ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — un certain trois janvier de mille neuf cent quatre-vingt quatre à saint-pétersbourg, en russie. la ville s'appelait alors léningrad; ainsi, aux yeux de la jeune fille, c'est comme si sa ville de naissance avait disparu, son nom changé il y a de cela dix ans. elle prétend venir de rien, de nulle part. sasha vient tout juste d'avoir dix-sept ans et elle est majeure aux yeux du monde sorcier. PROFESSION — aucune. elle n'en a jamais eu besoin - ni l'occasion, ni l'envie - de travailler depuis qu'elle est arrivée en angleterre. elle se considère comme une aventurière. NATURE DU SANG — même si elle considère que ça ne veut rien dire, sasha s'est laissée entendre qu'elle était une sang-de-bourbe. c'est à cause de ce sang de née-moldue qu'elle se cache, à son grand dégoût. elle n'a jamais su qu'elle était sorcière avant ses onze ans; et là, on l'informait d'un monde qui ne voulait pas d'elle, qui ne veut toujours pas d'elle. BAGUETTE — elle n'en a pas: la sienne a été brisée il y a trois semaines par la troupe de mangemorts qui les a coincés, elle et son mari. elle n'a dû son salut qu'à des résistants qui, en marche pour le manoir shafiq, l'ont sauvée d'une mort certaine. depuis, elle déplore la perte de sa baguette et attend patiemment son tour d'en recevoir une. STATUT MATRIMONIAL — mariée, malgré son jeune âge. elle arbore le nom bagshot (vf, tourdesac) depuis le lendemain de sa majorité. pendant dix-sept ans, elle a utilisé le patronyme de chistov, celui de son père. ANCIENNE MAISON — rebiffée de durmstrang à cause de son sang, arrivée en angleterre quand les nés-moldus n'étaient plus acceptés à poudlard, balthazar a insisté pour l'inscrire à beauxbâtons, en france, mais elle a simplement refusé. à poudlard, elle aurait très certainement été répartie à gryffondor après une longue hésitation avec serdaigle. PATRONUS — elle n'a jamais été forte pour ça, la magie. elle a beaucoup peiné à maîtriser le sortilège de lévitation alors le patronus... elle n'a jamais produit que de fumée blanche, avec parfois, la forme d'un vague raton-laveur - comme son époux. EPOUVANTARD — son épouvantard a changé récemment, passant de flocons tranchants comme des lames de rasoir à sa propre silhouette, revêtue d'une cape carmine, de dos à elle. seule. seule, esseulée, qui ne bouge pas, comme morte, figée de froid. à cette vue, sasha n'a jamais semblé réagir et n'arrive à formuler un ridikulus correct qu'après un temps interminable. la cape s'affaisse après un dernier sursaut, et elle se détend sans pour autant que la peur phobique d'être seule au monde l'abandonne. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — elle a une impressionnante cicatrice en forme d'éclair qui coure sur son flanc droit, infligée par un sortilège perdu d'un mangemort britannique. GROUPE — wandering soul. si elle partage le toit de la résistance et son couvert, elle n'a aucune envie de la rejoindre pour l'aider à se battre: ce n'est pas ses affaires, après tout. elle a perdu tout espoir de rentrer en russie en apprenant la mort d'harry potter, attend juste que les choses se fassent et que son mari revienne à elle.

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MON ÂGE — DIX-SEPT ANS CETTE FOIS.    MON PAYS — france représente.   MON AVIS SUR LE FORUM —      MON PERSONNAGE — [  ] inventé [] prédéfini [] scénario MON AVATAR — elle fanning. COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — alors en fait, c'était pas de partenariat en partenariat mais depuis la pub bazzart, je rectifie mon erreur de la fiche de greg.   UN DERNIER MOT MAGIQUE — CASABLANCA BITCH.

Alexandra a dix ans et s'appelle encore Alexandra quand elle rencontre pour la première fois le domovoï Zvonok.
