ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — c'était un cinq juin quand Narcissa accoucha de son unique fils, Draco. Elle lui donna naissance au manoir Malfoy, dans une des sept chambres dont la demeure dispose. Cela fait désormais vingt et une années. PROFESSION — quand il était plus jeune, Draco avait des rêves, il s'imaginait joueur de Quidditch, mais surtout, brillant ministre de la magie, rien que ça. Oui, il y croyait car son père lui faisait croire qu'il pouvait réussir, mais la vie a échappé à Draco qui est devenu le pantin d'un régime totalitaire. On le plaça en première ligne de ce nouveau gouvernement afin de le garder sous contrôle et d'en faire un agent de propagande, un objet. Draco est ainsi devenu le chef de la Brigade rouge, cette police magique dont il sait qu'il n'a pas réellement le pouvoir, c'est juste une illusion.  NATURE DU SANG — c'est l'héritier de la maison Malfoy, il a le sang-pur et est un mélange entre les Malfoy et les Black, un descendant digne de ce nom. Son sang pur est d'ailleurs la seule chose qui lui reste. STATUT MATRIMONIAL — la bague n'est pas encore au doigt du sorcier qui n'a d'ailleurs pas de réelles conquêtes. Draco était un séducteur quand il était à l'école, désormais, l'amour est en second plan pour Draco, mais son père cherche absolument à le marier, il s'est approché de la famille Flint pour ça et de Cersei, la fille unique de Phineas qui pourrait être un bon parti, cependant Draco ne se montre pas réceptif à elle, même s'il ne peut nier qu'elle est à son goût, il ne pense pas pouvoir lui apporter le bonheur qu'elle mérite. ANCIENNE MAISON — à peine le choixpeau avait-il frôlé le haut du crâne de Draco qu'il l'envoya à Serpentard, là, ça a toujours été sa place, comme ses ancêtres avant lui. Ambition, dévotion, ruse et ténacité. PATRONUS — le sorcier l'ignore, il n'a jamais réussi à en manifester un, malheureusement. EPOUVANTARD — la plus grande peur de Draco est lui-même, c'est-à-dire la faiblesse qu'il cache au plus profond de son être, sa lâcheté et sa peur de lui-même, son désir de survivre, même s'il faut faire les mauvais choix. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — physiquement, aucune. Draco semble être indemne, mais mentalement, il en possède beaucoup. C'est un sorcier brisé par ses propres choix. GROUPE — hear me roar

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MON ÂGE —   
MON PAYS —       
MON AVIS SUR LE FORUM —   
MON PERSONNAGE — [] inventé [x] prédéfini [] scénario
MON AVATAR — dane deehan
COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — j'ai suivi panpan
UN DERNIER MOT MAGIQUE —   

Si j'avais le pouvoir de défaire et tout refaire, je le ferai, je changerai tout et rien à la fois. Je pourrais enfin croire à l'utopie, à un monde où la paix existe sans la guerre et la traitrise. Si j'avais les clés de l'espoir, je l'allumerai, mais en moi, l'espoir a disparu. Si j'avais la force de lutter contre l'injustice, je le ferai. Mais je suis faible et brisé en morceaux comme un miroir. J'aimerai croire aux belles histoires, mais elles se finissent toujours en cendre. Quelle tristesse. Peut-on renaître de nos cendres ? Peu à peu, peut-être que nous le pouvons.

