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les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.)

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MessageSujet: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 22:17


fleur isabelle delacour
- Cendrillon pour ses trente ans, est la plus triste des mamans -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — Fleur a vingt-quatre ans, elle est née à la toute fin de l'été, le vingt-neuf aout 1977. Née à Paris, et plus précisément  à l'hôpital de la pitié salpêtrière, dans le 13ème arrondissement. C'est d'ailleurs dans la capitale que la jeune femme a passé son enfance. Dans un bel appartement de Montmarte, avec vue sur le sacré-coeur. Citadine, et parisienne de coeur et d'âme, elle a néanmoins quitté sa France chérie par amour pour Bill. PROFESSION — A son arrivée en Angleterre, Fleur était employée à la banque Gringott, c'est d'ailleurs là qu'elle a rencontré William, qui est aujourd'hui son époux. Aujourd'hui, la jeune femme n'a pour occupation que son boulot de maman, travail à plein temps. Des rumeurs disent qu'elle serait impliquée dans quelques réseaux rebelles. NATURE DU SANG — Fleur est issue d'une famille de sang-pur. En France, son sang lui procure un niveau de vie très confortable, son nom est respecté, adulé même. Bien qu'il fut terni par son mariage avec William Weasley, famille au nom bien moins reluisant que le sien. Les récents évènements font d'elle une traître à son sang.BAGUETTE — Achetée dans la boutique la plus célèbre de la capitale, celle de Fleur est en tilleul argenté, symbole d'héritage. Celui d'un nom. D'un rang. De celui qu'elle veut transmettre à sa fille. Un cheveux de vélane, celui de son illustre grand-mère. L'objet mesure trente centimètres, et est particulièrement efficace pour les enchantements. STATUT MATRIMONIAL — Fleur a épousé William Weasley  le 1er Aout 1997, mariage sombre, redouté, qui fut gâché par les mages noirs. Les deux amants hésitèrent d'ailleurs beaucoup à se marier, tant le danger était grand. Mais aujourd'hui, après tant de morts et de souffrances, le couple apprécie d'avoir sauté le pas plus tôt, quand leurs amis et famille étaient en vie. Outre son statut d'épouse, Fleur est mère d'une petite victoire âgée de trois ans. ANCIENNE MAISON — La deli-Vélane a fait ses études à l'acadélie de magie de Beauxbâtons, et n'est donc pas concernée par les maisons de Hogwarts. Bien qu'elle ait passé un an dans l'école anglaise. Si néanmoins elle y avait été, sa maison aurait pu être Ravenclaw : Intelligente, érudite, fière et hautaine, elle avait toutes les qualités pour la maison bleu et bronze. Siège des connaissances et des réussites. PATRONUS — Le patronus de Fleur prend la forme d'un cygne : animal ô combien gracieux, au port de tête altier et à la beauté sans pareille. Mais aussi, le cygne est un animal fougueux, qui n'hésite pas à attaquer pour protéger son nid. Peu le savent, mais le cygne est l'un des rares animaux à rester en couple avec le même tout le long de sa vie.  EPOUVANTARD — Longtemps, la plus grande peur de Fleur fut d'échouer, de faillir et de ruiner l'honneur de sa famille et de son nom. Peur quelque peu egoïste, liée à elle et seulement à elle. Mais depuis peu, sa peur est bien plus simple, mais bien plus humaine aussi : le cadavre de sa fille. La fin de son couple, de sa famille. De sa vie donc. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — Fleur possède un tatouage, unique, simple. Le mot victoire est tatoué sur son pied droit, calligraphié avec élégance. Mot possédant plusieurs sens. Le nom de sa fille tout d'abord, la prunelle de ses yeux. Sa vie. Un style de vie aussi. Depuis son plus jeune âge, Fleur a toujours voulu être la meilleure, pour elle, la défaite n'a jamais été une option. Le fait d'avoir raté la coupe de feu a changé sa vie, lui faisant prendre conscience qu'elle ne pouvait pas gagner à chaque fois, mais qu'elle doit faire de son mieux. Enfin, Victoire est un rêve, pour la fin de ce gouvernement, de cette vie de cachette et d'inquiétude. GROUPE — Hear me roar
Killing is not so easy as the innocent believe

Née à Paris, Fleur est une vraie citadine. Les rue parisiennes puis londonienne n'ont aucun secret pour elle. La working girl juchée sur ses hauts talons slalomant entre les voitures c'est elle. Elle a toujours aimé la ville, ses odeurs, ses rencontres et sa vie bouillonnante. Néanmoins, elle a quitté sa vie citadine pour son époux et sa fille. Et ne le regrette pas le moins du monde + Depuis son plus jeune âge, la française pratique la danse classique à haut niveau. Elégante et gracieuse, elle est très douée + Délicate, Fleur est une amatrice de vin. Elevée dans une famille dite de valeur, très portée sur l'apparence de la bourgeoisie, elle a eu l'occasion de gouter à de très grands cru, et elle a les papilles attentives à la qualité de sa boisson + La naissance de sa fille l'a totalement changée, elle est devenue plus altruiste. Néanmoins, elle tient à élever Victoire comme elle-même l'a été. Pour qu'elle soit battante, courageuse et perfectionniste. Bill & Fleur divergent d'ailleurs à ce sujet + En quelques années, fleur a fait énormément de progrès en anglais, et bien qu'elle ait encore des difficultés, et que son accent n'ait jamais totalement disparu, elle s'exprime de façon parfaitement compréhensible. Mais quand elle est énervée, il lui arrive de parler français + Très coquette, Fleur fait attention à son apparence. Encore une fois la belle a été élevée dans l'image et le paraître, ne pas montrer ses faiblesses, être parfaite en toute circonstance. Elle s'est adoucie avec Bill mais ne change pas vraiment + Sorcière douée, intelligente et à la magie puissante, elle brille par sa maîtrise mais a quelques faiblesses : elle est mauvaise en potion et a tendance à se laisser aller à la panique, c'est ce qui lui a couté sa place sur le podium du tournoi des trois sorciers + Fleur a toujours été très féminine, portant avec élégance de belles matières : chemises, dentelle, robes vaporeuses et jupes longues, elle cultive un look très féminin et romantique. Ses couleurs ? Le bleu pâle, le robe, le blanc, des tons pastels principalement. Quant à ses pièces fétiches, ce sont ses jupes longues et vaporeuses, d'élégantes chemises et des robes de dentelle.

Merci de répondre aux questions suivantes afin de savoir où penche votre personnage. Soyez précis !
QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? —  Dictature plus que gouvernement. Peut-on vraiment appeler gouvernement ces personnes qui nous oppressent ? Nous tuent et nous enchainent ? Non. Je ne considèrent pas nos dirigeant comme un gouvernement mais comme des ennemis. Donc, non je ne m'en accommode guère. Je le subis. Constatant avec dépit que la liberté est loin. Que la victoire sera dure à obtenir.
QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — Plusieurs choses. Des souvenirs tout d'abord. Celui d'un ami. D'un homme bien. Je me rappelle l'avoir affronté lors du tournoi des trois sorciers. Déja, il était très mature pour son âge. Et très torturé. j'avais confiance en lui. Il a sauvé ma soeur, et il a donné sa vie pour nous sauver tous. En vain hélas. L'ordre du phoenix, c'est l'espoir qui n'est plus. C'est des amis qui ne sont plus. C'est un rêve qui lui subsiste.
LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — la valeur du sang a toujours été importante pour moi. J'ai été élevée comme ça. Les Delacour sont puissants en France. Famille de sang-pur des plus respectés. j'ai longtemps pensé que la valeur du sang était gage de puissance magique. C'était avant de rencontrer les Weasley et l'ordre du phoenix. J'ai rencontré des personnes de tous horizons, avec des origines différentes. J'ai alors compris que quelque soit la valeur du sang, nous sommes égaux et surtout, les plus puissants sorciers peuvent être de sang mêlés voire nés moldus. Prenez Hermione Granger par exemple. Jamais je n'ai connu sorcière plus puissante. C'est pourquoi il faut stopper la traque des nés moldus.
AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — Bill n'est pas au courant. Mais il y a un an, j'ai découvert que j'étais enceinte, de trois mois déjà. D'un petit garçon. La nouvelle aurait du me réjouir, mais j'en fut anéantie. J'aime être mère, mais il est déja trop difficile de s'occuper de Victoire en ces temps sombres. Trop épuisant. Physiquement et moralement.  J'ai donc mis fin à ma grossesse. Ce fut sans doute la chose la plus difficile que j'eu à faire de ma vie. Et j'ai peur de la réaction de William s'il venait à l'apprendre.
EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — Notre famille est connue pour avoir été sympathisante de l'élu, et comme traître à son sang également. Nous sommes donc forcés de nous cacher, étant tous activement recherchés par le gouvernement. Notre chère chaumière aux coquillages, ce foyer dans lequel nous furent si heureux nous parait aujourd'hui comme une prison dorée.
QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — Premier Mai 1998. La foule s'était rassemblée devant le chaudron baveur. Autant d'âmes assemblées pour assister à l'execution. Ma main dans celle de Bill, nous avons vu nos amis, notre famille périr. D'un coup. Le temps d'un battement de cil, et nos vies sont brisées. Jamais je n'oublierais ces odeurs. Ces sons. Et, surtout, le regard de Bill, quand ses frères ont péris. Celui d'une détresse immense, qu'aucun mot ne peux exprimer.
justine aka sweet emotion

MON ÂGE — vingt et un ans
MON PAYS — la bretagne
MON AVIS SUR LE FORUM — à venir
MON PERSONNAGE — [] inventé [X] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — clémence la plus belle poesy
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — BAH PAS PAR MES COPINES EN TOUT CAS, vu que j'ai pas été prévenue  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3865868227 
UN DERNIER MOT MAGIQUE — ton cul
divide ut regnes (c)


Dernière édition par Fleur Weasley le Mar 12 Aoû - 22:37, édité 16 fois
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les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) Vide
MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 22:17


les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 11c62y0
cendrillon, pour ses vingt ans
- Je veux te prendre au feu de mes tortures. Je veux te faire comprendre tout ce que j'endure. Je veux t'apprendre les signes, les peintures. Qui protègent mieux que toutes les armures -
Quand j'étais petite, ma mère me racontait souvent des contes de fées. Cendrillon, Blanche-Neige, la Belle au bois dormant ou Raiponce. A cette époque j'étais persuadée d'être une princesse tout comme elles et que ma vie ne serait que princes, fées et châteaux. Malheureusement, j'ai vite compris qu'on ne naissait pas princesse, mais qu'on le devenait. Car si Cendrillon et Blanche-Neige ont rencontré une marraine la bonne fée ou des nains bienveillants, la réalité est toute autre. Car le château peut être une mignonne chaumière aux coquillages, le prince charmant peut être le grand méchant loup. Mais aussi et surtout, contrairement aux princesses, je devrais me battre et faire couler le sang pour pouvoir espérer vivre mon conte de fées. Au début, il me fut difficile d'accepter que mon histoire ne serait jamais un conte de fées, mais avec le temps, je me suis rendue compte que même si le château n'est pas un château, que même si le prince charmant se révèle être un loup, que cette histoire vaut la peine d'être vécue. A bas Cendrillon, Blanche-Neige, Aurore et Raiponce.

Fragment 1 - When you wish upon a star

Quelques mois après mon premier séjour en Angleterre pour le tournoi des trois sorciers, je quittais de nouveau la France pour rejoindre la capitale anglaise. C'est des rêves pleins la tête et des projets pleins le coeur que j'emménageais à Londres afin d'y travailler. J'avais été engagée à la banque Gringott afin d'y perfectionner mon anglais. Je n'imaginais pas à cette époque à quel point ce boulot bouleverserait ma vie, quoi qu'il en soit c'est avec une folle envie de réussir que je m'apprêtait à commencer une nouvelle vie ici au Royaume-Uni.

C'est nerveuse que j'arrivais à la banque de Gringott afin d'y entamer ma première journée de travail. Vêtue d'une élégante robe de sorcier bleue nuit, je parcourais le chemin de traverse en observant autour de moi avec curiosité. Il n'existait pas de tel endroit en France. Des sorciers de tout milieu et de tout pays se croisaient et se recroisaient, les effluves des herbes des apothicaire se mêlaient aux brouhahas des enfants joueurs. L'ambiance était à la fois joyeuse et conviviale, et, alors que je traversais d'un pas décidé la rue, je sentis une douce chaleur envahir ma poitrine, me faisant un instant oublier la nostalgie de ma France natale. Au bout de longues minutes de marche, la banque se dressait enfin devant moi. Bâtisse de pierre blanche, d'apparence instable mais qui dégageait force inébranlable. L'endroit transpirait de magie. Je me stoppais devant le bâtiment fermant les yeux un moment. Ne jamais montrer ses faiblesses, toujours paraître forte. Ne jamais montrer ses peurs, toujours paraître intouchable. Quitte à me montrer froide. Mieux valait ne pas avoir d'amis que de flancher. J'étais une Delacour après tout.

Delacour. En France ce nom à lui seul imposait le respect. Mon père était un grand sorcier de sang-pur qui avait fait sa gloire en défendant son pays et sa famille de nombreuses fois. Ma mère, Apolline était une sorcière magnifique et douée. Enfin ma grand-mère, Cornelia fut une devineresse des plus respectée et une magnifique vélane. Ma famille avait su s'imposer dans l'aristocratie et sur l'autel des grands sorciers français. Et je me devais de leur faire honneur. Je rouvris les yeux, c'est tête haute que j'allais rentrer dans cette banque et c'est avec la classe et l'honneur d'une Delacour que j'allais revenir en France une fois mon travail effectué. Je détachais mes cheveux, laissant de longues mèches blondes venir caresser mes épaules et mon dos avant d'entrer d'un pas décidé dans la banque. Me dirigeant vers mon destin, fière.

Fière, toujours. Mes talons claquaient sur le sol de marbre tandis que je m'avançais vers le bureau au fond du long couloir. Tout le long du corridor, des gobelins travaillaient sur de petits bureau. Malgré leur apparence presque risible, je sentais en eux une puissante magie. Au fond du couloir, se trouvait le gobelin Hodrod qui dirigeait la banque. La créature me toisa avec sévérité. Il était de notoriété publique que les gobelins n'aimaient pas les humains et celui-ci semblait vraiment méfiant à mon égard.

« - C'est vous la française qui a été engagée ? Demanda-t-il d'un ton dur.
- Oui. Répondis-je sans ciller.
- Et vous pensez vraiment mériter un tel poste ? »


 Il me testait, voulant savoir si réellement j'étais prête à m'engager dans cette aventure. Si, même en tant qu'être humain, je valais le coup. Le gobelin m'observait, une lueur intense brillant dans le regard. D'ordinaire, ceux qui me regardaient ainsi s'arrêtait son mon visage de poupée ou sur mes courbes affriolantes. Lui ne regardait ni mon visage ni sur mon corps, il me regardait droit dans les yeux. Droit dans mon âme. Jamais personne ne m'avait regardé ainsi. Il sondait mon âme, cherchant mes faiblesses. Je m’efforçais à soutenir son regard, à ne pas trembler, à ne montrer aucune faiblesse. Rien. C'est en maîtrisant parfaitement ma voix que je lui répondis, plus motivée que jamais.

« - Je ne pense pas mériter ce poste. Je le mérite, c'est une évidence. Et je compte bien vous le prouver. »

   Je m'étais exprimée d'une voix claire, sans ciller, sans trembler. Avec toute la fierté dont une Delacour était capable. Le gobelin me toisa un instant tandis qu'une flamme brillait dans son regard. Indescriptible. Au bout de quelques minutes il cligna enfin des yeux.

   « - Bienvenue à Gringott jeune demoiselle. Weasley ! Allez donc montrer à la jeune Delacour son bureau. »

   Le dénommé Weasley se retourna. C'était un garçon de grande taille, aux longs cheveux roux attachés en catogan vêtu de vêtements moldus. Il était plutôt beau garçon malgré sa décontraction et il me gratifia d'un grand sourire. Je reconnus en ses traits fins le jeune Ron Weasley, que j'avais rencontré deux ans auparavant à Poudlard. Ils étaient sans doute parents, et sûrement frères. Néanmoins, malgré son sourire, quelque chose me gênait, me troublait. Alors que la plupart des garçons me regardaient avec avidité, lui se contentait de me fixer avec gentillesse. Pas une once de désir dans son regard, juste une sympathie naturelle. Mon sang de Vélane et ma beauté naturelle avaient toujours eu un pouvoir attractif sur les hommes. Ils me regardaient avec avidité et désir. Les filles, elles, me fixaient avec jalousie et envie. Ces regards m'avaient toujours rassurés, ils me permettaient de me sentir plus forte. Oui, j'aimais ce pouvoir que j'avais sur les hommes. Mais là, ce pouvoir ne semblait pas agir sur lui, ce qui me troublait.

 « - C'est donc toi Fleur Delacour. Fit-il avec un sourire. J'ai beaucoup entendu parler de toi. Sois la bienvenue à Gringott. Je suis William Weasley, mais appelle moi Bill.
 - Merci bien, Bill.
 - Suis moi, je vais te montrer ton bureau. »


  Sans cesser de sourire, il me guida dans la dédale des couloirs de la banque. Tandis que nous marchions, je ne pus m'empêcher de l'observer. Il avait un visage fin et de longs cheveux roux. Une dent pendait à son oreille et bougeait au rythme de ses pas. Malgré son look atypique, je ne pus m'empêcher de le trouver beau garçon, et son attitude me troublait d'autant plus. Il était différent des autres, je le sentais. Il n'avait rien à voir avec ces hommes qui se retournaient à mon passage. Il était différent. Pour la première fois, je me sentais intimidée devant un garçon, moi qui avais enchaîné les conquêtes, moi qui attirais tout les regards, moi qui faisais tomber les garçons comme des mouches, moi, l'aînée de la grande famille des Delacour. Bon sang, si ma famille me voyait. Il m'emmena jusqu'à un couloir puis pénétra dans une petite pièce dont la fenêtre donnait sur le chemin de traverse. La pièce était petite mais confortable. J'allais m'y sentir bien.

« - J'espère que tu t'y plairas. Dit Bill sans se départir de son sourire.
 - Je pense que je serai très bien ici, merci ! Lui répondis-je dans un anglais approximatif.
- Si tu as le moindre problème n'hésite pas à venir me voir, mon bureau est en face du tien. Installe toi, je reviendrais plus tard pour t'expliquer en quoi consistera ton travail. »


 Sur ce il quitta la pièce, me laissant seule. Ce garçon me troublait. Il était totalement indifférent à mes charmes et ne semblait que vouloir m'aider. Cette attitude m’était étrange, inconnue. Bizarrement, elle m'effrayait. D'ordinaire, les garçons me regardaient avec désir ce qui me rassurait, me donnait l'impression d'être unique. Ils avaient forgé ma personnalité. Grâce à eux j'étais devenue sûre de moi, de ma beauté. Grâce à eux, je me sentais invincible. Mais la, Bill semblait ne pas avoir remarqué ma poitrine pulpeuse, la douce cambrure de mon dos, le bleu de mes yeux ou la volupté de mes lèvres. Pas plus que mon aura de Vélane ne semblait l'avoir touché. C'était effrayant, troublant, inhabituel.

Fragment 2 - It's a love story baby just say yes

Je travaillais à Gringott depuis deux mois déjà, et j'appris appris énormément de choses. Sur la banque en général mais aussi sur la culture anglaise. Ma nouvelle vie était rythmée par mon travail et mes sorties au chemin de traverse. Mon rythme était plutôt calme, posé, à mille lieues de la vie que je menais en France, entre les garçons, les diners mondains et mes amies. C'était reposant à vrai dire, mais malgré tout, les temps étaient sombres en Angleterre. Le mage noir Lord Voldemort était de retour et ses sbires attaquent modus et sorciers chaque jours. De nombreuses boutiques ont fermées ici au chemin de traverse et aujourd'hui, alors que je traverse la rue pour me rendre à la banque, je ne vois plus que peur et incompréhension dans cette rue d'ordinaire si gaie. Je soupirais, la magie et la joie qui longtemps avait éclairé cette jolie rue avait totalement disparue et c'est méfiants et silencieux que les sorciers traversaient la ruelle. J'accélérais le pas, oppressée par l'ambiance qui régnait dans cette rue. Le monde était divisé, entre ceux qui pensait le mage noir de retour et ceux qui niait. Certains pensaient le jeune Potter fou alors que d'autres lui faisaient confiance. Moi, je lui faisais confiance. C'est avec cette pensée que je me dirigeais vers Gringott. C'est alors qu'un peu plus loin devant moi, j'aperçu Bill, marchant à pas rapides vers la banque. Cela faisait environ une semaine que je ne l'avais pas vu, il était de plus en plus en plus absent, sans jamais en révéler la raison.

« - Salut Bill ! M'écriais-je en français. »

Il se retourna, m'adressant un franc sourire. En discutant avec lui, j'avais énormément progressé en anglais mais il avait appris également quelques mots de français ! Avec le temps, nous étions devenus bons amis, et j'étais heureuse de le revoir.

« - Bonjour Fleur ! Toi bien aller ? Me demanda-t-il dans un français plus qu'approximatif.
- Bon tu sais quoi, le mieux c'est que nous parlions tous les deux anglais ! Je vais très bien, et toi, où étais-tu ?
- Cela n'a aucune importance. Eluda-t-il. Allons-y. »


Nous nous mîmes en marche en silence. Comme à chaque fois, je fus surprise par la totale absence de réaction de Bill à mon écart. Alors que tous les hommes se retournaient sur moi à notre passage, lui ne me regardait même pas, perdu dans ses pensées. Depuis quelque temps, il était troublé, préoccupé. Et ses absences m'intriguaient. Il le niait, mais j’avais vu son comportement changer avec les mois. Lui qui était toujours gai et de bonne humeur se montrait lunatique, sombre, silencieux. Et absent. Parfois, il disparaissait des semaines entières, puis revenait comme si de rien n’était. Cette attitude me troublait, et pire encore m’inquiétait. Un hibou nous passa devant, laissant tomber un exemplaire déchiré de la gazette du sorcier. Je me stoppais, le ramassant et parcouru rapidement le journal. Comme tous les jours, la gazette niait l’existence du mage noir et accusait Harry Potter de mensonge. J’avais connu Harry l’an dernier et savais qu’il était digne de confiance. Je le croyais. J'étais là le soir où il avait tué Cédric Diggory et je me souviens d'Harry ramenant son corps. Je me redressais, plongeant mon regard dans celui de Bill.

« - C’est ridicule. M’exclamais-je. Ils nient une vérité qui saute aux yeux.
- Je sais. Malheureusement nous ne pouvons pas faire grand-chose. Dit-il un air sombre. »


Nous nous tûmes un long instant, chacun dans ses pensées. Puis au bout d’un moment, Je me tournais vers lui.

« - Tu as peur ? Demandais-je.
- Ce serait mentir que de te dire non. Lord Voldemort est là, quelque part, il attend son heure. Et je sais que lorsqu’il s’éveillera pour de bon, les dégâts seront terribles. J’ai peur oui. Pour mes proches, ma famille surtout. Acheva-t-il d’une voix tremblante. »


Il se tut. Jamais il ne s’était ouvert ainsi, sur ses peurs, et ses faiblesses. Sa famille. Ne sachant réellement que dire, je lui posais une main sur l’épaule, lui adressant un sourire qui se voulait rassurant. Il me lança un regard reconnaissant puis nous nous remirent en marche en silence. Nous ne nous étions presque rien dit pourtant, quelque chose venait de changer en nous. Car nous savions que dorénavant, nous serions toujours l’un là pour l’autre.

Les semaines passaient, toutes semblables, sombres et effrayantes, animées par cette guerre des opinions. Cela faisait presque deux semaines que Bill était parti. Je ne pouvais m’empêcher d’être inquiète. De plus, une sensation étrange oppressait ma poitrine depuis qu’il était parti. Je la ressentais le matin quand je traversais la rue où nous nous retrouvions afin d’arriver ensemble à la banque, vers midi quand j’allais manger au chaudron baveur où nous aimions aller, quand je finissais mon travail et que d’ordinaire j’allais lui rendre une visite à son bureau afin qu’il m’apprenne quelques mots d’anglais. C’était une sensation étrange. Oppressante. Une sorte de vide. Il me manquait. Oui, il me manquait. Mais - idiote à l'époque que j'étais - je faisais tout pour ne pas le montrer. Ne jamais montrer ses faiblesses, jamais, tel était ma devise. Celle de ma famille et de man rang.

Ce matin là, c’était d’un pas lourd que je me dirigeais vers la banque. Il me manquait, et j’ignorais pourquoi. Même mes parents en France ne me manquaient pas ainsi. Pourtant, tout en Bill me manquait. De son regard doux à son rire, de ses blagues à sa douceur, de son français approximatif à son sourire. Bon sang comme il pouvait me manquer ! Je marchais le long du chemin de Traverse, comme tous les matins. Je passais devant Fleury & Bott et Mme Guipure sans m’arrêter, silencieuse et rapide, vers une journée qui je savais serait morose. Car elles me le paraissaient toutes sans lui. Bon sang, comment pouvais-je être aussi mièvre. Moi, Fleur Isabelle Delacour. La vélane aux milles conquêtes, la femme au visage de poupée et au corps de déesse - c'est ainsi que les hommes me désignaient. Moi qui jouais de mes charmes en permanence, moi qui d’une oeillade faisait tomber tous les garçons me laissait aller à des sentiments qui me dépassaient. Je passais d’un pas rapide devant le glacier, notre point de rendez-vous du matin. Je ne pris pas la peine de regarder, continuant ma route.

« - Fleur ! »

Je me stoppais, comme électrisée par cette voix. Elle combla presque instantanément ce vide qui s’était installé en moi depuis des jours. Je me retournais. Bill était là, vêtu comme à son habitude de vêtements moldus, ses longs cheveux roux attachés en un catogan duquel s’échappaient quelques mèches, ses yeux bleus brillants. J’aurais voulu me jeter dans ses bras, lui hurler comme il m’avait manqué, mais je me ravisais. Lui qui j’avais n’avais montré de sentiments à mon égard ne devait pas ressentir la même chose que moi. Lui qui jamais n’avait été envouté par ma beauté, lui qui jamais n’avait semblé montrer plus plus que de l’amitié à mon égard. Il ne devait pas savoir à quel point il m’avait manqué, à quel point sans lui l’Angleterre m’avait semblé triste et pluvieuse.

« - Comment tu vas ? Fit-il en s’approchant de moi.
- … Très bien. Tu as été absent longtemps. Tout va bien ?
- Oui rassures toi. On y va ? »


J’acquiesçais puis nous nous mîmes en marche vers la banque. Le vide qui s’était installé en moi s’était comblé, mais je n’étais pas tranquille pour autant. Je ressentais quelque chose que je ne parvenais pas exprimer et que je ne voulais pas exprimer. Vous savez, quand on ressent une gêne, comme un corps étranger, sans pouvoir le situer. Mais qui est là. Au fil des mois, il m’était devenu indispensable. Au fil des mois, ses absences m’étaient devenues insoutenables. Je ne pouvais mettre un mot sur ce que je ressentais. Et je ne le devais pas. Bill ne ressentait pas la même chose, j’en étais sûre. Je tus mes sentiments pendant les semaines qui suivirent, chaque jour confirmant mes pensées. Mes sentiments se faisaient plus forts, mais aussi plus douloureux. Et alors que Décembre pointait le bout de son nez, je devais me rendre à l’évidence : J’avais besoin de lui. Ce sentiment m’était nouveau et me semblait effrayant.

Pourtant, un évènement inattendu vint bouleverser mes sentiments. Bill & moi étions au chaudron baveur, savourant un copieux repas, comme les deux amis que nous étions. Je riais à ses blagues, comme si de rien n’étais. Soudain, un hibou au plumage miteux vint se poser sur la table, renversant la carafe d’eau qui se déversa sur la table. Bill attrapa en silence la lettre attachée à la patte de l’oiseau, parcourant le message. Au fur et à mesure de sa lecture, son teint blêmit alors que sa lèvre se mit à trembler. Je me redressais, soudainement inquiète. Pendant quelques secondes il resta silencieux, comme paralysé puis soudainement enfoui son visage dans ses mains, tremblant. Il resta ainsi quelques secondes avant de quitter la pièce en laissant tomber sa chaise. J’attrapais la lettre, en lisant rapidement le contenu. Elle était de sa mère, lui disant que son père avait été attaqué au ministère et qu’il était actuellement à Sainte-Mangouste dans un état sérieux. Je lançais quelque gallions sur la table avant de quitter la taverne rapidement.

Je le trouvais à quelque pas de la taverne, assis le long d’un mur, le visage enfouit dans ses genoux. Je m’approchais de lui, m’asseyant doucement à ses côtés. Il ne réagit pas, ses pleurs l’empêchant de discerner ma présence. Avec douceur, je passais mes bras atour de ses épaules. Nous restâmes ainsi de longues minutes, lui pleurant dans mes bras, moi le berçant doucement. Au bout d’un moment, il se dégagea avec douceur.

« - Merci Fleur.
- C’est normal Bill. Nous sommes amis.
- Je dois aller à Sainte-Mangouste voir ma mère. J’aimerais que tu m’accompagne.
- Moi ?
- Je ne vois personne d’autres que toi pour ça Fleur.
- D’accord. Je viens avec toi. »

Il sourit puis m’attrapa doucement la main. A ce contact je frémis. Mes sentiments dansant dans mon coeur et dans mon âme. Se mêlant et s’entremêlant. Puis il me fit transplanner. Nous arrivâmes à l’hôpital. Il ne me lâcha pas la main. Nous nous rendîmes rapidement à l’étage des blessures magiques. Quand nous arrivâmes à la salle d’attente, le frère de Bill, Charlie était là, l’air hagard. Il se redressa à peine quand Bill s’installa à ses côtés, serrant toujours ma main dans la sienne.

« - Maman est avec lui. Dit doucement Charlie.
- Tu sais quelque chose ?
- Non … Rien. »


Au bout de minutes qui parurent une éternité, une médicomage vint briser le silence pesant qui s’était installé. Chaleureuse, elle nous annonça que Mr Weasley allait s’en sortir. Je sentis Bill se détendre d’un seul coup tandis qu’à ses côtés Charlie poussait un cri de joie, quant à moi, je poussais un long soupir de soulagement.

« - Vous pouvez aller le voir. Dit doucement la médicomage »

Bill m'adressa un clin d'oeil avant de se lever et, accompagné de son frère, ils entrèrent dans la chambre de Mr Weasley. Je restais assise dans la salle d’attente un long moment, attendant patiemment Bill, profitant de cet instant pour tenter de mettre un nom sur mes sentiments. Je ne parvenais à les saisir, ils dansaient autour de moi sans que je parvienne à les attraper. Amitié ? Attirance ? Désir ? Ou plus ? Je ne savais pas. De toute manière cela avait peur d’importance. Bill ne m’aimait pas. J’en étais certaine, sinon, pourquoi se montrerait-il si indifférent à moi alors que tous se tournent sur mon passage ? Il me considère comme une amie, rien de plus. Au bout d’un long instant je vis Bill sortir de la pièce, accompagné de son frère. Il était tremblant et livide. Presque instinctivement, je m’approchais de lui, l’enlaçant avec douceur. Il posa sa tête sur mon épaule, laissant quelques larmes s’échapper. Je le serrais contre moi. Je ne su jamais vraiment combien de temps s’écoula. A cet instant j’oubliais la valse cruelle et confuse de mes sentiments, seule comptait la peine de Bill, et je me jurais d’être là. Toujours pour lui. Il se dégagea doucement, sans rien ajouter. Un instant ses yeux croisèrent les miens, puis un sourire se dessina sur ses lèvres. D’un signe de tête, il salua son frère puis prit ma main, la serrant dans la sienne. Puis nous quittâmes l’hôpital. Nous marchâmes quelques minutes dans les rues de Londres puis nous pénétrâmes dans une ruelle isolée afin de tranplaner en toute discrétion. Au lieu de transplanner, il se tourna vers moi.

« - Merci d’avoir été là Fleur. »

Il me caressa la joue avec douceur. Son regard plongé dans le mien, brillant d’une intensité que j’avais je n’avais vu. Une lueur que je ne parvenais à lire mais qui m’empêchait de détourner les yeux. Sa main quitta ma joue, allant caresser ma nuque, ce contact me fit frémir.

« - Tu es vraiment quelqu’un d’exceptionnel tu sais. Ton soutien m’a vraiment été précieux. Quand je l’ai vu, l’air si faible. J’ai cru défaillir pourtant, même si tu n’étais pas dans la pièce, je pouvais sentir ta présence. Tu étais là Fleur, et jamais je ne te remercierais assez.
- Merci à toi. Non vraiment. Merci. Je suis arrivée, je ne connaissais personne et tu as été là. Un soutien mais aussi un ami, cher et précieux, attentionné et attentif, drôle et sympathique. Grâce à toi j’ai beaucoup appris, sur l’Angleterre mais aussi sur moi-même. Merci pour tout William Weasley. »


Sa caresse se fit plus insistante, plus sensuelle aussi. Son corps se rapprocha du mien. Tandis que mes yeux me fixaient avec une intensité brûlante, à la fois plaisante et effrayante. Fermement mais sans violence, il me plaqua contre le mur, ses mains allant et venant le long de mon dos. J’étais comme paralysée, mes sentiments se mêlant plus que jamais. Ses lèvres se posèrent soudainement contre les miennes, douces. Son baiser était fougueux. La peur m’enserrait le ventre, pourtant c’est machinalement que je lui rendis son baiser. Cela ne dura qu’un fugace instant. Pendant lequel je baissais les armes. Pendant lesquels je tirais un trait sur mes peurs. Instant magique, instant magnifique, instant de rêve. Instant éphémère. Mes peurs revinrent à la charge. Brutalement, je détournais la tête, mettant fin à cet instant magique. Ses yeux se figèrent dans les miens. Je détournais le regard. Un lourd silence s’installa.

« - Pourquoi as-tu fais ça Bill ?
- Cela parait évident. Dit-il d’un ton brusque.
- Pas pour moi. Tu n’as jamais montré quelquonque attirance pour moi ! J’ai toujours eu un effet sur les garçons, mais pas sur toi ! Je ne comprends pas Bill.
- Tu es belle Fleur, c’est indéniable, mais ce n’est pas ça qui m’attire chez toi.
- Mais bon sang à part ça qu’ai-je de plus qu’une autre ?!
- Tu es douce, fière, sensible, attentionnée, généreuse, perfectionniste. Tu es toi. Et je t’aime. »


Ces mots se figèrent dans mon coeur comme deux lames. Ils me pétrifièrent, me coulèrent sur place. Je les avais entendus des centaines de fois, de la bouche de ces hommes attirés par cette aura qui se dégageait de mon corps. J’étais belle, je le savais. Et cette beauté rendait mes contacts avec les garçons plus faciles. Mais avec Bill c’était différent, il n’était pas attiré par ma beauté. Et ça je ne le comprenais pas. Ces simples mots avaient comme coupé la confiance que j’avais en lui.

« - Pourquoi Bill ?
- Pardon ?
- Pourquoi tu m’aimes. Répondis-je sans ciller, Bill marqua une pause puis répondit, ses yeux fixés dans les miens.
- Je t’aime car tu ne montre jamais tes faiblesses, je t’aime car tu t’es quand même adoucie à mon contact, je t’aime car ton aura de vélane ne me touche pas, je t’aime car tu écorche ma langue, je t’aime car tu es bien plus que la fille froide et superficielle que tu semble être, je t’aime car tu es toi. Je t’aime tout simplement. »


Je restais paralysée, mes doutes soufflés par les mots de Bill. Incapable de bouger, incapable de répondre. Les mots s’étaient gravés en mon âme, comme tracés dans ma chair. A jamais. Un léger sourire éclaira son visage, sa main attrapa la mienne. Il joua doucement avec mes doigts puis sa main remonta le long de mon bras. Je fermais les yeux, profitant de la caresse. Sa main effleura ma gorge puis caressa mon visage. Je rouvris les yeux, me noyant dans le bleu des siens. Ces mots. Je les avais entendus maintes fois, mais jamais je ne les avais prononcés. Il posa ses lèvres sur les miennes, avec douceur. Je frémis mais lui rendit son baiser. Avec fougue. Une vague de sentiment déferla en moi, balayant mes derniers doutes.

« - Je t’aime William Arthur Weasley. Je t’aime car tu es le seul qui a su voir derrière mon masque. Tu es le seul qui a su m’aimer pour ce que je suis et non pour ce dont j’ai l’air. Je t’aime car tu es toi, l’homme le meilleur que je connaisse. »

Les mots venaient, fusaient comme un courant. Comme une eau vive qui coulaient dans mes veines. Ils me venaient, naturellement et légers. Jamais je ne m’étais sentie aussi bien. Il m’attira contre lui, découvrant mon corps de ses mains douces. Nos corps se touchaient en une caresse sensuelle. Instant magique. Ses mains allaient sur la cambrure de mon dos alors que les miennes venaient caresser son torse musclé. Sensualité, amour, douceur, fougue, tendresse. Nos corps allaient et venaient dans une danse magique. Comment décrire cette sensation ? Les mots me manquaient. Magique, fabuleux, inoubliable, magnifique, sensationnel. Aucun mot n’était assez fort, assez puissant. Nos corps ne fîmes qu’un. Nous étions un. Nous étions deux. Nous deux. A jamais ancrés l’un dans l’autre. Son âme se mêlant à la mienne. Son coeur s’installant au sein du mien. Nous étions nous. Juste nous.

Fragment 3 - Until the very end

Cela faisait plus d'un an que Bill et moi étions ensemble. Nous vivions heureux et amoureux. Au début de l'année, il m'avait présenté à sa famille. Et à vrai dire je n'avais pas été très bien accueillie. Je crois qu'ils ne me faisaient pas confiance, et qu'ils appréciaient peu ma personnalité. Nous étions très différents, et l'éducation prodiguée par Molly était loin de ce que j'avais connu dans la France aristocrate. Mais Bill m'aimait, je le savais, et quoi qu'en dise sa famille, il serait là, pour moi. Toujours. En un an, les choses avaient changés. Notre monde n'était plus ce qu'il avait été. Lord Voldemort était passé à l'action et le ministère ne pouvait plus le nier. Les actions du mage noir et de ses sbires se multipliaient, touchant les moldus mais aussi les sorciers. Le chemin de Traverse n'était plus que l'ombre de lui même, un lieu vide de toute vie, et de tout espoir. De nombreuses boutiques ont fermées, dont celle du célèbre fabriquant de baguettes Ollivanders. Oui, les temps étaient sombres. Pourtant, l'espoir subsistait. Je m'étais engagé e aux côtés de Bill dans l'ordre du Phoenix et nous gardions tous l'espoir d'endiguer un jour la menace de vous-savez-qui. Les temps étaient durs, mais nous étions unis et malgré mes inquiétudes, je me devais de garder mon calme, de faire face avec dignité. J'avais été élevée ainsi, une Delacour se devait de rester forte, en toute circonstance. L'apparence était ce qu'il y avait de plus important, car c'est par l'apparence que l'on nous juge. Mon apparence, c'était ma force, et je préférais nettement paraître froide que faible. Oui, j'accorde à mon apparence une importance capitale. Je suis superficielle, je le sais et je l'assume.

L'année avait été difficile pour l'ordre du Phoenix. Les missions s’enchainaient, plus dangereuses les unes des autres et nous avions subi de nombreuses pertes. Et, alors que l'été approchait, l'ambiance était plus lourde que jamais. Bill et moi travaillons à Gringotts, allant parfois en mission pour l'ordre. Malgré tout la vie continuait, et, bien qu'inquiets, nous suivions notre route. Depuis que nous étions ensemble, ma vie s'était éclairée. Tout sonnait comme une évidence. J'étais heureuse. Pourtant, la vie nous réserve parfois des surprises et la voie peut parfois prendre un tournant inattendu. La ligne droite peut devenir une courbe. Et notre voie a bifurquée ce jour de Juin. C'était une journée comme les autres, qui aurait pu se terminer comme les autres. Mais alors que Bill et moi étions occupés à remplir des papiers administratifs, un hibou se posa sur son bureau, tenant une lettre. L'écriture était saccadée et tremblante, signe de la gravité de la situation : Poudlard était aux mains des mangemorts, ils étaient rentrés par l'armoire à disparaître chez Barjow & Beurk. Les membres de l’ordre devaient se rendre là-bas afin de prêter main forte aux professeurs et aux élèves.

Nous quittâmes rapidement la banque, baguettes à la main. Bill était inquiet, je le voyais à sa mâchoire crispée et à ses mains tremblantes. Je savais William très proche de sa famille et, ayant moi même une jeune soeur, je pouvais comprendre son inquiétude. Son frère Ron ainsi que sa soeur Ginny étaient à Poudlard. Quand nous arrivâmes devant l'austère boutique, de nombreux membres de l'ordre étaient déjà prêts. J'en reconnus quelques-un comme Tonks ou Maugrey. Nous nous engouffrâmes dans l'armoire puis, baguettes à la mains, rejoignîmes la tout d'astronomie. De nombreux mangemorts étaient là, reconnaissables à leur marque noire et à leurs regards cruels. Un peu plus loin dans la tour, se tenait Albus Dumbledore face au jeune Drago Malefoy. Tel ne fut pas ma surprise de voir une marque noire se détacher sur sa peau diaphane. Alors lui aussi. Un peu plus loin, j'aperçus Severus Rogue et Harry Potter. C'était pour lui que nous nous battions, que nous risquions nos vies car il était notre unique espoir. Et j'aurais donné mille fois ma vie pour cet espoir.

Nous enchaînions les combats, tentant de repousser les mangemorts. Il nous fallait les vaincre. J'étais parvenue à assommer une femme grâce à un stupefix puis un grand homme à la peau noire. Mon regard se porta vers le vénérable directeur de Poudlard. Ce n'étais plus Malefoy qui lui faisait face mais Severus Rogue, le maître des potions de Poudlard - membre de l'ordre de surcroit. Rogue fixait le directeur, une lueur indescriptible dans ses yeux sombres. Il leva sa baguette, sans quitter le directeur des yeux puis prononça la funeste incantation. L’éclair vert toucha le directeur de plein fouet. Satisfaits, les mangemorts quittèrent la tour tandis que nous regardions, hagards, le directeur tombé. Je me retournais, cherchant Bill des yeux. Je n’aperçus pas son sourire ni même sa longue chevelure flamboyante. Mon coeur s'emballa tandis que le cherchais. Je fus prise d'un long frisson quand je croisais le regard de sa mère. Une lueur inquiète brillait dans le regard de Molly. Je m'approchais d'elle, le coeur battant.

 « - Greyback ... »

Mon coeur rata un battement. Greyback était un dangereux mangemort, loup-garou qui plus est. Molly et moi nous regardâmes quelques secondes. La mère de Bill ne m'avait jamais porté dans son coeur mais aujourd'hui nous étions unies, car nous aimions toutes les deux Bill. Au bout de quelques secondes, elle m'invita à la suivre. M'expliquant que Bill était à l'infirmerie. Toute la famille Weasley était là, attendant des nouvelles. Je me laissais tomber sur une chaise, morte d'inquiétude. Les minutes qui s'écoulèrent me parurent des heures tandis que je tentais d'imaginer ma vie sans lui. Sans y parvenir. Mme Pompresh sorti de l'espace fermé de rideaux qui entourait son lit.

« - Il va s'en sortir. Vous pouvez aller le voir, mais je vous préviens, il est très marqué. »

Molly fut la première à entrer, suivie des jumeaux, de Ron & de Ginevra. Je la suivie. Bill était étendu sur son lit, l'air épuisé. Son visage fin était couvert de trois larges cicatrices encore luisantes. Je portais les mains à ma bouche. Défiguré. Il était défiguré. Il se redressa légèrement, plongeant son regard dans le mien. Tous les regards s'étaient tournés vers moi, du coin de l'oeil, je vis Molly me fixer avec insistance. Je m'approchais, m'asseyant à côté de lui sur les rebords du lit. Doucement, je passais ma main sur sa joue, effleurant du bout des doigts les cicatrices. Puis, avec une douceur extrême, je posais mes lèvres sur les siennes. Le baiser ne dura que quelques secondes, pourtant il avait un gout de promesse. La mienne.

« - Je serai toujours là Bill. Toujours. Lui murmurais-je de façon à ce que lui seul puisse m'entendre.
- Je t'aime. »


Je me redressais. Molly, Arthur, Fred, George, Ron & Ginny me regardaient, surpris et soulagés. Je me plaçais devant Molly, la regardant droit dans les yeux.

« - Balafré ou non Bill est l'homme de ma vie. Je reste.
- J'ai mis longtemps à le comprendre, mais, vous méritez Bill. Je souris, plongeant mon regard dans le sien.
- C'est vraiment quelqu'un d’exceptionnel. Et puis, je suis suffisamment belle pour deux !
- Ca tu as raison Fleur ! Lança George. Et puis réjouis toi frérot, Fred et moi on va pouvoir te trouver pleins de nouveaux surnoms maintenant ! »


J'éclatais de rire, accompagnée par le clan Weasley en entier. Nous étions différents, mais unis. Unis par cet amour pur et sincère qui nous unissait, Bill & moi. La fière française et le doux anglais, le généreux et la superficielle, la princesse et le loup-garou.

Fragment 4 - Keep holding on

La journée s'était écoulée de façon tout à fait banale. Juste continuité du temps qui passe, sans que l'on y puisse rien. Comme tous les jours depuis des quatre ans maintenant, j'avais vérifié les sortilèges qui protégeaient la chaumière, j'avais préparé le repas, la radio tournant au boucle. Guettant les informations, les mauvaises nouvelles avec crainte. Comme autant de gestes anodins, dérisoires face aux ténèbres qui entourent notre univers. Nous enserrent comme des tentacules, comme le corps d'un serpent. Gestes habituels. Anodins. mais tout était différent. Cela venait-ils de mes gestes tremblants, ou bien de ma démarche vacillante ? Non. Je pense en réalité qu'il s'agissait de ce poids, enserrant ma poitrine depuis le matin. Je levais les yeux au ciel, contemplant un bref instant le soleil se couchant au delà de la mer. Il était imperturbable. Immuable alors que sous sa surveillance, le monde se déchirait. Je portais une main à mon ventre. Machinalement. Geste imprécis, pas encore habituel. Mais semblant instinctif, comme gravé dans une mémoire ancestrale. Le soir approchant, je me laissais tomber sur le canapé. Je cherchais les mots. les mots juste. Les mots qui font le moins mal. Mais, y a-t-il de bons mots pour annoncer à son époux une nouvelle telle que celle-ci ? Une nouvelle qui ne peux être bonne en ces temps troublés ? Je soupirai, sursautant quand un bruit se fit entendre. Annonçant l'arrivée de William.

« - Alors c'est fini ? »

Question directe. Pas de faux semblants. Bill venait tout juste de rentrer, je le suivis du regard tandis qu'il réajustait les sortilèges de protection autour de la maison. Plusieurs années s'étaient écoulées depuis notre mariage gâché. Et tout ce que nous connaissions, tout ce que nous aimions, tout semblait loin derrière nous. Nous commencions à peine notre vie ensemble que nos rêves s'étaient brisés. Il agita une dernière fois sa baguette puis s'installa à côté de moi. Passant son bras autour de mes épaules. Silencieux. Je le connaissait assez bien à présent pour savoir qu'il ne parlerait que quand il en aurait envie. Ou besoin. Il soupira. Raffermissant sa prise autour de mon épaule. Nous ne nous parlions que très peu. Surtout en ce moment. En avait-on réellement besoin ? Nous nous comprenions parfaitement.

« - Oui. C'est fini. L'ordre est officiellement dissout. »

Je soupirais, laissant ma tête reposer sur son torse. Fermant les yeux. Ainsi nous en étions là. L'ordre du phoenix dissout. Plus de rebellion. Plus de combat. Nous renoncions donc à nous unir contre l'opression. Je fermais les yeux. Il fallait que je lui annonce. Que je lui annonce que nous allions être parents. Parents indignes d'un enfant qui allait grandir dans ce monde où nous même n'avions plus les moyens de le défendre ? Nous avions vu tant de nos amis périr. Fred, George, Hermione ... Comme s'il sentait mon trouble, Bill embrassa mes cheveux. Tandis que, les yeux clos, je peinais à m'ouvrir à lui.

« - Tu vas bien ?»

Comme souvent il avait parlé d'un ton un peu brusque. Je me blottis davantage contre lui. Les faux semblants n'était plus possibles à présent. Plus de chemin de traverse à prendre. Plus de détours à faire. Juste avouer la vérité. Cette terrible vérité dont je ne pouvais me réjouir.

« - Je suis enceinte Bill. »

Cette phrase a brisé notre vie. Cette phrase a éclairée notre vie. La parant de peurs et de doutes. De rires et de joies. De regards complices et de courtes nuits. Parfois, je me demande si ce ne fut pas une erreur. Puis il suffit que Victoire me regarde pour que tombent mes barrières. Etre forte toujours. Pour elle et pour nous. Pour que jamais elle ne tombe. Aujourd'hui, Victoire m'a demandé pourquoi j'étais si triste. Ces mots, prononcés de sa petite voix juvénile. De sa voix d'ange. Petit ange dans les noires ténèbres. Ces simples mots m'ont le coeur. J'ai caressé les cheveux blonds de ma fille, lui déposant une bise sur le front avec douceur. Comme je le fais d'habitude. Inspirant à plein poumons son parfum sucré. Je n'ai pas répondu. Que répondre à une enfant déjà effrayée par les monstres imaginaires qui vivent sous son lit ? Doit-elle vraiment savoir que ces monstres contrôlent son monde, traquent ses parents ? Doit-elle vraiment savoir que les monstres ne sont en réalité pas le fruit de ses cauchemars ? Je berce mon enfant de contes inutiles et de comptines impuissantes à la protéger du mal, tandis qu'elle s'assoupit dans sa cage dorée. Peut-être est-ce là l'utilité des contes de fées. Que ces histoires de princes et de dragons servent peut-être finalement à ériger des barrières entre les monstres de l'imagination et ceux qui embrasent notre monde. Bien réel.

Quand on est petite fille, on imagine une vie rectiligne, parfaite à tout points de vue. Un château, un prince, des amis, une famille, un royaume. Mais parfois, une courbe vaut mieux qu'une ligne. Le château peut-être une petite chaumière logée au bord d'une plage, la famille un clan pauvre mais heureux et soudé, le prince un loup-garou. Le royaume un monde déchiré par la haine. Mais quoi qu'il en soit, la vie vaut que l'on se batte. Car, même si elle est parfois cruelle et imprévisible, rien ne vaut la vie. Celle que je compte offrir à Victoire. La princesse n'est pas forcément enfermée dans une tour. Elle peut aussi prendre les armes pour protéger les siens. Et lutter contre les vilains qui tentent de l'opprimer.


Elle part. Jolie petite histoire.


divide ut regnes (c)


Dernière édition par Fleur Weasley le Mer 13 Aoû - 7:04, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 22:21

HAN OUI LE PERSONNAGE DE MALADE les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247
C'était toi qui avait écrit plusieurs pages sur elle non ? J'ai retrouvé ça dans mon disque dur y'a pas longtemps les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 1243160711 bref, tu gères justine  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 22:37

Ouaip c'est ça (:
Contente de te retrouver sur un forum beauté belge  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2870128747 les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3593521119 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 22:39

Bienvenue parmi nous  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 1084901888 les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247
Ce personnage est tellement drôle dans les romans *et inexistant dans les films ahem* et j'ai hâte de voir comment tu vas l'interpréter  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 1084901888 
Je suis sûre que tu vas en faire un truc de malade  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3593521119  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2534075639  


Dernière édition par Tobias Scrimgeour le Sam 9 Aoû - 23:12, édité 1 fois
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Cho Chang
Cho Chang
WIZARDS ∞ It's where my demons hide
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ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
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ϟ CRÉDITS : Bombshell et LITTLE WOLF.
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ϟ ÂGE : vingt-deux ans
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ϟ PROFESSION : ancienne fugitive, elle est désormais bras droit de neville et sauveuse dans la résistance
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ϟ PATRONUS : un cygne
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ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire au coeur de glace, éprise de deux hommes qui hantent ses nuits les plus sombres.
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptySam 9 Aoû - 23:09

omg fleur  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2870128747 genre ce perso  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2929279609  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3713397922  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 1885394892 je veux un lien  I love you 
bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you clemence est toujours aussi belle I love you
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyDim 10 Aoû - 2:38

Fleur, la plus belle de toutes (a)
J'ai tellement hâte de lire ce que tu vas nous écrire par ici !
Bienvenue en tous cas !  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2929279609 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyDim 10 Aoû - 9:55

Justine, elle est folle de Fleur, mais ce personnage te va si bien les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3865868227
bienvenue chérie les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3593521119 I love you
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyDim 10 Aoû - 11:44

les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3593521119 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyDim 10 Aoû - 16:01

t'es tellement trop belle à chaque fois avec Fleur plus Clémence (c'est le prénom  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3508571908 ) que je te fais des jolis enfants encore plus beau que Victoire I love you I love you I love you
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMar 12 Aoû - 13:55

FLEUR QUEL CHOIX QUEL CHOIX J'AIME.  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247 les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247 les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMar 12 Aoû - 22:38

Clémence t'es lààààààààààà  I love you 
merci à tous les cocos, hâte de jouer avec vous tous.
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Victoire Starkweather
Victoire Starkweather
ADMIN ∞ we rule the world
ϟ HIBOUX ENVOYÉS : 1044
ϟ PSEUDO : blackthorns (kim)
ϟ AVATAR : teresa badass palmer.
ϟ CRÉDITS : myself.
ϟ MES COMPTES : nope.
done with your shit.
ϟ ÂGE : vingt-et-un ans, seulement.
ϟ SANG SORCIER : sa mère était une sorcière et son père un moldu; la jeune femme revendique fièrement son sang mêlé.
ϟ PROFESSION : elle occupe depuis peu la position de leader des red thunder avec ginny weasley; cependant, elle maintient ses fonctions de mécanicienne et feu-follet auprès de la résistance.
ϟ ANCIENNE MAISON : gryffondor, lionne bafouée, courage balancé à la gueule du monde.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : elle a perdu sa vraie baguette à azkaban; celle qu'elle utilise présentement, elle l'a volée, et attend mieux.
ϟ PATRONUS : le prince des nuées de baudelaire, un fier albatros qu'elle ne fait que bien rarement apparaître.
ϟ ÉPOUVANTARD : un détraqueur pointant sur elle une baguette; et le doloris frappe, frappe...
ϟ STATUT MATRIMONIAL : célibataire déterminée à le rester. (ou pas.)
ϟ POINTS RP : 34421

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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMar 12 Aoû - 22:44

HELLO JE SQUATTE LE PRÉNOM DE TON BÉBÉ. What a Face

Nous faudra un lien les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2870128747

Welcome les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3593521119
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMar 12 Aoû - 22:44

Je passais par la. J'adorais le personnage de fleur.
Ton histoire est merveilleuse. Je te jure j'ai souris, ris, même presque eu les larmes aux yeux.
Tu écris merveilleusement. Je veux un lien entre nos deux personnages. Si je pouvais je ferait ton Bill je te juuuure~
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMer 13 Aoû - 6:57

Ohhh, je suis touchée  les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 4037489304 
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMer 13 Aoû - 10:05

bienvenue parmi nous ♥️
quel choix d'avatar et de perso, j'en suis toute retournée les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 1873345134 ! fleuuuuuuuuur ♥️
bon courage pour l'avancée de ta fiche!
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MessageSujet: Re: les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) EmptyMer 13 Aoû - 14:25



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le vent souffle sur les plaines
tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

C'est trop cooool les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 2155442247 vraiment, tu as une vision de Fleur tellement intéressante ! J'aime beaucoup ma petite Justine les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. (fleur w.) 3865868227 je suis contente de te valider, vraiment.

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillé, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition
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