C'est le début de soirée et Saint-Pétersbourg (même si elle n'a jamais aimé ce nom) ne dort pas: elle entend ses voisins crier dans le bar un peu plus haut dans la rue, et des voitures trop rares vrombir joyeusement dans les rues. Ses parents sont partis au théâtre et elle est gardée par son dedushka, son grand-père, Piotr, qui est complètement sourd. Autant dire qu'elle a la maison pour elle ce soir là et qu'elle compte bien en profiter. Sur la pointe des pieds, Alexandra se glisse dans la cuisine pour s'emparer du gâteau qu'elle lorgne depuis tout à l'heure et dont personne ne remarquera l'absence. C'est là qu'elle voit une petite femme, parterre, qui darde sur elle un regard surpris. Elle est figée, son pied immobile en l'air comme si elle allait faire un mouvement au moment où Alexandra arrive, dans une stature comique, le visage étiré d'une grimace indignée. Elle doit mesurer quinze centimètres, à peine, elle a de grands yeux dorés aux toutes petites pupilles, une moustache qui tombe jusqu'à ses chevilles et de longs cheveux noirs et drus qui partent dans tous les sens et lui font ressembler à une boule de suie. Elle porte une casquette d'ouvrière des communistes de l'ancien temps. Alexandra reconnaît aussi ce qu'elle est: c'est une domovoï, un elfe familier de maison, un esprit qui s'occupe de ses habitants dans le noir. Un être des contes. Aussitôt, Alexandra se jette à ses pieds - autant qu'elle le peut - et se met à genoux pour attraper le poignet de la créature; mais celle-ci, plus petite et plus agile et plus rapide, s'échappe et recule de deux pas. “ Oh, je le savais! Père m'a toujours dit que la magie n'existait pas, qu'elle était pour les enfants et que c'était inutile, et puéril, d'y croire, surtout à onze ans. Mais je le savais que ça existait, que les domovoï veillaient sur moi! ” Les traits de la domovoï se froncent. “ Vraiment? Alors pourquoi ne me laisses-tu jamais de chaussures, de miettes, de bol de lait? Les temps sont durs, Alexandra Chistov, tout le monde doit serrer sa ceinture pour faire sa fortune mais tu n'aides pas clairement pas la mienne! ” Alexandra se tut, choquée, vexée et honteuse, et baisse les yeux. Toutefois, rapidement, c'est un léger sourire qui étire les lèvres de la domovoï. “ Mais je te pardonne, car tu crois en moi et que ces gens là sont trop rares. Donne moi un peu de ce gâteau, pour me remplir l'estomac, camarade. ” Alexandra, ravie de se faire appeler camarade mais déçue de renoncer à son gâteau, ouvre l'étagère au dessus du plan de travail, attrape le cookie et le donne de la domovoï qui en croque une énorme bouchée. Elle a des dents de rat, jaunes, acérées et épaisses, qui font frissonner Alexandra. A sa grande surprise, elle lui tend un morceau du gâteau (minuscule pour une fille de onze ans mais géante pour une domovoï) pour partager et Alexandra s'assied à côté de la domovoï sur le carrelage de la cuisine. “ Je suis surprise que tu puisses me voir. — Je suis juste arrivée au bon moment. Je fais toujours ça. — Non, tu ne comprends pas. J'entends arriver ton père, le soir quand il vient chercher un fond de vodka pour oublier le jour; j'entends arriver ta mère, qui en fait de même mais d'une autre bouteille en pensant qu'il ne le remarquera jamais; j'entends arriver tes soeurs, quant elles viennent chercher ces mêmes bouteilles, pour faire comme les grands. Mais toi, Alexandra Chistov, je ne t'entends pas. Ta