ALL ABOUT US ≠ - C'est lui, c'est Harry Potter ! clama-t-il dans le salon d'hiver du manoir Malfoy. Les mots étaient sortis tout seul, sans aucun contrôle. Avait-il vraiment dit ça ? Draco l'ignorait. Il entendait comme l'écho lointain de sa voix, mais il n'en était pas certain en fait. Les yeux d'un vert pétillant de Harry regardaient le sorcier blond avec dédain et incompréhension. Il n'aurait pas cru ça de lui, Draco non plus. La tante Bellatrix gloussa puis hurla de rire. On aurait presque cru qu'elle étouffait, mais non, elle était heureuse. Sans attendre, le père de Draco déchira la manche de sa chemise pour laisser apparaître la marque des ténèbres. Il posa le bout de sa baguette dessus et la marque devint rouge comme le feu. Draco sentit une forte brûlure à son avant-bras, il ressentait la même douleur que tous ceux qui portaient le sceau du Maître. C'était le signal, Lucius appelait Voldemort ce-dernier arriva une fraction de secondes plus tard. Le regard figé sur la cheminée éteinte, Draco ne disait rien. La présence du Seigneur des ténèbres lui glaçait le sang. Il tremblait, il frissonnait, mais essayait de se contenir. A l'intérieur de sa tête, plusieurs voix disaient au jeune garçon de fuir, de partir, certaines lui demandaient s'il avait fait le bon choix et une autre le félicitait. C'était bien. Le vent allait enfin tourner, il allait être récompensé et le nom Malfoy allait enfin retrouver ses lettres de noblesse. Enfin, la voix à la fois, sifflante et dérangeante de Voldemort résonna. Bellatrix contenait difficilement son excitation, elle se mordait la lèvre inférieure à sang. - Harry Potter. Nous revoilà face à face. Le garçon qui a survécu... dit-il avant de se taire dans un long silence. Il leva soudain sa baguette et un éclair blanc frappa Potter. Le maléfice qui l'avait défiguré venait d'être brisé. Granger hurla, mais Bellatrix la frappa avec férocité au front pour la faire taire. Harry Potter était là, face à face à Voldemort. Draco tremblait de plus en plus. Se maîtriser devenait difficile. Il sentait entre ses jambes, un liquide chaud couler. C'était son urine. Il était apeuré, il voulait voir Voldemort loin d'ici, il voulait partir, sauter dans le vide. Sa mère le savait et elle s'empressa de le prendre contre lui. Draco était mortifié et il ferma les yeux. Le sorcier était comme déconnecté de la réalité. Autour de lui, tout semblait irréel. Il n'entendit pas Voldemort, encore moins la voix de Harry, même son dernier mot. La gorge sèche, il étouffait, il ne respirait plus, au contraire, il manquait d'air. Un éclair vert trancha le plafond. Le corps lourd de Potter tomba au sol dans un bruit sourd, comme de la vaisselle cassée. C'était fini. Définitivement fini. Mais Draco manquait toujours d'air. L'air avait disparu, pour toujours.

BREAKING POINT ≠ Le souvenir de l'étreinte de Voldemort contre lui faisait encore trembler Draco. Il regardait son reflet dans un miroir qu'on avait donné dans son nouveau bureau. Potter, Granger, les Weasley, ils avaient tous disparu. Même cette pauvre incapable professeur de métamorphose. Cette pensée n'adoucissait pas le coeur déjà blessé de Draco, au contraire. Il observait longuement son reflet. Ses cheveux étaient plus ternes, ses yeux, cernés et son teint, semblable à celui d'un cadavre. Il se mit à déglutir doucement. Pourquoi n'était-il pas heureux ? Pourquoi !? Voldemort avait gagné, les sang-purs étaient au pouvoir, Draco avait été récompensé pour son acte, il dirigeait maintenant la police magique, il avait enfin des gens sous ses ordres et le pouvoir dans la main, mais ça ne suffisait pas. Qu'est ce lui manquait ? Il ignorait la réponse et ça le torturait. D'un geste, il frappa de son poing le miroir. Les morceaux de verre éclatèrent en plusieurs morceaux et certains se coincèrent dans sa main. - Pourquoi... Pourquoi !? JE SUIS TOUJOURS SEUL ! Le sorcier semblait à bout de souffle. Il retira sa main et sentit sa respiration saccadée. La porte du bureau s'ouvrit rapidement sur un elfe de maison. L'horrible créature dévisagée Draco et regarda l'état du miroir avec horreur. Son nom ? Draco l'ignorait, il s'en fichait en fait. Il observa sans un mot la créature qui s'empressa de ramasser les morceaux au sol. - Que dis-tu ?! lança-t-il subitement. L'elfe leva ses énormes yeux globuleux vers Draco, d'un air craintif et innocent à la fois - Rien... Rien mon maître. Et c'était vrai, l'elfe n'avait rien. - Mensonge. TU MENS ! s'écria Draco en donnant un coup de pied à l'elfe. Ce-dernier vola à l'autre bout de la pièce en gémissant - Sale petite chose, l'insulta Draco en attrapant sa baguette sur le bureau. Un éclair vert traversa la pièce quelques secondes plus tard. Seul, toujours seul.

