ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — C’était dans la ville de Bristol, celle qui fut longtemps considérée comme la seconde ville du pays, à 150km de Londres qu’est née Alyss. Un vendredi 4 août de l’année 1978 pour être exact, ce qui fait qu'elle a actuellement tout juste 23 ans depuis quelques jours. PROFESSION — Pour le moment, elle ne travaille pas, elle en est difficilement capable. Le monde a changé et elle est totalement perdue dedans. NATURE DU SANG — Elle ne connaît pas l’identité de son père mais elle sait simplement que c’était un moldu, contrairement à sa mère qui serait perdue sans sa baguette.BAGUETTE — Une baguette en bois d’Aubépine qui contient une écaille de dragon, rigide et obéissante. Elle est prédisposée aux sortilèges défensifs. STATUT MATRIMONIAL — Difficile de se lier sentimentalement avec qui que ce soit ces dernières années pour elle.ANCIENNE MAISON — "La bonne Poufsouffle prenait ceux qui restaient pour leur enseigner tout ce qu'elle savait." PATRONUS — Il prend la forme d’une salamandre, ce reptile dont on dit qu’il peut vivre dans le feu. Il paraîtrait qu’elle est symbole d’indestructibilité… oui et de chasteté aussi. EPOUVANTARD — Se retrouver enfermée avec du sang sur les mains. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — La varicelle lui a laissé quelques cicatrices mais elles ne sont pas trop visibles. En dehors de cela, quelques petites blessures à droite, à gauche mais presque rien d’important.GROUPE — Wandering souls

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MON ÂGE — 24 ans
MON PAYS — France
MON AVIS SUR LE FORUM —  
MON PERSONNAGE — [◘] inventé [] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — Ksenia Solo
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — en regardant sur PRD
UN DERNIER MOT MAGIQUE — Time for madness