magie doit annuler la mienne. ” Alexandra a du mal à comprendre ce qu'elle raconte: ses joues sont gonflées par le gâteau qu'elle mange à grandes bouchées et elle a du mal à parler. “ J'ai oublié de me présenter, ça fait longtemps que je n'ai pas rencontré quelqu'un qui voulait savoir mon nom. Je suis la camarade Zvonok! ” La domovoï tend la main, Alexandra tend le petit doigt et la camarade Zvonok s'en empare maladroitement pour la secouer avec vigueur. “ Ca fait du bien de parler à quelqu'un qui comprend. — Je n'entends rien aux affaires de domovoï, précise Alexandra. Je ne suis qu'une petite fille. — Tu n'es pas une petite fille! Regarde toi, tu as dix ans et tu es très grande, comme une trentaine de domovoïs additionnés! Tu n'es pas comme tes soeurs, qui étaient toutes petites et grises et tristes et maladroites. Tu rapportes enfin un semblant d'honneur à ta famille. Ah! si seulement Durmstrang acceptait les gens comme toi! Tu deviendrais une grande sorcière, car c'est ce que deviennent les jeunes sorcières lorsqu'elles rencontrent leurs domovoïs. Je ferai de toi une grande sorcière. — Durmstrang? Sorcière? Camarade Zvonok, je crois que le sucre te montre à la tête. ” La domovoï lui adresse un sourire tendre puis saute sur ses pieds en faisant sursauter Alexandra. “ Je reviendrai demain, et nous parlerons. ” Puis la camarade Zvonok se frotte le nez, tire ses deux oreilles en même temps, saute sur un pied puis sur l'autre, tourne trois fois sur elle-même, fait un salto avant et disparaît dans un pop.

Alexandra a quinze ans et répond désormais au surnom de Sasha quand elle rencontre pour la première fois le sorcier Balthazar.
Il se traîne difficilement dans les rues de Léningrad - non, Saint-Pétersbourg, se corrige-t-elle - en fouillant des yeux les fenêtres à la recherche de frimousses curieuses qui voudraient bien croiser son regard et l'aider. C'est ainsi que ses yeux tombent dans ceux, d'un joli bleu de matin de printemps, de Sasha (elle n'aime plus le prénom Alexandra, qui fait trop vieux, qui fait trop petit, qui fait trop long; elle préfère Sasha et fustige quiconque ose l'appeler par son véritable prénom). L'homme aux yeux sombres se traîne jusqu'à la porte, frappe trois fois sur le battant et elle va lui ouvrir après une hésitation. Aussitôt se met-il à parler d'un russe hésitant: a“ Je vous en prie, j'ai besoin de vous, couteau, beaucoup de sang, je ne veux pas mourir, je vous en prie. ” Et avant qu'elle ne réponde que c'est impossible, que ses parents la tueront, il s'affale devant elle et perd connaissance. Incroyable. Encore une technique de baïstrouk, de bâtard, pour entrer dans ma maison. Je ne peux pas le laisser sur le pas de la porte en train de mourir et de se vider de son sang, pense-t-elle avec pragmatisme, camarade Zvonok me tuerait. Ainsi, elle tire l'homme dans sa maison, ferme la porte derrière lui. Elle a du mal, mais elle parvient à le traîner jusqu'au canapé du grand salon, désert, où elle l'allonge et le retourne sur le dos. Elle s'occupe de lui, déchire sa chemise, nettoie sa plaie, l'entoure d'un drap propre, serrant bien fort pour le faire arrêter de saigner sur le tapis. Personne de la famille n'est là (ils ne sont jamais là, laisse toujours Sasha à son dedushka, quand ils sortent avec ses trois soeurs; il dort à l'étage, à ce moment là, sur ses deux oreilles), la camarade Zvonok sort de nulle part et se penche sur l'épaule de