, ses bras glissés autour des épaules de mon frère quatre années auparavant, me revint en tête et resta collée sur ma rétine pendant de longues minutes... Elle ne semblait plus autant l'aimer désormais, ou du moins elle m'avait paru froide et distante la veille, alors que notre Père l'avait invitée à dîner. Elle ne connaissait peut être que cette façon d'aimer, et de toute évidence je ne n'avais aucune affinité avec les sentiments, qu'ils soient positifs ou négatifs. Je ne connaissais que la haine, que j'éprouvais envers mon Père et pour laquelle je subissais ses corrections sans broncher, dans une sorte d'expiation pour des choses que je ne devais pas ressentir, et l'envie de torturer. Je maîtrisais le sortilège de l'endoloris, et celui de l'impero mais je n'avais encore tué que des animaux à la dague ou en les frappant contre des murs. Je ne parvenais pas encore à lancer un avada kedavra, et je doutais d'avoir envie de l'apprendre un jour. C'était un sort qui facilitait trop les choses, et je préférais largement voir des gens lâcher leur dernier souffle dans la souffrance et l'hémorragie, plutôt que par un simple éclair verdâtre sorti d'une baguette.

Mon frère se releva, et je fis de même. Je n'avais pas beaucoup pensé à ma Mère, durant nos quelques temps de visite mais je ne le regrettais pas. C'était une faible, je le réalisais soudainement. Une femme qui n'avait pas su affronter la vie, et qui ne méritait pas mon attention. Je réalisais brutalement que j'étais le fils d'une lâche, et je m'en maudit intérieurement, me mordant les lèvres jusqu'au sang. Le goût du liquide rougeâtre sorti ma propre chair me fit légèrement frisonner, d'une manière que je n'aurais pas su dire si elle était agréable ou péjorative. Mais je continuais à me pincer la lèvre inférieure avec les dents, incapable de me séparer de cette odeur un peu forte et âcre, mais tellement douce pour mon odorat. Parfum de bestialité, je l'aurais appelé si j'avais décidé de l'enfermer en compagnie d'autres ingrédients dans un de ces petits flacons de verre que les femmes aimaient tellement.

Je regardais mon frère qui déjà, remontait l'allée les mains enfoncées dans son trench-coat. La neige tombait à nouveau sur les environs aux allures funestes, et le vent hivernal lui permettaient de fouetter nos visages comme la ceinture de Père fouettait mon corps en tout autres saisons. Je suivis mon aîné, et, arrivé à la grille, jetait un dernier regard derrière moi. J'eus soudainement le sentiment que j'abandonnais mon enfance dans ces dédales de pierres tombales et de fleurs déposées par les familles. Ma Mère ne serait plus jamais la, malgré le fait qu'elle ne m'ai jamais protégé contre mon Père et les corrections cruelles qu'il m'infligeait. Je jetais un dernier coup d’œil dans l'allée ou se trouvait les caveaux des Lestrange et, tandis que je savais que je ne reviendrait jamais dans cet endroit ou alors pas avant très longtemps, je me décidais à grandir. Je deviendrais un homme, et je le ferais pour Elle malgré sa lâcheté. Je lui montrerais ainsi plus tard, quand je serais devenu un homme, que quelque soit l'endroit d'ou elle me regarde, j'avais réussi à me débrouiller sans elle et sa faiblesse.


Ses lèvres et son baiser en général possèdent un goût salé. Peut être parce qu'elle a passé la journée à pleurer, de joie ou de tristesse cela m'est bien égal. Mon Père et mon frère ont du jouer de toute leurs relations pour parvenir à me la dégoter comme fiancée... Après mes années passées à Poudlard et la réputation de violence qui m'a suivi durant les huit ans, il leur a été difficile de me trouver une femme même avec la réputation de notre famille. Nous sommes désormais en 1990, et j'approche de mes vingt-quatre ans, ce qui est assez vieux pour se marier, mais je ne suis pas reconnaissant envers Rodolphus ou envers mon géniteur pour autant. Toute la journée, j'ai attendu cette nuit ou je pourrais enfin laisser libre cours à mes envies bestiales, à mes pulsions sexuelles que je ne contrôle pas. Je souris, et j'attrape comme à mon habitude le visage de mon épouse avec les deux mains, comme pour l'empêcher de fuir pendant que je capture ses lèvres l'espace de quelques instants. Elle est ma possession, et je peux désormais en faire ce que je souhaite. Les paroles de Père, me recommandant de ne pas trop l'abîmer, me reviennent en tête et je ricane d'une manière sadique tandis qu'elle m'interroge du regard. Je ne lui explique pas, et me contente de jeter un coup d’œil en biais à l'horloge. Cinq heures quarante-cinq de l'après midi, un jour de printemps. Je me mordille les lèvres, et soudainement, me contrefichant de la tradition qui impose que ce soit une nuit et non pas un après midi de noces, je l'attrape par le poignet, la traînant à ma suite dans sa robe blanche de jeune vierge et je la jette dans la première chambre venue du Manoir que j'ai acheté quelques années auparavant. Elle gémit, sa respiration se fait nerveuse, et elle tends son corps dans un mouvement de bête effrayée, mais sa peur ne fait que m'exciter davantage. Arrachant les vêtements, les jetant au sol, j'embrasse ses seins, son cou, je force le passage de ses lèvres avec ma langue, et je me relève pour la contempler, en la maintenant fermement par les poignets pendant qu'elle me supplier - pauvre bête prise au piège, qui comprends soudainement qu'elle ne pourra pas échapper à la cruauté de son bourreau.

Longtemps, pendant que je m'acharne sur son corps sans me soucier des préliminaires et que je la pénètre dans la violence, sans aucune douceur - ai-je un jour connu la signification de ce mot ? - ses pleurs et ses hurlements, parfois entrecoupés par des supplications faibles et manquant de volonté, retentiront dans le Manoir. Jour après jour, nuit après nuit.. Quand je le souhaite en fait. Il en sera ainsi jusqu'à ce que son corps fabrique un héritier, aussi parfait qu'elle, c'est à dire jusqu'à la fin de notre union. L'enfant attendu ne viendra jamais.

« Dis à cette femme de sortir ! »
« Rabastan... Il s'agit de ta femme... »

Elle pleure, effrayée par ma rage et mes cris. Des armoires sont renversées autour de nous, des débris de vaisselles jonchant sur le sol. Ma rage est tellement depuis quelques temps qu'elle n'a pas trouvé d'autres moyens pour se protéger que d'écrire à mon frère... Mon cher frère, aussi incapable avec sa Bellatrix de mettre au monde un héritier que ma propre épouse. J'enrage, ma respiration se saccadant et mes yeux roulant dans des accès de haine. Je n'ai pas épousé cette traînée pour vivre avec elle seul, comme un chien galeux jetant sa semence à la fosse commune ! J'attendais d'elle qu'elle me permette enfin de surpasser mon frère, le parfait Rodolphus, le cher petit chéri à son papa.. Et cette fille de rien est incapable de m'offrir la seule chose que je lui demande d'apporter dans ma vie. J'enrage, attrape la table par les pieds et la renverse ainsi que son contenu sur le sol sous les hurlements de ma fiancée. Salope. Elle ne sait que gueuler, de toute évidence. Je veux rester seul avec elle, et j'envoie promener mon frère en hurlant, me fichant totalement de ce qu'il raconte sur Bellatrix et sur le fait qu'il faut parfois attendre plusieurs années pour qu'une femme devienne Mère.

« ARRÊTES DE ME MENTIR ! Ta femme est stérile aussi, sinon elle t'aurais déjà donné plusieurs héritiers depuis le temps que vous êtes mariés... A moins que cela ne vienne de toi ! SORS DE MA DEMEURE ! SORS ! »

Je convulse presque de rage, et il ne me manque plus que la rage pour achever le tableau de ma décadence mentale. Mon frère, soit comprenant que ce ne sont pas ses affaires, soit ne sachant pas comment réagir, soit étant agacé par ce que j'ai dit sur lui et sa femme quitte la pièce en claquant la porte derrière lui. Je ne me soucie pas de savoir si un elfe l'a raccompagné jusqu'à la porte ou s'il est parti seul. Mon attention se reporte sur mon épouse de dix-huit ans maintenant, seule, sans défense face à ma haine, effrayée comme un gibier de choix durant une chasse à courre. Je l'empoigne par la gorge, la plaque contre un mur et jamais, au grand jamais, je n'ai eu autant de rage dans les yeux. Je la vois se refléter dans le regard de la Yaxley.

« Parle, femme ! Pourquoi ton ventre ne s'arrondit-il pas ?! Pourquoi reste t-il sec, incapable de produire une autre vie comme les autres femmes ?! »
« Rabastan.. Je t'aime, je.. on aura cet enfant, j'ai juste besoin de tem... »
« NE ME MENS PAS EN PLUS. »

Je l'attrape par les cheveux, l'envoie valser contre le sol au beau milieu des débris de verres qui lui entaillent une partie du visage. J'attrape un couteau de cuisine tombé sur le sol lorsque j'ai renversé la table, et je me dirige vers elle, haineux, bavant presque de folie maintenant. Un peintre ou un photographe en tirerait une scène magnifique. Je l'empoigne une nouvelle fois par la tignasse, lui fait une entaille légère au niveau du coup malgré ses hurlements et puis je commence les choses sérieuses. Je lui tire le visage en arrière grâce à ma prise et, excité par les hurlements de douleur qu'elle lâche sous ma torture, je passe le couteau le long de ses orbites, tranchant les nerfs à l'intérieur pour détacher chaque œil. Je m'occupe ensuite de son infertilité quand les deux cavités contenant les yeux deviennent vides, dégoulinantes de sang et je lui enfonce le couteau dans l'endroit ou ma virilité s'aventurait auparavant. Ses beuglements n'ont désormais plus rien d'humain, mais la souffrance est universelle et présente chez tout les animaux même les plus indignes de vivre.. Qu'elle gueule après tout, si cela l'amuse... Elle en a encore pour longtemps avant que la vie ne la quitte. Le moment venu d'ailleurs, elle l’accueillera sans doute comme une vieille amie, à l'instar d'un certain héros de conte pour gamins. En attendant, je m'occupe d'arracher ses ongles un par un à vif, amusé plus qu'autre chose par la démonstration de sa souffrance. Je vais m'amuser comme un petit fou dans les jours à venir.



Tu es revenue, finalement. Depuis combien de temps on ne s' est pas revus, dis moi ? Deux, trois jours… C' est énorme pour moi, tu ne peut pas comprendre la chose. Toi tu vas te balader dans les autres tours, toi tu vois du monde et tu peut leur soutirer des émotions, des peurs et des douleurs. Moi… Moi je n' ai que toi, la chose, et c'est l'idée la plus horrible qui soit à m'avoir jamais traversé l'esprit. Tu ne me diras pas quel âge j' ai, tu ne me diras pas si je vais crever ici ou m' évader avant grâce au retour du Maître, mais je n' ai que toi… Toi et le voisin qui n' est pas mon Frère, mon Frère dont j' aurais plus que tout besoin maintenant malgré la haine qu'il me voue. Je ne vois personne d' autre que toi, la Chose et même si tu me fais souffrir tu m' aide à tenir… Tu es ma compagnie, la chose, et c' est horrible de voir à quel point on s' attache à un minimum de pourriture quand on ne vis qu' avec elle… Je te hais la Chose, mais j' ai besoin de toi… Tu ne comprends pas évidemment, tu ne comprendras jamais mais je m' en fiche.. Je suis humain, peut importe ce que j' ai fais par le passé, et la solitude me tuerait si tu n' étais pas la. Je ne me roule même plus en boule pour refouler la sensation de froideur et d' angoisse qui m' envahissait auparavant quand je n' avais pas encore compris que tu était la seule chose dont les allées et venues me permettaient de tenir, de comprendre que même ici la solitude n' existe pas. Maintenant, je me tiens droit, couché sur le sol mais allongé en long… Au moins je n' ai plus l' air faible… Viens, je t' en prie… Ne t' occupe plus de Delohov, de Rookwood ou de mon voisin de cellule quel qu' il soit… J' ai oublié jusqu'à son nom, et cela m' est égal. Cela ne m' empêcheras pas de vouloir que tu arrête de t' occuper de lui et que tu vienne me fournir ta compagnie qu' un autre que moi ne supporterais pas… Il y a deux ans, ou quelque chose comme cela tu te souviens la chose, j' ai eu une maladie.. J' aurais pu crever comme un chien mais il n' en a rien été… Dis moi la chose, Est-ce que tu sais en quelle année on est ? J' ai perdu la notion du temps, quelle qu' elle soit… J' aimerais qu' on soit en Janvier la chose, et j' aimerais être encore un gosse… J' aimerais revenir au temps ou plus rien ne comptait d' autre que le cadeau qu' on allait m' offrir pour commencer la journée, tellement j' était pourri jusqu' aux os… On m' a laissé tomber du jour au lendemain, chère chose. Du jour au lendemain Père a oublié qu' ils avaient deux fils… Je ne sais même pas s' il vient voir Rodolphus, je suppose… Je suis encore jaloux de lui. Mais maintenant je m' en fous… Tu as fini de t' occuper de voisin de cellule, tu viens enfin voir le pauvre corps étalé sur le sol que je suis… Je m' en fous la chose, tu ne m' atteindras pas maintenant.. J' ai tellement attendu ta compagnie que maintenant, à part angoisser sur le fait que tu me quitte soudainement au bout de quelques secondes pour continuer ton trajet dans les cellules, je ne redoute plus rien… Mais viens la chose viens, j' ai des souvenirs à te livrer en pagaille… J' irais en chercher juste pour toi, pour que je t' intéresses et que tu reste me tenir compagnie, tout cela parce qu' au fond, je n' ai plus que toi… Cette sensation est horrible, et quand j' y pense je suis persuadé qu' elle va me tuer mais c' est vrai, je n' ai plus en toute guise de compagnie que toi, chère Chose… Et le pire pour moi, ce qui me torture jusqu' a la plus profonde racine des tripes, ce qui me fait angoisser à ton approche, ce qui fait que tu me dégoûte tellement, ce qui si cela ne me tue pas me rendra plus faible, ce qui ferait jouir le ministre de la Magie s' il savait à quel point je te hais mais j' ai besoin de toi enfin, c' est que le fait que tu soit ma seule compagnie dans ces lieux, j' en suis conscient.