Elle aurait préféré s’installer dans sa chambre et lire un bouquin appelé « Etude des récents progrès de la sorcellerie » mais sa mère l’avait mise à la porte sans ménagement et elle se retrouvait à déambuler sans but dans Bristol. Elle avait pourtant l’habitude de devoir sortir de la maison en pleine journée et de ne revenir qu’au bout de 3 heures minimum : elle avait passé tout un été à fréquenter très peu sa demeure quand elle était encore à Poudlard. Sauf qu’elle ne s’était jamais trouvée dehors au milieu de la nuit, comme c’était le cas pour ce jour si spécial. Elle aurait du fêter ces dix-huit printemps mais elle détestait les anniversaires. Depuis toute petite, ils lui étaient de mauvais augure. Cela avait commencé par le départ de son père le jour de ses un an, soit-disant parce qu’il n’était qu’un « moldu coureur de jupons » mais elle soupçonnait que ce ne soit qu’un mensonge. La présence d’un père lui avait toujours profondément manqué et pendant un temps, son oncle fut un peu la représentation de cette figure paternelle. Elle l’avait attendu longuement le jour de ses sept ans mais il n’avait pas pu venir. Il avait eu un accident qui lui avait été fatal. Pas la peine d’évoquer l’anniversaire à Sainte Mangouste…
Alyss donna un coup de pied dans un caillou tandis qu’elle regardait à son poignet, l’heure qu’il était. Vingt-et-une heure et elle avait toute la soirée à attendre. Elle soupira et se dirigea vers le vieux port puisque c’était dans cette direction qu’elle trouverait la seule personne qui lui accorderait un peu de soutien. Elle glissa une main dans la poche de son jean et toucha du bout des doigts les sous que lui avait donné sa mère pour aller manger ou tout simplement pour se débarrasser d’elle. Question de point de vue. Elle arriva devant une grande porte et avisa la sonnette avant d’appuyer dessus et d’attendre impatiemment en dansant d’un pied sur l’autre. Elle entendit des bruits de pas et la porte s’entrouvrit alors sur un « ah c’est toi ?... ». Dans l’encadrement se tenait une magnifique blonde dont les cheveux ondulés tombaient sur les épaules. Comme d’habitude, elle portait une petite robe d’été blanche et dos nu mais bizarrement, elle ne souriait pas. Elle avait l’air contrariée de la voir sur son palier pourtant les deux jeunes filles se connaissaient depuis longtemps et jamais elle ne l’avait vu réagir ainsi alors elle lui demanda « ben ouais, tu t’attendais à voir qui ? Tu viens, on sort ce soir ? ». Pour toute réponse, elle eut le droit à un soupir et vit sa jeune amie regarder vers le hall, crier à sa mère qu’elle sortait sans vraiment attendre de réponse puis descendre le perron et tracer son chemin. Inquiète, Alyss lui emboita le pas sans oser dire un mot. Elle repensait à Poudlard et à leur rencontre lors de la première année. Elle avait été dirigée vers Poufsouffle alors que Cloé était une Gryffondor. Toutes deux habitaient Bristol mais elles ne s’étaient jamais croisées auparavant : une drôle de coïncidence que le destin les ai rapprochées. Pas très aimée de certains professeurs, c’est Cloé qui une fois avait osé prendre sa défense et elles s’étaient retrouvées collées toutes les deux. Très vite, elles étaient devenues des amies et elles se voyaient souvent durant les vacances d’été. Et pourtant ce visage fermé qui l’observait avait quelque chose de peu rassurant. Elles s’étaient suffisamment éloignées des habitations voisines pour discuter tranquillement quand sa camarade s’arrêta et se tourna froidement vers elle sans le moindre sourire. Elle ne reconnut pas celle qui l’avait tant de fois soutenu lors de leurs études surtout quand ces mots claquèrent dans la ville comme si on venait de la gifler « Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi Alyss, c’est bien clair ? Lâche-moi !» Non ce n’était pas clair… quelque chose ne tournait pas rond et elle voulait en avoir le cœur net. Est-ce qu’elle avait des ennuis, était-ce à cause de sa famille ou de ses amis ? Ou des choses pires encore. Elles venaient toutes deux de terminer leurs études… qui pouvait bien savoir ce qu’il se passerait ensuite. Peut-être Cloé voulait-elle éloigner son amie parce qu’elle-même partait. Elle aurait pu imaginer tous les scénarios possibles… Excepté celui-ci. Elle avait à peine fini de lui demander ce qui n’allait pas que l’ancienne rouge et or lui avait ricané au nez « Quelle petite idiote tu fais ! Tu es encore plus naïve que je ne l’aurais cru : tu n’as jamais, JAMAIS, été mon amie Alyss ! »