Sasha pour observer l'inconnu. “ Tu laisses entrer des étrangers? — Il m'est tombé dessus et il saignait. ” Zvonok lui tire l'oreille. “ Tu es bête. ” dit-elle simplement avant de se frotter le nez, se tirer les oreilles en même temps, sauter sur un pied puis sur l'autre, tourner trois fois sur elle-même, faire un salto avant et disparaitre dans un pop. Après un temps interminable, le baïstrouk ouvre les yeux et croise ceux de Sasha. Ils sont bleus, mais pas le même bleu doux qu'elle. Un bleu sombre, violent, orageux. “ Tu m'as sauvé la vie. — Tu m'es tombé dessus. ” Il se tait, elle ne dit rien de plus. Les jours passent. Ses parents se font à l'idée qu'elle garde un occidental chez eux, ils ne posent pas de question, du moment qu'elle s'en occupe et qu'il ne mange pas beaucoup. Ils sont très bons à fermer les yeux. Le baïstrouk s'appelle Balthazar, il lui dit qu'il vient d'une île où il pleut et pleure très souvent. Zvonok ne le sent pas, il doit être un sorcier aussi et ça, Balthazar et Sasha en parlent beaucoup, car il comprend ce que c'est, quand les vitres se brisent sous le coup de l'émotion et que les assiettes se mettent à léviter sans raison. Il sait tout cela, il lui explique la magie, les sirènes, les lycanthropes, les baguettes, les chaudrons, les potions. Il s'étonne que Durmstrang ne veule pas d'elle, se souvient qu'elle est née-moldue, se maudit de ne pas pouvoir lui enseigner les arts de la magie. Il lui parle de sa famille de sorciers, de l'elfe de maison avec lequel il a grandi, de la première fois où il a participé à un duel, comment on joue aux échecs sorciers. Ils parlent beaucoup, jusqu'au jour où un gros silence s'abat entre eux et qu'il dit: “ viens avec moi sur mon île. ” alors elle lui répond, comme toutes les filles de quinze ans qui ne veulent pas faire un choix évident et retourner dans les jupes de leurs mères: “ mais je n'ai que quinze ans et mon père n'accepterait jamais. ” Puis, voyant que ça ne le convainc pas: “ je ne peux pas quitter ma maison, c'est ma maison. Ici, il neige beaucoup et il pleure souvent; et que ferait camarade Zvonok sans moi? Elle n'aura plus de cookies pour remplir son estomac ou de souliers dans lesquels dormir! — Oui mais viens avec moi sur mon île. Et, avant qu'elle n'ait pu rétorquer: tu apprendras la magie là-bas et tu rencontreras des gens comme toi, comme moi, qui voudront de toi, pas comme à Durmstrang. Je te promets que c'est plus fantastique que tout ce que tu peux imaginer, que les collines chantent et que les arbres bruissent et que les gens te sourissent et t'aiment même s'ils n'ont jamais entendu parler de toi. Elle lève les yeux au ciel. — Oh, Balthazar. — Je t'en prie, viens avec moi. Il y a de la place pour tout le monde en Angleterre. ” Elle se mord la lèvre. Sasha a toujours cherché sa place, étouffée par trois soeurs plus belles les unes que les autres, oubliée par un père et une mère trop occupés. Il le sait mieux que personne, ils ont vraiment trop parlé. Elle sent le regard insistant de la camarade Zvonok sur elle depuis quelque part dans les ténèbres, qui veut l'en empêcher mais qui n'ose pas. Sasha sait qu'elle n'aura rien, ici. Qu'un plancher qui craque, des regards désintéressés et une vie morne et sans intérêt. Mais de l'autre côté de la mer... “ Alors j'irai avec toi en Angleterre. ” dit-elle après un temps interminable.

Sasha a dix-sept ans quand elle épouse Balthazar Bagshot.