Cinq ans se sont écoulés depuis ma sortie d'Azkaban, mais c'est le même refrain à chaque nuit, dès que je ferme les yeux à travers l'obscurité. Les corps se tordant dans la souffrance et dans la douleur, les ombres glissant à quelques centimètres du sol sous leurs gigantesques capes. Les morts, les malades ayant arrêté de manger que l'on enterrerait bientôt dans la forteresse comme tout le monde. Nous sommes désormais en 2001, et notre Maître à gagné depuis trois ans, deux ans après qu'il m'ai permis de m'évader de prison mais je sais que je n'oublierais jamais. Les images sont gravées sur ma rétine pour l'éternité, et je ferais avec jusqu'a ce que je rende mon dernier souffle. Peut être qu'un jour cela s'estompera, et que la seule preuve des quatre années passées à me tordre dans la souffrance et la peur restera la forme de mon épouvantard, mais rien n'est moins sûr. En attendant, je respire enfin l'air libre, le seul qui vaille... L'air de la pureté du sang qui inonde l'Angleterre de long en large et de haut en bas. Mais ce n'est pas assez pour moi, rien n'est jamais assez pour moi. J'ai besoin de davantage de responsabilités, de davantage de possessions, de davantage de puissance. Je veux vivre comme jamais, vivre à m'en brûler les ailes sans refaire les mêmes erreurs qu'Icare. ll me faut aller plus loin que personne n'est jamais allé, dans quelque domaine que ce soit, et quand j'aurais réussi, il faudra que quelqu'un marche sur mes traces. Je me souviens du cadavre d'Alice, abandonné dans la forêt après des semaines de souffrances, démembré et éparpillé ici et la comme un jeu de piste.. Qui me donnerait sa ou une de ses filles en ayant connaissance de cela ? Peut importe. Je suis crains bien que respecté, et je m'imposerais au monde à l'aide de ces deux éléments.

Dans le caveau familial, mon Père, mon frère et la femme de ce dernier ont rejoint le corps de ma mère. Mais j'ai tenu une parole faite mentalement un jour d'hiver par un adolescent trop jeune pour comprendre la vie, et je n'y suis jamais retourné.


feudeymon (c)


Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 18 Aoû - 22:47, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyJeu 14 Aoû - 23:59

Bienvenue et bon courage pour ta fiche (lestrange) fire and blood. 2534075639
Excellent choix de pv (lestrange) fire and blood. 3508571908
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 0:04

Lestrange.  (lestrange) fire and blood. 2155442247 

Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche !  (lestrange) fire and blood. 1084901888 J'exigerais un lien une fois que tu seras validé.  (lestrange) fire and blood. 1160292464 
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 0:14

richard+rabastan=BABE.  (lestrange) fire and blood. 1634637626 (lestrange) fire and blood. 1634637626 (lestrange) fire and blood. 1634637626 
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. I love you  (lestrange) fire and blood. 1084901888 
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Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 654
ϟ PSEUDO : red stars aka eve.
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ CRÉDITS : Monroes (avatar)
ϟ MES COMPTES : weaslette.
(lestrange) fire and blood. Tumblr_mponkiqNTo1s0abtdo2_250
ϟ ÂGE : vingt étoiles.
ϟ SANG SORCIER : toujours pur.
ϟ PROFESSION : serveuse à the broken crown, et danseuse au cabaret red lantern la nuit, elle tente de s'en sortir.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, pour son ambition, son intelligence et sa détermination.
ϟ PATRONUS : de la boue brumeuse, rien de plus, rien de moins.
ϟ ÉPOUVANTARD : le corps de daphné, qu'elle vient à peine de tuer d'un sectum sempra fort bien lancé pour une fois.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire, ses parents cherchent à la fiancer avec le premier venu qui pourrait les sauver de leur situation précaire.
ϟ POINTS RP : 35737

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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 0:24

rabastaaaaan. (lestrange) fire and blood. 3207508622
bienvenue et bonne chance pour ta fiche. (lestrange) fire and blood. 1873345134
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 10:48

raby, the pv (lestrange) fire and blood. 2696326756
bienvenue et excellent début de fiche, j'adore, je suis scotchée devant la première image de l'histoire, magnifique (lestrange) fire and blood. 2534075639
bienvenue (lestrange) fire and blood. 3865868227
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 12:28

superbe choix de PV, j'ai longtemps hésité à prendre Rabastan , vu l'histoire et l'évolution possible du gars  (lestrange) fire and blood. 2997559170 (lestrange) fire and blood. 2997559170 (lestrange) fire and blood. 3435123528 
Bienvenue et bonne chance !
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Cho Chang
Cho Chang
WIZARDS ∞ It's where my demons hide
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 968
ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : arden cho
ϟ CRÉDITS : Bombshell et LITTLE WOLF.
ϟ MES COMPTES : x
(lestrange) fire and blood. Tumblr_inline_nelyygP7Rt1scj794
ϟ ÂGE : vingt-deux ans
ϟ SANG SORCIER : sang-mêlé
ϟ PROFESSION : ancienne fugitive, elle est désormais bras droit de neville et sauveuse dans la résistance
ϟ ANCIENNE MAISON : serdaigle
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait d'un bois de séquoia et d'une plume d'hippogriffe, elle mesure vingt-six centimètres et est prédisposée aux sortilèges défensifs
ϟ PATRONUS : un cygne
ϟ ÉPOUVANTARD : le deuil, la mort
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire au coeur de glace, éprise de deux hommes qui hantent ses nuits les plus sombres.
ϟ POINTS RP : 35670

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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 13:19

ce choix (lestrange) fire and blood. 3825880913 (lestrange) fire and blood. 3825880913 (lestrange) fire and blood. 3825880913
bienvenue et bonne chance pour ta fiche (lestrange) fire and blood. 3508571908
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 15:40

Oh mon dieu ce pv  (lestrange) fire and blood. 2155442247 (lestrange) fire and blood. 2534075639 
Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 15:47

Un Lestrange (lestrange) fire and blood. 1084901888 
On risque d'avoir affaire à l'autre, nous deux (lestrange) fire and blood. 3508571908
Bienvenue, très bon choix de personnage I love you
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 17:34

Bienvenue !

J'adorais ce PV mais il me semblait un peu trop inaccessible ^^ quoi qu'il arrive il nous faudra un lien, hâte de voir ce que tu vas en faire !
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Dorcas Hopper
Dorcas Hopper
MEMBRES DU MOIS ∞ the great queen
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 759
ϟ PSEUDO : l'oisillon bleu.
ϟ AVATAR : crystal reed.
ϟ CRÉDITS : soapflakes (avatar). - tumblr (sign).
ϟ MES COMPTES : not yet.
(lestrange) fire and blood. Q5ua
ϟ ÂGE : vingt-neuf années.
ϟ SANG SORCIER : ascendance mêlée.
ϟ PROFESSION : ancienne joueuse (attrapeuse) pour l'équipe des Canons de Chudley, aujourd'hui c'est une fugitive.
ϟ ANCIENNE MAISON : Elle étudiait autrefois sous les couleurs de la maison d'Helga Poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : taillée dans du bois d'if, elle contient en son coeur un croc de dragon, mesurant vingt-six centimètres elle est prédisposée à la lévitation.
ϟ PATRONUS : son patronus prend la forme d'une corneille.
ϟ ÉPOUVANTARD : l'image de son fils James, mort dans ses bras.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : en couple avec Aiden, mère d'un petit garçon de quatre année et d'un second enfant à venir.
ϟ POINTS RP : 35216

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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 17:42

Le personnage !  (lestrange) fire and blood. 2929279609
 Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 19:25

Merci à tous (lestrange) fire and blood. 3865868227 (lestrange) fire and blood. 3865868227 Gosh, y'a du beau monde ici, autant au niveau des avatars que des personnages (lestrange) fire and blood. 2155442247

Jarmal ♢ Je te retourne le compliment, excellent choix de ton côté aussi (lestrange) fire and blood. 3508571908
Elyse ♢ Avec plaisir pour le lien (lestrange) fire and blood. 3713397922
Grégory ♢ Ce choix d'avatar, gosh (lestrange) fire and blood. 1885394892 J'y aurais pas pensé mais cela va trop bien avec Goyle (lestrange) fire and blood. 3865868227
Draco ♢ Moi je suis scotchée devant ton avatar, ahah ~ De même que Gregory, excellent choix (lestrange) fire and blood. 3593521119
Helios ♢ C'est vrai qu'il y a pas mal à tirer du personnage (lestrange) fire and blood. 1084901888 Je vénère les admins de l'avoir crée, ainsi que le forum (lestrange) fire and blood. 3865868227
Alecto ♢ Awn, j'aime ce personnage (lestrange) fire and blood. 3508571908 Au plaisir de te croiser en Rp alors (lestrange) fire and blood. 3713397922
Darcy ♢ J'espère que ma fiche te plaira alors (lestrange) fire and blood. 3593521119 Et volontiers pour le lien :3
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 21:51

Un Lestrange  I love you . Un ancien d'Azkaban  (lestrange) fire and blood. 2155442247 , j'vois bien Phineas t'y avoir enfermé, tehhh  (lestrange) fire and blood. 1160292464 . Bienvenue  I love you  I love you .
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 22:09

Ton début de fiche est génial, je tenais à te le dire ! (lestrange) fire and blood. 2155442247
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyVen 15 Aoû - 22:31

Merci Phineas (lestrange) fire and blood. 3865868227 Et pourquoi pas après tout (lestrange) fire and blood. 3435123528 
J'adore ton avatar au passage (lestrange) fire and blood. 3207508622 

Merci également Tobias (lestrange) fire and blood. 1084901888 Cela me fait vraiment plaisir (lestrange) fire and blood. 3865868227
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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyMar 19 Aoû - 17:04



(lestrange) fire and blood. Tumblr_inline_mn47k3nsFP1qaxqrv

le vent souffle sur les plaines
tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

cette fiche est parfaite ! je n'ai pas de mot pour dire ce que j'ai ressenti en ayant la chance de la lire (lestrange) fire and blood. 2696326756 déjà, Rabastan est un personnage complexe et tu as parfaitement réussi à le comprendre et surtout, important, te l'approprier. On comprend toute l'envergure abjecte et complexe du personnage, ses choix, ses erreurs et sa décadence. J'aime, j'adore I love you encore bravo !

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition
feudeymon ©️ 2014


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MessageSujet: Re: (lestrange) fire and blood. (lestrange) fire and blood. EmptyMar 19 Aoû - 19:05

Merci beaucoup, autant pour la validation que les compliments (lestrange) fire and blood. 2534075639 (lestrange) fire and blood. 3593521119 
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