Complètement hébétée, elle se révéla totalement incapable de bouger, incapable de s’en aller comme elle l’aurait du. Elle détestait les anniversaires… Alyss n’avait même pas utilisée sa baguette, la colère l’avait emportée sur sa réflexion. Toutes ces années de mensonges, tout ce qu’elle avait cru soudainement faux. Elle avait toujours eu tendance à s’emporter rapidement, à démarrer au quart de tour, mais avant c’était Cloé qui calmait le jeu, qui l’empêchait de finir en retenue ou à l’infirmerie de Poudlard. Comment aurait-elle pu se douter que les querelles qu’elle s’attirait était en réalité les manigances de celle qu’elle considérait comme une amie. Cela l’amusait de jouer de la naïveté de la brunette qui n’avait jamais rien vu dans son jeu. Les rumeurs répandues dans l’école dont la consolait la gryffondor étaient en réalité nourries par Cloé ? Pourquoi jouer double-jeu. La jalousie et cette joie également de manipuler la jeune femme à sa guise sans doute ! Ce qui brisa radicalement la confiance qu’Alyss lui avait accordé fut les derniers mots de la belle blonde. La jeune Thorne était restée bouche-bée avant de comprendre avec horreur ce qu’elle avait fait. Elle s’en était également prise au seul camarade que la Poufsouffle avait réussi à se faire. Un garçon qu’elle appréciait au départ, peut-être même avait-elle ressentit plus que de l’affection pour lui. C’était bien un des rares à lui adresser la parole si gentiment. Ils avaient fini par s’éloigner :Cloé les avait monté l’un contre l’autre en fin de compte. Premièrement, en se faisant passer pour une victime au cœur brisée auprès d’Alyss et deuxièmement, en faisant tout ce qu’elle pouvait pour que ce garçon croit que la jeune Thorne se moquait bien de lui, ne l’aimait finalement pas. La douleur noua la gorge de la jeune femme : cette fille avait tout détruit ! Son amitié l’avait aidée à tenir toutes ces années et en une fraction de seconde ce n’était plus qu’un goût de cendres au fond de la gorge. « Comment tu as pu me faire ça ? J’avais confiance en toi ! » Elle avait été rapide, ne laissant pas le temps de réagir à son ancienne « amie ». Pas le temps de jeter un sort que déjà toute la douleur et la haine d'Alyss s'était abattues sur la jeune femme blonde. Une erreur, c’était une erreur mais le coup avait été trop violent. Cloé ne s’était pas attendu à recevoir un coup de poing, la surprise, plus que le coup l’avait déséquilibrée et elle avait chuté contre le mur de la rue. C’était un accident, elle n’avait jamais voulu cela : elle avait entendu son crâne heurté brusquement le mur de béton… Ces choses là, ça n’arrivait que dans les films non ? Rien de tout cela ne pouvait être réel.
Elle s’était laissée tomber sur ses genoux, son esprit refusant d’accepter la réalité tandis que ses larmes trahissaient la vérité. Sa voix se déchira en un éclat saccadé et sinistre tandis que la nuit les enveloppait dans son manteau sombre. Elle sortit finalement sa baguette et essaya tout ce qu’elle connaissait en désespoir de cause mais il était déjà bien trop tard et se résigna. Glissant ses bras frêles et tremblants autour du corps inerte de Cloé, elle s’y agrippa de toutes ses forces et commença à la bercer contre elle en caressant sa chevelure. Quand les autorités de la ville arrivèrent sur les lieux, il leur fallut la calmer pour la détacher du cadavre tant elle s’y agrippait. C'était un accident… elle avait plaidé coupable ! L'inverse aurait été inutile de toute façon.

Elle n’avait plus aucune notion du temps, elle l’oubliait sans cesse tant ces heures, ces journées, ces mois semblaient longs et interminables. Les jours se suivaient et se ressemblaient. Elle ne savait même plus quand elle avait été transférée ici, par précaution. Après tout, elle n’était pas une moldue.
Quand ils vinrent la voir elle n’était qu’une poupée de chiffon sans vie et elle ne réagit pas quand ils l’interpellèrent. Il fallut l’aide de la magie pour la faire se lever et quand ils lui adressèrent la parole, elle leva très lentement la tête mais pas un son ne sortit de sa gorge. Elle les fixa pendant un court instant avant de détourner le regard. Elle avait peur. Pourquoi l’avaient-ils sorti de sa cellule ? Eux ils exécutaient juste les ordres et un type du ministère leur avaient demandé de la faire sortir après réexamen de son dossier. Le gouvernement avait changé…Cloé était une née-moldue, elle avait donc fait une « bonne action ». Ces mots lui restèrent en travers de la gorge mais elle se laissa pousser vers l’extérieur, vers la lumière aveuglante du soleil qui la fit grimacer, vers une liberté dont elle ne savait que faire. Larguée dans une nouvelle vie où les règles n’étaient plus les mêmes, seule, ne sachant pas vers qui se tourner. Elle ne pouvait, n’oserait pas retourner dans sa ville natale auprès de sa mère. Elle ne savait pas que celle-ci avait déménagé et elle ne reprendrait pas contact avec elle. Qu’allait-elle pouvoir faire ? Elle n’avait aucune ressource, ne connaissait de ce monde nouveau que quelques bribes et elle n’avait pas spécialement la volonté de commencer une vie qu’elle ne mériterait pas, jamais !

Tout est ok   . J'ai hâte de voir le développement d'Alyss : c'est un personnage complètement perdu et la voir évoluer sera très intéressant !   .  

   Félicitations petite chouette, te voici validé   Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin   voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
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