“ Tu es ma femme, maintenant. ” grogne-t-il sous sa respiration. Ses yeux bleus, si profonds et si sombres, la scrutent, la brûlent, la détaillent sans gêne ni hésitation. Balthazar la fait se sentir mal, sale au plus profond d'elle-même, comme si elle n'était qu'une proie et lui, un chasseur. Ca apporte un long frisson dans sa colonne vertébrale, elle grince des dents en l'entendant parler: elle n'aime pas l'emploi du mot possessif, sa façon de sourire en coin comme s'il avait enfin gagné quelque chose, elle. Pourtant, malgré toute la peur qu'il lui inspire (Sasha a appris à le craindre, après deux longues années d'errance, en le voyant se battre et tuer et torturer et frapper sans hésiter pour les défendre bec et ongle), elle ne bouge pas et se laisse aller contre lui quand il attrape son poignet et la tire dans sa direction. Il écrase ses lèvres sur les siennes avec violence, toujours aussi possessif, avide, avare aussi. Elle le repousse rapidement, avec fermeté et une force qu'il n'imaginait pas venant d'elle. Le regard de Sasha est sombre, quand elle le détaille, lui et ses yeux écarquillés, vexés parce qu'il a été repoussé. Elle repense à tout ce qu'ils ont vécu pendant deux ans, à traverser l'Europe, à devenir amis, à s'entendre un peu plus que des amis. Les longues journées de train, les nuits trop courtes dans des voitures grinçantes. Balthazar qui cherche un sens à sa vie, un moyen d'annuler sa mort, car il a tellement de choses à faire d'après ses propres mots; et elle qui découvre le monde, autrement qu'à travers la fenêtre de sa petite maison de Léningrad - non, Saint-Pétersbourg, il faut qu'elle retienne. Et ils sont là. À Paris. À deux doigts de leur objectif: l'Angleterre. Ils y arriveront demain par le train moldu, si tout se déroule bien. Balthazar a un peu peur mais il sait qu'ils y arriveront. Qu'elle y arrivera. Il n'ignore pas ce qu'il se passe en Angleterre mais il sait que son nom - non, leur nom - les aidera: les Bagshot, s'ils ne sont pas puissants ou influents, sont riches et connus. Il espère, lui, arriver en Angleterre et poser à son arrière-arrière-grand-mère (la fameuse Bathilda Bagshot, auteure d'Histoire de la Magie) une avalanche des questions qu'il a récolté lors de ses voyages en Europe; quant à elle, Sasha ne veut que découvrir ce nouveau monde, cette paix dont elle a toujours rêvé. (Ils savent que les temps sont durs mais ils ignorent tout de la terreur, du gouvernement corrompu et terrible, de toutes ces choses qui vont rapidement leur tomber dessus, et les écraser. Pour l'instant, ils n'en sont qu'à la puérilité et la futilité.) Deux ans plus tard, très soudainement, alors qu'elle a ses yeux si clairs enfoncés dans ses yeux si sombres, pour la première fois, Sasha se dit que c'était peut-être une erreur. Qu'elle n'aurait pas dû partir. Qu'elle aurait dû rester à Léningrad, à Saint-Pétersbourg, pour regarder ses soeurs grandir et se marier; et pour aider son père dans ses vieux jours et soutenir sa mère quand elle deviendra seule au monde. Mais non. Elle est tombée amoureuse d'une paire d'yeux orageux, d'une paire d'yeux couleur enfer, et la voilà, à des kilomètres de chez elle, terrifiée mais impatiente quant à ce qu'il va se passer. Quant à ce qu'il se passe. Elle ne se rend pas encore compte qu'elle a signé son arrêt de mort. “ Et tu es mon mari. ” dit-elle simplement, avant de l'attirer à elle pour un baiser encore plus violent, encore plus possessif, encore plus avide, encore plus avare.

Sasha a dix-sept ans quand elle arrive au monde duquel elle a toujours rêvé; et elle a toujours dix-sept ans quand on le lui arrache.