NIGHTMARE ≠ Draco ajustait les boutons de manchette de sa veste. Il était prêt à revenir sur scène. Cela faisait plusieurs semaines que sa mère avait pris la décision de l'interner dans le service psychiatrique de St-Mangouste. La nouvelle avait été, bien entendu, étouffée, par le gouvernement. On avait dit que le nouveau chef de la brigade était malade, qu'il avait du s'absenter dans son manoir pour se reposer, mais d'autres rumeurs disaient qu'il avait simplement perdu la tête. Ce n'était pas tout à fait vrai. Draco avait craqué, certes. Il n'avait pas supporté sa trahison, son propre comportement et il avait assassiné son elfe de maison avant de saccager son bureau et de se faire arrêter par plusieurs agents dont Ciaràn Travers. Draco était faible, fragile, mais il avait réussi à se reposer ici. Il avait enfin conscience de sa position et il allait jouer le rôle qu'on attendait de lui. Il se souvenait encore de la visite du ministre de la magie, il y a deux jours. - Bonsoir, Malfoy. Draco, le regard dans le vague, avait dévisagé Augustus Rosier. Son arrivée, il ne l'attendait pas. Immédiatement, Draco se redressa et le fixa, sans un mot. Si Rosier était là, Voldemort l'avait commandé car il ne recevait ses ordres que du Maître. - Que faites-vous là ? s'empressa de demander Draco. Le ministre ne prit pas le temps de répondre. Il sortit sa baguette et d'un geste, fit apparaître un fauteuil confortable, en cuir noir, de la peau de Noirs des Hébrides sûrement. Un air sombre se dessinait sur le visage de l'homme qui s'empressa de prendre la parole. - Je n'ai pas de temps à perdre, mon enfant. Tu vas sortir d'ici, le plus rapidement possible. Le Seigneur des Ténèbres attend de quoi que tu joues le rôle qu'on te demande, rien d'autre. Tu es à la tête de la brigade magique, tu vas nettoyer nos rues de tes anciens petits camarades révoltés et tu ne failliras plus à ta tâche. Je me moque que tu t'amuses avec la vie d'un elfe de maison, tu peux même le torturer si tu le souhaites, mais tu vas faire ce qu'on attend de toi, d'accord ? Draco ne répondit pas, il plongea son regard dans celui de Rosier, la mâchoire serrée. Sans attendre, Augustus s’empara du poignet gauche du sorcier et posa l'embout de sa baguette sur la marque des ténèbres qui s'était estompée depuis quelques mois. Au contact de la baguette, la marque se mit à brûler Draco qui laissa échapper un cri de stupeur. La marque semblait revivre, aussi intense que le désir du maître. - Que dis-tu ? - Oui ! Oui ! Je ferai ce qu'on attend de moi, je le jure ! A ces mots, le ministre se mit à sourire et se leva rapidement. Le fauteuil disparu dans un nuage de fumée noire et Augustus rangea sa baguette en s'approchant de la porte. Il jeta un dernier regard à Draco. - Pense à ta mère. Elle sera fière de son fils. Et la porte claqua. Silence, long silence.