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(mara) + men may be stronger, but it is women who endure.

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MessageSujet: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 16:17


anastasia marianna felici-vladerov
- if no one in the entire world cared about you, did you really exist at all ? -
ÂGE, LIEU ET DATE DE NAISSANCE — la vie de mara a commencé un jour de mars, le quatrième très exactement, il y a de cela vingt-trois ans ; son premier cri a retenti dans la maison cossue qu’occupait à cette époque vassily vladerov, pas très loin de st-pétersbourg. la naissance d’une fille bâtarde, comme toutes celles qu’il avait pu et avait déjà engendré, plus qu’une gamine de plus qui n’avait pas d’existence légale dans un couple éphémère.PROFESSION — la jeune femme n’exerce aucune profession légale – elle enchaîne au contraire diverses besognes sentant l’illégalité à plein nez ; tour à tour voleuse (l’un de ses objectifs est d’ailleurs de réussir à cambrioler gringotts elle-même un jour), espionne et à pêcheuse d’informations en tout genre, de plus ou moins grande importance ; tous ces services se trouvent simplement à portée de ceux qui savent où la trouver, moyennant évidemment un certain prix ; si parfois elle sollicite un coup de pouce à d’autres personnes aussi respectables des lois qu’elle, la brunette préfère travailler seule lorsqu’elle le peut. cela dit, elle loue pour donner le change un cabinet de détective à londres, même si c’est principalement un point de rendez-vous pour ceux qui savent où la trouver pour payer ses services, un poste avancé qu’elle n’hésiterait pas à abandonner au besoin; et lorsqu'on lui demande en société où elle travaille, elle répond par des phrases avisives, manipulées pour éviter le sujet. NATURE DU SANG — sa mère était une simple née-moldue qui s’était brûlée les ailes à l’envie et aux paillettes d’un gars trop riche ; son père issu de la famille vladerov, dont le sang avait été pur avant de se mélanger à d’autres ; celui qui coule dans ses veines est donc mêlé, mais elle clame haut et fort qu’il vaut tout autant que n’importe quel sang pur. BAGUETTE — la baguette de mara est en mélèze, symbole d’orgueil, ce dont elle ne manque pas lorsqu’on creuse sous la surface. L’orgueil fait partie d’elle, cette sûreté qu’elle a en elle-même, la confiance qu’elle peut tout réussir, même là où les autres ont échoué ; elle mesure vingt-quatre centimètres et possède en son centre un ongle de gobelin ; enfin, c’est une baguette spécialisée dans les sortilèges informulés, que mara affectionne particulièrement et dans lesquels elle n’a jamais eu de difficultés. STATUT MATRIMONIAL — elle vit seule, elle avance dans la vie seule, et estime qu’elle n’a besoin de personne pour l’aider, sauf parfois dans son travail ; alors ses seules histoires durent le temps d’un soir, et elle quitte les draps au matin, sans laisser de traces. ANCIENNE MAISON — lors de la scolarité à poudlard, c’est l’intelligence qui a prévalu sur le potentiel de ruse qu’elle possédait ; celle-ci s’est donc passée dans la maison des bleu et argent, celle de l’illustre rowena serdaigle : ravenclaw. PATRONUS — son patronus est une pie, l’oiseau voleur, qui lui ressemble beaucoup. EPOUVANTARD — son propre cadavre, gisant au sol comme une poupée désarticulée, sans sang ni blessure, juste l’effrayante mort causée par le jet vert d’avada kedavra, le même qui a tué sa mère ; et lorsqu’elle le voit, elle sait pertinemment qui tenait la baguette qui a tué l’épouvantard. CICATRICES ET MARQUES VISIBLES — elle a beau entretenir ses blessures pour les garder pâle le plus longtemps possible, rien n’effacera jamais complètement les longues marques presque parallèles qui balafrent son dos de l’épaule à la hanche ; et si elle les cache souvent à l’aide d’un sort ou sous ses vêtements, les cicatrices à demi effacées font partie d’elle, comme un sombre souvenir. GROUPE — SHADOW SQUAD, la guerre n’a fait que lui profiter, pourquoi en serait-il autrement ? ici
Killing is not as easy as the innocent believe

(orgueilleuse) + mara est sûre d’elle, peut-être un peu même trop. l’hubris, comme on l’appelle parfois, est un défaut un peu trop flagrant pour elle. elle sait qu’elle vaut beaucoup, pense pouvoir tout faire, être au-dessus de ses capacités, se surestime souvent, mais ce n’est pas pour aytant qu’elle sous-estime ses adversaires. non, c’est son image d’elle-même qui est gonflée, et si elle en a conscience, ce n’est pas vraiment quelque chose à quoi elle remédie.
(organisée) + le désordre et elle, ça fait obligatoirement deux. pour elle, quelqu’un qui n’a pas un certain sens du rangement ne fera pas long feu. de plus, c’est obligatoirement une étape à passer pour elle, qui ne s’y retrouverait pas. bonne stratège, elle aime diriger, donner des directives, arranger ses affaires en ce qu’elle apprécie – et ne laisse rien traîner. vous la voyez se faire arrêter à cause de preuves compromettantes, vous ?
(susceptible) + contrariez-la, et elle se vexe facilement. par-dessus tout, elle déteste qu’on l’appelle par son prénom entier, marianna, et abhorre carrément le russe, anastasia. elle ne supporte que peu les critiques, et si elle cache sa colère sous des sourires forcés et des  belles paroles, c’est juste partie remise, parce qu’elle est aussi affreusement rancunière. cela dit, dans certaines circonstances – notamment lorsqu’elle est infiltrée quelque part, pour ne pas mettre sa couverture en danger -, elle est tout à fait capable de mettre sa fierté de côté, pour ne pas se faire coincer.
(patiente) + oh, tout n’a pas besoin d’aller vite pour elle. patience est mère de sûreté, comme le lui serinait sa propre mère dans sa tendre enfance. quand il s’agit de quelque chose qu’elle veut, elle peut l’attendre longtemps, pourvu qu’elle l’obtienne au bout du compte, surtout si le résultat est amélioré par l’attente, aussi longue soit-elle.
(séductrice) + si elle jure ses grands dieux qu’elle peut parfaitement se débrouiller seule et n’a besoin de personne pour avancer, ce n’est pas pour autant que la jeune femme dédaigne l’amusement. les histoires d’un soir, elle connaît, et même si elle sait qu’elle ne s’engagera probablement jamais dans une relation solide, pourquoi ne pas agir sans scrupules de romantisme ?
(menteuse) + mara ne ment pas à chaque parole qu’elle prononce, évidemment. mais en bonne actrice qu’elle est, le faire ne lui poserait pas de problèmes, et lorsqu’elle parle, elle pourrait débiter la vérité aussi bien qu’un mensonge si elle s’en donne la peine. ne lui faites pas confiance, pas entièrement du moins, il est arrivé à d’autres d’avoir de mauvaises surprises.
(manipulatrice) + une fille qui aime tirer les ficelles plutôt que danser au bout, utiliser des moyens détournés pour arriver à ses fins, peu importe le nombre de personnes et d’obstacles qui se dressent sur son passage pour y parvenir. jamais elle ne sera la manipulée, mais toujours celle qui joue avec ces fils ténue et ses marionnettes. aussi caressants et prometteurs qu’ils soient, ses mots ne sont que des mots, mais ceux qu’elle enjôle ainsi l’oublient parfois.
(déloyale) + ne comptez jamais sur sa loyauté entière, et ne pensez surtout pas qu’elle vous sert lorsque vous avez loué ses services. elle ne sert qu’elle-même, et si elle travaille pour vous, c’est que c’est dans son intérêt. lorsque le vent tourne, elle tournera avec lui ; elle suit son intérêt, et sûrement pas le vôtre. c’est ce qui fait aussi son indépendance, chose à laquelle elle tient énormément.
(peu scrupuleuse) + les considérations morales, tout ça, ça lui passe légèrement au-dessus de la tête. ce qui compte, c’est le résultat, et nettement moins les méthodes employées pour y arriver. il n’y a plus d’horreur, plus d’abomination – ou plutôt il y en, mais elles font partie du monde, et elle ne les nie plus depuis longtemps. dénier ne sert à rien, et vaut mieux s’adapter  plutôt que crever pour une idéologie.
(discrète) + mara ne fait pas parler d’elle. tout son intérêt repose dans le fait que son nom ne fasse pas le tour des journaux, et que seuls le connaissent ceux qui ont un rapport avec ses affaires. l’anonymat lui apporte la sécurité, mais c’est aussi une fille silencieuse, qui sait se faire oublier autant qu’elle reste dans certaines mémoires. légèrement obligatoire pour le « métier » qu’elle exerce, peut-être ?
(obstinée) + qu’on lui donne un objectif auquel elle tient, et la voilà lancée comme un boulet de canon. un obstacle sur sa route ? surmontable. une difficulté ? tseuh ! la détermination la meut, et le reste peut joliment aller se faire voir. rien ne s’interposera entre son but et elle, sous peine de se voir balayé.
(paranoïaque) + si elle est prudente, elle pousse souvent cela jusqu’à la paranoïa, hantée par l’exemple servi par sa mère. tout vérifier, tout garder sous contrôle, absolument rien ne doit déraper dans la mécanique parfaite de sa vie. elle ne le dira pas, mais elle a peur, peur de mourir, peur d’être insignifiante, peur de finir comme sa mère a fini, un simple cadavre dont le monde se fout.
(porteuse de masque) + mais elle a son masque en société - la fille des felici, jeune femme libre et faite pour assurer sa couverture, jolie fille pas méchante pour un sou, et de l'autre côté la vraie mara, la voleuse, l'espionne, l'illégale et la cachée.
(nonchalante) + cela dit, à la voir, on dirait que rien ne l’affecte jamais, que le monde est une immense comédie qu’elle peut et contrôle. oui, le monde est une blague, une vaste plaisanterie qu’elle semble être seule à comprendre, un amusement de passage pour celle qui entre les deux, est pourtant l’éphémère.



 QUE PENSEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT ACTUEL ? VOUS EN ACCOMMODEZ VOUS OU PAS DU TOUT ? — le gouvernement ? tant qu’il ne vient pas lui mettre des bâtons dans les roues, elle s’en préoccupe assez peu. le chaos qu’il a généré lui rapporte, et pour l’instant, c’est le parti le plus offrant pour elle. bien évidemment, elle n’aurait aucun scrupule à retourner sa veste en cas de besoin et soutenir la cause de la résistance, mais pour le moment, ni grades ni postes ne l’intimident ; seul l’argent l’achète, de n’importe quelle main, tant qu’elle l’obtient à la fin du travail.
 QUE VOUS ÉVOQUE HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHOENIX AUJOURD'HUI ? — de l’histoire ancienne. que disent les morts ? rien, ils se taisent. ils étaient trop idéalistes, trop remplis de bonnes idées, et ça les avait perdus. peut-être s’y seraient-ils pris autrement, auraient moins voulu jouer les héros, ça aurait p marcher. mais voilà, harry potter est mort et l’ordre n’existe plus, elle ne s’appesantit pas sur des souvenirs et des fantômes. ce qui vaut vraiment, dans ce monde-ci, c’est pas les bonnes intentions, c’est le cran de faire ce qu’il faut pour les servir.
 LA VALEUR DU SANG, LE MARTYRE DES NÉS-MOLDUS, QUE PENSEZ-VOUS DE TOUT CELA ? — le sang ? une connerie. avoir un sang plus pur dans les veines fait-il de vous un être meilleur ? si c’était le cas, elle aurait peut-être été d’accord ; mais là, elle trouve juste cette supériorité totalement stupide. quant aux nés-moldus, c’est bien dommage pour eux, mais elle n’est pas là pour avoir de la compassion et du bon cœur. alors, si elle ne prône ni le sang-pur ni ce martyre, ça ne la concerne pas plus que ça.
 AVEZ-VOUS FAIT DES CHOSES HORRIBLES POUR SURVIVRE ? AVEZ-VOUS DU TRAHIR DES AMIS ? VENDRE DES NOMS POUR NE PAS ÊTRE PUNIS ? — faire des choses horribles, trahir, vendre des noms ? tout ça, elle l’a fait, mais de son plein gré et parce que le fric lui tombait dans la main. de son plein et entier gré. la vie, elle voit ça sous un angle terre-à-terre ; manger ou être mangé, elle a choisi de manger.
 EST-CE QUE VOUS AVEZ DU FUIR LE CONFLIT ET LE GOUVERNEMENT OU, AU CONTRAIRE, L'AVEZ VOUS ACCEPTE ? — le chaos, la résistance, tout ça, ce sont des choses qui l’arrangent. en tant de paix, les gens n’ont pas besoin des espions et des vendeurs d’information, vraiment pas autant en tout cas ; et la guerre menée au sein même du pays l’arrange, elle se bourre les poches et vit sa vie. le gouvernement ne la dérange pas tellement, puisque sous l’un ou l’autre elle serait hors-la-loi, alors autant prendre le plus confortable pour elle. elle l’accepte donc, tant qu’il reste le parti le plus bénéfique pour ses activités, mais dès qu’il ne le sera plus, n’hésitera pas une seconde à se retourner contre lui si le jeu en vaut la chandelle ; traîtresse peut-être, mais traîtresse pleine aux as. eh quoi ? la vie est comme elle, et elle ne veut que sortir la tête et surnager sur le flot du monde. ni bonne ni mauvaise, simplement objective.
 QUEL SOUVENIR EST LE PLUS DOULOUREUX POUR VOUS, CELUI QUI VOUS HANTE JOUR ET NUIT ? — elle a bien des souvenirs douloureux, mais ils n’ont aucun rapport avec la guerre. des images souvent décousues dans son esprit qui s’efforce d’oublier. des coups qu’elle reçoit, impuissante, un corps de femme qui tombe au sol sans un bruit, sans vie. dans ses cauchemars, les images sont toujours là, mais pas lancinantes . simplement, quand elles reviennent, elle a juste mal à l’âme.
kim + amberpearl

MON ÂGE — la treizaine (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1634637626
 MON PAYS — *chantonne la Marseillaise en sifflotant, un béret sur la tête*
 MON AVIS SUR LE FORUM — l’est tellement moche et nul que je me suis fait un deuxième compte dessus (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3125709394
 MON PERSONNAGE — [ (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247 ] inventé [] prédéfini [] scénario
 MON AVATAR — alexandra gorgeous daddario.
 COMMENT J'AI DÉCOUVERT LE FORUM — vicky m’a poussée ici à coups de pieds pour compenser la résistante enragée qu’elle est.
 UN DERNIER MOT MAGIQUE — (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247
feudeymon (c)


Dernière édition par Mara Felici le Sam 27 Sep - 11:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 16:18


(mara) + men may be stronger, but it is women who endure. Tumblr_mj3i9bSdK21qgs2njo2_500
there ain't no way you're pulling me down
- i recharge to speakers and sound -
lonely daughter in a lonely house
- but you're not all alone girl -


Les couloirs sont grands, mais vides. Les gens qu’elle croise sont des domestiques, qui détournent leur regard d’elle en passant à côté, ou des gens bien habillés. Quand elle demande à sa mère, elle secoue la tête et lui embrasse le front en lui répétant toujours le même mantra. Ce sont les affaires de ton père, Marianna. Nous autres ne devons pas nous en mêler. Elle détestait cette phrase. Mais tout le monde la traitait comme ce qu’elle était, après tout ; la fille même pas légitime du parrain des Vladerov et de la jeunette italienne qu’il a embobiné par de l’argent, des promesses, qu’il a mise en cloque et qu’il a ensuite laissé, dans sa grande magnanimité, vivre avec lui, sans pourtant la traiter comme sa femme – qu’elle n’était pas. Et sa gamine, il s’en fichait, non ? Et en plus, elle ne savait même pas comment elle s’appelait. Son père, lorsqu’il lui parlait (généralement pour lui crier dessus ou tout simplement la dévisager comme la honte de son existence, ce qu’il pensait sûrement à son propos), la nommait Anastasia. Dieu qu’elle détestait ce prénom ! Il portait malheur, en plus. Enfin, elle le pensait, dans sa crédulité d’enfant. Porter le nom d’une portée disparue – probablement exécutée -, même une princesse russe, ce n’était pas bon signe.

Et puis il y avait sa mère. Qui persistait à l’appeler Marianna. Alors, qui était-elle ? A son avis, ni l’un ni l’autre, mais elle ne savait pas. De toute façon, qu’était-elle supposée savoir ? Rien. Elle ne connaissait même pas son propre père, même à cinq-ans-presque-six. La petite fille se laissa glisser le long du mur, ses yeux bleus se fermant. Personne ne la gronderait d’être ici. Pour ça, il faudrait que les gens s’en soucient, ce qui était très peu probable. Une voix s’éleva de l’autre côté du mur et elle sursauta, se relevant en un bond qui se révéla silencieux sur l’épaisse moquette. C’était papa…enfin, père, comme elle devait l’appeler, en baissant les yeux. Et un autre monsieur. Elle ne devait pas s’en mêler, non, non, non… S’il la prenait en flagrant délit de laisser ses oreilles traîner partout, elle allait se faire punir. Encore. Ses petites mains entrecroisèrent leurs doigts et elle fit mine de s’éloigner sur la pointe des pieds, intimidée. Mais la conversation la retint sur place.

Elle en comprit à peine la moitié, mais ce qu’elle en retira l’intéressa particulièrement. Quelqu’un était mort, et pa…père s’en réjouissait. C’était assez morbide, mais en quelque sorte, cette mort devait lui avoir profité. Et ils parlaient du corps, maintenant. Le seul corps mort qu’elle avait jamais vu, c’était l’oiseau que Demetri lui avait montré dans le jardin, celui qui était mort parce qu’il avait trop froid et que son cœur avait fini par geler. Les deux enfants étaient restés longtemps à le fixer, jusqu’à ce que la petite prenne un bâton pour titiller les ailes de l’oiseau et les faire bouger légèrement. Son ami lui avait arraché le bout de bois des mains, l’air scandalisé, avant de déclarer qu’il valait mieux enterrer l’oiseau et ne pas le laisser pourrir à l’air libre. Il était droit, pas elle. Presque un frère et une sœur. Demetri était le fils d’un lieutenant assassiné de la famille Vladerov, un des plus proches amis de son père – par reconnaissance (ou culpabilité, qui pouvait savoir ce que pensait Vassily Vladerov ?) avait recueilli le gamin. Et elle ne s’imaginait pas sa vie s’il ne l’avait pas fait. Une vie avec une mère qui buvait trop et se droguait parfois, un père qui ignorait royalement son existence, et sans Dem pour y rajouter de l’amitié.

Le même petit garçon fit irruption à l’angle du couloir et se rua vers elle, tout aussi silencieux qu’elle avait tenté de l’être, ses grands yeux scintillants. Parfois, elle le voyait et elle se demandait comment il était aussi pétillant de vie dans la froide maison. Mais aussitôt, il la prit par la main et toute considération supérieure s’effaça. « Mara ! Tu vas pas rester ici, il vient de neiger, y’a du blanc partout ! » Elle aimait bien quand il l’appelait Mara. Ni Anastasia ni Marianna. Ce qu’il en disait, lui, c’était qu’il prenait le Mar de Marianna et ajoutait le A d’Anastasia ; ce qui donnait Mara. La petite fille sourit et se leva, courut avec lui jusqu’au grand hall et y enfila ses bottes et un manteau polaire. Les deux enfants se précipitèrent dehors et roulèrent dans la neige comme deux sauvages, les flocons blancs parsemant leurs cheveux et des rires retentissant dehors, égayant les murs rongés de lierre de la froide maison.


pain becomes usual
- when it follows you -


Les larmes montent à ses grands yeux bleus et elle se recroqueville sur le sol, impuissante, image même de la petite fille sans défense. Elle sent le sang dans son dos, qui coule le long de sa peau comme un ruisseau, une source chaude. Les plaies sont cuisantes, mais elles ne font plus mal, maintenant. Elles piquent, mais la douleur initiale de la blessure s’en est allée. Lentement, elle se lève, mais les larges traits dans son dos saignent toujours légèrement, l’élancent. Sa tête se tourne, son regard, hagard, scrutant la pièce obscure. Il est parti. C’est bon. Papa est parti, avec la boucle de la ceinture métallique qui faisait si mal, et la longue lanière de cuir hérissée de piques qui avait cinglé sa peau sans qu’elle puisse rien y faire.

Elle essaye de se persuader de ce que lui disait maman – Gloria Felici, comme les grands l’appelaient parfois, avec ce regard méprisant qui lui donnait envie de se ruer sur eux et les rouer de coups de poings. Que papa ne lui ferait pas de mal, pas intentionnellement, même si elle faisait des bêtises. Alors elle se mord les lèvres, elle se traîne par terre. Père sentait l’alcool – habituellement, même lorsqu’il abusait un peu de la vodka, il ne la frappait pas ; pas aussi violemment. Titubant, elle se releva et s’appuya contre le mur, se traînant à moitié dans le couloir en tentant de ne pas tacher la moquette. Et se tira tant bien que mal jusqu’à la chambre qu’elle aurait pu retrouver les yeux fermés, sauf la sienne ; Demetri. Après quelques légers coups frappés sur la porte d’une main tremblante, le garçon lui ouvrit et se figea devant les bras qu’elle tendait vers lui et ses mains souillées de sang. « Ma…Mara ! Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Elle ne lui répond pas, elle se contente juste de serrer les dents en espérant que la douleur s’en aille. Il paraît comprendre le message. « Je…J’vais aller chercher ta mère, d’accord ? » Aussitôt dit, aussitôt fait, sa silhouette s’éloigne dans le couloir, à la recherche de la chambre de Dorabella Felici. Pas la peine d’alerter le parrain des Vladerov, il le sait ; il ne ferait rien pour son amie. Lorsque la mère de la fillette – femme encore jeune, aux grands yeux sombres et au rire d’habitude contagieux, qui éclate entre les murs et se répercute comme un écho – pousse la porte, elle étouffe un cri devant l’état lamentable de sa fille et les larges plaies qui barrent son dos de l’épaule à la hanche. En mère soucieuse qu’elle est, Gloria lève sa baguette et marmonne quelques sorts empêchant le sang de continuer à couler et facilitant la coagulation. Mais elle n’est pas Médicomage, loin de là, et rien n’empêchera sa fille de garder ces marques dans son dos, aussi estompées qu’elles soient, toujours visibles.

Le visage pâle, elle se laisse tomber aux côtés de la gamine et la serre contre elle, l’air perdu. « Marianna, mia bambina, te amo, te amo, te amo… » Dorabella, elle aime nier la réalité, parler l’italien comme si elle n’avait pas quitté une seule seconde le pays, s’enfermer dans son propre monde où rien ne va mal et où son amant a juste une petite baisse d’affection envers elle – une baisse d’affection qui dure depuis la naissance de leur fille. La joyeuse, l’insouciante Gloria, penser que Vassily, son bienfaiteur et prince charmant de l’époque, battait son petit ange de fille ? Non. Et pourtant, voir le sang encore tachant la moquette, les larmes qui dégoulinent sur le nez et les joues rondes de l’enfant, son joli écran de verre rose se brise et tombe en morceaux. Elle a beau être un peu fofolle, elle a beau boire et nier, quelque part, il y a cet instinct maternel qui lui hurle que ce n’est pas la première fois que ça arrive, même si c’est la plus grave, et que si elle laisse sa fille aux mains de son père, ce ne sera pas la dernière non plus. Alors, ses yeux restent deux écrans, comme ils sont d’habitudes, et elle lève un regard vide vers le petit garçon qui est venu la chercher pour prendre soin de Mara. Oui, les engrenages tournent derrière ses yeux de verre, ses yeux de poupées, mais personne ne les verra avant qu’ils explosent.

Pour l’enfant, sa mère est cinglée, elle a pété les plombs, ça y est, plus rien à espérer d’elle. Elle sait qu’elle l’aime, mais elle ne voit rien. Car maman Dora est aveugle, n’est-ce pas ? Même si on assassinait quelqu’un sous son nez, la pauvre continuerait de sourire comme la débile mentale alcoolique qu’elle est. Même elle, sa propre fille, ne voit pas le plan qui se tisse lentement sous les cheveux châtains clair coiffés soigneusement comme si elle était encore à l’époque où Vassily l’amenait à des bals et des soirées dansantes, la présentant à ses amis comme la plus belle, la plus rare des perles du monde, qui prend doucement forme à l’insu de tous.

fleeing was the only option
- unless you wanted to die -


Assise sur le bord du canal, Mara fixe l’eau d’un œil vide. Elle essaye d’accepter la réalité, et le trou béant dans son petit cœur d’enfant. Car oui, ce n’est plus le froid manoir enseveli sous la neige en hiver où « Anastasia Vladerov » avait vu le jour. Là, c’est un canal de Venise, la ville au lion. Elle regarde les gondoles passer sans leur prêter attention, pas plus qu’aux éclats de voix qui retentissent à l’intérieur de la maison, celle sur le porche de laquelle elle est assise. Elle voudrait bien prendre une des gondoles attachée au piquet devant, elle voudrait prendre l’embarcation et ramer, ramer loin de tout, ramer loin de la panique qu’elle avait éprouvé quand sa mère l’avait tirée du lit, emmitouflée dans un manteau, forcé ses bottines sur ses pieds maladroitement et quitté en hâte la maison comme une voleuse, traînant sa gamine derrière elle. Tout, mais attendre cela de Dorabella, celle qui avait toujours paru plus dans ses pensées que dans le monde réel ? A vrai dire, elle n’était pas triste de quitter la sombre demeure où, somme toute, elle n’avait pas été heureuse. Quoique si. Son seul vrai regret en partant ainsi, c’était Demetri. C’était son ami, l’étincelle dans le monde froid, la petite bougie à la flamme vive qu’elle tenait au milieu de la forêt sombre des contes russes où la guettait la Baba Yaga. Et elle était partie comme ça, sans une explication, un mot d’adieu, avec juste ses placards ouverts et éventrés sur le sol, son drap vide et le matelas froid.

Allant sur ses six ans, courant à grande vitesse vers son septième anniversaire, elle parle assez italien pour comprendre que dans la maison, ça ne va pas. Les insultes envers sa mère fusent, la traitant tour à tour de prostituée russe, d’honte de sa famille, de mendiante ayant osé revenir quémander de l’aide à ceux qu’elle avait renié avec sa bâtarde sur les talons. Le mot bâtarde l’offense. Elle n’en est pas une. Ce mot, c’est déshonorant, et elle veut son honneur, elle veut sa fierté, et pour la première fois de sa vie, elle veut sa reconnaissance en tant que la fille de Dorabella, elle veut être fière de sa mère, qui avait tout manigancé sans laisser paraître. Et elle voulait la défendre contre les insultes qui l’accablaient maintenant, se dresser entre elle et sa famille italienne si méchante, et dire haut et fort qu’elle était sa fille et n’accepterait pas que cette femme, qu’elle avait elle-même détesté pour sentir tout le temps l’alcool et faire comme si leur vie à toutes les deux était heureuse, soit persécutée par d’autres.

Après ce qui lui semble des heures et des heures, sa mère ressort, titubante, et s’assoit à ses côtés au bord de l’eau. Les mèches de son chignon sont défaites, son maquillage a coulé autour de ses yeux comme des yeux de panda. Et elle ne dit rien. Elle reste juste là, aux côtés de sa fille, deux versions d’âges différents d’une même personne hagarde et ne sachant plus que faire. Finalement, elle reprend la parole, avec cet accent chantant de l’Italie qui lui fait rouler les r et accentuer les voyelles, mais dans ses paroles, nulle trace de joie. « Ils ne veulent pas qu’on reste, mon petit oiseau. » Un rire rauque l’agite et la fait tousser, elle à la santé fragile déjà en Russie, dans le froid et la neige. « Je suis la honte, je dois partir, et tu es ma honte, et nous devons quitter toutes les deux et ne jamais revenir. » La gamine tourne vers elle ses grands yeux bleus, ceux de son père. Et pour la première fois pour sa mère, sa voix se fait douce, réconfortante. « C’est…c’est pas grave, mamma. On va trouver comment faire, hein ? » Dorabella sent ses larmes monter à ses yeux. C’est donc ça, sa fille, sa gamine joufflue qui a grandi trop vite, celle qui la détestait et maintenant s’en remettait à elle ? Elle serre les menottes de l’enfant dans ses mains à elle, à peine plus grandes, ses traits tirés remontés par son habituel sourire. « Oui, mi angelo. On va trouver comment faire. »


nothing ever lasts forever
- and everybody’s fool -


Mara, elle a dix ans, maintenant. Grande fille, comme répète fièrement Dorabella, qui n’hésite pas à lui accorder plusieurs tâches ménagères. Elle est presque heureuse, vivant avec sa fée imaginaire de mère dans un petit appartement que l’Italienne loue dans un bas quartier de Londres avec les sous qu’elle gagne chichement en travaillant comme serveuse dans un restaurant chic du centre-ville. Chaque jour, elle se lève tôt, chaque soir, elle rentre tard, tout ça pour payer le loyer, l’électricité, l’eau courante, le matériel scolaire de sa fille, leur nourriture quotidienne, qu’elle rapporte parfois dans un petit ballot – les restes du restaurant. Dorabella, elle est fatiguée, ses traits se sont creusées, mais elle est toujours belle. La jolie femme avec le cœur de laquelle Vasisly Vladerov a joué, qui s’est retrouvée en cloque sans savoir comment, et qui aime pourtant son étrange gamine froide et sérieuse. C’est une sorcière, et alors ? La magie ne lui apporte plus rien, et dans sa fuite, elle a égaré sa baguette. Le ministère de la Magie ne viendrait pas au secours de la compagne d’un mafieux. Alors, elle soutient le fait que les quelques seules fois où Mara avait vu de la magie en action, elle était jeune, elle ne s’en souvient pas, et son esprit s’occulte sur cette époque renfermant de mauvais souvenirs. Elle veut tenir sa fille à l’écart de la magie, l’élever elle-même, comme une moldue s’il le faut.

Depuis la cuisine, elle entend le grincement familier de la porte d’entrée que Marianna vient d’ouvrir, sa voix claire qui lui dit qu’elle va dans sa chambre faire ses devoirs. Sa chambre, c’est un bien grand mot. Une petite pièce que la mère et sa fille partagent, qui donne sur un toit en soupente et une gouttière bruyante qui fait un bruit d’enfer à chaque tombée de pluie, et à Londres, ce n’est pas ça qui manque. Puis, environ une demi-heure plus tard, la porte grince à nouveau. Elle se fige. Aujourd’hui, elle a congé, de toute façon, elle ne se préoccupe pas de son travail, alors qui vient l’inquiéter ? Ses pas hésitants l’amènent dans le minuscule vestibule, et elle se fige face aux deux hommes qui brandissent des baguettes vers elle. Accent russe. « Dorabella Felici ? » Oh, c’est bien ce qu’elle craignait. Après tout ce temps. Ils les avaient retrouvés, ils allaient se venger pour leur parrain qu’elle avait fui, ils allaient la tuer et exécuter sa fille avec, ou la ramener en Russie, ce qui serait presque aussi pire. Ils utilisent son nom à elle, pas celui sous lequel elle loue l’appartement et a son emploi, Acampora. Alors, Dora n’est pas courageuse. Elle ne l’est pas du tout, même. Mais pourtant, pour une fois, elle décide de l’être. Elle ne peut plus se sauver, mais Marianna peut. « Marianna. Méchants. Les méchants de ton papa. Ils viennent pour toi, mi angelo, ils viennent pour toi, cours et ne reviens pas me chercher, tu entends?” Elle termine sa phrase au moment où un jet de lumière verte la frappe, et elle se renverse en arrière, tombe les yeux grands ouverts sur le plancher comme une poupée dont on a tranché les fils. Au même moment, de petits pas retentissent dans le couloir, et la brunette s’encadre dans la porte ouverte. Son regard bleu passe, terrifié, de sa mère inanimée, des deux hommes à la baguette, et son sang se rue à son cerveau. Maman a dit de fuir. Alors elle fuit.

Une petite fille de dix ans contre deux hommes adultes, c’était trop inégal, mais elle avait sa taille de naine dans le couloir étroit. Un jet vert passa quelques centimètres au-dessus de sa tête alors qu’elle s’enfermait dans la chambre et claquait le loquet, puis ouvrait la fenêtre. Elle entend les tueurs frapper le mince panneau de bois de l’autre côté, presque l’un d’eux levant sa baguette pour jeter un sort, son cœur s’emballe et elle enjambe le rebord, se laissant tomber sur le toit en pente. Elle va jusqu’au bout, et puis elle saute. Sa cheville se tord à l’atterrissage, elle grimace, mais elle court aussi vite qu’elle peut, boitillante, puis elle se cache. Et une fois qu’elle est tapie entre deux poubelles dans une ruelle si sombre qu’on y distinguait à peine un mètre devant soi, quand elle a entendu les lourdes bottes des Russes la dépasser et continuer plus loin, s’imaginant qu’elle a fui par la grand-rue, elle ramène ses genoux contre elle, ignore sa cheville foulée et s’autorise à pleurer.


you can’t run all your life
- what if you have no choice but to? -


Un an dans la rue, ça vous change une enfant. On ne reconnaît plus l’élève de primaire Marianna Acampora, apparemment disparue dans des circonstances mystérieuses alors que le cadavre de sa mère était retrouvé dans leur appartement, sans trace de blessures quelconques, ni internes ni externes. Presque que comme si elle s’était endormie par terre pour ne jamais se réveiller. A la place, on voit une de ces gosses vagabondes que tout le monde veut envoyer aux services sociaux mais que personne ne ramasse, au visage si sale qu’on distingue à peine ses traits. Parce que oui, Mara est une ruine, une boule de saleté et de boue, enduite de poussière. Quand on prend sa douche sous la pluie et que nos vêtements sont usés à la corde, et que pour en trouver de nouveaux, c’est toute une affaire de poubelles, on change. Pareil pour manger. Au début, elle avait tenté d’être honnête, de se contenter de ce qu’elle trouvait et ce que les passants lui jetaient parfois. Puis elle s’était mis au vol, sur les marchés à l’étalage, en plein air. Et lorsqu’on tentait de l’attraper, elle fuyait dans le dédale de ruelles qu’elle avait fini par connaître comme sa poche à force d’y errer. Ca semblait pouvoir continuer pour toujours.

Une vie comme ça, ça ne s’appelle pas vivre, c’est survivre. Survivre vaguement, garder la tête hors de l’eau, mais manquer de se noyer. Et puis il y a eu ce moment où, sans qu’elle le veuille, des étincelles bleues ont jailli de ses mains en plein marché. Elle s’est vite dépêchée de fourrer ses doigts pailletés dans les poches trouées de son manteau neutre, le meilleur qu’elle avait, mais elle n’avait pu empêcher un étrange monsieur de remarquer le phénomène. Après, il l’avait suivi, et elle avait pris peur. Un policier en civil, venu pour l’arrêter pour les nombreux vols à l’étalage qu’elle avait commis et la jeter en prison dans une sale cellule puante et humide ? Mais non. Lorsqu’elle s’immobilisa en entrant dans son quartier, l’homme courut vers elle et la saisit par la taille, sa force supérieure neutralisant sans peine l’enfant. Elle hurle à plein poumons, le souvenir des meurtriers de Dorabella revenant dans son esprit. Mais il ne pouvait pas savoir que cette gamine dépenaillée était Anastasia Marianna Felici, n’est-ce pas ? Voyant sa réaction, le monsieur blêmit et la bâillonna d’une main en lui répétant les mêmes mots en boucle. « Chut, chut, tu es magique, tu es sorcière, je peux t’aider, je peux t’aider. » Et elle finit par se calmer, à casser de se débattre, jusqu’à ce qu’il puisse la lâcher sans crainte qu’elle ne s’enfuie. Les yeux bleu électrique le regardent de nouveau, et il a l’impression que cette gamine creuse son âme.

« Qui ? » La voix de l’enfant est rauque pour une gamine, un accent la colore légèrement, mais elle ne peut le nier, elle a peur. Lentement, elle ressort les mains de ses poches, les étincelles bleues fusant toujours du bout de ses doigts. « Vous êtes comme maman. » Ce n’était pas une question, une affirmation. Déstabilisé, le sorcier acquiesça. « Si par là, tu entends un sorcier, alors oui. Qui est ta mère ? » Son regard prit un éclat farouche et elle répliqua d’une voix cinglante « Etait. Et je vous dirais pas. Jamais. » Il déglutit. Il y a quelque chose dans cette enfant qui fait peur, une enfant qui a trop vu pour être comme les autres. « Qui es-tu, alors ? » Elle s’immobilise et le dévisage, le menton levé pour voir son visage, elle qui est trop petite. Mais elle répond. Elle répond d’une voix étouffée, mais elle répond. « Mara Felici. »

Mara. Pour toi, Dem.


ravenclaw will be your house
- your mind lead you there -


La Grande Salle de Poudlard retentit du bruit des étudiants qui s’installent, bavardent, se reconnaissent entre eux. De l’autre côté de la lourde porte de bois, les première année sont nerveux. Mara particulièrement, onze ans, dans sa robe de sorcier d’occasion. La bourse octroyée par le ministère pour les sorciers sans famille comme elle, c’est comme ça. Assez pour acheter tout le matériel nécessaire, mais pas de la meilleure qualité qui soit. Elle tord nerveusement l’ourlet entre ses doigts, mais juge aussi du regard tout ce qu’elle voit. Quoi qu’il en soit, ce château lui plait. Elle ne saurait dire pourquoi, mais il lui plait. Elle entrevoit une forme blanche et vaporeuse, à un moment – un fantôme, vraiment ? Mais avant qu’elle n’ouvre la bouche pour le demander, la porte s’ouvre et les élèves s’avancent en une file maladroite entre les tables. Quatre tables, on lui a dit, Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard. Serpentard. Ca lui plait, comme nom. Elle n’est pas méchante. La vie l’a rendue acide. On lui a dit aussi que c’était la maison des fourbes et des rusés. Alors, elle voulait y être. Ce serait la sienne, hein ?

La grande dame sévère – professeur McGonagall, comme ils disent tous – déroule une liste longue comme elle et se met à égrener les noms. Elle n’écoute que d’une oreille, n’en guettant qu’un seul. Le sien. Lorsque “Mara Felici” retentit dans l’air, elle se rue presque sur le tabouret et enfonce le Choixpeau sur sa tête d’un geste décidé. Presque aussitôt, la petite voix retentit dans sa tête. « Une grande ambition, de la peur, mais aussi l’envie de pouvoir contrôler la situation…nul doute, tu serais bien à Serpentard. Cela dit… » Elle s’énerve silencieusement. Comment ça, cela dit ? Le chapeau lui-même voyait bien qu’elle appartenait à cette maison-là, et aucune autre ! « Cela dit, je voix également une grande intelligence, qui peut faire des miracles si bien employée, un désastre si elle ne l’est pas. Ainsi, pour te l’apprendre, je préconise donc… » Elle s’immobilise, pâle comme la neige. « SERDAIGLE ! » Ce dernier cri a retenti à haute voix et l’une des table se lève, hurle et applaudit la nouvelle. Comme un robot, elle enlève le couvre-chef de sa tête et se dirige d’un pas mécanique vers la table des bleu et argent, où elle s’assoit et garde son visage froid. Quelques élèves tentent d’engager la conversation, ils se voient vite ignorer. Et pendant tout le baquet, alors qu’elle touche à peine aux délicieux mets qui apparaissent devant elle, son regard reste tourné vers la table des serpents, avec une question en tête.

Je peux y être. Pourquoi pas moi ?

Et elle se donne une conclusion, à défaut d’une réponse. Alors, ils vont regretter de m’avoir mis là. L’intelligence que j’ai, elle ne sera pas bien utilisée, alors là tu verras ton erreur, le chapeau.



fear doesn’t shut you down
- it wakes you up -


Elle est sortie de Poudlard, il y a des années, ses diplômes en poche, de très bonnes critiques sur elle de la part de ses professeurs. Elle aurait pu, alors, choisir un métier prestigieux, avoir peut-être un poste gradé au Ministère. Mais non. La voilà, menant sa vie comme une pièce à double face, la jolie, l’innocente Marianna d’un côté, la fille rêvée de Dorabella, la froide et calculatrice Anastasia de l’autre, celle que Vassily aurait pu prendre pour lui succéder s’il l’avait en quelque sorte aimé. Car oui, ses prénoms reflètent ce qu’elle est, non ? Mais justement, elle est les deux. Elle s’appelle Mara. Et tout ce qu’elle fait dans la vie, c’est avoir une belle surface, et tremper dans les trafics les plus louches en dessous de celle-ci.

Elle referme la porte brusquement et donne deux tours de clés, avant de s’aventurer dans la rue. Objectif suivant avant qu’elle finisse sa journée, mettre un bureau moldu sur écoute. Oui, elle travaille aussi bien pour les sorciers que les moldus, tant que chacun la paye, elle est contente, à peu près. Rien de plus simple, avec sa magie. Bien sûr, ses clients non sorciers se demandaient à chaque fois comment elle réussissait de tels tours de force, et elle souriait d’un air mystérieux et ne disait pas un mot de plus. Sa mère aurait été fière d’elle. Quoique. Elle aurait été fière de cette attitude. Mais qu’aurait-elle pensée de la jeune femme intéressée qu’elle était désormais, trempant dans la malhonnêteté qu’elle a justement tenté de fuir en laissant derrière elle la froide demeure de Russie ? Elle ne se le demandait pas, par peur de culpabiliser face aux pensées que cette question générerait sans doute. Elle n’avait pas de scrupules. Plus de scrupules. Depuis longtemps. N’est-ce pas ?

Son portable sonne et elle le décroche, irritée. C’est sa ligne privée, où seuls certains privilégiés savent la joindre. Mais la voix à l’autre bout du fil est totalement inconnue. « Nous t’avons retrouvé, Anastasia. » D’un geste sec, elle appuie sur le bouton rouge pour raccrocher et jette le portable dans la poubelle la plus proche. Sans pouvoir d’en empêcher, elle tremble de tous ses membres et ses mains ne tiennent pas en place. Elle a peur. La peur envahit ses veines comme un poison. Car…comme ils disent, ils l’ont retrouvée, et elle ne peut plus se dire tranquille. S’ils ont pu prendre sa ligne privée, de quoi sont-ils capables ?

Oui, Mara le dit pour une fois, elle a peur.

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Dernière édition par Mara Felici le Ven 26 Sep - 20:59, édité 9 fois
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Aiden Wheeler
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ϟ ANCIENNE MAISON : c'était un élève de la maison gryffondor, il a été préfet puis préfet en chef.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : nouvelle baguette fournie par la mafia, bois de noyer, croc de dragon, vingt-neuf centimètres et prédisposée à la lévitatio.n
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 16:23

ah oui, tu as tout prévu (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1243160711
bienvenue I love you et je veux un lien (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3931322374
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 16:41

Ha oui ok.
(tout à l'heure je voyais pas qui c'était cette Alexandra, je la connais que de White Collar en fait... (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247
Re-bienvenue en tous cas soulmate ! (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3207508622
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 16:47

aiden, ouais, faut se maintenir prête What a Face merci (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2534075639 et sûr pour le lien (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908

crystal, bah maintenant tu la connais (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804 merci, soulmate (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2534075639 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3593521119
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Mafalda Weasley
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 17:04

ALEXANDRA (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247
cey trop mon bb d'amoûûûr. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1634637626
prends en soin. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3207508622 tu connais la maison, rebienvenue. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908
bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 17:22

ooh mais on a le même âge en plus, alors si tu veux un lien.. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3713397922
rebienvenue (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3207508622
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 18:02

j'adore le pseudo (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3207508622
REBIEVENUE CHEZ NOUS I love you I love you
t'es baune !
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 13 Sep - 19:47

Re Bienvenue !!
Elle a de ses yeux cette actrice (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2870128747
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 14 Sep - 9:18

(mara) + men may be stronger, but it is women who endure. Tumblr_lss25p9Fpp1qfiszl
Tu veux venir dans mon lit ? (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804

Rewelcome here Beauté de mon coeur (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 898565604 Arrow
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Dorcas Hopper
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ϟ SANG SORCIER : ascendance mêlée.
ϟ PROFESSION : ancienne joueuse (attrapeuse) pour l'équipe des Canons de Chudley, aujourd'hui c'est une fugitive.
ϟ ANCIENNE MAISON : Elle étudiait autrefois sous les couleurs de la maison d'Helga Poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : taillée dans du bois d'if, elle contient en son coeur un croc de dragon, mesurant vingt-six centimètres elle est prédisposée à la lévitation.
ϟ PATRONUS : son patronus prend la forme d'une corneille.
ϟ ÉPOUVANTARD : l'image de son fils James, mort dans ses bras.
ϟ STATUT MATRIMONIAL : en couple avec Aiden, mère d'un petit garçon de quatre année et d'un second enfant à venir.
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 14 Sep - 9:37

Re bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 14 Sep - 17:22

Rebienvenue (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 14 Sep - 19:49

mafafa, bien sûr que j'en prends soin (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2155442247 plus ou moins (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3713397922 thank you (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2534075639 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2534075639

marlinette, j'suis archi partante, faut juste qu'on trouve (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1084901888 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 4267979547 thanks (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3593521119

rosh, merci (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908

septima, merci aussi (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2870128747

helios, tu m'as tuée avec le gif (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1243160711 ( (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908 (nan je veux pas mourir de la main de cissy (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1634637626 )) mais merci (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908

dorcas, merci I love you

lucina, same (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 4267979547 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2870128747

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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 14 Sep - 19:54

je croyais avoir posté (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1950674804
rebienvenue, t'es bgey (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3825880913 (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 3508571908
bonne chance pour ta fiche What a Face
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 21 Sep - 9:07

coucou miss I love you
cela fait une semaine que tu as posté ta fiche, as-tu besoin d'un délai (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2696326756 ?
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Victoire Starkweather
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptyDim 21 Sep - 12:19

oui, siouplaît, ce serait bien (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 2696326756

enfin, j'ai quelques parties de l'histoire mais c'est pas fini, vraiment pas (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. 1243160711
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MessageSujet: Re: (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. (mara) + men may be stronger, but it is women who endure. EmptySam 27 Sep - 10:50



(mara) + men may be stronger, but it is women who endure. Tumblr_inline_mn47k3nsFP1qaxqrv

le vent souffle sur les plaines
tu es validé, bravo, on te jette des cotillons !

Quelle fiche ma jolie ! :love j'adore le personnage, son histoire enfin tout. Vraiment ce personnage est extrêmement touchant et ton style reflète bien son trouble et les conséquences de ce passé bien trouble.

Félicitations petite chouette, te voici validé Alors, tu peux désormais venir rp et t'éclater avec nous sur le forum ! Le flood est ouvert, mais aussi la chatbox ! Ne néglige ni l'un, ni l'autre. Pour commencer, tu peux recenser ton avatar afin qu'il puisse apparaître dans le bottin voilà voilà, tu auras ta carte chocogrenouille !
Ensuite, afin de t'intégrer sur le forum, de faire ton petit nid douillet, tu vas pouvoir créer tes liens en ouvrant un sujet. Nous te proposons un modèle que tu trouveras dans ce sujet. Tu vas aussi devoir te recenser dans différents sujets. Dans un premier temps, la nature de ton sang, puis ensuite, ta profession si tu souhaites travailler, bien entendu. Si ton personnage est un ennemi du gouvernement, fais un tour par ici pour te recenser. A la fin, tu pourras aussi recenser ton patronus dans ce sujet et dans le cas où ton personnage a un don magique, il faudra également le recenser ici. Quand tout ceci est fait, tu peux créer un scénario, mais lis bien les règles qui se trouvent par ici ! Nous te souhaitons donc un agréable jeu parmi nous. N'oublie pas de venir nous laisser un petit mot dans le flood et si tu as des questions, nous sommes à ton entier disposition
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