“ Eh bien regarde toi, siffle Nigel, il ne viendra pas te chercher ici. — C'est à moi d'aller le chercher. Et j'irais si tu me laissais. — Je ne te laisserais pas réduire à néant tout ce que nous avons construit ici. ” grince l'interlocuteur de Sasha comme toute réponse en croisant les bras. Elle lève les yeux au ciel, gronde, gigote, soupire, se mord la lèvre avant de s'affaler un peu plus dans le fauteuil. Trois semaines. Trois semaines maintenant qu'elle est au manoir Shafiq qui a à ses yeux des allures de prison. Ca fait trois semaines qu'elle et son mari se sont faits prendre comme des idiots près de Godric's Hollow où on attendait le dernier des Bagshot de pied ferme; et cet idiot s'était défendu, comme toujours, avec violence et arrogance. Et l'instant suivant, la Brigade Rouge l'emmenait. Quant à elle, elle n'avait dû son salut qu'à Nigel et son amie qui fuyait avec lui; apitoyés par le sort de la pauvre petite fille, ils avaient pris sa défense face à la Brigade. Et par quelque miracle incompréhensible, ils s'étaient tous les trois enfuis, l'une d'entre elle criant à la mort et espérant s'échapper pour retrouver son ami, son mari, son amant. Ils avaient réussi à la convaincre d'aller jusque là, chez Shafiq, puis elle avait compris qu'elle n'avait plus le choix, qu'elle y était enfermée. Qu'elle était seule. Qu'elle l'avait abandonné, celui qui avait toujours été là pour elle. Elle se souvient vaguement du lendemain de leur fuite; alors, ils étaient encore innocents, inconscients, libres. La guerre était loin, on n'en parlait presque pas dans un pays aussi reculé de l'Angleterre que la Russie; et il lui avait offert sa première baguette, le seul cadeau qui n'avait jamais compté. Maintenant, celle-ci était brisée. Un peu comme elle. “ Nigel, je t'en prie. — Arrête, Sasha, on ne peut pas discuter de ça, d'accord? Ca serait dangereux de t'envoyer là-bas sans baguette. — Alors trouve m'en une. — Tu ne connais rien à la magie, crache-t-il d'un air méprisant, et tu ne penses qu'à ton Balthazar. Tu nous mettrais tous en danger, s'ils mettaient la main sur toi. Désolé, mais Jarmal a dit lui-même que c'était mieux si tu restais ici, en sécurité. ” Elle reste silencieuse, le regarde d'un air défiant, avec ses grands yeux clairs qui sondent, qui s'enfoncent, qui ne semblent rien exprimer. Sa bouche se pince, elle se lève et s'éloigne. Elle repense vaguement au sourire chaleureux de Balthazar, à sa manière de la tenir par la taille, comment il lui embrassait la tempe pour la rassurer. Leur course folle ponctuée d'histoires qui lui racontaient la nuit, sur un gamin qui avait tué un grand Mage Noir par on ne sait quelle magie. L'histoire de gamins qui se relevaient contre l'oppression, de gamins courageux et téméraires et forts et grands et loyaux. Mais maintenant, quand Sasha se mélange à eux, quand elle mange avec eux, quand elle glisse sur eux un regard indifférent, elle ne peut que voir qu'ils sont comme elle, malgré tout, lessivés. Elle repense à Balthazar, plutôt que de se concentrer sur son propre sort. Elle le retrouvera quoiqu'il en coûte.

t'es belle en fille. alors j'ai dévoré ta fiche à quatre heures du matin donc je sais pas si ce qui va suivre est très cohérent, tu m'excuseras. ta fiche est parfaite, rien à dire. j'aime toujours autant ta plume depuis greg (ouai, c'est moi qui t'avait validé, je crois. ), en plus elle fanning. tout est recherché, creusé, approfondi. en plus, tu as réussi à nous caser une fausse résistante russe née-moldue qui ne connaît pas grand chose à la magie mariée de dix-sept ans. je dis bravo.
bref, tu connais la maison, fais comme chez toi.

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition